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Arras Secret Code
mba.arras
Created on July 1, 2021
Jeu piéton sur l'histoire du théâtre arrageois.
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Transcript
Arras Secret Code Le théâtre
Madame, Monsieur, bienvenue dans l'histoire du théâtre arrageois ! Selon l'historien Adolphe de Cardevacque, "l'histoire du théâtre d'Arras forme un des principaux chapitres des annales littéraires de cette ville". Elle marque aussi l'un des tournants majeurs de l'histoire même du théâtre occidental.
Jeu piéton gratuit en centre-ville d'Arras. Durée : 1 heure environ. Réalisé à partir des collections du Pôle culturel Saint-Vaast.
Arras Secret Code Le théâtre
Au XIIe siècle, le genre dramatique s'émancipe avec ses jongleurs, ses ménestrels, ses trouvères... Arras, alors ville prospère aux 8O poètes, n'y est pas étrangère avec des auteurs comme Baude Fastoul, Jean Bodel ou encore Adam de la Halle. Vous vous apprêtez à participer à un jeu de piste en centre ville. Chaque bonne réponse vous mènera vers un nouveau site.
Jeu piéton gratuit en centre-ville d'Arras. Durée : 1 heure environ. Réalisé à partir des collections du Pôle culturel Saint-Vaast.
Arras Secret Code Le théâtre
Prêt à entrer dans l'histoire ? Alors... En scène !
Paris, 1950. Vous êtes comédien. Un festival d'art dramatique est programmé à Arras dans quelques mois pour le VIIe centenaire d'Adam de la Halle. Vous candidatez auprès du comité d'organisation. Ce festival pourrait être le tremplin pour lancer votre carrière ! Quelques semaines passent, vous n'y croyez plus. Lorsqu'un matin, dans votre courrier...
La convocation
LE JOUR DE L'AUDITION
Arras, le jeudi 4 Janvier 1951. Presque deux heures de train pour venir de Paris, et il vous reste moins d’une demi-heure pour trouver la rue des Jongleurs dans cette ville que vous découvrez dans la brume glaciale d’un matin de janvier.“Un plan, chercher un plan… Pas de plan ?! Bon, eh bien nous ferons sans !”Vous traversez la place du Maréchal Foch et choisissez de prendre l’axe principal, la rue Gambetta. Votre pas s’accélère, vos pensées vagabondent, votre regard traverse le café de la Poste. Un homme termine son café en feuilletant un magazine: A la une du Soir illustré, Jean Marais. Vous l’aviez admiré dans la Belle et la Bête, vous irez voir son dernier film, le Château de verre. Il donne la réplique à Michèle Morgan.“- Madame, Bonjour! Excusez-moi, je cherche la rue des jongleurs.”- Alors… La rue des jongleurs… Vous passez devant la Poste. Continuez jusqu’à la Banque de France. Là vous tournez à droite dans la rue Désiré Delansorne. Puis première à gauche. Au bout, vous serez dans la Rue des Jongleurs. Il y a l’Hôtel de Guines dans cette rue: Vous ne pouvez pas le rater! - Merci ! Bonne journée, Madame.” Très vite, vous descendez l’axe principal du centre-ville, et arrivez au lieu de rendez-vous.
Quelle est l'année de construction de l'Hôtel de Guînes ?
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... Un réveil difficile
“-Hep là, il ne faut pas dormir ici, jeune homme! C’est jour de marché aujourd’hui ! Allez debout!” Effectivement, l’agitation bat son plein autour de vous: des cris, des étals, des odeurs. Et quelles odeurs! Encore endolori de votre chute, vous levez les yeux sur la place du Théâtre. Plus de Théâtre, plus de café Arthur, plus d’Hôtel de Guines... Un marché aux poissons anime la Place. “- On est bien sur la place du Théâtre, n’est-ce-pas ?- La place du Châtelain, vous voulez dire ??! Vous êtes jongleur, vous ?- Jongleur ?- Vous préférez “ménestrel”, “trouvère”, “troubadour” ? Dites-moi, vous êtes bien venu réciter vos vers ? Une chanson ? Des fabliaux, peut-être ? De quel instrument jouez-vous ? - Euh, pas tout à fait ! Je suis venu de Paris pour le festival d’Adam de la Halle! On est bien le Jeudi 4 j… ?- Le jeudi 4 juin de l’année 1276, Monsieur. Moi aussi, je viens de Paris ! Eude de la Courroirie, clerc du Comte Robert II d’Artois. Quant à Maître Adam, il est fort occupé ! le Bossu prépare la grande représentation de ce soir: Le Jeu de la Feuillée. Voyez comme Adam écrit. Vous êtes nouveau membre de la charité Notre-Dame, n’est-ce pas ?
