40/70 start-up du Leti

Depuis 1967, le CEA-Letia lancé 70 start-up

On en a retrouvé 40 !

Le CEA-Leti, c'est quoi ?

La première et la plusgrande réussite...

technologies

Aryballe

Aledia

Apixanalytics

Arnano

Aselta

nanographics

Asygn

Avalun

Bag-era

BeSpoon

Crocus

technology

Diabeloop

Direct

analysis

EFCIS

STMicroelectronics

Enerbee

eLichens

Ethera

Exagan

ISKN/AMI

Kalray

Fluoptics

Grand public

Deeptech

Medtech

Greentech

Morphosense

Moovlab

Mirsense

MicroOled

Limatech

MotionRecall

Movea

Multix

Presto

engineering

Primo1d

Scintil photonics

Smart force

technologies

Sofradir/Lynred

Soitec

RemedeeLabs

Sportquantum

Tronics

Wavelens

Wise

Integration

Ulis/Lynred

Grand public

Deeptech

Medtech

Greentech

Aledia

Une nouvelle génération d'écrans LEDs 3D

-Création 2012 - Siège à Echirolles (Isère) et une usine en cours de construction à Champagnier (Isère)- 197 familles de brevets

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Giorgio Anania, PDG d'Aledia.

Aledia

Aledia développe les écrans de demain, avec une technologie de nanocristaux 3D (ou microfils), protégée par 197 familles de brevets. Cette technologie promet, à un tarif compétitif, de meilleures performances (autonomie, lisibilité, couleur…) que les technologies LCD ou Oled. « On remplacera progressivement ces technologies traditionnelles, prédit Giorgio Anania, le PDG. Nous avons dépasser les 150 collaborateurs et lancé les travaux d’une usine à Champagnier (Isère), qui sera livrée en septembre 2022. Là, la production de masse démarrera une année plus tard.» Dans un premier temps, Aledia livrera sa production à des fabricants d’écrans basés en Asie.« Mais nous avons l’ambition, dans un second temps, de produire des écrans en Europe.»

Apix analytics

Des analyseurs de gaz miniaturisés

-Création 2014 - Siège à Grenoble (Isère)- Investisseurs : Kreaxi, Aliad venture capital, Super Nova invest, BNP Paribas, Demeter partners, Bpifrance

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Apix analytics

Après huit années de collaboration entre le CEA et Caltech, Apix Analytics est un fournisseur d’une nouvelle génération d’analyseurs de gaz miniaturisés. Apix analytics se vante d'avoir réduit le poids et le volume d’un chromatographe par 20, de ce fait, "le labo" peut se déplacer sur les lignes de productions. Tout ceci est rendu possible par une puce appelée NGD (nano gravimetric detector), développée par le CEA et Caltech et protégée par plus de 25 brevets. Apix est aujourd'hui présente dans trois pays et emploie 20 personnes environ.

Arnano

Arnano, c'est de la gravure de matériaux durs.La société a créé un laboratoire commun avec le Leti en 2010et exploite une dizaine de ses brevets. Le but ? Réaliser des objets de décoration ou des verres techniques pour l’horlogerie de luxe. Elle peut glisser au passage quelques informations d’authentification. Enfin, Arnano permet un stockage sécuriséde données grâce un disque de saphir de 200 mm qui peut contenir l'équivalent de 10 000 pages A4.

Aryballe technologies

Un spécialiste de l’olfaction numérique

-Création 2014 - Siège à Grenoble (Isère)- Parmi ses investisseurs : Samsung venture investment corp, Seb, Innovacom, Cemag Invest, Asahi Kasei, HCVC

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Aryballe technologies

Aryballe Technologies est un spécialiste de l’olfaction numérique. En 2020 à Las Vegas, elle présentait un nouveau capteur d’odeurs universel “à haut volume et à faible coût, capable de détecter toute odeur en temps quasi réel”. Ce nouveau capteur s’adresse aux industries du secteur automobile et aux appareils grand public. «L'engagement d'Aryballe est de fournir des produits qui permettent à nos clients de prendre des décisions commerciales plus intelligentes et plus éclairées, nous a assuré Sam Guillaumé, PDG. Nous avons considérablement réduit la taille et le coût de notre nouvel appareil pour offrir aux entreprises des options qu’elles n’avaient jamais vues auparavant. »

Aseltananographics

Créée en 2009 Aselta Nanographics fournit des outils logiciels pour améliorer le processus de qualité de la production de puces. À la base, elle corrige l'effet de proximité du faisceau électronique. Aujourd'hui, elle se penche sur des questions de qualité "larges" ; de la préparation des données de masque à la métrologie. Sa clientèle se trouve en Europe, aux États-Unis et au Japon, où elle a des représentants commerciaux. Son équipe se compose de 30 personnes dont 15 docteurs. Aselta propose actuellement deux familles de solutions logicielles : Inscale et SIMPL.

