Processus de soins : La pose d'une sonde nasogastrique en aspiration douce chez un patient présentant une occlusion intestinale.
NEMLIN Maureen, PINCHON Alycia, ROBINSON Soraya, ROCHE Clothilde, ROSAY Angèle, SORTAMBOC Léa, VENARD Clémentine, VILLIER Léa, VOSMAER Didier.
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Index
Pré-requis
Objectifs d'apprentissage
SItuation clinique
Bilan
Objectifs d'apprentissage
- Connaître le cadre législatif de la pose d’une sonde nasogastrique, d’un retrait et/ou d’un changement. (Compétence 7)
- Définir le sondage nasogastrique, citer les indications et contre-indications, identifier les objectifs du sondage ainsi que les surveillances infirmières à effectuer et connaître les complications en lien avec la pose d’une sonde naso-gastrique. (Compétence 2, compétence 4)
- Connaître les différents types de sondage naso-gastrique et leurs indications. (Compétence 4)
- Choisir le matériel adapté à la pose d’une sonde naso-gastrique d’aspiration. (Compétence 4)
- Savoir poser et retirer une sonde naso-gastrique d’aspiration dans le respect des principes de soin. (Compétence 2, compétence 7)
- Connaître les éléments en faveur d’une démarche d’éducation thérapeutique auprès d’un patient portant une sonde nasogastrique. (Compétence 5)
Pré - requis
4.6 :Soins éducatifs et préventifs
Explore les pré-requis que tu n’estimes pas avoir assez acquis !
1.3 : Legislation, éthique, déontologie
2.2 :Cycles de la vie et grandes fonctions
2.5 :Processus infectieux
1.1 : Psychologie, sociologie, anthropologie
3.1 : Raisonnement et démarche clinique infirmière
2. 11 :Pharmacologie et thérapeutiques
2.8 :Processus obstructifs
2.10 : Infectiologie et hygiène
4.5 :Soins infrimiers et gestion des risques
4.1 :Soins de confort et de bien-être
4.2 :Soins relationnels
3.2 :Projet de soins infirmiers
Teste - toi !
Flash ou clique !
Evaluation n°1 :
Déroulement du soins
Flash ou clique !
Evaluation n°2:
Déroulement du soins
Flash ou clique !
Evaluation n°3 :
Risques / complications et actes de surveillances & préventions.
Merci de votre attention !
En espérant que cela vous aura aidé !
Bilan
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Les concepts
Qualité de vie
Vulnérabilité
Dépendance
Autonomie
+ info
+ info
+ info
+ info
Prévention des escares
Prévention
- Diminution des durées d'appui et des phénomènes compressifs,
- Support adapté
- Mesures d'hygiène (toilette, séchage de qualité, propreté du lit, change)
- Effleurage sur peau non lésée : favorise la microcirculation locale
- Observation rigoureuse, systématique des zones à risque
- Alimentation (apport riche en protéine notamment) et hydratation.
Mécanismes physiopathologiques
Evaluation de la plaie
Définition de l'escarre
Facteurs de risques
- Nombre et localisation lésions cutanées,
- Stade de la lésion,
- Surface et la profondeur de la lésion,
- Aspect de la peau en bordure de la lésion,
- Présence et nature d'un éventuel écoulement, de tissu nécrotique, douleur.
+ Échelle de Braden / Échelle de Norton
Lésion cutanée d’origine ischémique liée à une compression des tissus mous entre les saillies osseuses et un plan dur. C’est une plaie de pression.Conséquences sur la santé du patient :
- douleurs,
- infection
- altération de la qualité de vie,
- hausse de la durée moyenne de séjour.
Occlusion vasculaire avec pression prolongée ou forces de cisaillement, frottement, macération.
