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Le réalisme en peinture (19e siècle)
emilie.menvielle
Created on January 4, 2022
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Transcript
Le réalisme dans la peinture au XIXe siècle
"Un roman est un miroir qui se promène sur une grande route. Tantôt il reflète à vos yeux l'azur des cieux, tantôt la fange des bourbiers de la route. Et l'homme qui porte le miroir dans sa hotte sera par vous accusé d'être immoral ! Son miroir montre la fange, et vous accusez le miroir ! Accusez bien plutôt le grand chemin où est le bourbier, et plus encore l'inspecteur des routes qui laisse l'eau croupir et le bourbier se former »."
Stendhal, Le Rouge et le Noir (1830), livre second, chapitre 19
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Le contexte socio-historique
Contexte historique et culturel
La seconde moitié du XIXe siècle est une période de grande mutation politique et sociale.
POLITIQUE : Le siècle entier va être bouleversé par des changements politiques
1848 : fin de la monarchie et mise en place de la deuxième république. Juin 1848 : Manifestations ouvrières. Les mouvements ouvriers portent un coup fatal à l'idéalisme romantique. 2 décembre 1851 : coup d'état de Napoléon III 1870 : mise en place de la Troisième République
Contexte historique et culturel
SOCIAL ET CULTUREL
- La révolution industrielle bouleverse la vie économique et la société : apparition de nouveaux moyens de transports (chemin de fer), développement du machinisme et du capitalisme (grandes banques) + exode rural (les français vont en ville chercher du travail comme ouvriers).
- Une plus grande confiance dans la science se développe (notamment la biologie et la médecine).
- Le développement de l'instruction et de la presse modifie le rapport entre l'écrivain et un public en extension.
- place importantes de l'argent
- fortes inégalités sociales
02
Les classes sociales au xixe siècle
HAUTE BOURGEOSIE
artisans, employés, commis, marchands...
ouvriers
Petite et moyenne bourgeoisie
grands banquiers, industriels, ministres. Classe aisée qui détient le pouvoir économique et financier
Personnes qui connaissent des conditions de vie difficiles, parfois misérables et qui n'ont pas accès à l'enseignement.
03
à la découverte des métiers oubliés du XIXe siècle
Allumeur de réverbère
marchand d'attrape-mouches
RAMASSEUR DE RATS
cueilleur d'rophelins
FORTS deS HALLES
TAPEUR DE VITRE
CHARRON
04
Qu'est-ce que le réalisme ?
Il cherche à donner une image vraie de la réalité, représenter la société de l'époque telle qu'elle est, avec toutes ses couches sociales, sans exception. Les ouvriers, les bourgeois, les paysans, les artisans deviennent des sujets de récits qui veulent raconter la vie réelle. Les écrivains réalistes s'appuient sur une documentation sérieuse et sur des observations précises.
Le réalisme est un mouvement artistique et littéraire européen apparu en France dans la seconde moitié du XIXe siècle, vers 1850, d'abord en peinture puis en littérature. Il s'oppose au romantisme et au néo-classicisme, trop sentimentaux, qui ont marqué le début du siècle. L'artiste réalise sa peinture en fonction de la réalité du monde et sa façon de voir les choses, sans chercher à l'idéaliser, à la modifier. Il consiste à peindre fidèlement la vie telle qu'elle est réellement, le quotidien, l'époque.
Gustave FLAUBERT (1821-1880)
Emile zola (1840-1902)
Madame Bovary, 1842-1857
Les AUTEURS
GUY de MAUPASSANT (1850-1893)
Honoré de BALZAC (1799-1850)
La Comédie Humaine, 1842-1850
STENDHAL (1783-1842)
Le Rouge et le noir, 1830
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Le réalisme en peinture
LE réalisme en peinture
C'est Gustave Courbet qui invente le terme de Réalisme. Il désigne un style de peinture né en France après la révolution de 1848 et qui s'étend à l'Europe jkusqu'à la fin du XIXe siècle. Même objectif : représenter la vie quotidienne sans l'idéaliser, objectivement : le peuple qui travaille notamment. Il rejette l'imaginaire des romantiques et l'idéalisation de la nature des Néo-classiques. Il rompt avec la mythologie et s'intéresse particulièrement aux classes sociales défavorisées comme les ouvriers ou les paysans, thème qui étaient auparavant considérées comme trivial. En 1855, le Salon de la peinture à Paris refuse les oeuvres de Gustave Courbet parce qu'elles traitent de sujets banals, qu'il ne cherche pas à embellir.
