LE GHB

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LE GHB

OU LA DROGUE DU VIOLEUR

FOCUS SUR LES CHIFFRES, CE QUE DIT LA LOI & LES DIFFICULTES DE DEPISTAGE

01. statistiques

EN SUISSE, IL N'EXISTE PAS D'ORGANISME CENTRALISE SUR CETTE PROBLEMATIQUE.

DEPUIS 2021...

le CURLM analyse par défaut les traces de cette drogue lorsqu'il y a des soupçons de soumission chimique.

Toutefois, il existe une collaboration entre les HUG et le CHUV pour les cantons de Genève et Vaud.Par ailleurs, ces dernières années, le Centre universitaire de recherche et de médecine légale (le CURLM) établit environ 10 à 15 cas par an.

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En france

01. STATISTIQUES

35%

des victimes sont des hommes

les infractions visées sont d'orde sexuel dans le 55% des cas (en moyenne).

65%

des victimes sont des femmes

+ info

Statistiques tirés des des résultats d'enquêtes pharmacodépendance-addictovigilance de l'ANSM

02. ce que dit la loi

ART. 123

EN SUISSE

Les aggressions toment sous le coup des dispositions pénales réprimant les atteintes à la vie, à l'intégrité physique et/ou sexuelles. Les victimes peuvent donc les dénoncer aux autorités de police mais aussi :

ART. 191

• Si nécessaire, faire appel aux services dispensés par les Centres de consultation LAVI (conseils, aide immédiate et à long terme, etc.)

Du côté du Conseil Fédéral...

LES EXPLICATIONS JURIDIQUES D'ALIENOR WINIGER

EN 4 POINTS

03. les difficultés du dépistage

Problèmes de temporalité

• Le GHB reste détectable seulement 4 à 6h dans le sang et 10 à 12h dans l'urine après son ingestion.

Le saviez-vous ?

"Qu'importe le moment où l'on pense avoir ingéré du GHB contre son gré, il faut avertir les forces de l'ordre en appelant le 117"

Unité de médecine des violences (UMV)