- Immobilisation
- Âge
- Dénutrition,
- Incontinence,
- Diabète
- Anémie,
- Insuffisance cardiovasculaire,
- Tabac
- Artérite,
- Déshydratation,
- Obésité
- Facteurs mécaniques (frottements)
Indications de pose d'une sonde nasogastrique
Favoriser la mise au repos du tube digestif
Syndrome occlusif
Lavage gastrique
L’estomac et les intestins continuent de sécréter du suc gastrique ainsi que les produits de la digestion (selles). La stase de liquides digestifs ainsi que l’arrêt des matières et des gaz lié au syndrome occlusif entraîne d’importantes douleurs, des nausées ainsi qu’un météorisme abdominal. Le contenu intestinal, suite à l’occlusion, remonte jusqu'à l’estomac et entraîne des vomissements. Dans ces circonstances, il est important d’appliquer une aspiration au niveau gastrique de ces matières.
Surtout après une chirurgie de l’appareil digestif. La SNG permet l’aspiration des sécrétions (gastriques, hépatiques et pancréatiques) qui peuvent stagner dans l’estomac. Effectivement, l’abus des opiacés et la chirurgie digestive peuvent arrêter le péristaltisme intestinal ce qui risque d’entraîner une stase de liquide dans l’estomac.
Cas des intoxications alimentaires ou bien dans le cas d’hémorragie digestive haute.
Prévenir une inhalation pour les patients dans le coma
Mais aussi...
(Syndrome de Mendelson qui est une syndrome d’inhalation bronchique par inhalation de liquide gastrique acide, particulièrement chez le sujet ayant une abolition des réflexes de déglutition pharyngo-laryngée). En effet, chez un sujet inconscient, il y a nécessité d’effectuer cette vidange gastrique afin d’éviter cette inhalation.
Tubage gastrique
A la recherche de bactéries dans le liquide gastrique.
Les concepts en gestion des risques
Gestion des dangers et des risques
Pour assurer des soins de qualité, il est nécessaire d’avoir des connaissances sur la gestion des risques, et de connaître et comprendre les notions suivantes :
Danger
Risque
Gestion des risques et dangers
Il convient de respecter les protocoles, recommandations et règles de sécurité afin de réduire au maximum les risques pour le patient. Prendre des risques, c’est s’exposer à un danger et donc potentiellement (dans le cadre de soins) mettre le patient en danger. La SNG étant un dispositif médical, il est nécessaire de connaître également la notion de matériovigilance. Le Vidal définit la matériovigilance comme suit : “La matériovigilance a pour objectif d'éviter que ne se produisent ou se reproduisent des incidents et risques d'incidents graves mettant en cause des dispositifs médicaux (DM), en prenant les mesures préventives et/ou correctives appropriées.
Est considéré comme incident ou risque d'incident grave tout incident ou risque d'incident mettant en cause un DM ayant entraîné ou susceptible d'entraîner la mort ou la dégradation grave de l'état de santé d'un patient, d'un utilisateur ou d'un tiers (décès, menace du pronostic vital, incapacité permanente ou importante, hospitalisation ou prolongation d'hospitalisation, nécessité d'intervention médicale ou chirurgicale, malformation congénitale...).”
La pose d’une SNG (et ce, quelque soit l’indication) n’est pas dénuée de risque. Il est nécessaire de pouvoir signaler les événements indésirables liés à cette pose afin de faire remonter les problématiques les plus fréquemment rencontrées, agir sur les causes de ces problématiques et proposer des solutions.
Notion de danger
Un danger est présent lorsqu’un objet ou une situation possède une capacité intrinsèque à provoquer un effet dommageable. Elle est source potentielle de dommage et de préjudice.
De nombreuses sources de danger peuvent être répertoriées, notamment dans le milieu du soin :
- Le non-respect des protocoles.
- Les thérapeutiques, ainsi que certains principes actifs particuliers.
- L’environnement, parfois non sécuritaire, etc.
Notion de risque
Le risque est la probabilité qu’un événement survienne et compromette la sécurité d’un individu. Il s’agit d’un événement en relation avec une situation qui est susceptible de causer un dommage aux personnes ou aux biens ou à l’environnement.
On parle de fréquence de ce risque, mais aussi des conséquences de l'événement effectivement survenu.