Un réveil difficile
Ce soir ? Le jeudi 4 juin 1276 ? Quelle charité ? Excusez-moi, mais vous êtes là pour l’audition aussi ?- La Charité de Notre-Dame des Ardents, enfin ! En l’an 1105, une terrible maladie, un feu ardent, a décimé la population arrageoise. La Sainte Vierge confia à deux jongleurs, Norman et Itier, un cierge qui guérit les malades. La Sainte Chandelle et sa chapelle ont été érigées sur le petit marché en mémoire du Miracle des Ardents et qui, mieux qu’une confrérie de jongleurs, pourraient célébrer ce miracle sur la place publique, dites-moi ? Vous n’êtes donc pas poète pour ignorer cela ?!- Enfin ! vous comprenez... Je ne suis pas poète et j’ignore tout de ce miracle ! Alors si on pouvait revenir à l’audition pour le septième centenaire d’Adam de la Halle, je préférerais !- Le septième centenaire ? Vous me semblez très confus, cher confrère ! Allez donc au Petit Marché ! Vous pourrez y admirer la Pyramide de la Sainte-Chandelle, les halles aux draps et les Maisiaux. Vous y trouverez Adam, il est loin d’avoir 700 ans ! A tantôt mon ami !” Vous ne voyez déjà plus que les talons de cet homme pour le moins atypique, que vous réalisez:Le Petit Marché, je veux bien, mais où est-il ? Une pyramide a-t-il dit, Je devrais trouver…
La sainte chandelle
Heureusement, vous aviez pris la bonne direction en cherchant à rejoindre Eude de la Courroirie. A votre gauche, une énorme bâtisse et une église se dessinent : l'abbaye Saint Vaast ne ressemble pas à ça dans les guides Ravet-Anceau ?!! Vous décidez de suivre quelques badauds. Le spectacle d’Adam de la Halle de ce soir va attirer les foules, c’est certain, et si le Petit Marché est bien le coeur de la ville, il ne sera pas difficile à trouver. Encore quelques pas et vous découvrez la place, cette fameuse chapelle des Ardents, qui n’a rien d’une pyramide, ces halles aux draps qui évoquent plutôt… L'hôtel de ville ? Où est le lion du beffroi ?! Vous remontez votre col, il fait plutôt frais pour un mois de juin.Votre retard à l’audition, désormais évident, vous agace. Les aiguilles de votre montre restent figées à 8h53.“- C’est fichu pour l’audition… Quelle poisse ! Ou c’est une très mauvaise blague ! Quelle heure est-il ? Pffff…” Maugréez-vous.
En quelle année la chapelle de la Sainte Chandelle fut-elle détruite ?
17..
La sainte chandelle
- Aaahh ! Donc il y a bien une représentation ? On est bien le 4 Juin 1276, n’est-ce pas ? Au fait, il n’y avait pas une horloge sur ce beffroi ?- La semaine grasse en juin ? Tu divagues ? Nous sommes en mars de l’année 1541 ! Une horloge ? C’est que Jacques Halot est bien difficile à convaincre… Allez ! Bon vent l'ami !” Enfin! Vous avez trouvé: un étendard rouge aux armes de l'abbaye flotte devant l’hôtel de ville, une foule se presse autour d’un homme à la crosse d’argent doré, escorté de pages et de laquais. A proximité, un héraut en cotte d'armes de damas violet somme tambours et trompettes de faire silence pour sa déclaration.
