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Exposé Les Pantoufles
Margaux Guilbert
Created on January 3, 2022
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Transcript
LES PANTOUFLES
samuel van hoogstraten
guilbert margaux_ GROUPE 1
Sommaire :
1- Présentation de l'ARTISTE
2- Présentation de l'oeuvre
3- Contextualisation
1- Présentation de l'artiste
Samuel van Hoogstraten, né le 2 août 1627 à Dordrecht au Pays-Bas, fait d’abord son apprentissage vers 1640 dans sa ville natale auprès de son père, Dirk van Hoogstraten. À la mort de celui-ci, en décembre 1640, il part vivre à Amsterdam, où il fréquente, jusqu'en 1648, en même temps que Carel Fabritius et Furnerius, l’atelier de Rembrandt. Il se met ensuite à enseigner à son tour. Après avoir peint des portraits à La Haye, il revient à Dordrecht, avant la fin de l'année 1647
Van Hoogstraten passe l’année 1652 à Rome, où il figure parmi les membres des Bentvueghels – ceux-ci lui donneront le surnom de Batavier (« le Batave »). Il visite également Naples, avant de revenir à Vienne l’année suivante. En 1654, il est de retour à Dordrecht. Il s'y marie en juin 1656, et y exercera la fonction de directeur d’un hôtel des monnaies. Il quitte de nouveau sa ville natale entre 1662 et 1666, période qu’il passe à Londres, et entre 1668 et 1671, période durant laquelle il séjourne à La Haye ; le 21 janvier 1668, il y devient membre de la Confrérie Pictura. (c'était un club d'artistes plus ou moins académique fondé en 1656 à La Haye par des peintres qui n'étaient pas satisfaits de la guilde de Saint-Luc de la ville. Elle a principalement pour but de protéger les peintres locaux.) Il est mort le 19 octobre 1678 à Dordrecht, à l’âge de 51 ans.
EXEMPLES D'OEUVRE RéALISISéES PAR L'ARTISTE
Cet objet hors du commun est ouvert sur un des côtés afin de laisser entre la lumière, les cinq autres faces étant peintes. Deux trous dans les parois latérales permettent de regarder les neuf pièces composant l’intérieur de la maison
Boîte à perspective Hoogstraten, 1655-60, National Gallery, Londres
Caractéristiques de l'oeuvre
Caractéristiques matérielles: Dimensions Hauteur : 1,03 m ; Hauteur avec accessoire : 1,265 m ; Largeur : 0,7 m ; Largeur avec accessoire : 0,945 m ; Matière et technique: huile sur toile
Date de création / fabrication: 3e quart du XVIIe siècle (1650 - 1675)
Localisation de l'œuvre: Emplacement actuel Sully, [Peint] Salle 902 - Donation de la princesse Louis de Croÿ, née Eugénie de l'Espine
2- Présentation de l'oeuvre
Ce tableau avant d'être celui que l'on connait aujourd'hui était doté d’un chien en surpeint enlevé lors d’une restauration en 1933 ; entre 1866 et 1868, fut ajouté le motif d’une fillette dû au peintre belge Florent Willems, laquelle disparut avec la signature et la date entre 1877 et 1883. Attribution tardive mais unanimement acceptée aujourd’hui (proposition de Plietzsch dans une lettre à la conservation du Louvre, en 1955) et typique de ce peintre spécialiste de perspectives et de vues en trompe l’œil (noter les trois portes et trois pièces en enfilade qui indiquent une narration échelonnée dans le temps et dans l’espace).
Tableau riche de sous-entendus galants sinon moralisateurs comme le souligne la peu innocente Conversation galante au fond. À quoi s’ajoutent des motifs parfois équivoques comme les clefs, les pantoufles délaissées (celles de la maîtresse des lieux ou d’une servante oisive), signe d’un ménage mal tenu, le balai inutilisé, la bougie, le livre, etc.
L’insistance sur les quatre clés invite à rechercher, au moins comme hypothèse de travail, la présence des quatre Elements. Nous les trouvons facilement : - l’Eau est évoquée par le torchon, - la Terre par le paillasson, - l’Air par son flux au travers des trois portes ouvertes, - le Feu par la Bougie. Plus subtilement, les Elements ne sont pas montrés directement , mais évoqués par des objets qui jouent par rapport à eux le rôle d’un dispositif de filtrage. C’est ainsi que, de l’avant vers l’arrière, on perd successivement : l’Eau dans le torchon de la cuisine la Terre dans le paillasson du couloir l’Air dans la nappe de la chambre le Feu dans la bougie éteinte.
De la même manière, quatre objets sont liés à des parties bien précises du corps: le balai aux mains, les pantoufles aux pieds, le dossier de la chaise, au dos, le carnet à la tête. C’est ainsi que, dans le trajet qui mène de la cave sombre aux raffinements de la chambre à coucher, on gagne successivement : les mains dans la cuisine les pieds dans le couloir le dos dans la chambre la tête sur la table (livre)
Ainsi « Les Pantoufles » montre que tandis que les Elements du décor disparaissent dans le miroir noir, les personnages se désincarnent dans le tableau. Les deux seuls éléments de mobilier visibles dans la pièce, la chaise et la table, immédiatement situés sous le tableau, figurent également à l’intérieur de celui, assurant une forme de continuité entre la pièce et l’image.
4- Contextualisation
11/02/1650 :Mort du philosophe René Descartes (né le 31 Mars 1596), célèbre pour sa citation : "Je pense donc je suis".
20/10/1650: Couronnement de Christine de Suède. Avec cet acte, la reine Christine laisse penser qu'elle se mariera pour laisser un héritier à la Suède, mais elle abdiquera 4 ans plus tard et restera célibataire.
1954: C'est l'hiver le plus froid du siècle. Le début de l'année 1954, très dur pour les sans-abris, conduit l'abbé Pierre à lancer un appel, le 1er février, sur Radio-Luxembourg. Cet "Appel de l'abbé Pierre", nommé aussi "Insurrection de la bonté", rapportera 500 millions de francs en faveur des sans-abris.