Le risque est présent dans toute activité humaine : au niveau de l’individu, de la société… Dans le domaine de la santé, le risque peut être relié directement ou indirectement aux soins.
Celui-ci est alors corrélé à différents facteurs :
- Le patient lui-même
- Un non-respect des recommandations, des protocoles ou des règles de sécurité.
- Défaillance techniques.
- Défaillances de matériels.
- Défaillance d’organisation.
→ On parle de risques liés aux soins.
La relation dans les soins
La relation de civilité (politesse, courtoisie, gentillesse)
La relation fonctionnelle (interaction centrée sur le patient pendant les soins)
Il n’existe pas de soins sans relation entre êtres humains.
Plusieurs types de relations avec le patient et/ou l’entourage du patient :
La relation de soutien avec l’empathie (écoute bienveillance, observation du comportement, attention portée à l’autre, exempte de jugement de valeur)
La relation d’aide (confiance et empathie)
La relation thérapeutique (toujours sur prescription médicale)
La relation éducative (liée à l’observance)
La relation de soutien social (patients et proches)
Les flores bactériennes
Rôle : Barrière de protection, entretien du pH et fermentation digestive. Les bactéries des flores peuvent devenir pathogènes, surtout quand l’hôte est fragilisé : effraction cutanée, patient immunodéprimé…
&
Flore saprophyte
Flore commensale
Bactéries qui vivent dans la nature extérieure à l’Homme. Elles assurent la destruction des déchets organiques d’origine animale ou végétale.
Bactéries qui vivent sur un hôte (homme ou animal) sans lui causer de troubles. La flore cutanée, ORL (bouche, gorge, trachée) et digestive sont des flores commensales.
Moyens de prévention
Protection contre les liquides biologiques
Hygiène des mains
Elimination des déchets
Le circuit et l’élimination des déchets à un rôle important en milieu de soins. L’IDE doit s’assurer de la bonne élimination des déchets, dans le bon compartiment :
Déchets d’Activité de Soin (DAS) ⇒ « issus des activités de diagnostic, de suivi et de traitement préventif, curatif ou palliatif, dans les domaines de la médecine humaine et vétérinaire»
Déchets d’Activité de Soins à Risque Infectieux ⇒ «des déchets susceptibles de contenir des agents pathogènes en quantité suffisante pour causer des maladies chez des hôtes sensibles»
Code de la santé publique
Organisation Mondiale de la Santé
La communication verbale inclut notamment le dialogue, mais aussi des formes de violence, et même les silences.
La communication non verbale inclut la gestuelle, les mimiques du visage, le contact oculaire, le paralangage, la posture et le langage du corps, le toucher et l’utilisation de l’espace.
La posture professionnelle se manifeste dans la relation à autrui et relève d’une manière d’être, d’une attitude guidée par des valeurs et des croyances et orientée par des intentions, elle exerce une influence sur nos actions.
Education thérapeutique
“Processus permanent, intégré dans les soins et centré sur le patient. Elle implique des activités organisées de sensibilisation, d’information, d’apprentissage de l’autogestion et de soutien psychologique concernant la maladie, le traitement prescrit, et les soins.”
Définition de l'OMS.
Le patient est acteur de sa prise en charge, il doit pouvoir participer aux soins en fonction de ses besoins et de ses capacités.Le but est pour le patient d’acquérir et de maintenir des compétences dans ses auto-soins, notamment de sécurité, mais aussi de s’adapter selon les situations qu’il pourrait rencontrer.
4 étapes dans l’élaboration d’une démarche thérapeutique selon la HAS :
Etape 1
Diagnostic éducatif permettant d’identifier les besoins et les attentes du patient.
Etape 2
Programme personnalisé d’éducation thérapeutique avec priorités d’apprentissage. Objectifs fixés en fonction du savoir, savoir-faire et savoir-être à acquérir, dans le respect de la globalité du patient (besoins bio-psycho-sociaux).
Etape 3
Planification et mise en œuvre les séances d’éducation thérapeutique.