L’abbé de Liesse
“- C’est Adam de la Halle ? ” demandez-vous à votre voisin.“- Que nenni ! C’est l’abbé de Liesse ! Ou l’abbé de la joie, si vous préférez. Et pour ma part, j’ai beau m’appeler Adam, je ne suis pas poète ! Toutes les confréries se rassemblent sur la place en ce jour du lundi gras, c’est banquet après le spectacle. Avec ses suppôts déguisés en moines, il mène les festivités une année durant.- Toutes les confréries se rassemblent ici ? Vraiment ? Celle de Notre Dame-des-Ardents aussi, donc ?- Probablement, leur domaine est juste à côté ! Vous voyez là ? C’est le préau des ardents. La salle des assemblées est si grande qu’on peut y voir des pièces de théâtre et même jouer au jeu de paume.- Et il y a une troupe en ce moment?- Probablement… Allez donc voir! Lorsque vous ferez face à l’hôtel de ville, contournez-le sur la droite, faites quelques mètres et vous verrez le Préau des Ardents sur votre droite.
L’abbé de Liesse
“- C’est Adam de la Halle ? ” demandez-vous à votre voisin.“- Que nenni ! C’est l’abbé de Liesse ! Ou l’abbé de la joie, si vous préférez. Et pour ma part, j’ai beau m’appeler Adam, je ne suis pas poète ! Toutes les confréries se rassemblent sur la place en ce jour du lundi gras, c’est banquet après le spectacle. Avec ses suppôts déguisés en moines, il mène les festivités une année durant.- Toutes les confréries se rassemblent ici ? Vraiment ? Celle de Notre Dame-des-Ardents aussi, donc ?- Probablement, leur domaine est juste à côté ! Vous voyez là ? C’est le préau des ardents. La salle des assemblées est si grande qu’on peut y voir des pièces de théâtre et même jouer au jeu de paume.- Et il y a une troupe en ce moment?- Probablement… Allez donc voir! Lorsque vous ferez face à l’hôtel de ville, contournez-le sur la droite, faites quelques mètres et vous verrez le Préau des Ardents sur votre droite.
Combien de masques décorent la façade de la maison aux volets bleus ?
Introduire le mot de passe
A bras ouverts
- Sieur Watelet ? Nooon ! C’est le propriétaire des lieux ! Tout le monde le sait ici ! C’est la passion de l’argent et non celle du théâtre qui fait battre le coeur de ce bourgeois. Et c’est bien pour ça qu’il presse le pas! Il n’en dit mot, mais il doit aujourd’hui démontrer au magistrat qu’une salle de spectacle est inutile à Arras, sans omettre d’aborder l’immense préjudice qu’il aurait à subir si un théâtre venait à sortir de terre, à l’évidence !- Pardonnez-moi, Mademoiselle, mais j’ai bien vu un théâtre en arrivant à Arras !- En êtes-vous bien sûr mon garçon ?! Croyez-vous que ma troupe se contenterait de cet ancien jeu de paume, si la ville était dotée d’un théâtre ? De la raison, voyons ! Allez, au travail ! Nous allons prendre du retard: Le Magistrat de la ville a décidé que les représentations auraient désormais lieu entre 17h00 et 20h00 ! C’est dire si la rue était animée tantôt. Le voisinage a eu raison de l’art dramatique et du divertissement en cette ville…” soupire la jeune femme au charme enchanteur. Cependant chaque syllabe de “l’art dramatique” résonne comme un antidote.Cette fois, avant de vous ridiculiser en évoquant le festival, vous vous assurez de la date:“- Excusez- moi, Mademoiselle, mais quel jour sommes-nous?- Le vendredi 1er mars 1754: C’est aujourd’hui que Monsieur Watelet dissuadera les échevins de construire un vrai théâtre. Je vous l’ai dit, voyons ! N’avez vous donc rien compris?”
A bras ouverts
Plus de théâtre ? Plus de festival ! Plus de carrière ?! Il faut arrêter le Sieur Watelet ! Il en va de ma carrière ! Réalisez-vous.Vous dévalez la rue à sa poursuite. Vous reconnaissez l’abbaye Saint-Vaast, instinctivement, vous tournez à gauche. C’est certain : Le théâtre est par là ! Vous n’avez pas pu rêver ! Vous l’avez vu ce matin avant de tomber au café Arthur! Vous devez vérifier !
En quelle année débutent les travaux de construction du théâtre ?
17..
