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Marivaux

Les Lumières 1688-1763

Biographie

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Marivaux romancier, journaliste et Académicien : Ces écrits le classe dans le Mouvement des Lumières du XVIIIème siècle, il rédige ses premiers romans dès 1713 (Les effets surprenant de la Sympathie) où la parodie se fait de plus en plus sentir au fur et à mesure des parutions. Il prend ainsi fait et cause pour les Modernes dans la Querelle qui les opposent aux Anciens (débat d’idées entre la volonté de préserver le classicisme ancien ou bien d’innover sur certains aspects artistiques et littéraires). La création de son journal (Le Spectateur Français en 1721) où il est le seul rédacteur, lui permet d’éditer plusieurs textes critiques vis-à-vis de la société tout en étant à la fois conteur, moraliste et philosophe . Il décrit la société les travers de ses contemporains avec humour. La création de son deuxième journal en 1733 (Le Cabinet du Philosophe) reçoit de nombreuses oppositions. Par ses romans, Marivaux se distinguent par la description de scènes drôles, authentiques et pleine de revendications sociales. Il a un style très particulier, beaucoup plus proche du langage des salons qu’il fréquente que celui utilisé par les romans à la mode. Ce style très particulier lui donna quelques difficultés pour entrer à l’Académie Française et c’est pour éviter que Voltaire ne puisse prétendre à un fauteuil que les académiciens votèrent finalement son entrée au sein de celle-ci. Il y prononça quelques discours sous forme de réflexions en 1744, 1749 et 1751.

Biographie personnelle : Né en 1688, Pierre Carlet (Marivaux) à Paris, issu d’une famille de Nobles provinciaux (Normandie),fait ses premières études au collège des Oratoriens de Riom puis à la Faculté de Droit de Paris. Son mariage avec la fille d’un riche avocat lui procure l’aisance financière qui lui permet de se consacrer à la littérature. C’est à cette époque que naissent ses premiers romans. Après sa ruine lors de la banqueroute de Law en 1720 (première spéculation monétaire utilisant le papier-monnaie), il devient avocat tout en fréquentant les salons parisiens (salon de Mme de Tencin). Ses premières pièces sont un succès dès 1722 (La Surprise de l’Amour). Le théâtre de Marivaux est inséparable de la Comédie italienne (sur 27 comédies, 18 sont présentées par la troupe du « Théâtre Italien ») Tour à tour journaliste, dramaturge, romancier, membre de l’Académie Française . Il laisse derrière lui, quand il meurt le 12 Février 1763 à Paris, une œuvre variée et multiple qui est connue du monde entier.

Le Théâtre de Marivaux : Quand on pense au théâtre de Marivaux, c’est aussi à la Comédie italienne que l’on pense : une troupe que l’on différencie ainsi pour la distinguer de la Comédie française : un répertoire mixte, un mélange de comédies chantées, de parodies… tout en s’éloignant de la farce pure. Marivaux est donc aujourd’hui surtout connu pour son théâtre comique (le terme de «marivaudage », dont les origines sont incertaines, est un héritage de ces comédies) mais reste également l’auteur de plusieurs œuvres dramatiques, moralistes et dénonciatrices des hiérarchies sociales de son temps.

Quelques œuvres, parmi beaucoup d’autres ! - Les effets surprenants de la sympathie (1er roman en 1713) - Arlequin poli par l’amour (Comédie – 1er succès en 1720) - L’Iles des esclaves ( Comédie sociales – 1725) - La nouvelle Colonie ( Comédie sur la situation des femmes - 1729) - Le Jeu de l’amour et du hasard (Comédie – 1730) - Le paysan parvenu (Roman - 1735) - Les Fausses Confidences (Comédie – 1737) - La vie de Marianne (Roman inachevé :1726 – 1741)

Marivaux et ses contemporains … Marivaux aujourd’hui : Marivaux, très moderne aujourd’hui, s’est toujours tenu éloigné des philosophes par qui il a souvent été moqué. Ses contemporains, le considéraient comme « précieux (par ses manières), alambiqué, coupeur de cheveux en quatre et sans vraie dimension ». « Marivaux ne reconnaissait en aucun genre, en aucune nation, en aucun siècle, ni maître, ni modèle, ni héros, et disait quelquefois en plaisantant : "Je ne sers ni Baal ni le Dieu d'Israël"» Alambert . Cette complexité, très peu appréciée à l’époque (en plus de ses critiques sociétales) est aujourd’hui perçue comme très moderne. Marivaux, retrouve un vrai public aujourd’hui.