Want to create interactive content? It’s easy in Genially!
Resistance Abbeville
Resistance Abbeville
Created on October 3, 2021
Start designing with a free template
Discover more than 1500 professional designs like these:
Transcript
collège Saint Pierre Abbeville
comment S'ORGANISAIENT les mouvements et réseaux de résistance ? quelles etaient leurs actions ?
la resistance A Abbeville
Pour avoir accès aux contenus, cliquez sur les éléments interactifs qui clignotent
instauration du STO. Augmentation des effectifs de la Résistance
1943
été 1940
la population fuit. C'est l'Exode. Les premiers groupes de résistants se forment
espace péagogique
20 mai 1940
Bombardement. La ville est occupée par la Wehrmacht
Cette exposition est le fruit du travail de la classe CDSG du collège Saint-Pierre d'Abbeville. Elle ne prétend à aucune exaustivité. La question de la Résistance, complexe et difficile ne peut pas en effet être traitée de manière complète par des collègiens. Ce travail est avant tout une oeuvre qui s'inscrit dans le devoir de mémoire en partenariat avec les archives municipales. Il souhaite mettre en avant quelques grands moments et quelques figures de la Résistance.
chronologie sommaire
2 et 3 septembre 1944
libération de la ville par l'action conjointe des FFI abbevilloises et de la 1er DB polonaise du général Maczek
été 1944
début de la libération du territoire national.
chronologie
AVERTISSEMENT
Retour
Libération et poursuivre de la lutte
des figures de la résistance
des lieux
des actions
une ville en ruine
penser la libération
sommaire
Réseaux et mouvements
sommaire
video : 1940, une ville occupée
Paul Benard
Maurice Jumel
Les déportés
L'Abbé Pierre Carpentier
Michel Santini
Anne Marie Chedeville
Michel Santini
Philippe Duclercq
Jean et Madeleine Bourguignon
L'abbé Carpentier
Anne Marie Chedeville
sommaire
Alfred et Lucienne Somont
portraits de résistants
Fernand et jeanne Gauduin
Menu
sommaire
ssource: Philippe Pauchet, la resistance dans la Somme, DVD rom
Né en 1891 à Abbeville, Alfred Somont épouse Lucienne Leroy le 21 mars 1914. Fantassin pendant la Première Guerre mondiale, il tient un commerce de débit de boissons et articles de pêche, rue des Lingers à Abbeville, après sa démobilisation.Dès août 1940 il organise une chaîne d'évasions de prisonniers de guerre français et alliés afin de leur faire traverser la Zone interdite. En décembre, il établit la contact avec Walter et Andrieux du réseau Musée de l'Homme. Il réussit le passage de 297 prisonniers de guerre français, 41 soldats britanniques et 1 800 jeunes venant du Nord ou de la Belgique désireux de rejoindre l'Angleterre ou l'Afrique du Nord.Le 13 avril 1941, il est arrêté sur dénonciation et condamné à trois ans de prison par la "Feldkommandantur" d'Amiens pour avoir falsifié des documents et avoir fait passer la ligne Nord-Est aux prisonniers français évadés du camp d'Abbeville. A la prison d'Amiens il organise un service de correspondance pour les résistants internés grâce à la complicité d'un gardien-chef originaire d'Abbeville qui laissait son épouse Lucienne ramener le courrier des prisonniers. Ses contacts à l'extérieur étaient Paul Bénard et Maurice Jumel.Il est gracié le 22 janvier 1943 pour avoir sauvé un gardien attaqué par un repris de justice et aidé à éteindre un incendie.Le 3 juillet 1943, il devient responsable de Libération-Nord pour le secteur d'Abbeville (qui comprend 250 hommes), aux côtés de Paul Bénard et Léon Tellier. Il prend alors le pseudonyme de " Paul Tata " et se consacre alors au repérage de rampes de V1, de batteries anti-aériennes, d'unités en cantonnement, mais aussi au transport d'armes et d'explosifs et aux sabotages de lignes téléphoniques. Il est en contact avec Henri Bois, instituteur en Seine-Maritime qui appartient au réseau Shelburn et lui confie des aviateurs alliés à exfiltrer. Il est l'un des principaux artisans des combats qui aboutissent à la libération d'Abbeville, le 3 septembre 1944.Titulaire de la Légion d'Honneur, de la Croix de Guerre 14-18 et 39-45, de la Médaille de la Résistance et d'un Diplôme de gratitude du Gouvernement des Etats-Unis, Alfred Somont est décédé en 1979.
