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Olympe de Gouges

Lebret Enzo

Created on January 10, 2022

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Transcript

Écrire et combattre pour l'égalité

objet d'étude 2 : La littérature d'idées du xvi s au xviii s

Déclaration des droits de la Femme et de la Citoyenne

Née le 7 mai 1848 à Montauban sous le nom de Marie Gouze, Olympe de Gouges était une héroïne révolutionnaire considérée comme l'une des premières féministes françaises. Étant inspirée par les évènements de la Révolution française, Olympe de Gouges publie son ouvrage, s'intitulant "La déclaration des droits de la Femme et de la Citoyenne", en 1791 à la suite de l'adoption de la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen le 26 août 1789. A travers celle-ci, elle combat pour l'émancipation des femmes. Aussi, elle est connue pour avoir soutenu Louis XVI ainsi que les Girondins. Olympe de Gouges finit par être arrêter, à cause de ses activités, en juillet 1793, avant d'être guillotinée le 3 novembre à Paris.

1. Quelles impressions vous laissent lecture des deux textes qui précède la déclaration, le texte adressé à la Reine et « Les droits de la Femme », sur la personnalité d’Olympe de Gouges et son style d’écriture ?

À la suite de la lecture des deux textes qui précèdent la Déclaration, c'est à dire le texte adressé à la Reine et le texte "Les droits de la femme", j'apprends deux choses sur Olympe de Gouges. La première chose concerne sa personnalité. D'ores et déjà, je comprends qu'elle a de l'ambition, du courage. Son caractère fait d'elle une militante qui n'a peur de rien. Elle se moque du contexte actuel et des conséquences qu'il peut y avoir. Olympe de Gouges a de l'audace. La seconde chose renvoie à son style d'écriture. Elle utilise majoritairement la première personne du singulier, "je", prends de nombreux exemples pour illustrer ses arguments, emploie toutes les tonalités, et n'hésite pas à mettre de l'intensité dans ses propos.

2. À votre avis, comment aurait pu réagir la Reine au discours que lui adresse Olympe de gouges, dans le contexte de 1791 ? Imaginez et écrivez sa réponse.

Madame de Gouges, Imaginez ma surprise lorsque j’ai lu votre lettre. Vous faites part d’une audace incroyable étant donné l’effervescence et le contexte actuel de la société. C'est totalement insensé de penser que les femmes soient égales aux hommes. C'est grâce à eux, que la France repousse ses ennemis, que les caisses de l'État se remplissent, que la vie politique est bien menée. Les femmes peuvent-elles faire ça ? Je ne crois pas non ! Vous ce que je devrais faire ? Je devrais vous dénoncer, voilà ce que je devrais faire. Arrêtez de penser cela, c'est un manque de respect vis-à-vis de la société. Restez à votre place, et reprenez vos taches quotidiennes. De toute façon, vous n'êtes bonnes qu'à ça, et ce n'est pas demain que cela va changer, ô que non ! Assez de perdre mon temps avec de telles idioties, ne vous avisez plus de me déranger, sinon il y aura des conséquences. La Reine

3. Comment décririez-vous votre expérience de lecture d’un texte juridique comme la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne d’Olympe de gouges ? Quels intérêts et/ou difficultés présentent, selon vous, la démarche de lire un tel texte aujourd’hui ?

Au début, je me suis dit que la lecture d'un texte serait ennuyant malgré sa rapidité. Petit à petit, j'aime mieux parce que je comprends, mais sans pour autant en "être mordu". Je dirai donc que mon expérience est mitigée, ni mauvaise ni incroyable. Je pense qu'aujourd'hui il est important de connaître les principaux articles d'un tel texte, et de s'y référer avant d'agir ou lorsque c'est nécessaire. Cela peut éviter des manifestations, des émeutes, des débats sans fin. Néanmoins, une difficulté peut apparaître : des personnes peu intelligentes, rationnelles, trop têtues, peuvent ne pas donner d'importance aux textes juridiques en restant sur leurs points de vue. C'est très fréquent de nos jours.