La representation
Derrière cette façade néo-classique, se cache une étonnante salle en ovale tronqué au décor chatoyant dans le style Louis XVI avec trois étages de balcons et le poulailler. La scène est surélevée, vois-tu ? Son plancher, légèrement incliné vers le parterre, permet au public d'apprécier le jeu des artistes, comme l’interprétation des oeuvres musicales d’ailleurs ! Et la cage de scène est impressionnante d’ingéniosité pour changer les décors. Il était grand temps pour la ville d’Arras de se doter d’un théâtre ! En plus, un espace est prévu pour accueillir le Quand on pense à l’état du jeu de Paume et à son propriétaire si cupide… Pfff.- Justement, je voul…- Savais-tu qu’un professeur de mathématiques, Adrien Gillet, aurait été sollicité pour un projet de théâtre en novembre 1782 ? Ceci dit, lorsqu’on connaît le montant des émoluments versés à l’architecte Laurent Guislain Joseph Linque, quelque chose comme 17000 livres je crois, cela ne laisse guère de doute sur la paternité du théâtre arrageois, non ? J’ai même vu sa signature sur l’un des plans, un coupe transversale de la salle au niveau de la fosse d’orchestre, tu vois ? Impressionnant…
La representation
- Oui, je vois, je vois… La dame là-bas ?- Ah ! C’est Madame de Boiry ! Elle y a perdu son garde-manger dans ce théâtre ! Madame de Boiry avait une propriété située à l’arrière du théâtre. La ville a d’abord racheté le bâtiment de la Bourse commune à raison d’une rente annuelle de 200 livres en argent, je crois. En avril 1783, c’est le garde-manger de Madame de Boiry qui entre en scène! Enfin, si tu me permets l’expression ? Je te fatigue avec tout ça, non ?”
rendez-vous avec André Reybaz
Vous restez muet, mais votre regard fuyant suffit. Vous scrutez cette place que vous connaissez. Encore que… Elle vous semble différente.Votre compagnon reprend de plus belle:“- Oh ! Regarde ! Messieurs Garnier et Durand ! La troupe arrive: ça va bientôt commencer ! Comme j’ai hâte!- Attends-moi ! Que se passe-t-il?” Le jeune homme ouvre et vous tend un petit livre tout juste sorti de sa poche:“- L’inauguration de la nouvelle salle de spectacle eut lieu le mercredi 30 Novembre 1785, sans cérémonie ni apparat en présence des membres du magistrat. C’est écrit là!” La page de titre indique: Le Théâtre à Arras avant et après la Révolution. par Adolphe de Cardevacque. - Arras: Typographie de Sède, 1884. 1884??? Le moteur d’une Renault 4CV démarre. Vous réalisez aussitôt:“- Une 4CV, en 1785 ? - On est en 1951! 1785... Quelle idée! L’inauguration du théâtre n’est qu’une reconstitution! - 1951… Dis, tu aurais entendu parler d’audition pour le festival du VIIe Centenaire d’Adam de la Halle?- André Reybaz doit encore être à l’abbaye Saint-Vaast à cette heure. Vas voir! Tu passes devant l'Hôtel de Guines et à gauche toute !” Vous le remerciez d’une chaleureuse poignée de main avant de rebrousser chemin.
Qui a reconstruit l'Abbaye Saint-Vaast après la 1ère Guerre mondiale ?
Pierre ...
C'est le moment tant attendu
- Nooon!” Répondez-vous en vous frottant la tête, en signe d’hésitation.“- Vous avez apprécié ?- La répétition ? oui, bien sûr, Monsieur Reybaz ! Comme je serais honoré de monter sur scène auprès de vous.- Quel jour sommes-nous ?- Euh, le 4 janvier, Monsieur Reybaz. Enfin, je crois ! Le 4 janvier 1951.- Saviez-vous que la pièce que nous répétons aujourd’hui, Le Sicilien ou l’Amour peintre de Molière a été représentée pour la première fois, le 5 Janvier 1667 à Saint-Germain en Laye ? Certains y verraient un signe du destin.- Je l’ignorais, Monsieur Reybaz.” Répondez-vous embarrassé.Accompagné d’un geste amical sur l’épaule, André Reybaz vous invite à entrer au Musée :“- Alors ? On la fait cette audition ?! Il ne manquait plus que vous !"