Asygn

Créée en 2008, par essaimage du Leti et de STMicroelectronics, Asygn conçoit des capteurs à très basse consommation, haute performance de mesure, à longue portée, circuits RF, convertisseurs rapides etc. Basée à Grenoble, elle travaille sur le marché européen, en Asie et aux Etats-Unis. En parallèle, la société a lancé récemment une activité propre de fourniture de circuits intégrés analogiques et mixtes, en mode fabless. Elle poursuit sa collaboration avec le Leti dans le cadre de projets collaboratifs de R&D avancée.

Avalun

Avalun a développé un dispositif portable de diagnostic in vitro, appelé LabPad. Cet outil réalise de nombreuses analyses biologiques sur le même lecteur à partir d’une simple goutte de sang au doigt du patient. Le cœur du système est un microscope miniature automatisé, constitué d’un capteur CMOS qui permet de réaliser de multiples mesures (dynamiques cellulaires, colorimétrie ou microscopie). En avril 2021, Avalun a été rachetée par le leader français des tests rapides (tests antigéniques, PCR, etc.), l’entreprise strasbourgeoise Biosynex (500 salariés). Elle assure avoir conservé ses 20 emplois grenoblois.

Bag-era

Solutions d'intégration et de supervision d'infrastructures de production industrielle

-Création 2016 - Siège à Grenoble (Isère)- Bag-era vient de créer deux applications pour les pompiers de l'Isère, grâce à French Tech in the Alps qui oeuvre à mettre en relation les start-up et leur environnement direct

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Thibault Cattelani, PDG.

Bag-era

« Nous aidons les industriels à tirer et à contrôler de l’information de leurs machines. Nous concevons des passerelles facilitant la coordination de systèmes hétérogènes », nous expliquait en 2018 Thibault Cattelani, PDG de Bag-era. La start-up s’adresse en priorité aux intégrateurs. Sa solution est capable d’agréger les données d’automates, de capteurs, d’objets connectés et de les restituer pour permettre un pilotage, pour détecter une panne, identifier un incident, assurer la sécurité. « L’idée est de mettre un peu d’intelligence dans toutes les machines. »

BeSpoon

Localisation en intérieur de précisionpour l’usine 4.0

-Création 2010 - Siège au Bourget-du-Lac (Savoie)- Rachat par STMicroelectronics en 2020

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BeSpoon

BeSpoon propose de la localisation en intérieurde précision pour l’usine 4.0. Si l’Ultra wide band (UWB) était déjà reconnue pour sa précision et son efficacité énergétique, BeSpoon a développé avec le Leti un circuit UWB à haute sensibilité de réception. Il est capable de transmettre des impulsions radio de l’ordre de la nanoseconde. Les cas d'utilisation de la technologie UWB incluent la fabrication industrielle et les secteurs de l'automobile et de la consommation. Dix ans après sa création, STMicroelectronics a racheté BeSpoon auprès de son actionnaire majorité Trumpf. "Trumpf se concentrera sur le développement continu de son système de positionnement et de suivi en intérieur", détaille le communiqué de presse de juillet 2020.

Crocustechnology

La technologie MLU (Magnetic Logic Unit) de Crocus technology, créée en 2004, permet d’améliorer les performances des capteurs magnétiques. Parmi ses applications : les compteurs intelligents, la gestion de l’énergie ou les solutions liées à l’internet des objets. Cette technologie peut aussi se substituer aux mémoires flash dans les microcontrôleurs, pour réaliser des fonctions d’authentification à très haut niveau de sécurité. En 2020, Crocus technology a été distinguée par la Chambre de commerce et d'industrie de Grenoble en recevant le prix "Leader Croissance", destiné aux entreprise de moins de 50 salariés : en une année, l'entreprise a doublé son chiffre d’affaires.

Diabeloop

Un système de délivrance personnalisé d’insuline pour les personnes atteintes d’un diabète de type 1

-Création 2015 - Siège à Grenoble- Parmi ses investisteurs : Cemag invest, Supernova invest, Sofimac innovation, Aliad venture capital d'Air liquide

Erik Huneker (à gauche) a fondé Diabeloop avec le Dr Guillaume Charpentier. Il co-dirige l’entreprise avec Marc Julien (à droite).