4. Imaginez, sur la place d’un marché, les réactions de citoyens et citoyennes au lendemain de la publication de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne d’Olympe de gouges. Écrivez une petite scène de théâtre pour rendre compte du débat que suscite cette publication, en tenant compte du contexte révolutionnaire et de l’audace de cet écrit.

Nous sommes le jeudi 12 juin 1791 sous un soleil d'été, sur une place de marché à Paris. Citoyens et citoyennes se mélangent et passent un agréable moment jusqu'à la découverte d'une affiche s'intitulant "Déclaration des droits de la Femme et de la citoyenne d'Olympe de Gouges". Parmi eux, deux amis, José et Marie, réagissent. J : Mais qu'est-ce que c'est que ça ? M : De quoi ? J : Regarde Marie, là. M : Et bah quoi ? C'est juste une affiche qui semble, si je lis bien, expliquer les droits de la femme...Attends quoi ?! J'ai bien lu là ? Qui a écrit ça ? Pourquoi ? Quand ? J : Oula, du calme Marie, du calme. Je reconnais que c'est étrange, mais pas la peine d'en faire tout un brouhaha. Et puis, nous avons déjà une déclaration non ? Pourquoi en faire une autre ? M : Tu ne comprends pas José, nous en avons bien une mais elle est entièrement dédiée aux hommes. Les femmes n'apparaissent pas, alors que dans celle-ci, ça doit être tout l'inverse. Après je ne pense pas que ce soit l'État qui l'est rédigée, étant donné le contexte actuel. J : Je suis d'accord avec toi. Déchirons-là, elle n'a rien à faire ici ! M : Non ! Pourquoi faire une telle chose ? De quel droit tu te permets de faire cela ? J : Elle n'a pas lieue d'être, puis comme tu l'as si bien dit, ce n'est pas l'État qui l'a mise en place, c'est une usurpatrice, une féministe. Sa cause est inutile et ne doit pas exister. M : Tu penses vraiment ce que tu viens de dire ? Tu me dégoutes, je suis tellement déçue. Moi je pense que c'est une très bonne chose que quelqu'un pense aux femmes, pour qu'elles aient leurs propres droits. Les hommes ont les leurs, faisons pareil non ? J : Bien évidemment que je pensais ce que j'ai dis ! En quel honneur les femmes seraient égales aux hommes ? Les femmes n'arrivent pas aux chevilles des hommes, et cela a toujours été, donc je ne vois pas pourquoi la situation évoluerait. Et puis, c'est qui, elle, Olympe de Gouges, d'où elle sort pour prétendre un changement de la condition féminine ? M : Tu sais quoi, ne parlons plus, je rentre chez moi. Vous êtes tous pareils. Tu m'énerves à penser de cette manière. S'il y a un combat pour améliorer notre condition, j'y participerai, sans scrupule, sans honte en n'ayant aucune crainte de conséquences quelconques.

5. Par quelles phrases, formulations Olympe de gouges manifeste sa volonté de faire changer les choses par la force des mots ? Relevez et écrivez, au fil de votre lecture, des citations qui expriment, d’une façon frappante pour vous, son combat pour ses idées.

J'ai relevé 6 citations dans le postambule, qui, selon moi, expriment le mieux son combat. Ce sont les suivantes : - "opposez courageusement la force de la raison aux vaines prétentions de supériorité" l.200-201 - "réunissez vous sous les étendards de la philosophie" l.201-203 - "déployez toute l'énergie de votre caractère, et vous verrez bientôt ces orgueilleux, nos serviles adorateurs rampant à vos pieds" l.202-204 - "Quelles que soient les barrières que l'on vous oppose, il est en votre pouvoir de les affranchir" l.205-207 - "Femme, réveille-toi" l.178 - "Ô femmes ! femmes, quand cesserez vous d'être aveugles ?" l.184-185

6. Que vous a apporté la lecture de l’œuvre d’Olympe de gouges ? A-t-elle été pour vous une source de connaissances nouvelles, de réflexion, de prise de conscience, de réticences ou de désaccord ? Vous répondrez à la question de façon développée et argumentée.