alfred et lucienne somont
Lucienne est née le 9 août 1888 à Abbeville. Elle y épouse Alfred Somont le 21 mars 1914 et tient avec lui un débit de boisson, rue des Lingers.Dès les premiers mois de l'Occupation, elle entre avec son mari au mouvement Libé-Nord. Elle est alors plus particulièrement chargée de l'évasion des prisonniers de guerre et de l'hébergement des aviateurs alliés avant de leur faire suivre la filière leur permettant le départ vers l'Angleterre. Le 13 avril 1944, elle est arrêtée par la milice et la Gestapo mais est relâchée le lendemain et continue sa mission de résistante. Titulaire de la croix de guerre, de la médaille de la reconnaissance française et de la croix des combattants volontaires de la Résistance, elle décède le 11 janvier 1970
Menu
sommaire
jean et madeleine bourguignon
Jean Bourguignon est né le 2 mai 1894 au Creusot. Il réside à Abbeville où il est débitant de boissons. Avec sa femme ils tienent le café de la Bourse place Sainte Catherine. Membre des réseaux Cohors-Asturies, Gloria et Pat O'Leary, ils hébergent dans l'arrière salle de leur café, des aviateurs alliés dont l'avion a été abattu et des prisonniers de guerre évadés qu'ils aident à franchir la ligne nord-est. Arrêté le 8 décembre 1941 pour prêt d'ausweiss ou de carte d'identité en vue de permettre le passage de la ligne nord-est à des personnes démunies de laissez-passer,Jean Bourguignon est emprisonné à la Maison d'Arrêt d'Abbeville. Transféré à la prison d'Amiens le 18 mars 1942, il est relâché à la suite d'un non-lieu. Arrêté à nouveau le même jour, il est transféré à Loos-les-Lille. Classé Nacht und Nebel, il est déporté le 5 août 1942 à Bochum, puis connaît les camps de Esterwegen, Sonnenburg et Sachsenhausen où il décède le 8 février 1945.Jean Bourguignon est titulaire, à titre posthume, de la médaille de la Résistance française et de la carte de combattant volontaire de la Résistance. Madeleine a été décorée de la croix de guerre 39-45 après la guerre.
Menu
sommaire
l'abbé pierre carpentier
Pierre CARPENTIER est né le 2 juillet 1912. En septembre 1912, il entre au séminaire et est ordonné prêtre le 29 juin 1938. Entre temps, il effectue son service militaire dans une unité d'infanterie. Au cours de ce service, il est admis à l'école militaire de Saint Cyr dont il sort en octobre 1935 avec le grade de sous-lieutenant. En septembre 1939, il est mobilisé comme lieutenant à la 13e compagnie de pionniers du 51e régiment d'infanterie en position sur la frontière Est. Au printemps 1940, il est affecté comme instructeur à Roquemaure (Gard). Il y sera démobilisé en octobre 1940 et reprendra son travail de vicaire à Abbeville. Rapidement, il entre en résistance (réseau Cohors-Asturies et résau Pat) Il dissimule à son domicile une presse à bras qui lui permet de contrefaire des cartes d'identité, des feuilles de démobilisation et des cartes d'alimentation. Aidé par des amis abbevillois, il organise les passages de la ligne nord-est. En 8 mois, il facilite l'évasion de 120 britanniques, de nombreux prisonniers de guerre français évadés, de jeunes réfugiés belges et de civils devant circuler pour des raisons de famille, d'affaires ou de Résistance. En plus de cette activité, Pierre Carpentier recueille et transmet en Angleterre des renseignements d'ordre militaire dont les plans du terrain d'aviation du Plessiel. . Il est arrêté par la gestapo le 8 décembre 1941. Torturé, puis incarcéré, il gardera le silence. A l'été 1942, il est transféré à la prison militaire de Bochum en Allemagne et devient le Nacht und Nebel matricule 789/42. Le 29 juin 1943, il est condamné à mort. Dès le lendemain, il est tranféré à Dortmund où il sera décapité à 19h15. Son corps fut ramené en France et inhumé dans le caveau familial à Gavrelle le 9 mai 1948. source : https://memoiresdepierre.pagesperso-orange.fr/alphabetnew/g/gavrellecarpentier.html
sommaire
Menu
philippe duclercq
Philippe Duclercq est né en 1920 à Abbeville. D’octobre 1938 au 20 mai 1940, jour où la librairie familiale est détruite par les bombardements, Philippe Duclercq a travaillé dans l’entreprise familiale.Il est ensuite entré dans la Résistance avec l’abbé Carpentier.Pendant ce second conflit mondial il a fabriqué notamment de faux papiers pour permettre aux soldats français et anglais de passer les points de contrôle allemands.Lorsque le réseau de l’abbé Carpentier a été démantelé le 8 avril 1941 il a décidé de partir avant un retour quelques mois plus tard.Il a alors été arrêté puis enfermé à la prison d’Abbeville en 1941 avant d’être transféré à Amiens le 15 mars 1942.Il est sorti de prison le 23 avril 1942.L’Abbevillois a ensuite été réquisitionné pour construire des blockhaus sur la côte à Cayeux-sur-Mer et au Tréport pendant l’hiver 42-43. Puis est arrivée l’époque où tous les jeunes de 23 ans étaient réquisitionnés pour le travail obligatoire (STO).Réfractaire à ce travail obligatoire il s’est procuré des faux papiers laissant apparaître un âge de 18 ans.Il est ainsi parti pour Arras avant de rejoindre la Seine-Maritime le 18 juillet 1943 où il est accueilli dans une ferme.Ce séjour est resté pour lui à l’origine d’un évènement heureux en Normandie : la rencontre avec Marie-Thérèse sa future épouse.Il est revenu à Abbeville en septembre 1944 et s’est engagé dans la 2ème DB du Général Leclerc. Il a été démobilisé le 5 octobre 1945.