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Diabeloop

Diabeloop a développé un système de délivrance automatisé et personnalisé d’insuline pour les personnes atteintes de diabète de type 1. Ce système est basé sur un algorithme, le DBLG1. «Grâce à notre dispositif, on va améliorer la vie des patients», assure Erik Huneker, co-fondateur. Diabeloop emploie plus de 100 salariés, dont l’immense majorité est basée à Grenoble. L'entreprise a récemment signé des partenariats avec le Japonais Terumo, l’Américain SFC Fluidics, Biocorp ou encore Roche. « Avec Roche, on équipe, dans cinq pays européens dont l’Allemagne et l’Espagne, des dizaines de patients chaque semaine. Et ça accélère.» En France, «les négociations pour le remboursement continuent d’avancer ».

Direct analysis

Salmonelle et listeria détectées en 6h au lieu de 22

-Création 2021 - Siège à Grenoble- C'est la 70e start-up issue du Leti mais on trouve 0 électronique dans sa technologie

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Thomas Bordy, président et cofondateur de Direct analysis.

Direct analysis

Direct Analysis a développé une solution de détection d’agents pathogènes ultrarapide. Elle se destine en premier lieu à l’agroalimentaire.Thomas Bordy, cofondateur, explique : «[Notre technologie] nous permet de faire une détection de bactéries pathogènes en 5 heures là où, aujourd’hui, 22heures sont nécessaires. On est sur un système microfluidique - des tuyaux à l’échelle micrométrique. Le tout est protégé par plusieurs brevets du CEA. » Direct Analysis peut produire 500 pièces par jour. Un chiffre qui serait dépassé avec ne serait-ce qu'un contrat avec un industriel. Thomas Bordy cherche un local pour sa future usine…

EFCIS

STMicroelectronics

L'EFCIS (Études et fabrication de circuits intégrés spéciaux) est la toute première start-up sortie du Leti en 1972 et financée par le CEA. On la fait ultra-courte : Thomson CSF entre au capital d'EFCIS en 1976, devient majoritaire en 82 puis fusionne avec l'Italien SGS en 87. La dénomination STMicrolectronics intervient en 1998."Depuis lors, le Leti et STMicroelectronics ne cessent de collaborer en suivant les feuilles de route techniques ST et objectifs d'affaires, rappelle le site internet du Leti. Actuellement le Leti et STMicroelectronics travaillent principalement en partenariat sur la mémoire rémanente, l'imagerie et sur des solutions d'alimentation à consommation ultra basse pour les TES."

eLichens

Après la prévision météo, la prévision de la qualité de l'air

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-Création 2014 - Siège à Grenoble- Parmi ses investisseurs : Demeter,Bpifrance, Angels'bay, Sofimac innovation...

Grégoire Aujay, directeur recherche et développement d'eLichens, et Jill Chevalier, cheffe de projet.

eLichens

« eLichens a été fondée pour fournir des informations pertinentes sur la qualité de l’air », annonce Wahid Issa, son PDG. « Nous avons développé un modèle de prévision qui tient compte des particules fines, du dioxyde d’azote (NO2), de l’ozone (O3), bref de tous les polluants réglementairement suivis, ajoute Grégoire Aujay, directeur R&D. On prévoit quelle sera la concentration de ces différents polluants et on présente ça sur une carte. » L'appli eLichens Air fournit un indice de la qualité de l’air, de 0 à 100, en temps réel et avec une prévision heure par heure, jusqu’à 72 heures.

Enerbee

Basée à Grenoble et créée en 2014, Enerbee développe et commercialise des capteurs connectés autonomes en énergie. Elle a mis au point une technologie permettant de générer de l’énergie à partir de mouvements, même très faibles. L'entreprise a développé des produits dans le domaine de la ventilation et de la qualité de l’air. Elle a notamment créé "Smart Vent", une bouche de ventilation autonome et connectée qui collecte de l’information sur la qualité de l’air intérieur, transmet l’information et agit sur le renouvellement d’air pour assurer un confort optimal. Les équipes d’Enerbee mènent également une réflexion autour de la gestion du bâtiment avec des bailleurs sociaux et travaillent sur le domaine de la mobilité et du transport.

Ethera

L'air intérieur se purifie

-Création 2010 - Siège à Crolles- Parmi ses investisseurs : Seb alliance (société d’investissement du Groupe SEB), fonds Emertec, NEC-K

Frédéric Hammel, directeur général d'Ethera.