Etape 4
Évaluation des compétences acquises, et du déroulement du programme.
Définitions
L’inflammation est une réaction du tissu conjonctif à la suite d'une agression quelconque. Il existe 3 types de pathologies prévalentes liées à la présence de virus ou bactéries :
- Les pneumonies aiguës
- Les bronchites aiguë ou chronique
- Les surinfections de bronchite chronique obstructive
Infections respiratoires chez l'adulte
Traitements
Evolution
Traitement symptomatique :
- Antitussifs : déconseillés
- Antipyrétique
- Bêta-mimétiques ou les corticoïdes inhalés peuvent être proposés en cas de toux rebelle ou de bronchospasme.
- Antibiothérapie,
- Anti-inflammatoires.
- Évolution spontanée : guérison.(Signes généraux pendant quelques jours, toux : 8 à 10 jours, parfois quelques semaines, voire quelques mois)
- Évolution sous antibiothérapie identique.
Si répétition :
- Rechercher facteur de risque respiratoire (tabac, irritant respiratoire professionnel ou autre)
- Faire un bilan (radiographie pulmonaire au minimum) à la recherche d’une cause locale (tumeur, corps étranger, bronchectasies …).
Symptômes
- Une toux sèche (ou grasse),
- Une fièvre modérée voir forte,
- Des troubles de la respiration,
- Des sifflements lors de la respiration,
- Des douleurs thoraciques,
- Une asthénie
- Une perte d'appétit.
La relation soignant soigné
Patient : Individu vulnérable, passif, patient et silencieux; pris en charge par la médecine et se soumettant au regard médical. Il existe des mécanismes de défenses chez le patient tout comme chez le soignant, et savoir les décoder permet d’adapter sa prise en charge aux difficultés émotionnelles dans le soin.
L’aspect relationnel est partie prenante du travail infirmier. La proximité du patient favorise le travail relationnel qui implique également un travail émotionnel sous entendu par le contrôle de soi et la tentative de contrôler les émotions du soigné.
Pour une prise en charge de qualité, la relation soignant-soignée doit rester professionnelle. En effet, il est important de maintenir une distance avec le patient car un excès d'implication pourrait nuire au travail collectif. En quelque sorte, la logique professionnelle prédomine sur la logique affective.
Anatomie et physiologie de l'appareil digestif
Le tube digestif est composé de l’œsophage (qui est un organe de transfert) servant de lien avec l'estomac (qui assure la vidange, le stockage et sécrète des enzymes ainsi que l’acide chlorhydrique).(Le liquide gastrique est donc composé d'acide chlorhydrique, mélange d'enzymes et de mucus protecteur.) Cette portion est suivie par le début de l’intestin grêle (qui absorbe les nutriments), le duodénum, le jéjunum, et l’iléum qui se termine dans le colon qui stocke les matières. Enfin, le tube digestif se termine avec le rectum et le canal anal, qui sont nécessaires et utiles dans les phénomène de défécation et de continence.
La déglutition connaît 3 temps : le temps buccal, pharyngien et œsophagien. Cette décomposition en 3 temps fait intervenir également l’épiglotte qui va permettre de bloquer l’accès au larynx du bol alimentaire.
Anatomie et physiologie de l'appareil respiratoire.
- Le système respiratoire est composé des voies aériennes supérieures (les fosses nasales, le pharynx et le larynx) et inférieures (la trachée et l’arbre bronchique, comportant les bronches, les bronchioles ainsi que les alvéoles).
- Le nez, en plus de son rôle olfactif, présente un rôle d’humidification de l’air inspiré et de filtration de l’air.
- Le pharynx, en arrière des fosses nasales, a un rôle pour le goût et la phonation. Il sert, comme le nez, à humidifier et réchauffer l’air inspiré. Il se prolonge vers l’arrière par l'œsophage.
- Le larynx s’étend de la base de la langue jusqu’à la trachée. Lors de la déglutition, le larynx est fermé par l’épiglotte afin d’éviter le passage du bol alimentaire vers l’arbre trachéo-bronchique.