Comme je le disais précédemment dans une question, à la base, lorsque j’ai lu le titre Du livre, je me suis directement dit qu’il allait être ennuyant, rempli d’articles parfois difficile à comprendre, mais au fur et à mesure j’ai bien aimé. Dès qu’Olympes de gouges adresse sa lettre à la Reine, j’ai compris qu’elle était ambitieuse. J’apprécie beaucoup cette qualité. Je me suis identifié à elle parce que j’en suis une, de personne ambitieuse. Puis, l’auteure m’a fait prendre conscience de la situation et je me suis mis à réfléchir pour voir les choses d’une autre manière. Ce livre est très enrichissant d’autant plus quand on connaît le contexte de cette époque. L’auteure a du courage, ainsi que de l’audace. Son caractère lui permet de n’avoir peur de rien et je pense que c’est grâce à cela que nous connaissons aujourd’hui la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. De nos jours, de nombreux débats sur l’égalité homme femme nous entourent et quasi rien ne change. Si l’on réfléchit d’une autre manière c’est loin d’être normal. La vie serait sans doute meilleure si nous étions tous égaux en droit. Pourquoi ne pas changer cette situation dès maintenant ?

7. Et si Olympe de gouges était encore vivante, quels seraient ses mots sur les maux d’aujourd’hui ? Choisissez un fait ou un débat d’actualité qui pose la question de l’égalité dans leur société contemporaine et imaginer un entretien d’outre-tombe avec Olympe de gouges. Au cours de ce dialogue que vous écrirez, elle répond à vos interrogations et vous livre sa réaction, son regard et ses convictions de militants des lumières sous notre société actuelle.

P : Bonsoir à tous, je suis Pascal, votre fidèle présentateur radio. Il est 18h30 et nous sommes en direct sur BFMTV, avec Olympe de Gouges afin débattre sur l'inégalité salariale entre hommes et femmes. Olympe, présentez-vous avant que nous commencions ce pour quoi vous êtes venue. O : Bonjour à tous, je m'appelle Olympe de Gouges, je suis une écrivaine qui se bat pour les droits des femmes comme le témoigne mon livre intitulé "Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne" que vous pouvez retrouver dans toutes les librairies de France. Aujourd'hui je suis ici, dans le but d'exprimer mon ressenti sur tout cela en répondant aux questions. P : Bien, commençons sans plus attendre. Olympe, que pensez-vous des inégalités, en générale, qui nous entourent aujourd'hui, entre les hommes et les femmes ? O : Pour être franche, je trouve cela inadmissible. Les hommes ne sont pas supérieurs aux femmes, et ne le seront jamais, alors je ne vois pas pourquoi des inégalités subsistent. C'est une situation anormale où certaines personnes, ou devrais-je dire, où des hommes, en profitent. On parle sans cesse de racisme, du Covid, mais ce sujet-là, est-il souvent abordé ? Je ne crois pas non. P : On ressent l'énervement à travers ces mots, mais qu'en est-il de vos convictions ? Que voulez-vous réellement ? O : Je veux sincèrement que nous soyons tous égaux en droits. Qu'on soit un homme ou une femme, nous avons le droit de nous exprimer librement, de nous réunir librement, etc sans jugement du sexe opposé. Pour plus d'informations, je vous invite à lire mon ouvrage, plus qu'enrichissant. P : Parlons maintenant des inégalités salariales car c'est le sujet qui fâche aujourd'hui. Qu'en pensez-vous ? O : Ce que je dis depuis tout à l'heure concerne tous les domaines de la vie, c'est un cas général. Ici, on aborde le salaire, pas de soucis, parlons salaire. Vous saviez que selon l'INSEE, le salaire mensuel net moyen des femmes est 16,8 % inférieur à celui des hommes, et que le salaire médian des femmes est, selon l'OCDE, 11,5 % inférieur à celui des hommes. Dites-moi pourquoi, y a-t-il autant d'écarts ? Doit-on mieux rémunérer les hommes que les femmes ? C'est de la discrimination envers les femmes, du mépris littéralement. On appelle ça de la misogynie. Cette situation ne doit plus durer. Tant que je serai là, je m'engage à ce que cela change. Mesdames, unissons-nous pour faire évoluer les choses. P : Voilà, c'est la fin de notre interview avec cette militante pleine de convictions. Retenez bien ce nom, Olympe de Gouges ! Merci et bonne soirée !