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Ethera

Ethera est spécialisée dans la qualité de l’air : appareils de mesure, granulés de filtration, purificateurs... La Covid lui a profité. Elle a mis au point un instrument pour mesurer l’efficacité des masques et elle fait partie des entreprises retenues par la Région pour sa grande opération de purification de l’air dans les lycées et écoles. « [Notre purificateur d'air ] est un filtre qui arrête les particules polluantes, dont les virus, et rejette un air sain. On intéresse les écoles, les collèges et les lycées, l’hôtellerie, la restauration, les entreprises, énumèrait dans nos colonnes Frédéric Hammel, directeur général, en février 2021… On commence à en vendre dans les entreprises. Ce n’est que le début.» La commercialisation de ce purificateur se fait sous la marque Ethera et « va se faire sous la marque Rowenta, groupe Seb, pour un plus petit modèle».

Exagan

Des convertisseurs électriques miniatures

-Création 2014 - Siège à Grenoble (Minatec)- En mars 2020, STMicroelectronics prend une participation majoritaire dans le capital d’Exagan

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Frédéric Dupont (à droite) et Fabrice Letertre, cofondateurs d’Exagan. Photo Exagan

Exagan

Née d’un essaimage du Leti et de Soitec, Exagan développeune technologie qui permet aux chargeurs de téléphone, tablette ou voiture électrique d’être trois fois plus rapides, pour un encombrement identique. Exagan se présente comme « un leader mondial dans le développement de transistors de puissance à base de nitrure de gallium (GaN) pour réaliser des convertisseurs électriques miniatures et efficaces ». Elle maîtrise toute la chaîne, du dépôt du GaN sur les plaques de silicium à l’usage final de l’innovation. «Le GaN est une technologie de rupture. Nous n’étions pas les premiers à partir, nous avons aujourd’hui rattrapé et même dépassé nos concurrents », assurait, dans nos colonnes, le PDG d’Exagan, Frédéric Dupont.

Fluoptics

L’imagerie de fluorescencepour l’aide à la chirurgie

-Création 2009 - Siège à Grenoble- Le géant du matériel médical Getinge achète 100% des parts de Fluoptics

Les fondateurs de Fluoptics : Odile Allard, PDG, et Philippe Rizzo, responsable stratégie technique

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Fluoptics

Fluoptics propose des solutions d’imagerie de fluorescence en temps réel. En 2015, la start-up lance son produit "Fluobeam Integrated Solution", qui rend le chirurgien entièrement autonome. Cette technologie a trouvé de nombreuses applications en chirurgie oncologique, cardiovasculaire, reconstructrice, hépatique et parathyroïdique. En 2019, elle s'est imposée sur le marché de la chirurgie de la thyroïde. Son "Fluobeam LX" permet l'autofluorescence des parathyroïdes. Grâce à ce produit, le chirurgien peut voir toutes les petites glandes et les préserver pendant l'opération. Ce système est à ce jour le seul accrédité aux Etats-Unis, le plus gros marché mondial pour la chirurgie de la thyroïde. En avril 2022, Fluoptics annonce qu'elle accepte l'offre d'achat du géant du matériel médical Getinge. Une opération à 32 millions d'euros - si tous les objectifs sont atteints - qui devrait être conclue au deuxième trimestre. Le développement et la production resteront à Grenoble et formeront, avec le site existant de Getinge à Ardon (Loiret), le centre d’excellence en matière d’optique et de visualisation.

ISKN/Ami

Le papier numérique

-Création 2014 - Siège à Seyssinet-Pariset- ISKN a évolué en 2019 : Advanced magnetic interaction (Ami) devient le nom de la société et ISKN celui de la marque

Jean-Luc Vallejo, PDG d'Ami.

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ISKN/Ami

Sur une feuille de papier, dessinez au crayon en prenant appui sur une ardoise graphique d'ISKN. Comme par magie, le dessin est numérisé du premier au dernier coups de mine. La technologie ? Passée au crayon, une bague génère un champ magnétique mesuré en temps réel par 32 magnétomètres tri-axes sur l'ardoise.Cela fonctionne avec tous les crayons, mais les ardoises Repaper ont été développées avec Faber-Castell. ISKN a décliné sa technologie dans le jeu avec Bandai ou dans le sport pour préparer des entraînements en quelques coups de stylo ou encore l'éducation.