Le Pôle Culturel Saint-Vaast Verlaine Ronville
Ce jeu de piste est une fiction réalisée à partir des collections patrimoniales du pôle culturel Saint-Vaast. Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé, des faits existants ou ayant existé, n'est absolument pas fortuite ! Comme ce jeune comédien, nous vous invitons à pousser les portes de l'Abbaye Saint-Vaast. Vous trouverez les oeuvres et les documents patrimoniaux qui illustrent ce jeu et bien plus encore ! Nous espérons que cette expérience à travers les âges et les lieux emblématiques de l'histoire du théâtre arrageois vous a plu. À bientôt ! Pour suivre l'actualité du Musée des Beaux-Arts d'Arras : https://www.arras.fr/fr/mes-loisirs/culture/musee-des-beaux-arts https://fr-fr.facebook.com/mbaarras/ Pour suivre l'actualité des bibliothèques du Réseau M : https://www.reseau-m.fr/ https://fr-fr.facebook.com/reseauM/
Personnages
L’abbé de Liesse
A partir de 1430, les mémoriaux de la ville d’Arras font mention de l’engouement des magistrats et des habitants pour les spectacles publics. Mais dès le milieu du XIVe siècle, de joyeuses bandes se créent, leurs chefs sont nommés “Roi des Hours”, “Prince de Saint-Jacques” ou encore “Prince d’Amour”.Élu chaque année par les officiers du Duc de Bourgogne, Comte d’Artois, par le magistrat et la bourgeoisie, l’Abbé de Liesse est un directeur atypique chargé de mener une véritable troupe d’acteurs et de présider les festivités. Il reçoit, outre sa charge d’amuseur public, une crosse d’argent doré, symbole distinctif de sa dignité, qu’il remet à la fin de son exercice. Avec sa troupe de suppôts ou de baladins, les bien-nommés “moines”, l’abbé de Liesse anime la place publique, tout particulièrement le Dimanche gras. De fait, les festivités contribuent à la prospérité du territoire, comme à l’union des villes limitrophes.La ville attribue d’ailleurs à l’Abbé de Liesse, les fonctions d’ambassadeur. Sous escorte de pages et de laquais, il entame alors, à la charge de la ville, une tournée des festivals alentour.Les dernières mentions de ce personnage dans les registres synodaux datent de 1541.Parmi les représentations des grands moments de l’histoire arrageoise du cortège historique du 17 Juillet 1910, l’Abbé de Liesse foule à nouveau le pavé.
Les personnages
Saint-Vaast
Mort à Arras le 6 février 540Saint Vaast est né dans le Sud-Ouest de la France et ordonné prêtre dans la région de Toul.Après la victoire de Tolbiac (496), Saint Vaast est chargé, par l’évêque de Toul, saint Ursus, de catéchiser Clovis et de le conduire à Reims afin de recevoir le baptême par saint Remi avec 3 000 de ses soldats.Vers 500, saint Remi envoie saint Vaast, comme évêque à Arras. Il s’installe dans la cité antique où il accomplit plusieurs miracles. Il chasse notamment un ours, caché sous l’autel de l’église qu’il souhaite relever et lui intime l’ordre de quitter la région, ce que l’ours devenu obéissant, fait immédiatement.Saint Vaast multiplie les établissements religieux dans la région jusqu’à son décès vers 540. Ses reliques, conservées à travers les siècles, sont encore aujourd’hui vénérées dans la Cathédrale d’Arras
Personnages
André Reybaz
André Reybaz est un acteur et un metteur en scène français. Si ses débuts au cinéma sont discrets, André Reybaz n’a qu’une vingtaine d’années lorsqu’il tourne auprès de grands noms du cinéma français comme Michel Simon, pour le film “Aux bonheurs des Dames” (1942), ou encore Ginette Leclercq dans “le Val d’enfer” (1943).Dans l’immédiat après-guerre, il privilégie le théâtre et fonde, avec sa compagne Catherine Toth, la Compagnie du Myrmidon, qui reçoit le premier prix des jeunes compagnies en 1949 pour la direction, au théâtre Marigny, de Fastes d’Enfer de Michel de Ghelderode. En 1951, le couple créé à Arras le Festival d’Art Dramatique. À l’occasion du VIIe centenaire d’Adam de la Halle. La programmation des printemps arrageois anime la ville avec spectacles, créations artistiques, concerts, récitals poétiques, veillées, expositions, conférences… Le festival est alors considéré comme le plus important après celui d’Avignon et contribue inéluctablement au rayonnement artistique de la ville.La nomination d’André Reybaz, en 1960, marque les débuts du centre dramatique du Nord, qu’il dirige pendant 10 ans. La mise en scène du “Mal court” de Jacques Audiberti, avec Philippe Noiret et Suzanne Flon, en 1961 est l’un de ses plus grands succès.En Février 2007, le théâtre d’Arras rouvre ses portes après 4 ans de travaux de restauration et de modernisation. Cet équipement culturel de premier plan inaugure une nouvelle salle, creusée sous la salle des concerts: la salle André Reybaz.
