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INK PRESENTATION
Andréanne Nadeau
Created on July 31, 2021
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Transcript
Les procédés stylistiques
Les exemples présentés dans ce support visuel proviennent de: La Banque de dépannage linguistique et du site laculturegenerale.com
C'est quoi?
Certaines expressions sont devenues courantes
Figure de style
Formule ou expression qui n’est pas neutre
À quoi ça sert?
Communiquer sa pensée
Rendre le discours efficace
Convaincre
Émouvoir
Séduire
En connaissez-vous?
Quand?
Dans les titres d’articles de journaux
Dans les poèmes, les romans, etc.
Dans la publicité
Dans une présentation orale.
Dans la vie de tous les jours
Dans une analyse littéraire
Les figures...
d'opposition
d'amplification
d'insistance
d’atténuation et d’omission
de substitution
d’analogie
Les figures d'opposition
rapprochement d’éléments opposés
L'antithèse
«À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.» (Corneille)«Oh! si gai, que j’ai peur d’éclater en sanglots.» (Nelligan) «C’est toujours le combat du jour et de la nuit.» (Hugo) « Je n’ai jamais vu un enfant sans penser qu’il deviendrait vieillard, ni un berceau sans songer à une tombe.» (Flaubert)
L'antiphrase
«Ma mère a mis son châle jaune et son beau chapeau – celui au petit melon et à l’oiseau au gros ventre.» (pour son chapeau ridicule) (Jules Vallès)«N’écoutant que son courage qui ne lui demandait rien, il se garda d’intervenir.» (pour Son manque de courage l’a empêché d’agir) (Jules Renard) «La raison humaine est si peu capable de démontrer par elle-même l’immortalité de l’âme que la religion a été obligée de nous la révéler.» (Voltaire) «Quelle belle époque! » (pour Quelle époque abominable!)
Oxymore
«C’était une merveilleuse grimace.» (Hugo)«Cette obscure clarté qui tombe des étoiles.» (Corneille) «Je serai ton cercueil, aimable pestilence. » (Baudelaire)
Les figures d'insistance
Répétition
«Il me reste d'être l'ombre parmi les ombresD'être cent fois plus ombre que l'ombre, D'être l'ombre qui viendra et reviendra dans ta vie ensoleillée.» (Robert Desnos) «Ah ! comme la neige a neigé ! Ma vitre est un jardin de givre. Ah ! comme la neige a neigé ! Qu’est-ce que le spasme de vivre À la douleur que j’ai, que j’ai.» (Émile Nelligan)
Anaphore
«Il y aura des fleurs tant que vous en voudrez Il y aura des fleurs couleur de l’avenir Il y aura des fleurs lorsque vous reviendrez. » (Louis Aragon, Le musée Grévin) «J’ai vu lever le jour, j’ai vu lever le soir J’ai vu grêler, tonner, éclairer et pleuvoir J’ai vu peuples et rois, et depuis vingt années J’ai vu presque la France au bout de ses journées.» (Pierre de Ronsard, Dédicace à Nicolas de Neufville)
Redondance
Je ne veux pas de fleurs, je n'apprécie pas les fleurs, je n'aime pas les fleurs!Je le dis bien haut, je le déclare et le proclame
Pléonasme
«Mais plus personne, plus personneNe se servira de mon cœur à moi Ni de ta voix à toi qui résonne Dans mon oreille et mon corps à moi.» (Claude Roy)
Les figures d'amplification
L'hyperbole
« Le jésuite le plus jésuite des jésuites est encore mille fois moins jésuite que la femme moins jésuite, jugez combien les femmes sont jésuites! » ( Honoré de Balzac, Petites misères de la vie conjugale, 1845)«L’éternité pour moi ne sera qu’un instant.» (Jean-Baptiste Rousseau) «Ses moindres actions lui semblent des miracles.» (Molière) «Je crois que je pourrais rester dix mille ans sans parler.» (Jean-Paul Sartre)
L'accumulation
«[…]aux uns écrabouillait la cervelle, aux autres rompait bras et jambes, aux autres délochait les spondyles du cou, aux autres démoulait les reins, avalait le nez, pochait les yeux, fendait les mandibules, enfonçait les dents en la gueule, décroulait les omoplates, sphacelait les grèves, dégondait les ischies, débesillait les faucilles.» (Rabelais) En savoir plus sur https://www.laculturegenerale.com/accumulation-definition-exemples/ | La culture générale
« Pour expliquer combien ce mobilier est vieux, crevassé, pourri, tremblant, rongé, manchot, borgne, invalide, expirant, il faudrait en faire une description qui retarderait trop l’intérêt de cette histoire, et que les gens pressés ne pardonneraient pas. Le carreau rouge est plein de vallées produites par le frottement ou par les mises en couleur. Enfin, là règne la misère sans poésie ; une misère économe, concentrée, râpée. Si elle n’a pas de fange encore, elle a des taches ; si elle n’a ni trous ni haillons, elle va tomber en pourriture. » (Balzac)
Accumulation
L'énumération
« [...] et non l’assemblage plus ou moins savant, plus ou moins heureux des voyelles, des consonnes, des syllabes, des mots – qui contribue à l’harmonie d’un poème. Il faut parler une pensée musicale qui n’ait que faire des tambours, des violons, des rythmes et des rimes du terrible concert pour oreilles d’ânes. » (Éluard)
La gradation
«Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue. » (Racine) «Tant de villes rasées, tant de nations exterminées, tant de millions de peuples passés au fil de l’épée.» (Montaigne) «Oui je vais te tuer, monseigneur, vois-tu bien ? Comme un infâme ! comme un lâche ! comme un chien !» (Hugo)
Les figures d'atténuation et d'omission
Euphémisme
Sganarelle : Tant mieux. Sent-elle de grandes douleurs ? Géronte : Fort grandes. Sganarelle : C’est fort bien fait. Va-t-elle où vous savez ? Géronte : Oui. Sganarelle : Copieusement ? Géronte : Je n’entends rien à cela. Sganarelle : La matière est-elle louable ? Géronte : Je ne me connais pas à ces choses. (Molière) Il n’est pas riche plutôt que Il est pauvre Un non-voyant plutôt que Un aveugle Un demandeur d’emploi plutôt que Un chômeur Les personnes du troisième âge plutôt que Les vieux
Litote
Ce n’est pas très bon. (plutôt que C’est mauvais.) Il ne fait pas chaud. (plutôt que Il fait froid.) Je ne suis pas fâché de partir. (plutôt que Je suis content de partir.) Il n’est vraiment pas vilain. (plutôt que Il est très beau.)