Kalray

Grande capacité de calcul et faible consommation :de nouveaux processeurs pour systèmes intelligents

-Création 2008 - Siège à Montbonnot-Saint-Martin- Entrée en 2018 à Euronext growth Paris remarquée : l’entreprise a levé près de 50 millions d’euros lors de son introduction en bourse

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Kalray

Les processeurs de Kalray analysent une quantité extrêmement importante de données et interagissent en temps réel avec le monde extérieur. « Pour les data centers, la 5G, l’industrie 4.0… La problématique est d'analyser des données dès leur création. On parle de “edge computing”, c’est-à-dire de calcul dans les ordinateurs, en opposition au cloud», illustre Éric Baissus, PDG. Dans cette course où puissance de traitement et consommation d’énergie sont essentielles, Kalray a lancé en novembre 2019 Coolidge 1, sa troisième génération de processeurs, évidemment déjà en train d'évoluer.Kalray, comme Soitec, n'a pas connu que des hauts. En 2013, elle était placée en redressement judicaire. En 2014, l’arrivée d’Éric Baissus et une levée de fonds de 8 millions de dollars ont changé la donne. Elle vise un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros en 2022.

Limatech

Des batteries lithium pour les avions... et les fusées ?

-Création 2016 - Siège à Toulouse (31), nouvelle usine à Voreppe (38) avec une première ligne de production- Deux millions d'euros de subvention obtenus dans le cadre du Green new deal européen

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Limatech

Née en Isère, bercée par le CEA-Leti, Limatech grandit à Toulouse, capitale européenne de l’aéronautique. Logique. «Nous développons des batteries lithium trois fois plus légères [que celles au plomb ou nickel utilisées dans les avions]. Elles ont aussi une durée de vie supérieure - dix ans contre trois - et une très faible autodécharge», explique Maxime Di Meglio, qui a fondé l'entreprise avec Florence Robin. Les batteries au lithium n'étaient pas utilisées jusque-là à cause du risque d'incendie. Dans sa nouvelle usine iséroise, «nous pourrons produire jusqu’à 30000 batteries par an », se réjouit Florence Robin, présidente de l’entreprise. Ces batteries sont testées par ses partenaires et futurs clients. « De grands noms, note Florence Robin, mais aussi des centres de maintenance pour l’after-market. Le marché du remplacement sera d’ailleurs notre porte d’entrée sur le marché. » Ce sera pour 2023. « On vise un chiffre d’affaires de 1,2 million d’euros en 2023, 10 en 2024, 130 en 2028. »

MicroOled

Celui qui va faire oublier les Google glass

-Création 2007 - Siège à Grenoble- Parmi les investisseurs, CEA Invest, Cipio Partners et Ventech

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Eric Marcellin-Dibon, PDG de MicroOled.

MicroOled

MicroOled commercialise des écrans qualité DVD dont la diagonale ne dépasse pas 1 pouce. Dans un écran de 0,6 pouce, MicroOled place 5 millions de pixels ! « Nos clients sont des intégrateurs de trois grands secteurs : produits grand public, applications médicales, défense», détaille Éric Marcellin-Dibon, PDG. «On exporte à 97 % notre production réalisée à Grenoble.» MicroOled s’intéresse aussi aux lunettes connectées, pas démotivée par l’échec commercial des Google glass. Sa solution ActiveLook comprend un module qui s’intègre dans les lunettes et une application pour smartphone permettant de piloter les informations qui s’affichent devant les yeux.« Notre chiffre d’affaires est passé de 7,7 millions d’euros en 2018 à 20 millions en 2020. Il repose aujourd’hui sur notre activité écran. Dans cinq ans, l’activité lunettes/réalité augmentée sera devant. » Début 2022, MicroOled annonce l’approbation de son document d’enregistrement par l’autorité des marchés financiers, première étape de son projet d’introduction sur le marché Euronext Growth Paris.

Mirsense

Créée en 2015, Mirsense est issue du laboratoire industriel III-V Lab (Thalès, CEA-Leti et Nokia) et a choisi de s'installer dans l'Essonne. Sa technologie : les lasers à cascade quantique. Les marchés principaux de son produit multiSense concernent la problématique environnementale : mesure des émissions polluantes des industries ou des moteurs. Des évolutions en terme de coût et de volume de production, grâce à l’utilisation de semiconducteurs, lui ont permis d’atteindre des marchés de masse tels que la mesure sur chaque véhicule et la problématique de la qualité de l’air intérieur.

Moovlab

Créée en 2016, Moovlab a connecté la pratique du fitness ludique.« Le capteur Moovlab porté par le sportif reconnaît son activité, d’un atelier à l’autre, avec ou sans machine, expliquent les cofondateurs Olivier Thomas et Hervé Dang. Il mesure en temps réel ses performances et les transmet au hub Moovlab installé dans la salle. Le hub fait évoluer l'utilisateur dans la salle.» Les capteurs de Moovlab sont dotés d’algorithmes de reconnaissance des mouvements et de mesure de l’activité physique. La technologie est protégée par 14 brevets.