Personnages
Jehan Bodel
Né à Arras vers 1165, mort à Arras vers 1210-1215Jehan ou Jean Bodel est un trouvère-ménestrel né à Arras dans la seconde moitié du XIIe siècle. Il écrit en ancien français des chansons de geste et des fabliaux.On lui doit un classement des différents thèmes littéraires.En 1202, il contracte la lèpre, maladie encore fort répandue. En raison de la contagion du mal, les lépreux sont exclus de la société. Jean Bodel quitte Arras pour entrer dans une léproserie, située dans les faubourgs, à Méaulens ou à Beaurains, dans laquelle il meurt.Mais avant de quitter le monde des vivants, Jean Bodel, écrit des Congés où il fait ses adieux aux siens. C’est une poésie extrêmement personnelle sur sa mort à venir.
Personnages
Adam de la Halle
Né à Arras vers 1240, mort vers 1287 à Naples (Italie)Adam de la Halle est un trouvère de langue picarde, jongleur et musicien. Il est né à Arras et est le fils d’Henri le Bossu d’où son surnom.Il étudie à l’Université de Paris où il devient « Maître des Arts ».Adam de la Halle est l’auteur du Jeu de la Feuillée et du Jeu de Robin et Marion. Il est sans doute selon ses biographes, le meilleur auteur comique de son siècle. Le Jeu de Robin et Marion constitue certainement le plus ancien exemple de théâtre d’inspiration entièrement profane.Adam de la Halle fait partie de la suite du comte d’Artois, envoyé par le roi de France, au secours de Charles d’Anjou, conquérant de la Sicile en 1266, et réfugié à Naples.Il est probablement mort à Naples aux environs de 1287.L'autel latéral droit de cette église est l'ancien autel de la chapelle ND des Ardents qui se trouvait jusqu'en 1789 sur la Petite Place. Le cierge reliquaire qui y était vénéré était placé sous la surveillance de la confrérie des Trouvères dont Adam de la Halle fut l'un des membres et le Mayeur.
Personnages
Architecture
Adam de la Halle
Né à Arras vers 1240, mort vers 1287 à Naples (Italie)Adam de la Halle est un trouvère de langue picarde, jongleur et musicien. Il est né à Arras et est le fils d’Henri le Bossu d’où son surnom.Il étudie à l’Université de Paris où il devient « Maître des Arts ».Adam de la Halle est l’auteur du Jeu de la Feuillée et du Jeu de Robin et Marion. Il est sans doute selon ses biographes, le meilleur auteur comique de son siècle. Le Jeu de Robin et Marion constitue certainement le plus ancien exemple de théâtre d’inspiration entièrement profane.Adam de la Halle fait partie de la suite du comte d’Artois, envoyé par le roi de France, au secours de Charles d’Anjou, conquérant de la Sicile en 1266, et réfugié à Naples.Il est probablement mort à Naples aux environs de 1287.L'autel latéral droit de cette église est l'ancien autel de la chapelle ND des Ardents qui se trouvait jusqu'en 1789 sur la Petite Place. Le cierge reliquaire qui y était vénéré était placé sous la surveillance de la confrérie des Trouvères dont Adam de la Halle fut l'un des membres et le Mayeur.
Architecture
Personnages
Désiré Bras
Alors chef de l’état civil, Désiré Bras sauve de l’incendie les registres lors du bombardement de 1914. Une rue arrageoise porte son nom. Il s’agit d’ailleurs de l’une des rares rues de la ville dont on peut lire l’ancien et le nouveau nom : Rue Désiré Bras ou ancienne rue du blanc pignon. L’étymologie de ce nom semble aisée: une muraille blanchie, probablement. Cependant, cette rue était auparavant désignée sous le nom d’une supposée enseigne: celle du Blanc-Pigeon ou du Blanc-Coulon. Selon cet usage, la rue s’appelait initialement la rue de l’Ancienne Comédie: S’y trouvait alors la seule salle de spectacle avant la construction du remarquable théâtre à l’italienne, achevé en 1785.
