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Cyrano de Bergerac
Laura Monachini
Created on October 7, 2021
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Transcript
Cyrano de Bergerac
Edmond rostand
Séance 6: La scéne du Balcon-support: acte III, scène 7 1.A quel moment Roxane accepte-t-elled'écouter Christian? Pourquoi? 2.Pourquoi Cyrano prend-il la place de Christian? Comment explique-t-il cela? 3.A quel moment Cyrano devient-il sincère? Qu'est-ce qui change dans sa façon de s'exprimer? Montrez les double sens de ses répliques. 4. Identifiez les indices qui auraient pu permettre à Roxane de se rendre compte de la supercherie. 5.Comment Cyrano exprime-t-il son amour? 6.Pourquoi Christian reprend-il la parole? Comment les autres personnages réagissent-ils à sa demande? 7. Qui reçoit le baiser? Qui l'aurait mérité?
Séance 7: Un aveau tardif -support: acte V, scène 5 1.Que découvre Roxane pendant que Cyrano lit la lettre? Pourquoi? 2.Quel rôle joue l'obscurité dans cette scène? Que symbolise le crépuscule? 3.Quels sentiments cette scène vous inspire? Pourquoi?
Séance 8: Le dernier combat de Cyrano En quoi réside la beauté de ce dernier combat? Coup de pouce: - Que regrette Cyrano? - Quel est le dernier combat de Cyrano? Qui sont ses adversaires? Peut-il l'emporter? -Sur quel mot la scène se clôt-elle? Montrez que ce mot pourrait résumer la pièce. - Que ressentez-vous face à cette fin?
Bilan : • Un drame foisonnant Cyrano de Bergerac est une pièce foisonnante , qui offre un spectacle pour tous les goûts : amours contrariés et leur lot de larmes, l’héroïsme et la grandiloquence d’un personnage digne des plus célèbres romans de cape et d’épée, de tragiques coups du sort, le comique des jeux de mots, du pittoresque, une leçon de courage et de dignité. C’est un va-et-vient constant et équilibré entre le rire et les larmes, entre la force de l’indignation et la retenue de la pudeur. Toute émouvante qu’elle est, Cyrano de Bergerac est une pièce de théâtre qui ne se prend jamais totalement au sérieux, adressant des clins d’œil à la littérature et à l’histoire. Ainsi voit-on s’animer le XVIIe siècle de Richelieu, de Molière, du siège d’Arras et à Shakespeare.
• Un héros malheureux et grandiose Rostand s’est inspiré du personnage historique pour écrire sa pièce. Mais le double théâtral a effacé l’homme de l’histoire dans l’esprit du public. C’est le Cyrano des « non, merci », imaginé par Rostand, que tout un chacun connaît, l’escrimeur de mots et ses pointes fameuses. Plus que tout, on retient le panache du personnage, cet héroïsme constant, dans les combats ou en amour. Cyrano met sa vie au service de sa propose dignité, paie le prix de son intransigeance – la solitude, la pauvreté, le danger – et il ne refuse aucun combat, même sans espoir : « Mais on ne se bat pas dans l’espoir du succès ! Non, non, c’est bien plus beau lorsque c’est inutile ! » (acte III, scène 6).
• De la pièce au film Les contraintes du théâtre ne sont pas celles du cinéma, qui exige dynamisme et mouvement. Outre l’adaptation du texte, certains aménagements furent nécessaires au film de J-P. Rappeneau : ajout de scènes muettes, musique venant au renfort des émotions… Cyrano est incarné dans ce film par Gérard Depardieu qui offre au cinéma un personnage fier, sensible, digne, généreux et surtout attachant. • Remarque : La pièce s’ouvre sur une mise en abyme : on joue une pièce de théâtre dans une pièce de théâtre.
Corrigé n°1 : - Cyrano, agonisant, dresse le bilan négatif de sa vie auquel vient s’ajouter l’indignité d’une mort peu héroïque. Cyrano meurt assassiné, tué par un objet trivial, d’une façon sordide - Cyrano tire son épée contre des idées, les défauts qu’il a toujours condamnés, ici personnifiés (« mes ennemis », v. 23) : le mensonge, les compromis, les préjugés, les lâchetés, la sottise. Il met bien en avant qu’il a mené un combat contre des idées, des postures, plus que contre des gens. Au seuil de sa mort, il refuse de s’avouer vaincu mais ne peut s’empêcher de regretter que son ennemi à tête d’hydre lui survive.
- Cyrano emporte son panache (son honneur, sa fierté) avec lui. La pause dans la réplique (v. 34), la répétition interrogative de Roxane, le remplacement de la parole par l’action (indiquée par les didascalies) créent un effet d’attente. Cela suscite la curiosité du spectateur qui craint de ne pas obtenir la réponse. Le panache de Cyrano résume la pièce et le personnage. Ce dernier mot met en valeur l’idée. - La pièce se clôt sur la mort d’un personnage, on ressent donc naturellement de la tristesse. Cependant, on ressent de l’admiration pour ce personnage qui n’aura jamais renié son code d’honneur, même au seuil de la mort.
Corrigé n°2 : Le personnage de Cyrano est entier : il a ;sacrifié les aubaines proposées sur l’autel de sa liberté et de sa dignité, son sens de l’honneur l’a poussé à renoncer au bonheur. Agonisant, il exprime son amertume à la pensée qu’il quitte la vie de manière si indigne. Fidèle à lui-même, il n’abdique pas et attend la mort, personnifiée, comme on attend un ennemi. Il l’affronte, dans un combat désespéré, dicté seulement par son panache. Le spectateur éprouve de la sympathie pour ce personnage malheureux, mourant au moment où il découvre que son amour est réciproque. Il éprouve aussi de l’admiration pour Cyrano, qui a dû renoncer à tout sauf à l’éclat de son panache