+ INFO
LES CARACTÉRISTIQUES DU RÉALISME
- utilisation de grand format jusque-là réservé à la peinture d'histoire
- Thèmes abordés : vie rurale ou urbaine, misère du peuple, l'ascension sociale et la chute, la puissance de l'argent, thèmes politiques et sociaux qui reflètent la société de l'époque
+ INFO
Jean-françois Millet (1814-1875)
gustave courbet (1819-1877)
Les PEINTRES
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Quelques peintures
- scène ordinaire de la vie d'un village natal
- traits nets
- représentation concrète, semblable à une photographie
- présence de la religion, omniprésente à cette époque
- couleurs, teintes sombres témoignent de l'exactitude de la scène
- Scandale chez la bourgoisie et les critiques d'art (format, laideur)
- représentation + dépeindre le réel
- Scène de genre
- Remise en question de la hiérarchie
Un enterrement à ornans, gustave courbet, 1849-1850
+ INFO
Le premier plan : trois femmes - elles sont vêtues comme des paysannes (tablier, sabots, bonnets) - elles ont le dos courbé - on ne voit pas leur visage - elles ramassent les vestiges de l'abondante moisson de blé ; elles travaillent péniblement. - au sol, il y a de la paille. Les couleurs sont sombres => paille brulée ? => pauvreté, misère, travail difficile
Des glaneuses, J-F Millet
Arrière-plan : - charettes pleines de foin, meules de foin, chevaux => abondante moisson - hommes et femmes en blanc qui ramasse le foin - beaucoup de monde et beaucoup de foin - à droite, à l'écart on voit un homme à cheval qui les surveille = régisseur ? contremaître ? - au loin des maisons => abondance, richesses
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Les cribleuses de blé, Gustave Courbet (1854)
Dans ce tableau, on distingue trois personnages. À l’arrière-plan, une jeune femme assise a l’air exténuée. Elle trie le grain dans une grande assiette ; sur la droite, un enfant regarde dans le tarare (machine servant à nettoyer le grain de ses impuretés) et au premier plan une jeune paysanne s’affaire à trier le grain à l’aide d’un tamis. La représenter de dos invite le spectateur à s’intéresser à l’activité de cette femme et aux détails réalistes (la chaussure presque retirée, le chat qui dort au fond, les récipients posés au sol...). Les tons sont plutôt gris, la jeune femme vêtue de rouge se détache donc nettement du reste de la toile.
+ NFO
Un bar aux folies bergères, Edouard MANET (1882)
En 1882, Manet y fut présent pour la dernière fois avec Un Bar aux Folies-Bergères, l'une de ses oeuvres les plus célèbres.Manet y donne une nouvelle fois une démonstration de son art brillant par une interprétation impassible et objective d'une scène de la société dans laquelle il vit - une serveuse au regard vide et absent ne participant que par sa beauté extérieure aux éclats de ce palais du plaisir ; une composition en plusieurs plans spatiaux - résultant du miroir situé derrière la serveuse.-, des qualités de peinture de natures mortes - le réalisme des bouteilles, des fruits, des fleurs... - les tonalités opposant la dure froideur des éclairages à l'atmopshère enfumée du bar rendue par des couleurs atténuées.
+ INFO
Les raboteurs de parquet, Gustave Caillebotte, 1875
La scène se passe dans un appartement. Trois hommes s’affairent à raboter le parquet. Torse nu, ils sont agenouillés et l’on ne distingue que partiellement leur visage. L’un d’eux est isolé sur la gauche et contrairement aux autres, il est parallèle à l’arrière-plan. Ses coéquipiers lui tournent le dos et semblent discuter entre eux. La séparation est renforcée par le rayon lumineux provenant de la porte-fenêtre du balcon. Outre les ouvriers, l’artiste accorde beaucoup d’importance aux objets utilisés : sont éparpillés sur le parquet un marteau, une lime, des sacs à outils, une bouteille de vin avec un verre rempli et des rabots. Comble du détail, des copeaux jonchent le sol.
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Autres peintures