Les personnages
Pierre Paquet
1875-1959 Pierre Paquet est nommé Architecte des Monuments historiques pour le Pas-de-Calais en 1905 et en chef en 1919. Il a aussi en charge l’Hôtel de Cluny, la Sainte Chapelle et le Mont-Saint-Michel. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, Arras est détruite à 80%. En application de la loi de 1919 sur les dommages de guerre, imposant la reconstruction à l'identique des monuments classés, Pierre Paquet dirige avec l'architecte Paul Decaux la reconstruction de l’Hôtel de ville, du Beffroi, de l’ensemble des maisons entourant les deux places, de l’abbaye Saint-Vaast et de la cathédrale qui s’achève en 1934. Il réalise une œuvre respectueuse du modèle d’origine et novatrice restituant la parure monumentale d’Arras.
Architecture
Les personnages
Saint-Vaast
Architecture
Mort à Arras le 6 février 540Saint Vaast est né dans le Sud-Ouest de la France et ordonné prêtre dans la région de Toul.Après la victoire de Tolbiac (496), Saint Vaast est chargé, par l’évêque de Toul, saint Ursus, de catéchiser Clovis et de le conduire à Reims afin de recevoir le baptême par saint Remi avec 3 000 de ses soldats.Vers 500, saint Remi envoie saint Vaast, comme évêque à Arras. Il s’installe dans la cité antique où il accomplit plusieurs miracles. Il chasse notamment un ours, caché sous l’autel de l’église qu’il souhaite relever et lui intime l’ordre de quitter la région, ce que l’ours devenu obéissant, fait immédiatement.Saint Vaast multiplie les établissements religieux dans la région jusqu’à son décès vers 540. Ses reliques, conservées à travers les siècles, sont encore aujourd’hui vénérées dans la Cathédrale d’Arras
Personnages
Architecture
Jehan Bodel
Né à Arras vers 1165, mort à Arras vers 1210-1215Jehan ou Jean Bodel est un trouvère-ménestrel né à Arras dans la seconde moitié du XIIe siècle. Il écrit en ancien français des chansons de geste et des fabliaux.On lui doit un classement des différents thèmes littéraires.En 1202, il contracte la lèpre, maladie encore fort répandue. En raison de la contagion du mal, les lépreux sont exclus de la société. Jean Bodel quitte Arras pour entrer dans une léproserie, située dans les faubourgs, à Méaulens ou à Beaurains, dans laquelle il meurt.Mais avant de quitter le monde des vivants, Jean Bodel, écrit des Congés où il fait ses adieux aux siens. C’est une poésie extrêmement personnelle sur sa mort à venir.
Architecture
Personnages
Architecture
L’abbé de Liesse
A partir de 1430, les mémoriaux de la ville d’Arras font mention de l’engouement des magistrats et des habitants pour les spectacles publics. Mais dès le milieu du XIVe siècle, de joyeuses bandes se créent, leurs chefs sont nommés “Roi des Hours”, “Prince de Saint-Jacques” ou encore “Prince d’Amour”.Élu chaque année par les officiers du Duc de Bourgogne, Comte d’Artois, par le magistrat et la bourgeoisie, l’Abbé de Liesse est un directeur atypique chargé de mener une véritable troupe d’acteurs et de présider les festivités. Il reçoit, outre sa charge d’amuseur public, une crosse d’argent doré, symbole distinctif de sa dignité, qu’il remet à la fin de son exercice. Avec sa troupe de suppôts ou de baladins, les bien-nommés “moines”, l’abbé de Liesse anime la place publique, tout particulièrement le Dimanche gras. De fait, les festivités contribuent à la prospérité du territoire, comme à l’union des villes limitrophes.La ville attribue d’ailleurs à l’Abbé de Liesse, les fonctions d’ambassadeur. Sous escorte de pages et de laquais, il entame alors, à la charge de la ville, une tournée des festivals alentour.Les dernières mentions de ce personnage dans les registres synodaux datent de 1541.Parmi les représentations des grands moments de l’histoire arrageoise du cortège historique du 17 Juillet 1910, l’Abbé de Liesse foule à nouveau le pavé.