Menu
sommaire
Lorsque la seconde guerre mondiale a débuté, l’Abbevilloise travaillait à la Sous-Préfecture. Voyant ses deux frères partir au front, faits prisonniers avant d’être libérés, Anne-Marie Chedeville est entrée en contact avec la résistance par l’intermédiaire de l’abbé Carpentier à la paroisse Saint-Gilles. L’Abbevilloise a commencé à participer avec son père au passage de soldats et résistants au travers des barrages proches de la gare. Quand le réseau a eu besoin de papiers d’identité pour mener à bien son action, Anne-Marie Chedeville a proposé son aide grâce à son travail à la Sous-Préfecture. Elle s’est procuré ainsi plusieurs documents nécessaires tandis que Philippe Duclercq (autre figure de l’histoire abbevilloise) fournissait de son côté le matériel d’imprimerie. Tous deux ont ainsi réalisé de faux documents aussi vrais que les officiels. L’identité des deux frères d’Anne-Marie Chedeville sera utilisée à de nombreuses reprises pour fournir de faux papiers aux personnes à convoyer au nez et à la barbe des Allemands. Durant leur transit, ces soldats et résistants étaient logés chez l’abbé Carpentier ou au domicile des parents de l’Abbevilloise, à la boulangerie. Puis, sur dénonciation, Anne-Marie Chedeville a été arrêtée avec son père à leur domicile avant d’être conduits à la prison d’Abbeville . L’Abbevilloise a ensuite été transférée à la prison d’Amiens afin de purger six mois de détention. À leur libération, la fille et son père ont repris leur activité clandestine de plus belle. Après le décès de son épouse, Albert Chedeville se servira de son statut de boulanger pour fabriquer clandestinement dans la nuit, du pain à la population abbevilloise, en achetant la farine avec ses propres deniers. Après la guerre, ce dernier a repris un travail dans le textile et sa fille Anne-Marie son travail d’employée à la Sous-Préfecture. L’ancienne résistante est toujours restée en contact avec le monde résistant et a fait partie d’une association patriotique ayant obtenu le grade de caporal. Anne-Marie Chedeville a fondé l’association autonome des déportés, internés, résistants d’Abbeville source : article du journal d'Abbeville
anne-marie chedeville
Menu
sommaire
Maurice Jumel, né le 14 novembre 1898, réside à Abbeville où il est agent d'assurance. En 1940, il aide à l'évasion de prisonniers français internés à Abbeville. Ayant donné son adhésion à Paul Bénard, il rejoint Libé-Nord sous le pseudonyme de « Jules Marchand ». Nommé responsable du canton Abbeville-Sud, il forme en 1943 des groupes de résistants à : - Saigneville : 11 membres ; - Friville-Escarbotin : 3 membres ; - Ercourt : 7 membres ; - Arrest : 27 membres ; - Cerisy-Buleux : 28 membres ; - Martainneville : 1 membre ; - Abbeville : une vingtaine de membres. Il diffuse des journaux clandestins, fournit des renseignements sur les rampes de lancement de V1 d'Agenvillers, Limeux et Neuville-au-Bois. Résidant à Huppy à partir du 1er mai 1944, il est arrêté par la Gestapo à son domicile le 19 mai 1944. Emmené à Frettemeule où les Allemands interviennent à l'intérieur du débit de boissons pour arrêter un autre résistant, il profite du fait qu'il n'est gardé que par un seul policier pour s'échapper. Il est alors hébergé chez Gabriel Mabille à Acheux-en-Vimeu. Début juin, il reprend contact avec ses groupes. Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, il participe à la destruction des lignes téléphoniques allemandes dans le secteur Maisnières-Tours-en-Vimeu. De juin à septembre 1944, les lignes téléphoniques sont à plusieurs reprises sabotées à Saigneville, Arrest, Martainneville, Maisnières, Cerisy-Buleux, Tours-en-Vimeu et Ercourt A l'arrivée des Alliés, le 2 septembre 1944, il effectue des patrouilles avec ses hommes dans les bois d'Ercourt, de Caumont et des Croisettes. Une vingtaine d'Allemands sont faits prisonniers. Ceux-ci sont remis à Edouard Delozière, maire de Tours-en-Vimeu qui les envoie à Oisemont. Cité à l'ordre de la Division, Maurice Jumel reçoit la croix de guerre avec étoile d'argent en 1948. Sources : Daniel Pillon, Catherine Roussel, la Résistance dans la Somme, AERI, DVDrom
Maurice Jumel
Menu
sommaire
Paul Bénard, né le 22 mai 1890 à Abbeville, est artisan mécanicien dans cette ville où il réside. Membre du Parti radical, il rejoint Libé-Nord et organise la Résistance dans le secteur d'Abbeville; il forme différents groupes de résistants. Il fournit des renseignements sur les rampes de lancement de V1, transporte des armes et des munitions, aide au rapatriement d'aviateurs alliés tombés à la suite de combats aériens. Les 2 et 3 septembre 1944, il prend part aux combats pour la libération d'Abbeville avant l'arrivée des Alliés puis aide ces derniers à passer la Somme. Paul Bénard est maire d'Abbeville de 1945 à 1947. Cité à l'ordre de la Division, la croix de guerre avec étoile d'argent lui est attribuée en 1948. Il est titulaire de la carte de combattant volontaire de la Résistance. sources : Daniel Pillon, Catherine Roussel, la Résistance dans la Somme, AERI, DVDrom
Paul Benard
Menu
sommaire
fernand et jeanne gauduin
Fernand et Jeanne Gauduin tenaient une boulangerie au 12 avenue de la gare. Pendant la guerre ils receptionnaient les prisonniers, résistants, ou aviateurs qui franchissaient la ligne Nord-Est par le pont de la gare. Ils travaillaient avec le couple Bourguignon et donc en liaison avec le réseau des Somont et celui de l'abbé Carprentier. Ils fournissaient de la nourriture aux personnes qui devaient se cacher en attendant de passer la frontière. Au total ils ont contribué à faire passer en zone occupée des centaines de personnes . Après la guerre Jeanne Gauduin a été décorée d'un titre de reconnaissance de la nation, et de la croix du combattant volontaire de la résistance. Sur son dossier de demande de décoration rempli par Max Lejeune on peut lire "vivant exemple de la femme française patriote et courageuse."
