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La Parure: une nouvelle réaliste

nicolas courio

Created on September 4, 2021

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Transcript

Séquence 1: La Parure, une nouvelle réaliste du XIX e siècle.

index

Séance 1: Qu'est-ce qu'une nouvelle réaliste?

Lecture analytique 3:Classe inversée

Analyse d'un tableau réaliste.

Les expansions du nom

Lecture analytique 4: La scène du bal.

Qu'est-ce que La Parure ?

Les classes grammaticales

Bilan

Lexture analytique extrait 1: Qu'apprend-on au début de la nouvelle?

Méthodologie: rédiger la suite d'un texte

L'imparfait et le passé simple

Lectures cursives

Lecture analytique 2: Un dialogue révélateur

Séance 1: Qu'est-ce qu'une nouvelle réaliste?

Activité 1

Décomposer le mot réalisme Qu'apprend-on sur le sens de ce mot?

Activité 2

Quels genres littéraires connaissez-vous? Selon vous, quels sont les caractéristiques d'une nouvelle?

La nouvelle appartient au genre narratif, elle raconte un moment de crise ou quelques épisodes essentiels de la vie du personnage . La force du récit lui confère de l’intensité : le dénouement est généralement soudain, voir brutal.

Séance 1: Qu'est-ce qu'une nouvelle réaliste?

Au XIX e siècle, le réalisme, mouvement littéraire et culturel dans lequel s'inscrit La Parure, a pour objectif de peindre le réel sans l'embellir et de fournir un témoignage sur l'époque en représentant les milieux sociaux avec précision.

Activité

Comment décrit-on un tableau? Décrivez précisément ce que vous voyez sur ce document iconographique.

Jean Béraud (français, 1849 - 1936), Le Boulevard Saint-Denis, Paris , 1899, huile sur toile, 38 x 55 cm.

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Introduire le mot de passe

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Introduire le mot de passe

Définition du mot "parure"« parure » n.f. : a. Ce qui sert à embellir, ensemble des ornements, des objets servant à habiller, à parer quelqu'un (souvent pour une occasion particulière), en particulier une femme. b. Ornements superflus de toilette, d'habillement. c.Ensemble de bijoux assortis et composant un ensemble.

Les classes grammaticales

Consigne: Dans votre cahier, vous noterez toutes les classes grammaticales que vous connaissez. Les propositions des élèves seront notées au tableau et classées en deux colonnes mais on ne précisera pas aux élèves que ce classement prend en compte les mots variables et invariables. Les élèves devront expliquer pourquoi ce classement a été réalisé en reprenant chacune des classes grammaticales et en réflechissant à leur fonctionnement.

Les classes grammaticales

On appelle classe grammaticale d'un mot les catégories dans lesquelles on range les mots. Les mots qui appartiennent à une même classe ont des points communs. Il y a dix classes grammaticales. On distingue : – les mots variables, c’est-à-dire des mots qui peuvent être modifiés par le genre, le nombre, les temps ; – les mots invariables, c’est-à-dire les mots qui s’écrivent toujours de la même façon, quelle que soit leur place dans la phrase.

Séance 2: Qu'apprend-on au début de la nouvelle La Parure?

C’était une de ces jolies et charmantes filles, nées, comme par une erreur du destin, dans une famille d’employés. Elle n’avait pas de dot, pas d’espérances, aucun moyen d’être connue, comprise, aimée, épousée par un homme riche et distingué ; et elle se laissa marier avec un petit commis du ministère de l’Instruction publique. Elle fut simple, ne pouvant être parée, mais malheureuse comme une déclassée ; car les femmes n’ont point de caste ni de race, leur beauté, leur grâce et leur charme leur servant de naissance et de famille. Leur finesse native, leur instinct d’élégance, leur souplesse d’esprit sont leur seule hiérarchie, et font des filles du peuple les égales des plus grandes dames. Elle souffrait sans cesse, se sentant née pour toutes les délicatesses et tous les luxes. Elle souffrait de la pauvreté de son logement, de la misère des murs, de l’usure des sièges, de la laideur des étoffes. Toutes ces choses, dont une autre femme de sa caste ne se serait même pas aperçue, la torturaient et l’indignaient. La vue de la petite Bretonne qui faisait son humble ménage éveillait en elle des regrets désolés et des rêves éperdus. Elle songeait aux antichambres muettes, capitonnées avec des tentures orientales, éclairées par de hautes torchères de bronze, et aux deux grands valets en culotte courte qui dorment dans les larges fauteuils, assoupis par la chaleur lourde du calorifère. Elle songeait aux grands salons vêtus de soie ancienne, aux meubles fins portant des bibelots inestimables, et aux petits salons coquets, parfumés, faits pour la causerie de cinq heures avec les amis les plus intimes, les hommes connus et recherchés dont toutes les femmes envient et désirent l’attention. Quand elle s’asseyait, pour dîner, devant la table ronde couverte d’une nappe de trois jours, en face de son mari qui découvrait la soupière en déclarant d’un air enchanté : « Ah ! le bon pot-au-feu ! je ne sais rien de meilleur que cela... » elle songeait aux dîners fins, aux argenteries reluisantes, aux tapisseries peuplant les murailles de personnages anciens et d’oiseaux étranges au milieu d’une forêt de féerie ; elle songeait aux plats exquis servis en des vaisselles merveilleuses, aux galanteries chuchotées et écoutées avec un sourire de sphinx, tout en mangeant la chair rose d’une truite ou des ailes de gélinotte. Elle n’avait pas de toilettes, pas de bijoux, rien. Et elle n’aimait que cela ; elle se sentait faite pour cela. Elle eût tant désiré plaire, être enviée, être séduisante et recherchée. Elle avait une amie riche, une camarade de couvent qu’elle ne voulait plus aller voir, tant elle souffrait en revenant. Et elle pleurait pendant des jours entiers, de chagrin, de regret, de désespoir et de détresse. Or, un soir, son mari rentra, l’air glorieux, et tenant à la main une large enveloppe. — Tiens, dit-il, voici quelque chose pour toi. Elle déchira vivement le papier et en tira une carte imprimée qui portait ces mots : — Le ministre de l’Instruction publique et Mme Georges Ramponneau prient M. et Mme Loisel de leur faire l’honneur de venir passer la soirée à l’hôtel du ministère, le lundi 18 janvier. (A suivre) Guy de Maupassanr, La Parure, 1884.