Architecture
Personnages
André Reybaz
André Reybaz est un acteur et un metteur en scène français. Si ses débuts au cinéma sont discrets, André Reybaz n’a qu’une vingtaine d’années lorsqu’il tourne auprès de grands noms du cinéma français comme Michel Simon, pour le film “Aux bonheurs des Dames” (1942), ou encore Ginette Leclercq dans “le Val d’enfer” (1943).Dans l’immédiat après-guerre, il privilégie le théâtre et fonde, avec sa compagne Catherine Toth, la Compagnie du Myrmidon, qui reçoit le premier prix des jeunes compagnies en 1949 pour la direction, au théâtre Marigny, de Fastes d’Enfer de Michel de Ghelderode. En 1951, le couple créé à Arras le Festival d’Art Dramatique. À l’occasion du VIIe centenaire d’Adam de la Halle. La programmation des printemps arrageois anime la ville avec spectacles, créations artistiques, concerts, récitals poétiques, veillées, expositions, conférences… Le festival est alors considéré comme le plus important après celui d’Avignon et contribue inéluctablement au rayonnement artistique de la ville.La nomination d’André Reybaz, en 1960, marque les débuts du centre dramatique du Nord, qu’il dirige pendant 10 ans. La mise en scène du “Mal court” de Jacques Audiberti, avec Philippe Noiret et Suzanne Flon, en 1961 est l’un de ses plus grands succès.En Février 2007, le théâtre d’Arras rouvre ses portes après 4 ans de travaux de restauration et de modernisation. Cet équipement culturel de premier plan inaugure une nouvelle salle, creusée sous la salle des concerts: la salle André Reybaz.
Personnages
Architecture
Les Ardents
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En l’an 1105, une terrible maladie, qui brûle les victimes dans d’atroces douleurs, décime la population arrageoise. Outre la douleur, les sensations de brûlures très fortes, accompagnées de convulsions, voire de crises de folie hystérique sont les symptômes les plus courants. Certains malades voient leurs membres, se gangrener, devenir noirs et secs. Mains et pieds finissent par se détacher des articulations.Très vite, la population voit en ce feu ardent, une punition divine ou un déchaînement diabolique et destine ses prières à la Sainte-Vierge pour sa miséricorde.En ce temps, un jongleur du château de Saint-Pol-Sur-Ternoise, nommé Norman, tue le frère d’un jongleur du Brabant, Itier. Alors qu’une haine mortelle anime les deux hommes, la Vierge leur apparaît en rêve la même nuit les enjoignant de se rendre à la Cathédrale pour s’y réconcilier en présence de l'évêque d’Arras, Lambert de Guines. Les deux jongleurs s'exécutent, incapables de faire abstraction de leur inimitié. Cependant, l’évêque parvient à obtenir leur pardon, en leur démontrant que la réconciliation était le seul moyen d’accomplir la volonté divine, et de guérir les malades de ce “feu d’enfer”.
Architecture
Personnages
Architecture
Les Ardents
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Le miracle s’accomplit lorsqu’après une nuit de prière dans la Cathédrale, Marie se présente aux trois hommes, un cierge à la main. La cire dissoute dans l’eau guérit les malades.Le Mal des Ardents n’est identifié définitivement qu’au XIXe siècle: Il s’agit d’un petit champignon parasite du seigle qui prolifère par temps humide. Moulu avec le reste des grains, il touche surtout les petites gens, premiers consommateurs de pain noir.Peu après le miracle, une confrérie pieuse est créée dans le but de rendre un culte régulier à la relique. Les jongleurs Itier et Norman en seraient les premiers mayeurs. La Confrérie des Ardents est un moteur essentiel de la vie culturelle et littéraire d’Arras des XIIe et XIIIe siècles.En 1215, Marguerite de Flandre fait don à la confrérie d’un reliquaire en argent niellé et filigrané, reprenant la forme du cierge et décide de faire édifier une chapelle sur la Petite Place jouxtant le clocher en forme de cierge élevé auparavant par la confrérie.L’ensemble architectural est abattu en 1791. En mémoire de cette chapelle, l'architecte Alexandre Grigny s’inspire du Saint Cierge pour le clocher de la chapelle des Ursulines d’Arras.L’église Notre Dame des Ardents abrite depuis 1876 la confrérie et ses éléments de culte. Les Archives de l’ancienne confrérie de Notre-Dame des Ardents, dissoute le 18 mars 1792, ont, quant à elles, été déposées à la Médiathèque par le docteur Georges Paris en 1965.
Architecture