Olympe de Gouges

Bande dessinée écrite par Catel Muller et José-Louis Bocquet, et publiée en 2012

1) Quel moment de vie d’Olympe de Gouges, mis en scène dans la bande-dessinée, vous semble-t-il illustrer avec force le lien entre son activité d’écrivaine et son combat pour l’égalité ? Pourquoi ? Quelles émotions et réflexions vous a-t-il inspirées ? Olympe de Gouges est née sous le nom de Marie Gouze à Montauban. Dès ses 16 ans plusieurs hommes expriment leur souhait de se marier avec elle. Malgré ses refus répétés, elle épousa un artisan sans conviction. Cette union ne s'apparentait pas au rêve qu'elle avait, alors son veuvage trois années plus tard, lui permit d'atteindre son but. Ainsi, elle part direction la capitale rejoindre sa sœur, Jeanne, afin de vivre en étant libre. Entouré de nombreux auteurs comme Rousseau, c'est à Paris qu'elle se révèle pleinement comme une femme épanouie, écrivaine et polémiste. Sa première avancée dans le monde littéraire, est sa pièce de théâtre, "Zamore et Mirza". Celle-ci traite la question de l'esclavage. C'est lors de son passage chez son coiffeur et ami noir, Alexandre, que lui vient cette idée d'écrire "Zamore et Mirza" en 1785. Mais elle n'a pas été acceptée par la Comédie française plus que conservatrice, car c'est une femme qui a écrit la pièce. Olympe de Gouges commence à se rendre compte des droits très limités des femmes à son époque. Puis, la Révolution survenu, elle décide de s'impliquer dans le mouvement et rédige la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. De plus, elle va soutenir le Roi avant de faire de même pour la République. Et lorsque ses idées se rapprochent à celles des Jacobins, et qu'elle critique Robespierre, que la guillotine lui coupera la tête "l'envoyant au Ciel" en compagnie de sa famille. Olympe de Gouges a fait preuve d'un courage et d'une audace remarquable, surtout vu le contexte de son époque. Elle n'avait peur de rien, elle prônait l'égalité homme femme et l'abolition de l'esclavage. C'est impressionnant. Certes ses convictions lui ont valu la peine de mort, mais aujourd'hui elle est reconnue, son mouvement féministe a été repris par d'autre militante, et elle a permis aux droits des femmes d'évoluer. C'est de cette façon, qu'elle est devenue l'héroïde des femmes, un exemple à prendre.

2) Réfléchissez aux questions que vous auriez envie de poser aux auteurs de la bande-dessinée pour les interroger sur leur iniative, leur démarche, leurs choix artistiques et aux réponses qu'ils pourraient y apporter. Écrivez ensuite une interview imaginaire.E : Bonjour à tous, je suis Éric votre journaliste préféré, il est 13h30 et qui dit 13h30 dit interview. Le concept se poursuit : aujourd'hui nous sommes en compagnie de Catel Muller et José-Louis Bocquet, les auteurs du livre, "Olympe de Gouges". Redécouvrez dans cette bande-dessinée, l'histoire d'Olympe de Gouges à travers ses amours, ses amitiés révolutionnaires, ses engagements politiques et ses combats en tant que dramaturge. Du haut de ses 496 pages, leur ouvrage est le grand gagnant du Grand prix de l'héroïne. Avant toute chose, veuillez-vous présenter pour nos auditeurs qui nous écoutent actuellement. C : Bonjour à tous, mon nom est Catel Muller, je suis née le 27 août 1964 à Strasbourg. Je suis autrice de bande dessinée ainsi qu'illustratrice française. Je travaille avec mon ami, Louis depuis 15 années maintenant, avec qui j'ai écrit Olympe de Gouges, ainsi que d'autres œuvres dont "Joséphine Baker" ou "Kiki de Montparnasse". J : Moi c'est José-Louis Bocquet né le 28 août 1962 à Neuilly-sur-Seine. J'exerce le métier de romancier, mais également d'éditeur et scénariste de bandes dessinées. E : Bien, les présentations étant faites, abordons le sujet plus en profondeur. La première question qui me semble intéressant de vous poser, concerne vos initiatives. Comment cette idée d'écrire sur la vie d'Olympe de Gouges est-elle apparue ? J : Tout d'abord, il faut savoir que ce n'est pas le premier livre en commun. "Joséphine Baker", "Alice Guy" et "Kiki de Montparnasse" sont apparus bien avant. Néanmoins, après la parution de "Kiki de Montparnasse"auquel nous avons consacré 3 ans de travail, nous avions envi de parler d'une grande figure féminine. Le choix s'est porté vers Olympe de Gouges, parce que cette femme est oubliée des livres d'histoire malgré ce qu'elle a fait, ce pour quoi elle a lutté. C'est une source d'inspirations pour de nombreuses féministes de notre époque.

