Want to create interactive content? It’s easy in Genially!

Reuse this genially

Grammaire - Programme de Première

sfilio

Created on August 17, 2021

Leçon et exercices en relation avec les trois notions grammaticales du programme de Première : la négation, l'interrogative et la subordonnée conjonctive circonstancielle.

Start designing with a free template

Discover more than 1500 professional designs like these:

Vaporwave presentation

Animated Sketch Presentation

Memories Presentation

Pechakucha Presentation

Decades Presentation

Color and Shapes Presentation

Historical Presentation

Transcript

Ensemble, amusons-nous avec

La grammaire

très très très succincte et très très très axée sur les épreuves de l'E.A.F.

de la phrase

Proposé par M. Filio, professeur de lettres, et largement inspiré par la GMF (la grammaire, pas la mutuelle, hein)

Les divers points à connaitre

Les types de phrase

LA PHRASE COMPLEXE

Phrase négative

Les types de phrases complexes

La subordination

Phrase interrogative

Autres types de phrases

La question de grammaire du baccalauréat

Nature / Fonction

La phrase négative

- la négation totale / partielle - la négation exceptive - le « ne » seul - la nature des mots qui expriment la négation - la négation lexicale - quelques particularités

Non, non, non, nonJe ne veux pas prendre l'airNon, non, non, nonJe ne veux pas boire un verreNon, non, non, nonJe ne veux pas l'oublierNon, non, non, nonJe ne veux pas m'en passerJe veux justeFaire de la grammaire et y'a pas d'mal à ça Bosser, réviserEt bûcher tout celaEt alors ça ira...

La négation Totale

« La négation totale, qui porte globalement sur la proposition entière, s'exprime au moyen de pas ou point, associés à ne. » Lorsque l'on transforme une phrase négative en une phrase positive, aucun nouveau mot ne doit apparaître, seuls les mots qui expriment la négation doivent disparaître. Par exemple : « La vie ne se résume pas à la grammaire » est une négation totale parce que les mots qui expriment la négation sont ne et pas, et qu'à la forme positive, ils disparaissent totalement : « La vie se résume à la grammaire. »

En gros : ne + pas ne + point

= négation totale

Celle de « Le monde ne va guère mieux » est « Le monde va un peu mieux. » et celle de « Personne n'est venu pour mon anniversaire » peut être « Quelqu'un est venu pour mon anniversaire » ou « Tout le monde est venu pour mon anniversaire ».

La négation partielle

« La négation partielle porte sur une partie seulement de la proposition. Elle s'exprime au moyen de mots négatifs associés à ne, qui identifient explicitement le constituant visé par la négation et qui l'opposent au constituant positif correspondant [...]. » La négation partielle est constituée de mots négatifs qui ont un contraire positif : - personne / quelqu'un, tout le monde - rien / quelque chose, tout - nulle part / quelque part / partout - etc. Par exemple : la forme positive de « Je ne veux plus étudier la phrase négative » est « Je veux encore étudier la phrase négative. »

Pour nommer correctement tous les mots en rose, c'est par ici.

En gros : ne + autre chose que pas/point = négation partielle

La négation exceptive

Détail amusant ! Dans certaines grammaires, la négation exceptive porte le nom de négation restrictive ! Quelle gaudriole !

« La négation exceptive n'est pas à proprement parler une négation [...]. Elle est exceptive en ce qu'elle exclut de son champ tout terme autre que celui qui suit le que. » La négation exceptive est constituée à l'aide de ne... que. Sa forme positive se construit avec les adverbes seulement, uniquement. Par exemple : la forme positive de « Je n'aime que la grammaire. » est « J'aime uniquement la grammaire. » On remarquera que ces deux phrases ne sont pas le contraire l'une de l'autre, mais simplement la même idée exprimée de manière positive ou négative, contrairement aux « vraies » négations qui expriment une opposition.