- En arrière du pharynx et de la trachée se trouve l'œsophage, qui appartient au tube digestif.
Il est nécessaire de bien maîtriser la position des différents éléments de l’arbre respiratoire en rapport avec les éléments du tube digestif dans la pose d’une SNG : Bien connaître l’anatomie, c’est éviter de placer la sonde dans l’arbre trachéo-bronchique et donc d’être délétère et dangereux pour le patient.
Le système respiratoire assure 4 fonctions :
Assure l'hématose
C’est à dire qu’il contribue à apporter l'oxygène au sang qui le distribue dans tout l'organisme et rejeter le gaz carbonique (gaz carbonique = CO2 = déchet de l’organisme)
Participe à la défense de l'organisme
Vis-à-vis des agents extérieurs.
Rôle endocrinien
Sérotonine
Homéostasie
de l'équilibre acido-basique
Le droit des patients
Le droit des patients
Loi du 04/03/2002 relative aux droits des patients et à la qualité du système de santé, intégrée au Code de la Santé Publique. Préalable indispensable à tout soin :
Charte de la personne hospitalisée de 1995 modifiée par la circulaire du 02/03/2006.
- Respect de la dignité de la personne.
- Information au patient : état de santé, soins proposés, coûts, risques et bénéfices.
- Expression de la volonté du patient et directives anticipées.
- Accès au dossier médical pour le patient.
- Droit au refus de soin.
- Recueil obligatoire du consentement.
- Le consentement est dit “éclairé” (vérifier que le patient a compris les informations).
- Secret des informations liées au patient.
- Droit fondamental à la protection de la santé, l’égal accès de chaque personne aux soins, la continuité des soins et la sécurité sanitaire.
- Qualité de l’accueil, des traitements et des soins.
- L’information accessible et loyale (adaptée aux capacités du patient et à sa singularité) et l’existence de la volonté de ne pas être informé.
- Consentement libre et éclairé.
- Traitement de la personne hospitalisée avec égards.
- Respect de la vie privée.
- Accès direct aux informations de santé.
&
+ info
+ info
Définition d'un dispositif médical :
« Tout instrument, appareil, équipement, matière, à l’exception des produits d’origine humaine, ou autre article utilisé seul ou en association, y compris les accessoires et logiciels intervenant dans son fonctionnement, destiné par le fabricant à être utilisé chez l’homme à des fins médicales et dont l’action principale voulue n’est pas obtenue par des moyens pharmacologiques ou immunologiques ni par métabolisme, mais dont la fonction peut être assistée par de tels moyens. »
Les dispositifs médicaux sont soumis à la matériovigilance qui a pour objet le suivi et la surveillance des incidents ou des risques d’incidents pouvant résulter de l’utilisation des Dispositifs médicaux (DM). Elle a pour but le retrait des dispositifs défectueux et agit ainsi pour améliorer la qualité des DM afin de garantir une sécurité accrue des patients.
L'éthique et les soins.
C'est une réflexion sur sa posture professionnelle et sur sa pratique dans le but d’améliorer la qualité de vie du patient.
La réflexion éthique s’accompagne d’une approche philosophique sur la morale, cette dernière possède une dimension universelle de l’interdit et du permis, tandis que l’éthique s’intéresse à l’intention de la personne qui agit et à son interprétation des règles. La déontologie concerne l’ensemble des règles et des devoirs régissant une profession alors que l’éthique est une réflexion sur les valeurs humaines et une recherche sans bonne réponse fermée. Le respect de la dignité humaine est au cœur des réflexions éthiques. Les règles à interpréter dans le cadre de l’éthique médicale sont les textes législatifs qui guident l’exercice des professions médicales et régissent les droits des patients.
Les différentes classes de dispositifs médicaux :
Classe IIb
Classe IIa
Classe I
Classe I : DM non invasifs ou invasifs à usage temporaire et réutilisable.
Dispositifs invasifs utilisés sur du long terme et implantables.