Morphosense

Surveillance en temps réel des ponts et autres structures de génie civil

-Création 2016 - Siège au Bourget-du-Lac (Savoie)- Parmi ses investisseurs : Crédit agricole développement, Sofimac innovation

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Morphosense

Morphosense s'appuie sur une technologie brevetée, issue de dix années de recherche au sein du CEA. La société développe une solution pour la surveillance continue, en temps réel et à distance de l’intégrité structurelle des ouvrages du génie civil ou des parcs éoliens installés en mer. Grâce à un réseau d’accéléromètres MEMS, Morphosense suit avec un seul dispositif le comportement statique (déformations 3D) et dynamique (vibrations 3 axes) d'un ouvrage même avec une météo difficile. Après avoir effectué une levée de fonds, en 2018, de deux millions d’euros, Morphosense a obtenu en 2019 une double certification, sésame pour son déploiement sur les plateformes maritimes qui exploitent le pétrole et le gaz des fonds marins.

Motion Recall

Motion Recall promettait la go pro de la réalité virtuelle. L'entreprise est née en 2016 sous l'impulsion de Frédéric Serre. En 2018, l'aventure prend fin et Frédéric Serre se livrait dans nos colonnes. «Fin décembre 2016, Facebook annonce que le marché de la réalité virtuelle grand public aurait du retard. Fin janvier 2017, Zuckerberg confirme à Wall Street un retard de dix ans… » Tout se tasse rapidement. « Nous étions prêts, le CEA avait fait tomber les barrières technologiques, le marché était dynamique, notre produit opérationnel. Tout est devenu très compliqué. » Frédéric Serre change son fusil d’épaule, tentant de cibler les entreprises. Une campagne de recherche de fonds est lancée dès juin 2017. Dix jours après avoir bouclé le tour de table, le leader des investisseurs se rétracte. Septembre 2017, c'est la fin.

Movea

Le sport capté, connecté et à forte valeur ajoutée

-Création 2007 - Siège à Grenoble- En 2014, Movea passe à 100 % dans le giron de l’Américain InvenSense (Silicon Valley), un importants fournisseurs de capteurs sur puce

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Movea

Movea s'est spécialisée dans les technologies de capture et de mesure de mouvements. Elle développe des logiciels embarqués qui fusionnent les données issues de multiples capteurs (position, accélération, température). Ces logiciels, associés aux capteurs, donnent naissance à une offre étendue de solutions de détection à valeur ajoutée : instrumentation de jeux vidéo, assistance au GPS et stabilisation d’image sur les smartphones, analyse et amélioration du geste sportif, centrales d’attitude pour drones... Elle détient plus de 600 brevets. Parmi ses références : une raquette intelligente, réalisée avec Babolat, permettant une description précise des mouvements en temps réel.

Multix

La start-up MultiX s'est spécialisée dans la conception et la production de détecteurs rayons-X principalement destinés à l’identification des matériaux en général mais aussi des explosifs dans les bagages et les colis. Spin-off de Thales et du Leti, MultiX a été créée en 2010. Elle est aujourd'hui en cessation.

Presto engineering

Presto Engineering permet aux fabricants de composants semiconducteurs à accélérer la mise sur le marché de leurs produits, grâce à des méthodes efficaces de test et d’analyse. Elle est un fournisseur de conception ASIC (circuit intégré propre à une application) et d'opérations externalisées auprès de fabricants de semiconducteurs et d'appareils IoT (internet des objets ).

Primo1D

La puce RFID qui tient dans un fil

-Création 2013 - Siège à Grenoble- Parmi ses investisseurs : Sofimac Innovation, Kreaxi, Expansinvest, Casra Capital, Michelin Ventures, BNP Paribas Développement et Rhône-Alpes Angels

Emmanuel Arène, PDG de Primo1D

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Primo1D

Primo1D a mis une puce RFID et une antenne dans un fil. C'est le “e-thread”. « Aujourd'hui, 80 % de l’utilisation du RFID, c’est la grande distribution textile, explique Emmanuel Arène, PDG. C’est donc le premier marché que nous adressons. On apporte une solution antivol : notre fil est impossible à retirer à la différence d’une étiquette. Nous sommes sur une nouvelle génération de puce RFID. Ces puces seront désactivées dès l’achat. Seul le fabricant possède la clé, le mot de passe sécurisé, pour “réactiver” une puce. Il n’y a donc pas à craindre pour sa vie privée. » En janvier 2021, les salariés de Primo1D ont quitté le Leti pour s’installer, à quelques centaines de mètres, dans leurs propres locaux où une première ligne de production est en place. «Nos lignes pourront fournir un million de pièces par mois.»