En gros : ne + que = négation exceptive

Le « ne » seul

Ne s'emploie normalement en corrélation avec un autre mot. Parfois, il fonctionne seul. Dans certains cas, il exprime la négation et un registre de langue plus soutenu. Par exemple : « Je ne peux répondre à cette question. », « Je ne cesse d'y penser ». Dans d'autres cas, il n'exprime pas la négation. Par exemple : « J'ai peur qu'il n'arrive trop tard. » Dans cette phrase, la présence du ne ne change rien à la phrase. Son emploi n'est jamais obligatoire et indique, lui aussi, un registre de langue plus soutenu. On l'appelle alors ne explétif.

En gros : ne tout seul = langage soutenu + de la négation ou pas de négation selon les cas.

La nature des termes négatifs

Les pronoms

Les déterminants

- personne - aucun -nul

- aucun -nul

Les adverbes

- jamais - nullement - guère - point - ne... pas

Panique ! Pronom ou déterminant ?

Un déterminant se place devant un nom tandis qu'un pronom remplace un nom.

Dans le doute...

« Aucun vol ne partira demain. » déterminant « Aucun d'entre eux ne partira. » pronom Si aucun s'accorde avec un nom, c'est un déterminant. « Aucune navette ne partira demain. »

... on dit « terme négatif »

La négation lexicale

Cette notion n'est pas évaluée lors de l'épreuve orale du baccalauréat de français (mais bon, si vous devez analyser la négation dans une phrase et que vous en voyez une, ça fait toujours bon effet de la relever).

« La négation s'exprime lexicalement dans la relation d'antonymie contradictoire, qui repose sur l'opposition de mots de sens contraire. Ces termes peuvent constituer des unités lexicales sans rapport morphologique ( savoir / ignorer) ou entretenir une relative de dérivation (possible / impossible). Une forme lexicale peut s'opposer à sa propre négation, formulée à l'aide d'un mot négatif (un hôtel cher / pas cher ; la violence / la non-violence). »

En gros : Des fois, les mots sont porteurs d'un sens négatif.

En somme, les mots eux-mêmes peuvent porter un sens négatif. On peut utiliser les antonymes, la préfixation ou encore l'ajout d'un adverbe négatif.

Parfois, il peut y avoir plusieurs négations dans la même phrase. Elles peuvent s'annuler (« Je ne dis pas non. » = je suis d'accord) ou se renforcer (« Elle ne reviendra plus jamais. »). Finalement, la négation totale peut porter sur une partie seulement de la phrase. En général, elle porte sur le dernier élément d'une phrase. « Je n'aime pas les chats. » /« Je n'aime pas les chats blancs. » Dans la deuxième phrase, la négation porte sur l'adjectif « blancs » : la personne apprécie malgré tout les chats. Un accusé peut donc dire au juge, sans mentir : « Ce n'est pas moi qui ai tué Mme Leblanc hier avec ce couteau. » s'il l'a tuée avec un autre couteau...

Quelques particularités...

Parfois, l'adverbe ne est absent comme dans la phrase : « Je veux pas y aller ! ». Cette absence marque un registre de langue familier, mais n'est pas incorrecte en soi. L'emploi de non seul peut former ce que l'on appelle un mot-phrase. « Tu aimes la grammaire ? - Non ! » Non peut également servir de renforcement. « Avoue-le : tu adores la grammaire, non ? », « Non, non, non, non, je ne veux pas l'oublier... » La conjonction de coordination ni sert à coordonner des constituants négatifs. « Je ne comprends ni la négation totale, ni la négation partielle que diable ! »

(message de Florent Pagny à ceux qui ne révisent pas assez la grammaire) Dis-moi, pourquoi t'es comme ça,Pourquoi ça va pas,Pourquoi t'essaies pas, pourquoi tu veux pas.Dis-moi, pourquoi tu sourisEt pourquoi tu pleures,Pourquoi t'as envie,Et pourquoi t'as peur.Dis-moi, pourquoi tu dis ça,Pourquoi t'y crois pas,Pourquoi t'y crois plus,Pourquoi tu sais plus.Tu vois, tu retrouves plus ta rue.T'as paumé l’étage.J'crois bien qu't'es perdue,Tu marches pas, tu nages.Et là tu crois, que j'vais rester la sans rien dire?Ah oui,tu croisQu'je vais rester planté làA te voir partir dans tes déliresEt te laisser faire n'importe quoi?