Menu
sommaire
Michel Santoni est né le 3 mars 1925 à Abbeville.Il est l'un des créateurs du groupe "Libre-France" en mars 1941, avec quelques étudiants du collège Courbet d'Abbeville bientôt rejoints par d'autres jeunes de différentes administrations. Michel Santoni organise des sabotages de lignes téléphoniques, de lignes de chemin de fer et des routes en posant des crève-pneus rudimentaires mais efficaces. Le groupe aide aussi desprisonniers de guerre détachés au déblaiement des ruines d'Abbeville à s'évader du camp d'Abbeville. Il distribue des tracts appelant à refuser les départs au titre de "la Relève" initiée par Pierre Laval. Le 14 juillet 1942, quatre membres du groupe placent un drapeau tricolore au sommet d'une des tours de l'église Saint-Vulfran. Le 1er octobre 1942, le chef de la Gestapo d'Abbeville, le capitaine Lambresck, se présente chez Michel Santoni pour l'arrêter. Prévenu, celui-ci a eu le temps de se réfugier à Poulainville avant de passer la ligne de démarcation et de se rendre à Sarlat en Dordogne. Il prend contact avec le responsable départemental de l'AS Dordogne. Il est envoyé à l'école des cadres du MUR au maquis près de Saint-Geniès. En février 1944, Michel Santoni est à Paris et prend contact avec des responsable de "Défense de la France", du NAP et du MLN. Le 6 juin 1944, il devient responsable départemental du MLN pour la Somme membre du Comité départemental de Libération, et fait partie de l'Etat-Major départemental FFI. Le 25 août Gaston Blanchard charge Jean Dansé de demander à Michel Santoni de se rendre à son étude pour lui faire connaître le dépôt d'armes où il doit s'approvisionner. Lorsqu'ils arrivent, ils sont accueillis par la Gestapo qui a déjà arrêté le responsable départemental de l'ORA. Arrêtés à leur tour, ils doivent leur libération à l'avance rapide des Alliés. Ils regagnent rapidement Abbeville. Le lendemain, Michel Santoni fait prévenir les chefs de secteur et de groupes pour leur demander à chacun d'envoyer quelques hommes. Le premier septembre, il peut compter sur 75 hommes qu'il regroupe avec ceux de la section d'Abbeville dans une grange, rue du Chauffour. Rejoint par le capitaine Eteneau et le lieutenant Variéras, le groupe prend part aux combats pour la libération d'Abbeville. Le 3 septembre, mieux équipé grâce aux armes récupérées lors de ces combats, il poursuit les Allemands jusqu'à Crécy-en-Ponthieu et, après avoir découvert le massacre perpétré par les SS, procède au nettoyage de la forêt. Deux officiers et quelques soldats sont faits prisonniers. Le 16 septembre 1944, il s'engage au bataillon VII/2. Après un stage à l'école des cadres de Compiègne, il est affecté au bataillon 3/48 le 16 avril 1945 et démobilisé le 25 juin.Michel Santoni est chevalier de la Légion d'honneur, titulaire de la médaille militaire, de la croix de guerre 1939-1945, de la médaille de la Résistance et de la carte de combattant volontaire de la Résistance.source : Philippe Pauchet, La Résistance dans la Somme , DVD rom Aeri
Michel Santini
Autres Mouvements
Autres mouvements présents :
Le réseau Libération-Nord
Shelburn
FTP
libération nord
pat o leary
Alibi
sommaire
DEs Réseaux et mouvements nombreux sur Abbeville
Pour en savoir plus sur Marcel Colignon
On trouve également à Abbeville quelques membres de l'Armée secréte. Celle-ci devait prendre part à l'insurection du 2 septembre. Malheureusement bloquées en Normandie, les troupes de l'AS arrivèrent après la Libération de la ville.