Légende Champ lexical de la pauvretéChamp lexical du luxe Anaphore

Trace écrite

Au début de La Parure, le texte évoque le portrait moral et social du personnage principal. L'introduction est courte et l'action débute rapidement avec l'arrivée du mari. Cet Incipit dresse le portrait psychologique d'un personnage marqué par un écart entre un désir de bourgeoisie et de richesse et la réalité de son quotidien. Anaphore : Une anaphore est une figure d’insistance qui consiste à répéter un même mot ou une expression au début d’une proposition, d’un vers, d’une phrase ou d’une strophe.

Activité d'écriture

Vous imaginerez comment madame Loisel va organiser sa préparation pour la soirée du ministère.Votre écrit devra également évoquer les sentiments du personnage Etape 1: brouillon (1h) Etape 2: rédaction et relecture (1)

Extrait 2 Première partie.

Trace écrite

Ce dialogue entre monsieur et madame Loisel nous permet de mieux comprendre la personnalité des personnages.La locution adverbiale "Au lieu de" met en valeur l'opposition entre la réaction de madame Loisel et la réponse qu'espérait son mari. Mme Loisel est une femme capricieuse qui se sent mal dans sa peau. Elle est confrontée à la réalité de son statut social qui ne lui permet pas de paraître comme elle le souhaiterait. M. Loisel est prévenant envers sa femme et tente de lui faire plaisir.

Extrait 2Partie 2

Trace écrite

Le goût pour l'argent de madame Loisel reste une nouvelle fois central dans cet extrait comme le montre le champ lexical de l'euphorie présent dans le texte (voir légende). Mme Loisel agit comme une enfant face aux nombreux bijoux que lui propose son amie Mme Forestier. L'énumération présente aux lignes 59 à 61 crée une accumulation des richesses, accentuée par l'évocation de matériaux nobles : « pierreries », « or », « satin ». La cupidité de Mme Loisel est portée à son comble avec l'utilisation du GN « son trésor » et son attitude. En effet, elle « s'enfuit » au cas où son amie changerait d'avis.

Extrait 3

II- Le retour au réel. Cette partie de l'extrait fait référence au conte Cendrillon. Le personnage fuit le bal lorsque la réalité de sa condition refait surface : Les adjectifs « modestes », « ordinaire » en opposition à l'adjectif « riches ». Le lieu de résidence des personnages « la rue des martyrs » est connoté négativement. Ce nom laisse entrevoir un avenir difficile.

Trace écrite

I- La gloire de Mme Loisel.- Adverbe d'intensité « plus ». - Accumulation d'adjectifs mélioratifs : « jolie », « élégante », « gracieuse », « souriante », « folle de joie ». - Déterminant indéfini « tous » = un succès total. - Mise en valeur grâce au passé simple (action de premier plan) « Le ministre la remarqua ». - Attitude légère qui montre la joie du personnage : adjectifs (« ivresse », « emportement »).

La fin de l'extrait correspond à l'élément perbateur. Ladverbe « soudain » annonce un retournement de situation. La ponctuation (points d'exclamation et de suspension soulignent l'angoisse et la stupeur des personnages. Enfin les sentiments ressentis par les personnages montrent l'importance de ce qui vient de se produire : « affolée », « éperdu », « attérés », « effarement ».

Le schéma narratif de la nouvelle :La situation initiale (début du récit, mise en place du contexte du récit) L'élément perturbateur (Cet élément vient modifier la situation initiale et lance le récit. ) Les péripéties ( Toutes les actions qui suivent l’élément perturbateur.) L'élément de résolution. ( C’est la clé du récit, qui met fin aux actions). La situation finale / chute (Elle peut être bonne ou mauvaise, mais il faut que la situation des personnages soit résolue.)

Evaluation de fin de séquence

Consigne: Vous rédigerez la suite de la nouvelle. Vous veillerez à respecter le contexte de l'histoire, les temps mobilisés dans la nouvelle, la personnalité des personnages. Votre écrit devra également respecter le schéma narratif de la nouvelle et il faudra intégrer des péripéties, un élément de résolution et une chute.

Comment rédiger la suite d'un texte?

1- Les questions à se poser avant d'écrire.

Où se passe l’action ? Quand se déroulent les faits ? Qui est le personnage principal ? Que fait-il ? Quelle atmosphère se dégage du texte ? A quelle personne est écrit le récit ? Quels sont les temps verbaux utilisés ?

2- Construire son brouillon.

Avant de commencer la rédaction, il faut réaliser un brouillon pour organiser ses idées. Un brouillon permet d'améliorer son écrit et permet de faire des modifications. Un brouillon est un "espace personnel" que chacun peut organiser comme il le souhaite.

Quelques brouillons d'auteurs:

Film La parure de Claude Chabrol.

Après avoir visionné le film de Claude Chabrol, répondez aux questions suivantes: 1- Dans ce film, repérez les différentes péripéties, l'élément de résolution et la chute. 2- Que pensez-vous de cette chute? En quoi est-elle surprenante?