La phrase interrogative

- l'interrogative totale / partielle - l'interrogative directe / indirecte - la nature des mots qui expriment l'interrogation - quelques particularités

Par exemple : « Est-ce que tu viendras demain ? » totale « Où iras-tu demain ? » partielle Vous pouvez dire ces phrases à voix haute et prêter attention aux intonations que vous faites pour mieux comprendre la définition de gauche.

L'interrogation totale et partielle

« [L'interrogation totale] est marquée par une intonation suivant une courbe ascendante et laissant la phrase en suspens sur la dernière syllabe de la phrase ; cette intonation correspond au point d'interrogation à l'écrit. » Quand à l'intonation de l'interrogation partielle, « la courbe intonative est descendante, après une attaque sur une note élevée qui met en valeur le terme interrogatif placé en tête de phrase. » Autre moyen de les distinguer, on répond à une interrogation totale par « oui » ou par « non » et à une interrogation partielle par n'importe quelle autre réponse.

En gros : Réponse par oui ou non = totale Autre réponse = partielle

Le français n'aime pas les hiatus, ces voyelles qui se frottent. Ainsi, la forme interrogative de « Il va bien. » n'est pas « Va-il bien ? » avec simple inversion sujet-verbe, mais « Va-t-il bien ? » avec ajout d'un t dit euphonique, c'est-à-dire un t qui sonne bien.

L'interrogation totale et partielle - construction

On peut construire une interrogation totale de trois manières différentes. Prenons les exemples suivants : 1 - « Ils ont observé les oiseaux de la forêt. » 2 - « Les amateurs ont observé les oiseaux de la forêt. » On peut transformer cette phrase en phrase interrogative en : - ajoutant est-ce que Est-ce qu'ils ont observé les oiseaux de la forêt ? - déplaçant le pronom sujet après le verbe ou l'auxiliaire Ont-ils observé les oiseaux de la forêt ? - ajoutant un pronom non exprimé après le verbe quand le sujet est défini Les amateurs ont-ils obervé les oiseaux de la forêt ?

En gros : On construit l'interrogation totale avec est-ce que ou avec une inversion sujet-verbe.

- le C.O.D. Que fais-tu ? Qu'est-ce que tu as acheté ? - différents autres compléments A qui profite le crime ? Combien t'a-t-elle coûté ? Pourquoi suis-je encore en retard ?

L'interrogation totale et partielle - construction

On peut construire une interrogation partielle grâce à plusieurs marqueurs interrogatifs tels que qui, que, quand, où, lequel, combien, pourquoi... Comme son nom l'indique, l'interrogation partielle interroge sur une partie de la phrase. Elle peut donc interroger sur : - le sujet Qui a bu le dernier café ? Lequel arrivera en premier ? - l'attribut du sujet Qui es-tu ? Quel est ton secret ?

En gros : On construit l'interrogation partielle avec un marqueur interrogatif.

Et ne vous trompez plus quand vous rédigez vos problématiques ! Les phrases du type : « Nous nous demanderons est-ce que l'auteur veut-il transformer la boue en or ? » sont à bannir sous peine de... sous peine de.

L'interrogation directe et indirecte

L'interrogation directe se termine toujours par un point d'interrogation tandis que l'interrogation indirecte s'imbrique le plus souvent comme une subordonnée complétive interrogative. C'est la différence entre : Le concierge lui demanda : « Eh ! Où allez-vous comme ça ? » et Le concierge lui demanda où il allait comme ça. Notez l'absence d'inversion sujet-verbe et de point d'interrogation dans le discours indirect.

En gros : Un point d'interrogation ? C'est direct.

La nature des mots interrogatifs

Les groupes prépositionnels

Les pronoms interrogatifs

- qui - que - quoi - lequel

Devant un pronom interrogatif, on peut retrouver : - de (qui) - par (quoi) - avec (lequel) - dans (quoi)...

Les adverbes interrogatifs

- combien - comment - où - pourquoi - quand

Cas particulier

La locution interrogative « est-ce que » avec ses diverse formes (qui est-ce qui, qui est-ce que, qu'est-ce qui, qu'est-ce que) est assez difficile à analyser puisque c'est une forme qui s'est figée. Attention donc à ne pas en tenir compte dans le décompte des propositions malgré la présence d'un verbe conjugué.

