Les illusions d'optique

Les illusions d'optique

Doit-on toujours croire ce que l'on voit?

8. Illusion de Titchener

1. Illusion de Ponzo

9. Illusion d'Adelson

2. Profondeur

3. Illusion de Fick

10. La grille d'Hermann

11. Blivet

4. Illusion de Fraser

5. Lévitation !

12. Que vois-tu?

6. Illusion de Poggendorf

13. En vidéo

7. Les effets d'angles

14. Explications

Illusion de Ponzo

Laquelle des deux petites filles est la plus grande ? La pile de livres est-elle la même ?

Illusion de Ponzo : Les effets de perspectives faussent notre perception de la taille réelle des objets. Les deux petites filles sont de même taille, les piles de livres sont strictement identiques...

Profondeur-perspective

Quel escargot est le plus grand?

Les deux escargots ont la même taille!

Sur un dessin, on fait semblant de montrer la réalité, mais notre cerveau ne s'en rend pas compte. Ici, les deux escargots sont de la même taille pourtant celui de droite paraît plus grand, tout simplement parce qu'il est plus proche de la ligne d'horizon. Le cerveau corrige donc bien l'image envoyée par la rétine !

Illusion de Fick

Le chapeau est-il plus haut que large ?

Illusion de Fick Les longueurs réelles sont peçues différemment à l'horizontale et à la verticale. Ce qui entoure les lignes influence également notre perpective. Le chapeau est aussi haut que large!

Illusion de Fraser Le mot " thé " et les rectangles sont-ils ''droits'' ?

Illusion de Fraser : La perception des lignes droites peut être déformée par l'introduction d'autres formes, couleurs, orientations... Réponse : oui!

Lévitation ! Les billes sont-elles placées de façon identique sur les damiers ?

Lévitation ! L'ajout d'ovales grisés sur le dessin en 2D donne l'interprétation de la présence d'ombres et ainsi que les billes flottent dans les airs. Plus la distance entre ces ovales gris et les billes sera grande, plus on aura l'illusion que les billes sont hautes. Réponse : les billes sont positionnées de la même façon sur les 2 damiers.

Illusion de Poggendorf La ligne rouge de gauche, se prolonge-t-elle à droite en bleu, vert, orange ou rose ?

Illusion de Poggendorf La perception d'une ligne droite est perturbée par l'ajout d'autres lignes. Réponse : la ligne rouge se prolonge en orange.

Les effets d'angles

Quelle ligne est la plus longue à parcourir pour l'escargot?

Les effets d'anglesVous l'avez sans doute compris, les lignes sont toutes de la même longueur. Mais notre cerveau voit toujours les angles aigus (><) plus grands que les angles obtus (<>). Il est aussi gêné par les changements autour de la ligne à " mesurer ". Déplacez les ronds, comme dans l'image qui suit, et votre cerveau n'y comprend plus rien !

Illusion de Titchener Les centres rouges de ces fleurs sont-ils de même taille ?

Illusion de Titchener La perception de la taille d'un objet dépend de son environnement. Réponse : oui, ils sont de même taille. L'illusion est liée à la grosseur des pétales grises.

Illusion d'Adelson Le gris de la case A est-il plus clair que le gris de la case B ?

Illusion d'Adelson L'intensité des couleurs observées dépend de la lumière environnante. Le fond et la proximité, foncés ou clairs, impactent la luminosité perçue.

La grille d'Hermann Du blanc au gris

La grille d'Hermann Le centre de la rétine à une excellente vision tandis que son pourtour voit beaucoup moins bien. Si vous fixez une intersection entre deux lignes, elle paraît bien blanche. Par contre si vous déplacez votre regard vous avez l'impression que l'intersection devient grise. Pourquoi ? La clarté d'une zone dépend de ce qui l'entoure. Entre les intersections, les lignes sont prises en sandwich entre deux carrés noirs si bien que le blanc y paraît plus éclatant qu'ailleurs. Les cellules de la rétine croient alors que les intersections ne sont pas aussi blanches qu'elles en ont l'air et informent le cerveau qu'il y a du gris à chaque croisement de ligne.

''Blivet''

''Blivet'' Avec la figure appelée "Blivet", le cerveau croit comprendre la scène, mais se heurte toujours à un problème qui la rend incompréhensible. Le cerveau veut toujours donner un sens à ce qu'il voit et ici il ne le peut pas avec cet objet impossible !

Les sens et le cerveau: percevoir les éléments extérieurs

Beaucoup d’informations et de stimuli proviennent de notre environnement Nos sens sont sollicités à chaque instant pour prendre en compte ces informations, et les transmettre ensuite à notre cerveau par signaux nerveux. Une image, avant que nous ne nous rendions compte que nous la regardons, passe par une multitude d’étapes, de notre œil à notre cerveau. Un chemin complexe, au cours duquel peuvent parfois survenir des confusions.

L’image, un puzzle que le cerveau doit reconstruire

Image Rétine (zone de l’œil couverte de récepteurs sensoriels) Chaque détail transformé en signaux nerveux distincts Nerf optique Cortex visuel (partie du cerveau) Les informations sont alors rassemblées dans le but de reconstruire l’image

Transmission du message nerveux via les neurotransmetteurs (substances chimiques)

Cette recomposition fait appel à notre mémoire, notre vécu, nos expériences et nos sentiments, par déductions et suppositions! Elle est donc propre à chacun.

C’est l’image de ce puzzle reconstitué que nous percevons vraiment, et non pas l’image directement.

Quand le cerveau se trompe!

Notre cerveau doit travailler de manière rapide et efficace. Pas étonnant qu’il puisse parfois se tromper! Parfois, si des informations visuelles lui manquent ou sont tronquées, comme dans le cas où tu lis un mot dont les lettres sont inversées, le cerveau va «combler les trous» en recherchant dans la mémoire un moyen de redonner du sens à ce qu’il interprète!

Parfois, au contraire, lors de la recomposition de l’image, le cerveau fait des erreurs de perception, ou de mauvaises suppositions, et surviennent alors les illusions d’optique. Notre perception est différente de la réalité. D'autres illusions jouent sur l'habitude qu'a notre cerveau de donner une interprétation "standard" de ce que l'on voit. Ceci serait le fruit de l'évolution de nos performances cognitives, qui nous permettent de survivre : parfois, le cerveau a tout intérêt à privilégier une interprétation hâtive, même si elle est fausse, qu'une analyse exacte, mais venue trop tard.

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