Menu
sommaire
Le Réseau Béarn est dirigé conjointement depuis Paris par Robert Déjardin et Henri Ulver (le plus connu car il deviendra ministre sous la IVe République). Une antenne du réseau est créée à Roye au cours de l'été 1943 Ce réseau, bien rôdé vers la fin de l'année 1943, fonctionnera sans trop d'aléas jusqu'à la fin août 1944. Un autre groupe de résistants de ce Réseau travaillera également sur la région d'Abbeville au cours de l'année 44. Le 20 juillet 1944, Marcel COLIGNON et Jacques MOIGNET, originaires d'Abbeville, appartenant au réseau BÉARN, se rendent à Roye au PC régional du réseau - soit 90 km à l'aller et la même distance au retour. En revenant de Roye, ils furent arrêtés en possession de papiers compromettants, lors d'un contrôle près de Fontaine-sur-Somme. Après une longue détention et des interrogatoires musclés, ils seront tous deux déportés à Buchenwald. Malheureusement, Jacques MOIGNET meurt en déportation. Marcel COLIGNON va survivre et décède en 2014.
Autres Mouvements
Menu
sommaire
Ecoutons Alfred Somont nous décrire l'organisation de Libération-nord sur Abbeville . Cliquez sur la vidéo.
libération-nord
Menu
sommaire
Répartition géographique des membres du réseau Libération-Nord d'après un recensement en 1945
carte de locaisation
1943, une annee charnière pour la resistance
graphique d'évolution des effectifs Libé-Nord Abbeville
sommaire
Menu
alibi
Le réseau Alibi (1940 à 1944) était un réseau de renseignement de la résistance intérieure française créé par Georges Charaudeau. Le réseau de renseignement Alibi était présent sur l'ensemble de la France de juillet 1940 à la Libération. Il compta quatre cent cinquante agents répartis dans une vingtaine de sous-réseaux et groupes. Alibi transmettait ses renseignements à l'Intelligence Service britannique (IS) via une quinzaine de postes émetteurs-récepteurs clandestins. Très efficace, Alibi ne compta que quinze morts en quatre ans d'existence (et vingt tués ou disparus pour le sous-réseau Maurice). A Abbeville et ses environs on peut citer comme membre de ce réseau Louis Hecquet et 4 de ses camarades
Menu
sommaire
ftp
Organisation armée de résistance à l'occupation allemande de la France, durant la Seconde Guerre mondiale, les F.T.P., ou Francs-tireurs et partisans, avaient été créés par le Front national, lui-même mouvement de résistance en zone nord à partir de juin 1941 et qui était dominé par le Parti communiste. Ces maquisards conservèrent jusqu'à la fin de la guerre une indépendance de fait, même lorsque de Gaulle unifia l'ensemble des Forces françaises de l'intérieur sous l'autorité du général Koenig en mars 1944. Leur action fut efficace politiquement, au début, du fait de la situation d'insécurité permanente dans laquelle ils s'efforcèrent de plonger l'armée occupante, la poussant à réagir violemment et à se couper ainsi de la population ; elle le devint aussi militairement, par la suite, dans le Centre et le Sud-Ouest, où leur action retardatrice s'exerça sur les flancs des troupes allemandes rappelées vers le théâtre des opérations Dans la Somme, En avril 1942, Roger Vasseur crée une compagnie à Corbie, Moreuil et Montdidier. A la fin de l'année celle-ci s'étend à tout l'est du département. Cette 1ère Compagnie se spécialise dans le déraillement. Elle compte en 1944 221 hommes, 26 sous-officiers et 3 officiers. Le 3ème Vimeu naît en juin 1942 à l'initiative de deux membres de l'Amiénois, Julien et Maurice Fuzellier qui se mettent en liaison avec des FTPF de Mers-les-Bains travaillant avec des FTPF de Eu et du Tréport. On doit à cette 3ème compagnie de nombreux déraillements et l'attaque, le 22 juin 1944, de la prison d'Abbeville qui permet la libération de 171 détenus parmi lesquels 70 résistants dont 4 condamnés à mort. En 1944, le 3ème Vimeu se compose de 160 hommes, 22 sous-officiers et 7 officiers. En décembre 1942, la 2ème Nièvre est formée par six hommes que rejoignent rapidement des membres venus des établissements Saint-Frères. Cette compagnie réalise de nombreux sabotages de voies ferrées, de lignes téléphoniques et de lignes à haute tension. A la fin de la guerre, les effectifs de cette unité sont de 120 hommes, 16 sous-officiers et 4 officiers. La 5ème Nièvre est le prolongement de de la précédente. En avril 1943, un chef de la 2ème compagnie est chargé d'en créer un nouveau à Bettencourt-Saint-Ouen. Ce groupe incorpore de nouveaux éléments venant de Saint-Léger-les-Domart,de Berteaucourt-les-Dames, de l'Etoile... Cette 5ème compagnie couvre tout le sud de la vallée de la Nièvre. Elle se donne comme objectif de saboter toutes les routes menant au mur de l'Atlantique et les lignes téléphoniques dans les vallées de la Nièvre et de la Somme. En 1944, elle comprend 132 hommes, 12 sous-officiers et 3 officiers. . En janvier 1944 la 6ème Abbeville est constituée, elle est plus spécialement chargée de préparer la Libération. On lui doit quelques attentats contre les voies ferrées. Les compagnies de FTP fourniront une grosse partie des effectifs des bataillons VII/2 et VIII/2 Sources : La Résistance dans la Somme , AERI, DVD rom
Menu
sommaire
pat'o leary
Le réseau Pat O'Leary fut un réseau de résistance, pendant la Seconde Guerre mondiale, connu pour être le plus grand réseau d'évasion qui a été actif en France. Il devint le réseau Françoise, après l'arrestation en mars 1943 de son chef Pat O'Leary, pseudonyme du médecin militaire belge Albert Guérisse.Le réseau Pat O'Leary était principalement chargé de rapatrier les militaires britanniques restés en France et les aviateurs alliés abattus, cachés et hébergés par des patriotes. Il a fonctionné sous l'égide du MI92 britannique (James Langley (en) et Donald Darling), branche du MI6 chargée des évasions. La liaison avec Londres était assurée au début par courrier avec le consulat britannique à Barcelone, puis par radio. Le réseau a fait fuir vers Gibraltar, puis l'Angleterre plus de 650 prisonniers et aviateurs alliés, par des embarquements clandestins sur la côte méditerranéenne et par les Pyrénées vers Gibraltar via Figueras et Barcelone ou Andorre et Madrid. A Abbeville le réseau Pat o leary était dirigé par l'abbé Carpentier. On peut citer comme autres membres ; Fernand Bourguignon, Philippe Duclercq, Anne-Marie Chedeville.Ils ont ainsi permis à des dizaines d'aviateurs britanniques de retourner en Angleterre .