Remedee Labs

Le médicament électronique

-Création 2016 - Siège à Meylan- En 2021, l'entreprise a intégré l’accélérateur de start-up Future4care, alliance entre Sanofi, Capgemini, Generali et Orange

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Remedee Labs

«Notre technologie microélectronique non-invasive permet de déclencher une réaction d’endorphine cérébrale, l’antalgique du corps, explique Jacques Husser, cofondateur de Remedee Labs. Notre technologie cible les douleurs d’intensité faible à modérée et chroniques. Il s’agit d’un dispositif médical mais nous parlons de médicament parce que notre innovation reprend ses codes : simplicité et efficacité. » En 2021, Remedee Labs a lancé un essai clinique dédié à la fibromyalgie, pathologie chronique touchant surtout des femmes. Les premiers résultats de son "bracelet anti-douleur" sur la fibromyalgie sont attendus courant 2022. D'autres essais cliniques d’efficacité sont en cours ciblant la migraine et les douleurs rhumatismales. En 2022, la FDA (l’agence de santé américaine) désigne comme “dispositif innovant” son stimulateur d’endorphines destiné aux personnes souffrant de fibromyalgie. Remedee Labs table sur une autorisation de mise sur le marché US en 2024. En Europe, elle espère que son dispositif soit reconnu comme un dispositif médical de prise en charge de la douleur des patients atteints de fibromyalgie à la fin de l’année prochaine.

Scintil photonics

Des solutions de transmission optique très haut débit

-Création 2018 - Implantation à Grenoble- Au capital, CEA Investissement, Supernova Invest, Innovacom, Bpifrance, Crédit Agricole Alpes développement, Foreis, Pascal Langlois et Sylvie Menezo

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Scintil photonics

Issue du CEA-Leti, Scintil Photonics développe des circuits photoniques intégrés sur silicium, autrement dit des solutions de transmission optique très haut débit. Ces circuits sont destinés à être déployés dans les data centers.Un an après sa création, la société levait quatre millions d'euros. « Les fonds serviront à développer des démonstrateurs - des circuits photoniques émetteurs-récepteurs à 800 Gbits/s - dans des fonderies commerciales de semi-conducteurs, démonstrateurs que nous allons mettre entre les mains de nos clients », commentait alors Pascal Langlois, directeur général de Scintil Photonics. « Cette levée de fonds va aussi nous permettre de renforcer notre équipe. Cinq recrutements sont en cours. »

Smart force technologies

Smart force technologies est créée en 2015, par deux anciens doctorants qui ont inventé un équipement de photolithographie optique à l’échelle micronique. Le prototypage rapide de motifs microniques devient ainsi possible. En 2019, Smart force technologies a été racheté par Microlight3D, société grenobloise qui développe des machines de micro-impression 3D ultra-haute-résolution pour applications industrielles et scientifiques. Les trois collaborateurs de SFT ont donc rejoint les cinq salariés de Microlight 3D.

Sofradir/Ulis

Lynred

La détection infrarouge appliquée à la défense, l'espace, l'industrie...

-Création 2019 de la fusion de Sofradir et Ulis - Siège à Palaiseau (Essonne)- Au capital, Safran et Thales à égalité

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Lynred

En 1986, le Leti fait émerger Sofradir. En 2002, Sofradir crée Ulis, sa filiale à 100%. En 2019, les deux fusionnent et deviennent Lynred. Voilà trop vite résumés, 35 ans d'aventure en territoire infrarouge. Défense (notamment l'armée américaine), espace, surveillance, domotique, automobile... Sofradir et sa filiale ont conquis nombre de marchés. En 2019, juste avant la fusion, Sofradir et Ulis ont annoncé un investissement de 150 millions d’euros, sur cinq ans, dans le cadre de Nano 2022. Cet investissement doit concerner les deux sites du groupe (Paris et Veurey-Voroize en Isère où travaillent aujourd’hui 930 personnes). 300 embauches d'ici 2030 ont été évoquées. En 2020, Lynred a réalisé un chiffre d’affaires de 237 millions d’euros, dont 85 % à l’exportation.