Dans le doute...

... on dit « mot interrogatif »

On peut trouver des interrogations à mi-chemin entre les interrogations totales et partielles. On les nomme interrogations alternatives. « Est-ce que tu prends du thé ou du café ? » Elle ressemble à une interrogation totale double : on ne peut pas répondre pas oui ou par non, mais l'on doit valider un des deux termes de l'alternative. Parfois, les interrogations peuvent avoir une valeur de demande ou d'ordre. Avec la question « Avez-vous l'heure ? », on exprime clairement une requête et on attend une action de son interlocuteur. Elles peuvent aussi prendre une valeur déclarative. Dire « T'as vu l'heure qu'il est ? » à quelqu'un en retard vise à affirmer un fait et non pas à véritablement poser une question : c'est une question rhétorique.

Quelques particularités...

Il existe plusieurs tournures interrogatives qui sont les marques d'une langue plus familière. « On va où ? » « Où c'est qu'on va ? » « C'est où qu'on va ? » « Où qu'on va ? » Attention, ces formes ne sont pas fautives ! Elles sont simplement des marqueurs d'une certaine oralité ou d'un certain registre de langue parfois très relâché. Certaines de ces formes ont même des fonctions de renforcement, comme le troisième exemple, où l'adverbe interrogatif où est entouré d'une structure interrogative c'est... que pour le mettre en évidence dans la phrase.

Les autres types de phrase

Outre les phrases négatives et interrogatives, on dénombre plusieurs autres types de phrase, dont les principaux sont : La phrase exclamative, qui « exprime un sentiment plus ou moins vif du locuteur à l'égard du contenu de son énoncé [...] ». Elle se termine le plus souvent par un point d'exclamation. La phrase injonctive, qui est associée « à la gamme des actes directifs : le locuteur veut agir sur l'interlocuteur pour obtenir de lui un certain comportement [...]. Selon la situation, la phrase injonctive exprime diverses nuances : ordre strict, conseil, souhait, prière, demande polie,... [...]»

La phrase emphatique, qui cherche à mettre en avant, à souligner un élément de la phrase, soit par une accentuation particulière à l'oral (Maxime a cassé ma bicyclette. / Maxime a cassé ma bicyclette.), soit par une dislocation de la phrase (Ma bicyclette, Maxime l'a cassée), soit par l'extraction d'un terme de la phrase (C'est Maxime qui a cassé ma bicyclette.) D'autres types encore, comme la phrase impersonnelle (Il pleuvra demain.), la phrase non-verbale (Alors, bien ou bien ?), ou les phrases avec un présentatif (Voilà le clou du spectacle !).

La phrase complexe

Pour faire simple, une phrase complexe est une phrase qui contient plus d'un verbe conjugué. Attention, l'infinitif et le participe ne sont pas considérés comme des modes de conjugaison des verbes. Chaque unité de sens qui gravite autour d'un verbe conjugué est appelée proposition. Il y a quatre manières différentes de lier des propositions dans une phrase complexe. La juxtaposition, c'est-à-dire lier des propositions par une simple ponctuation, sans utiliser de mot spécifique. Je fais de la grammaire, je suis heureux.

La coordination, quand la « phrase complexe est formée d'une séquence de propositions juxtaposées dont la dernière au moins est reliée aux autres par un mot de liaison, qui peut être soit une conjonction de coordination, soit un adverbe conjonctif. » Je fais de la grammaire mais je suis heureux. Je fais de la grammaire pourtant je suis heureux. Les conjonctions de coordination sont mais, ou et, donc, or, ni, car (comme vous le saviez déjà), et les adverbes conjonctifs sont, entre autres, c'est pourquoi, en effet, ainsi, aussi, néanmoins, alors, pourtant...

La phrase complexe

J'aime la grammaire qui me rend heureux. J'aime la grammaire si bien que je suis heureux. Je ne sais pas pourquoi tu aimes tant la grammaire.