Menu
sommaire
le réseau Shelburn
Le réseau Shelburn est une branche du MI9, service secret britannique, qui avait pour mission le rapatriement en Angleterre des parachutistes et aviateurs alliés dont l'avion avait été abattu dans le ciel de France. Le réseau couvrait principalement l’ouest de la France ; il a été créé par l'agent administratif de police Paul Campinchi A Abbeville, Alfred Somont était membre de ce réseau. Il a permis à de nombreux aviateurs britanniques et américains de retourner en Angleterre. Il travaillait avec Henri Bois, institutueur en Seine martime qui récupérait les pilotes pour les faire réembarquer. A la fin de la guerre Alfred Somont a reçu un titre de gratitude du gouvernement américain pour avoir sauvé plusieurs pilotes
fussilés du 1er septembre 1944
Résistants morts en déportation
sommaire
Lorem ipsum dolor sit
Déportés / fusillés
Lorem ipsum dolor sit
présentation des victimes
sommaire
Menu
un horrible voyage
Les déportés étaient envoyés dans les camps de concentration ou d'extermination en train, parfois surnommés « les trains de la mort ». Ils s'entassent jusqu'à cent par wagon, prévus à l’origine pour y transporter des bestiaux. Le voyage peut durer plusieurs jours et plusieurs nuits dans des conditions inhumaines, sans eau, ni nourriture. Les trains ne comportent pas de WC et ne font pas de pause, les déportés doivent aussi supporter les odeurs. Ils peuvent à peine respirer tellement les wagons sont remplis. Ils voyagent et dorment debout. L’été, ils suffoquent dans les wagons. Avant l’arrivée ; il est fréquent que certains déportés meurent.
Résistants morts en déportation
le 2e jour
le 1er jour
le départ
l'arrivée
Points rouges : Zomez sur la carte et cliquez sur les points rouges pour plus d'informations sur René Boulanger
La déportation de René Boulanger
Menu
2010
Menu
sommaire
Pour en Savoir plus sur le massacre
Fusillés à Abbeville :DANEL RenéDELCOURT RenéDELOMMEL AndréDUPREZ RaphaëlHENOCQUE LéonJAMES EmileJAMES FlorentLANNOYE JeanMORIN GastonPHILIPPE LouisSOUDET Léon
les fusillés du 1er septembre
Le 31 août 1944, les Polonais étaient sur la Bresle et arrivaient aux portes d’Abbeville encore occupée par la Wehrmacht. Vers 10 heures, quelques SS allèrent chercher cinq hommes à la prison et les ramenèrent à la propriété Coulombel au 6 de la place Victor Hugo (aujourd’hui place Charles de Gaulle) où ils les exécutèrent. Vers minuit, les gardiens de la prison virent revenir les Allemands qui emmenèrent six autres détenus et leur firent subir le même sort. Le 8 septembre 1944, des troupes canadiennes désirant établir une canalisation d’eau creusèrent le sol du parc de la propriété Coulombel. Les soldats découvrirent une roue de camion et un pneu. Alertées, les autorités lancèrent alors des fouilles. Quelques instants plus tard, les militaires aperçurent une chaussure puis un corps : le cadavre d’un homme méconnaissable ayant les mains liées derrière le dos et abattu d’une balle de revolver dans la nuque. Trois fosses furent découvertes : de la première quatre cadavres furent retirés, trois de la deuxième et quatre de la troisième. Tous les corps portaient des traces de tortures.Leurs noms sont gravés sur la plaque commémorative place du général de Gaulle et sur le monument édifié en 1948 place du Pilori à Abbeville source : https://maitron.fr/spip.php?article218879
DES LIEUX IMPORTANTS
sommaire
Retour
Les 2 et 3 septembre 1944
sommaire
activités classiques
L'attaque de la prison d'Abbeville
Sabottage de la gare
sommaire
La Libération : L'attaque de l'Hotel des Postes
Faire des faux papiers
Actions de la Résistance
Faire passer la ligne Nord-Est
Quelques exemples
Les actions de la résistance sont variées : Des actions violentes comme les opérations de sabotage (lignes ferroviaires ou téléphoniques ),des évasions de prisonniers, des transports d'armes ,ou même des attentats contre les allemands . Des actions non violentes comme le repérage de site pour l'aviation alliée, la cache de prisonniers ou de pilotes Anglais, la distribution de tracts et journaux clandestins et la réalisation de faux papiers et enfin des actions symboliques comme hisser le drapeau Français le 11 novembre ou le 14 juillet.