Les figures d'analogie
Comparaison
«Le homard, compliqué comme une cathédrale, Sur un lit de persil, monstre rouge, apparaît.» (Monselet)
Un petit baiser, comme une folle araignée, Te courra par le cou…(Rimbaud)
Métaphore
Cet homme d’affaires est un requin. Ce vin de Toscane, nectar pour les palais gourmets, est désormais introuvable. Une mer de manifestants avait envahi la rue. «Cette faucille d’or dans le champ des étoiles.» (Hugo) «L’innocent paradis, plein de plaisirs furtifs.» (Baudelaire) Il est encore dans la fleur de l’âge. La racine du mal, c’est l’iniquité institutionnalisée. Ils ont annoncé un gel des salaires. Mon enfance s’est déroulée sans un nuage.
Personnification
«Les arbres font le gros dos sous la pluie. »(J. Renard) «Le crépuscule ami s'endort dans la vallée.» (Vigny) «L'enfance a des manières de voir, de penser, de sentir qui lui sont propres. »(Rousseau) «Nous vivons dans l'attente de ce que Demain apportera.» (France) «Un soir j'ai assis la Beauté sur mes genoux. – Et je l'ai trouvée amère. – Et je l'ai insultée. »(Rimbaud)
Allégorie
«Le Temps mange la vie, Et l’obscur Ennemi qui nous ronge le coeur Du sang que nous perdons croît et se fortifie. » (Baudelaire)
+info
Allégorie
Les figures de substitution
Métonymie
Veux-tu venir boire un verre avec nous après le travail? (le contenant pour le contenu) J’écoute du Beethoven pour me détendre. (l’auteur pour l’œuvre) Les lauriers pour parler de la victoire (autrefois symbolisée par la couronne de lauriers). Une ceinture noire. La salle a applaudi. Avez-vous du feu ? Refroidir quelqu’un à la place de tuer quelqu’un : l’effet (le refroidissement du corps) est substitué à la cause (tuer). Hériter du trône.
Synecdoque
Elle porte un superbe manteau de vison. Il n’a pas osé mettre le nez dehors. Gilles a enfin trouvé un toit. Il nous manquait de bras pour achever la tâche. La femme de ménage a ciré le salon. Le Canada a vaincu le Brésil en demi-finale.
Périphrase
Le septième art (le cinéma)La capitale de la France (Paris) L'auteur des Rougon-Macquart (Émile Zola) Les miroirs de l'âme (les yeux) Le bas du dos (les fesses) Le plus vieux métier du monde (la prostitution) Le plancher des vaches (la terre) Ne pas avoir toute sa tête (être fou)
Les figures syntaxiques
Ellipse
«Je t’aimais inconstant; qu’aurais-je fait fidèle?» (Racine)«L’air était plein d’encens et les prés de verdure.» (Victor Hugo) «Cette merveille qu’est ton corps, cette plus étonnante encore, ton esprit.» (André Gide) «Les couleurs sont plus crues, les lignes plus nettes, les angles plus vifs.» (Georges Simenon) «On se mit à parler allemand, avec la même aisance que tout à l’heure pour le français.» (Pierre Loti)
Parallélisme
«Craintive je te sers, aveugle je te suis.» (Voltaire) L'orage est dans ma voix «L'éclair est dans ma bouche» (Vigny) «Des trains sifflaient de temps à autre et des chiens hurlaient de temps en temps.» (Queneau) «Dieu est l'auteur de la pièce; Satan est le directeur du théâtre.» (Hugo)
Inversion
«Claque le revolver des départs, et je tressaute.» (Henry de Montherlant)Vienne la nuit, sonne l'heure «Les jours s'en vont, je demeure.» (Apollinaire) «Merveilleuse était alors la forêt dans son étincellement d'argent.» (Julien Gracq) «Les cormorans qui vont comme de noirs crieurs.» (Hugo) «J'aime de vos longs yeux la lumière verdâtre.» (Baudelaire)
Chiasme
«Tel qui rit vendredi, dimanche pleurera. » (Racine) «Ces murs maudits par Dieu, par Satan profanés.» (Hugo) «J’aime mieux un vice commode Qu’une fatigante vertu» (Molière)
À vous de
Jouer
Les publicités suivantes ont été préparées par Elyse Brunet
FIN