L'insertion, quand la proposition est nettement détachée par des marques importantes, dans le discours ou dans la graphie. Je fais de la grammaire, dit-il, je suis heureux. Je fais de la grammaire (je suis heureux). Et la subordination, quand une des propositions, appelée principale, régit une ou plusieurs autres propositions dites subordonnées. La principale et la subordonnée sont le plus souvent reliées par un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où...), une conjonction de subordination (si, que, quand, parce que, bien que...) ou des mots interrogatifs (où, quand, combien, pourquoi...).

Attention ! Les subordonnées, notamment celles qui sont introduites par une conjonction, peuvent avoir une position différente dans la phrase, et ainsi faire apparaître un élément de ponctuation, la virgule. N'allez pas y voir une simple juxtaposition ! J'aime la vie quand je fais de la grammaire. Quand je fais de la grammaire, j'aime la vie.

La question de grammaire à l'oral de l'EAF

Les exemples

(d'après les recommandations de l'académie de Toulouse)

« C’était l’anniversaire d’Antinoüs : l’enfant, s’il vivait, aurait aujourd’hui vingt ans. » (Mémoires d'Hadrien) Faites l’analyse syntaxique de cette phrase.

(NG) Dans cette phrase complexe, (D/C) la proposition subordonnée « s'il vivait » dépend de la principale « l'enfant [...] aurait aujourd'hui vingt ans. ». Elle est introduite par la conjonction de subordination « si ». (P/M) Cette subordonnée est supprimable et déplaçable car l'on peut dire : « l'enfant aurait aujourd'hui vingt ans. » ou « s'il vivait, l'enfant aurait aujourd'hui vingt ans. » Cette subordonnée est donc circonstancielle. (V) Par ailleurs, grâce à la conjonction « si », elle a une valeur de condition.

La subordination

Terme interrogatif

Pronom relatif

Conjonction de subordination

Subordonnée interrogative

Subordonnée relative

Subordonnée conjonctive

La subordination

Les relatives servent à préciser un mot, que l'on appelle l'antécédent. J'ai reçu une gifle que je n'avais pas méritée. Ici, que remplace (parce que c'est un pronom) l'antécédent (placé avant) gifle. Il occupe la fonction induite par la subordonnée. Je n'avais pas mérité quoi ? Que (qui remplace une gifle). Que est donc C.O.D. de la subordonnée. On notera que le participe passé méritée s'accorde en genre et en nombre avec l'antécédent du pronom relatif que parce qu'il occupe la fonction de C.O.D et qu'il est placé avant.

Pronom relatif

Subordonnée relative

Terme interrogatif

Subordonnée interrogative

La subordonnée interrogative est une question qui complète un verbe. Il se demande... ...qui est rentré. On vérifie... ...si tout est en ordre. Elle sait... ...comment amorcer l'analyse.

Conjonction de subordination

Elle peut être supprimée. Elle est introduite par des formes complexes avec que (avant que, parce que...), si, quand... Je dois me dépêcher avant qu'il ne soit trop tard !

Elle ne peut pas être supprimée. Elle est introduite par que seul. Il faut que tu te dépêches !

Subordonnée conjonctive

Complétive

Circonstancielle

La proposition subordonnée conjonctive circonstancielle (alias la PSCC)

La proposition subordonnée conjonctive circonstancielle (alias la PSCC)

Quelques remarques :

- On appelle locution conjonctive un groupe de mot qui fait office de conjonction, comme « parce que », « même si », « avant que »... (on parle d'ailleurs aussi de locution adverbiale et de locution prépositionnelle quand il est question d'adverbes ou de prépositions). - La conjonction ou locution conjonctive qui introduit la subordonnée induit un mode verbal : par exemple, parce que + Indicatif, si + Indicatif, bien que + Subjonctif, après que + Indicatif, avant que + Subjonctif... - Même si elle peut être supprimée et déplacée, la PSCC ne l'est pas toujours si facilement. Dans la phrase : « Je lui ai dit de prendre autant de temps qu'il voulait. » il est difficile de déplacer ou de supprimer la subordonnée « autant... qu'il voulait » sans procéder à quelques légères modifications ou comme maître Yoda de parler.