photos illustratives
Menu
sommaire
Activités classiques de la Resistance
des activités nombreuses et variées
Menu
sommaire
Plusieurs filières fournissaient des faux papiers. Dès la fin de 1940, l'abbé Pierre Carpentier décide d'entrer en résistance en intégrant le réseau Pat O'Leary et en réalisant des faux papiers. Un imprimeur , Philippe Duclercq fournit le papier et le matériel d' impression puis Anne -Marie Chedeville , secrétaire de la sous préfecture d'Abbeville fournit les tampons officiels. Enfin, l'abbé Pierre Carpentier fait passer les aviateurs alliés par l'intermédiaire du couple Bourguignon. Alfred Somont procure des laisser-passer pour franchir la Somme, devenue Frontière, en remplaçant les photos de cartes récupérées qu'un photographe ambulant prenait. Il fournissait également des nouvelles pièces d'identité grace à la complicité des 2 employés de la mairie : messieurs Froidure et Rose. Il utilisait également les services du couple Bourguignon. Mais tout ceci était très risqué car ils peuvaient se faire dénoncer ou prendre La Gestapo arrête tous ceux qui tentent d'aider les résistants ou les aviateurs à passer la ligne Nord- Est. Ils sont alors torturés puis éxécutés. Pierre Carpentier fut arrêté par la Gestapo car il avait été dénoncé, puis déporté . Il fut condamné à mort, transféré à Dortmund et décapité à la hache le 30/06/1943. Philippe Duclercq et Anne-Marie Chedeville ont été condamnés à plusieurs mois d'internement à la prison d'Abbeville et d'Amiens puis libérés et Alfred Somont a fait 18 mois de prison. Le photographe ambulant a également été emprisonné.
Comment obtenir des faux papiers ?
Il fallait avant toute chose fournir des faux papiers à ceux qui voulaient passer la ligne Nord-Est
une fois équipé de faux papiers, tout était organisé pour aider les personnes à franchir la ligne Nord-Est
Menu
sommaire
Les réseaux de résistance abbevillois parvenaient à faire passer la ligne Nord-Est devenue frontière, à des prisonniers en fuite, des résistants et des aviateurs alliés abattus dans le ciel d’Abbeville. Les réseaux étaient très organisés. Il fallait d’abord les cacher, leur trouver des vêtements, mais aussi à manger pendant que l’on réalisait des faux papiers. C’était par exemple le travail de Lucienne Somont ou de Jean et Madeleine Bourguignon ou même des parents d’Anne-Marie Chedeville. Il fallait ensuite avec les faux papiers franchir le pont de la gare pour passer la ligne Nord-Est. Ce pont était devenu une véritable frontière gardée. Une fois passés de l’autre côté les « évadés » se rendaient chez Fernand et Jeanne Gauduin, couple de boulangers, qui les logeaient en attendant le train et leur fournissaient un peu de vivre pour le voyage. Les aviateurs anglais étaient hébergés chez Charles Masquelin qui tenait l’hôtel de la gare. Après avoir pris le train et être arrivés en zone libre ou en Normandie les personnes en fuite devaient renvoyer les vêtements et l’argent du billet de train afin de permettre à d’autres de pouvoir passer. Toutes ces activités étaient très dangereuses. Les membres du réseau pouvaient être arrêtés et même déportés. Ce fut le cas pour Jean Bourguignon, déporté à Buchenwald ou Charles Masquelin déporté à Dachau. Alfred Somont fut emprisonné pendant 18 mois.
comment faire passer la ligne Nord-Est ?