Soitec

Et maintenant, le substrat piézoélectrique-sur-isolant

-Création 1992 - Siège à Bernin- Entrée en bourse en 1998, année de l'inauguration de Bernin I, le plus grand centre de production de SOI au monde à l'époque

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Soitec

Soitec, c'est un milliard de dollars de chiffre d'affaires en 2021-2022 et une histoire à multiples rebondissements. En 2015, l'entreprise était au bord de la faillite. En 2022, des tensions entre le conseil d'administration et le comité exécutif font vaciller la gouvernance, mais pas la stratégie économique et technologique.À l'origine, en 1992, la technologie porteuse de Soitec, née au CEA-Leti, est le RF-SOI, substrat de silicium sur-isolant pour les circuits radiofréquencedes mobiles. 30 ans plus tard, Soitec lance le RF-POI, substrat piézoélectrique-sur-isolant. Les profanes retiendront une chose : les substrats de Soitec jouent « un rôle décisif dans la transformation du monde, qu’il s’agisse des communications mobiles, de l’automobile et de l’industrie, ou des appareils intelligents ». C'est ainsi que Paul Boudre, futur-ex-directeur général, a commenté le milliard de dollars de chiffre d'affaires (863 millions d’euros) atteint pour l'exercice 2021-2022 de Soitec. C'est + 48 % par rapport au précédent exercice. Avec sa future usine "Bernin 4", destinée à de nouveaux substrats en carbure de silicium (SiC), Soitec veut répondre aux besoins de l'industrie automobile et créer 400 emplois.

Sport quantum

Depuis 2017, Sport quantum développe une nouvelle génération de cibles pour le tir sportif. Évidemment, ces cibles impactiles sont connectées. Sur l'écran s'affichent les cartons de tir. Une plaque, équipée de capteurs piézoélectriques, mesure les ondes du choc générées par l’impact et localise la position du projectile avec une précision inférieure à 100 microns. Les résultats "tombent" en temps réel sur un smartphone ou une tablette, avec plein d'autres infos. Sport quantum est installé dans l'Essonne.

Tronics

Les mems sur-mesure

-Création 1997 - Implantation à Crolles- Entrée en bourse en 2015 et rachat en 2017 par le groupe japonais TDK Electronics AG (anciennement EPCOS AG) qui acquiert 74 % des actions de Tronics

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Tronics

Créée en 1997 et basée à Crolles, Tronics fabrique des mems (microsystème électromécanique, composant présent dans des millions d'objets) sur-mesure et des capteurs inertiels standards pour applications industrielles. Tronics se vante d'avoir été le premier acteur du marché à proposer des mems sur SOI (silicium sur-isolant). Ses accéléromètres, gyromètres, composants radiofréquence, capteurs de pression sont fabriqués sur ses sites de production de Crolles et Dallas. Le chiffre d’affaires consolidé de l’exercice clos au 31 mars 2019 de Tronics s’établit à 6,6 millions d’euros, soit une hausse de 23 % par rapport à la même période l’an passé.

Wavelens

Aujourd'hui liquidée, la start-up Wavelens a été créée en 2012. Son ambition était de développer des solutions optiques visant à améliorer la qualité des caméras intégrées dans les téléphones mobiles.

Wise integration

Vélo, trotinette, smartphone...et un seul chargeur

- Création 2020 - Implantation à Hyères et Meylan - Au capital : les fondateurs Thierry Bouchet, Dominique Bergogne, Rym Hamoumou et Florian Couvin, ainsi que CEA Investissement, Supernova Invest, Région Sud Investissement, C2AD, Angelor, Foreis

- Une petite révolution présentée au CES 2022

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Wise integration

Wise integration miniaturise les solutions d’alimentation électrique et améliore leur efficacité. « Comme d’autres acteurs, nous utilisons le nitrure de gallium sur silicium, pour améliorer les performances d’un chargeur, détaille Thierry Bouchet, PDG. Mais nous allons plus loin. Nous avons développé un logiciel qui, embarqué dans un microcontrôleur, permet de maximiser les bénéfices du GaN. Cela va nous permettre de concevoir des chargeurs plus petits, plus légers, plus performants, moins consommateurs d’énergie (-40 % par rapport à un chargeur traditionnel) et moins onéreux. » Fin 2021, une levée de 2,7 millions d'euros va permettre à Wise integration de mettre en production, au deuxième trimestre 2022, WiseGan, son composant basé sur le GaN.

Programme start-ups

600

doctorants

1350

salariés

Accord de licence(brevets et savoir-faire)

3000

familles de brevets en portefeuille

hébergement

prise de participation

laboratoires communs

Le CEA

Leti

Depuis

1967

350

millions de budget/an

Laboratoired'électroniqueet de technologiede l'information du Commissariatà l'énergie atomique.

• 50% programmes avec des industriels – pour le développement de technologies innovantes
• 50% programmes institutionnels de l’État, de l’Europe ou du CEA