La question de grammaire à l'oral de l'EAF

La méthodologie

Les exemples

Les exercices

Là, tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté.

La question de grammaire à l'oral de l'EAF

La méthodologie

(d'après les recommandations de l'académie de Toulouse)

Pour chaque notion de grammaire interrogée, il faut organiser sa réponse selon l'ordre suivant :

  • notion grammaticale sur laquelle porte la question (N.G)
  • description et construction du point grammatical / niveau de langue éventuel (D/C)
  • propriété(s) de ce point / manipulation(s) éventuelle(s) (P/M)
  • valeur (V)

    La question de grammaire à l'oral de l'EAF

    La méthodologie

    (d'après les recommandations de l'académie de Toulouse)

    NG : la phrase complexe, la forme de la phrase, le type de phrase D/C : décrire les mots et les structures qui vont être analysés avec un vocabulaire précis. P/M : déplaçable, supprimable ; sur quoi porte l'élément de grammaire ; sa nature V : totale / partielle / exceptive ; information / déclaration / ordre ; de cause / de conséquence / de condition...

        La question de grammaire à l'oral de l'EAF

        Les exemples

        (d'après les recommandations de l'académie de Toulouse)

        La proposition subordonnée conjonctive circonstancielle

        Version agréable

        La négation

        Version boss de fin de jeu

        L'interrogative

        La question de grammaire à l'oral de l'EAF

        Les exemples

        (d'après les recommandations de l'académie de Toulouse)

        « Tous les jours donc, je faisais les courses et les repas. Je n'achetais que des boîtes de conserve. » (Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran) Faites l’analyse de la négation dans cet extrait.

        (NG) Dans la seconde phrase simple, (D/C) la négation est constituée du groupe « ne...que » formé par un adverbe et une conjonction en corrélation. La négation porte sur le groupe nominal qui suit la conjonction « que », soit « des boîtes de conserve. » (P/M) En supprimant les formes négatives, la phrase donnerait : « J'achète seulement des boîtes de conserve. » On remarque bien que ce n'est pas une vraie négation car la forme affirmative a le même sens. (V) Par conséquent, cette négation a une valeur exceptive (ou restrictive).

        La question de grammaire à l'oral de l'EAF

        Les exemples

        (d'après les recommandations de l'académie de Toulouse)

        « Tout l'océan du grand Neptune pourrait-il laver ce sang de main ? » (Macbeth) Faites l’analyse de l'interrogation dans cette phrase.

        (NG) Dans cette phrase interrogative, (D/C) l'interrogation est formée grâce à l'inversion sujet-verbe « pourrait-il » et au point d'interrogation qui vient clore la phrase. On ne remarque aucun mot-interrogatif. (P/M) De ce fait, la réponse à cette question ne peut être que « oui » ou « non » et l'interrogation est donc totale. (V) La question posée attendant réellement une réponse et n'imposant aucune action, la valeur de cette interrogation est informative.

        La question de grammaire à l'oral de l'EAF

        Les exercices

        (d'après les recommandations de l'académie de Toulouse)

        La proposition subordonnée conjonctive circonstancielle

        La négation

        L'interrogative

        La question de grammaire à l'oral de l'EAF

        Les exercices

        (d'après les recommandations de l'académie de Toulouse)

        La proposition subordonnée conjonctive circonstancielle

        Dans ces trois extraits, faites l'analyse des subordonnées conjonctives circonstancielles.

        #1 -

        On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans. Cahiers de Douai Peut-être un Soir m'attend Où je boirai tranquille En quelque vieille Ville Et mourrai plus content : Puisque je suis patient ! [...] Comédie de la soif Elle avait, il est vrai, des pantoufles en quittant la maison, mais elles ne lui avaient pas servi longtemps : c'étaient de grandes pantoufles que sa mère avait déjà usées, si grandes que la petite les perdit en se pressant de traverser la rue entre deux voitures. La Petite Fille aux allumettes

        #2 -

        #3 -

        La question de grammaire à l'oral de l'EAF

        Les exercices

        (d'après les recommandations de l'académie de Toulouse)

        La négation

        Dans ces trois extraits, faites l'analyse de la négation.