C : C'est elle qui a permis aux femmes et à leurs conditions d'évoluer. C'est aussi à elle que l'on doit la déclaration universelle des droits de la femme. Au-delà de ça, cette envie de rédiger la biographie de cette militante vient de "Kiki de Montparnasse". C'est ce que racontait brièvement Louis tout à l'heure. Depuis toujours je raconte des histoires de femme, et Louis des histoires masculines, mais ce livre-là lui a donné une occasion de travailler avec une femme et avec des personnages de femmes. E : Entendu. A présent, parlez-nous Catel de votre travail monstrueux parce que dessiner un peu moins de 500 pages qui se déroulent au XVIIIème siècles, a dû être difficile j'imagine. C : Oui en effet, c'était mon plus gros défi. J'ai dû m'adapter à l'époque et croyez-moi ce n'était pas une mince affaire. Si vous voyez mes brouillons, dans lesquels les ratures et les modifications s'entremêlent, vous comprendriez. Donc voilà, je ne vous cache pas que cette tâche m'as pris beaucoup de temps, je travaillais jour et nuit, que ce soit au bureau ou à la maison, et on voit que ces sacrifices ont été payants. Aujourd'hui mes enfants sont fiers de moi, ils comprenaient le fait que, pour mon travail, je devais passer moins de temps avec eux, ça les embêtait, ça m'embêtait également, mais aujourd'hui ce sacrifice a servi. E : On comprend à travers vos mots combien ça a dû être difficile tant sur le plan professionnel que familial. Maintenant c'est à vous, que je m'adresse Louis: comment la rédaction du livre s'est-elle organisée ? J : En ce qui concerne les illustrations, j'avais une totale confiance en Catel. Elle devait seulement dessiner en fonction de ce que j'écrivais, ce qui est logique. De mon côté, je devais faire preuve d'imagination pour ses relations amoureuses notamment. Mon langage a dû être modifié, adapté à cette époque. Aussi, je me suis pas mal inspiré de certains articles sur Internet, de livres à son sujet, pour constituer mon histoire. Je voulais en faire une qui serait comprise par tous, conciliant l'humour et ce qu'il s'est vraiment passé. La Révolution est décrite dans mon histoire telle que les professeurs l'expliquent au lycée. Donc je dirai que c'est une inspiration par ci, une autre par-là, qui ont abouti à l'écrit final. Après ce n'est pas quelque chose qui se fait en 2 mois. C'est comme les dessins, sans cesse je modifiais, je supprimais, je raturais jusqu'à atteindre selon moi, la perfection.

E : On comprend Louis qu'écrire ce livre, n'était pas si simple que ça en avait l'air. Et bien je vous remercie de m'avoir accordé votre temps, c'était très passionant. Allez en bibliothèque, sur internet, acheter ce livre. Ça vaut le coup, je l'ai lu donc croyez-moi. Mes chers auditeurs c'est la fin de ce quart d'heure interview, retrouvez-nous demain avec une autre personnalité du moment. A bientôt !