sommaire
Menu
2 septembre 1944
L'attaque de la Poste
sommaire
Menu
La prise de la prison d'Abbeville s'est déroulée le 22 juin 1944, soit quelques jours après le Débarquement de Normandie, par un groupe de 11 hommes des Francs-Tireurs et Partisans du Vimeu. Ce groupe a agi sans l'autorisation de sa hiérarchie qui trouvait l'opération trop dangereuse. Pendant la nuit, ces 11 hommes du commando entrèrent armés dans Abbeville. L' objectif de ce groupe de résistants était de libérer plusieurs dizaines de leurs camarades emprisonnés à Abbeville, voués à être déportés ou fusillés puisque quatre d'entre eux étaient condamnés à mort. Ils réussirent à rentrer dans la prison et une fois à l’intérieur, ils neutralisèrent le gardien-chef. Porte refermée, téléphone coupé et aucun coup de feu tiré, le commando se rendit dans le quartier des hommes et des femmes pour vider chaque cellule. Au total 161 prisonniers ont été libérés. L' alerte n' étant donné qu'à 9 heures, les résistants ont eu le temps de disparaitre dans la nature. Certains ont rejoint le maquis du Vimeu, en forêt d' Eu et d' autres ont reconstitué une compagnie, intégrée par la suite au bataillon des volontaires FFI d' Abbeville
22 juin 1944
L'attaque de la prison par les FTP
sommaire
Menu
Depuis le 6 juin 1944 et le débarquement des Alliés, les résistants des FFI de la région d'Abbeville ont pour mission d'empêcher le plus longtemps possible l'acheminement de troupes, d'armes et de munitions allemandes à destination de la Normandie. Ils vont donc pour cela chercher à paralyser la gare : ses aiguillages, son dépôt, ses ateliers en les mettant hors d'usage . Le 11 juillet 1944 en fin de journée, 4 hommes décident de faire exploser les installations de la gare d'Abbeville. Pour mettre ce plan à exécution, ils vont aller s'enfermer dans la sous-station électrique pour disposer une charge explosive sur deux gros transporteurs ainsi que le disjoncteur. Le commandant du commando, Robert Bertagne, va ensuite s'introduire dans l'usine électrique afin de placer une charge explosive sur le moteur et sur deux grosses pompes avant de s'enfuir. A 23h, l'explosion a lieu, elle ébranle la ville et pulvérise les installations ferroviaires. La gare est paralysée durant 8 jours.
Juin 1944
sabotage de la gare
Menu
sommaire
Organigramme simplifié de la Kreistkommandantur entre 1943 et 1944
la kommandantur
le bataillon FFI VIII/2
Le CLLN
sommaire
Lorem ipsum dolor sit
penser la libération
Le Comité Local de Libération d’Abbeville a été créée le 9 juin 1944 soit seulement trois jours après le débarquement de Normandie. Le C.L.L.N d'Abbeville réunit les représentants des différents partis et mouvement de Résistance c’est-à-dire : - Olin pour le P.C.F - Bénard pour le S.F.I.O - Somont pour Libération-Nord - Loisy pour le F.N (mouvement de Résistance) - Hédé pour la C.G.T - Santony pour le F.U.J.P : Front unifié des jeunesses patriotes Tous portent un pseudonyme pour ne pas être reconnus. Par exemple Alfred Somont est surnommé Paul Tata. Le C.L.L.N d'Abbeville a pout but localement de mettre en action les objectifs du CNR (Conseil National de la Resistance) créé en 1943. La création de comité locaux et départementaux était demandée. Les objectifs fixés sont donc la poursuite de la lutte contre l’occupant, la future organisation politique et administrative de la ville lorsqu’elle sera libérée et enfin l’aide aux populations. On trouve également dans le programme du C.L.L.N d'Abbeville des propositions politiques au plan national.
sommaire
Le comité local de libération national : C.L.L.N
Penser la libération
sommaire
Menu
le bataillon FFI VIII/2
Le bataillon FFI VIII/2 est composé de 800 hommes, engagés volontaires issus pour beaucoup de compagnies FTPF, notamment de la 3ème, celle du Vimeu, qui en donne l'ossature et forme la compagnie de commandement. A la Libération, des résistants des 2ème, 5ème et 6ème compagnies FTPF (vallée de la Nièvre), de la 7ème compagnie FTPF (Marquenterre) et de la compagnie autonome de Warsy-Montdidier rejoignent le bataillon VIII/2 qui comprend également des hommes d'autres mouvements de la Résistance : OCM, Jeune France-MLN, « Charles de Gaulle ». Ces engagés sont cantonnés à la caserne Courbet d'Abbeville et sont placés sous le commandement du capitaine Louis Pruvot. Durant quatre mois, ils sont soumis à un entraînement militaire intensif. L'armement dont ils disposent a été récupéré sur l'ennemi : chaque homme a un fusil allemand « Mauser » Le 23 décembre 1944, le bataillon VIII/2 quitte la caserne Courbet, défile dans Abbeville et gagne la gare pour embarquer à 18 heures dans des wagons de voyageurs non chauffés ou dans des wagons à bestiaux. Le lendemain matin, le bataillon débarque à Launois dans les Ardennes puis les compagnies sont dirigées sur une route parallèle à la Meuse où elles ont pour mission de défendre un secteur de 8 km entre Revin et Nouzonville. .Ces F.F.I. picards mal équipés et mal armés mais bien préparés, moralement et militairement veillaient. Ils prendront position dans des conditions épouvantables (neige et froid excessifs). Presque tous portaient les bérets basques à la française Fin janvier 1945, les bataillons FFI sont intégrés à l'armée régulière. C'est ainsi que le 67ème régiment d'infanterie est constitué le 2 février 1945, le bataillon VIII/2 formant le 2ème bataillon de ce régiment. Le 3 février 1945, le 67ème RI embarque pour Nantes. Le 6 février 1945, l'ancien VIII/2 se retrouve en ligne dans la poche de Saint-Nazaire, face à Pornic. sources : Philippe Pauchet, la Résistance dans la Somme, AERI ,DVDrom