        #1 -

        « Personne n’a donc, concluent-ils, sur la terre un tel pouvoir. » Lettres persanes « Fischer est marié, mais on n'a trouvé aucune trace de l'épouse. Ni chez eux, ni à son travail. » Maléfices Or, si je prouve que l’homme semble n’être né que pour la rompre, ne prouverai-je pas qu’il mérite que la nature se repente de son ouvrage ? États et empires de la lune

        #2 -

        #3 -

        La question de grammaire à l'oral de l'EAF

        Les exercices

        (d'après les recommandations de l'académie de Toulouse)

        L'interrogative

        Dans ces trois extraits, faites l'analyse de l'interrogation.

        #1 -

        SUZANNE.— Monseigneur, que me voulez-vous ? Le Mariage de Figaro « [...] on ne saurait croire combien il en coûte à un mari pour mettre sa femme à la mode. » Lettres persanes ARGAN.— Oui. Est-ce qu'il ne te l'a pas dit? ANGÉLIQUE.— Non vraiment. Qui vous l'a dit à vous? ARGAN.— Monsieur Purgon. Le Malade imaginaire

        #2 -

        #3 -

        Tous vos profs vous serinent avec elles depuis des années...

        Vous avez toujours du mal à les distinguer...

        Aujourd'hui, c'est l'heure des comptes.

        Nature et Fonction

        THE RECKONING

        Play

        Nature et Fonction : amies pour la vie

        « Et voici le numéro 6 qui vient de se faire dribbler ! Le gardien de but est désormais seul, il s'avance vers le ballon, mais il se fait dribbler à son tour : c'est le but assuré ! Mais attendez, regardez ! Voilà le numéro 6 qui sprinte vers la cage des buts ! Mais non, c'est impossible ! IL CONTRE LE TIR, THIERRY ! GRÂCE AU NUMÉRO 6, LE BALLON EST MAINTENANT DÉGAGÉ ! Quelle performance incroyable ! »

        Ici, le numéro 6, qui est tout à fait identifiable à son maillot, à sa taille, à son nom, bref, à l'image qu'il renvoie, vient dans cet exemple d'occuper deux fonctions différentes sur le terrain de foot : celui de défenseur et celui de gardien de but. Eh bien pour les mots, c'est pareil.

        La Nature grammaticale

        Lorsque l'on ouvre un dictionnaire, la nature des mots est toujours donnée : elle fait partie de la carte d'identité des mots. Exemples tirés du Larousse : - allégresse, nom féminin : Joie vive qui se manifeste extérieurement. - exulter, verbe intransitif : Éprouver une joie débordante qui se manifeste sans retenue. - extatique, adjectif : Qui exprime l'extase ; profond, exalté.- délicieusement, adverbe : Avec délice.

        Il existe neuf natures grammaticales de mot ; certaines sont variables, d'autres sont invariables.

        déterminant, nom, adjectif, verbe, pronom,adverbe, préposition, conjonction, interjection

        La Nature grammaticale

        Néanmoins, certaines « succession de lettres » constituent différents mots. Par exemple, si vous prenez les lettres p-o-u-r, vous pouvez former deux mots bien différents, pour et pour, comme on peut le constater dans les phrases suivantes : Pour protéger les oiseaux, il faut diminuer le nombre de chats. Il faut peser le pour et le contre lorsque l'on adopte un chat.

        Pour est une préposition, tandis que pour est un nom. Pourtant, les deux s'écrivent et se prononcent strictement de la même manière.

        Conclusion : plusieurs successions de lettres identiques peuvent avoir des natures bien différentes (coucou, q-u-e ! ).

        La Fonction grammaticale

        La fonction indique le rôle que joue un mot dans une phrase. A chaque nature de mot correspond plusieurs fonctions possibles.

        Un adjectif peut être apposé, épithète ou attribut ; un nom (ou groupe nominal) peut être sujet, complément d'objet direct, complément d'objet indirect, complément circonstanciel... On ne trouve pas les fonctions dans le dictionnaire parce qu'elles supposent un contexte.

        Conclusion : à une même nature de mot, selon la phrase et le contexte, peuvent correspondre différentes fonctions.