La sonde naso-gastrique est un dispositif médical de classe IIa.
DM invasifs sur une courte durée et DM invasifs en contact avec les orifices du corps, autre que les dispositifs invasifs de type chirurgical.
Classe III
Dispositifs implantables et dispositifs invasifs à long terme de type chirurgical (stents, cathéters enduits d’héparine, implants…).
Bienfaisance
Autonomie
Justice
Non-malfaisance
Respect et promotion de la capacité de la personne à juger et à décider par elle-même de ce qui la concerne.
Fait de traiter les cas égaux de la même façon.
Se réfère à ce qui est bien pour la personne.
Principe de ne pas nuire et de ne pas blesser.
Pour chacun des problèmes dégagés, un ou plusieurs objectifs de soins sont associés, permettant de déterminer les actions de soins à mettre en place, individualisées et personnalisées. Ces soins sont ensuite planifiés en interaction avec les autres professionnels et en respectant les habitudes de vie du patient. La réalisation de ces soins et leur évaluation complètent et finalisent ce projet de soin.
Le recueil de données est à la base du projet de soins. Il permet de récolter des informations sur la personne, sa situation sociale, ses caractéristiques physiques et psychologiques, ses antécédents médicaux, ses problèmes de santé actuels ainsi que son motif d’hospitalisation et l’histoire de sa maladie et les évolutions constatées depuis l’hospitalisation. Ce recueil de données se fait par l’observation clinique, par des entretiens semi-directifs et avec l’aide d’outils professionnels (dossier médical, dossier de soin, dossier administratif, compte-rendu d’hospitalisation…).
Code de Santé Publique, Article R.4311-3 :
L'IDE identifie les besoins de la personne, pose un diagnostic de soins, met en œuvre des actions appropriées et les évalue…
La démarche clinique ainsi que la posture réflexive de l’IDE est une méthode scientifique, rigoureuse, basée sur l’élaboration de problèmes et de risques dans l’idée d’une prise en charge adaptée, personnalisée, sécuritaire et optimale, prenant en compte le bio-psycho-social.
La démarche clinique passe par une analyse d’identification des problèmes de santé (réels ou potentiels), relevant du rôle propre ou du rôle prescrit et qui sont priorisés. Cela permet de relever des diagnostics infirmiers.
Situation :Mr A, 72 ans. entré en chirurgie digestive pour occlusion intestinale. Prescription médicale : Changement de sonde nasogastrique car sonde occluse en aspiration douce à -10cmH2o*.
*Environ égal à -10mBar
Chambre de Monsieur A.
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Matériel nécessaire à la pose d'une SNG
Matériel nécessaire à la pose d'une SNG
Désinfection de l'environnement.
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Evacuer les déchets
Expliquer au patient les surveillances et les soins en lien avec la SNG
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Poche de recueil
Lubrifiant sous forme de gel ou de spray
Gants à usage unique
Sonde nasogastrique de Salem
Un sac non stérile si la SNG doit être placée en déclive, une aspiration murale complète si la SNG doit être placée en aspiration douce (-20mbar).
(l’eau claire peut aussi être utilisée)Avite les adhérences durant la pose, particulièrement au niveau du passage du nez.
Il s’agit d’un acte propre mais non stérile. L’exposition aux liquides biologiques nécessite le port de gants.
Gants à usage unique
Des protections et des réniformes
Une seringue de 50 ml à embout conique
Des strips ou du sparadrap
Pour fixer la SNG au nez du patient.
En cas de nausées et de vomissements en jet lors de la pose (fréquent lorsque les patients sont en occlusion).
Il s’agit d’un acte propre mais non stérile. L’exposition aux liquides biologiques nécessite le port de gants.
Adapté à la sonde pour injecter l’air dans l’estomac et vérifier la position de la sonde.
Un manomètre
Un réceptacle et deux tuyaux d’aspiration
Un verre d’eau
Un stéthoscope
Pour écouter l’arrivée d’air sous pression dans l’estomac et s’assurer de la bonne position de la sonde.
Servant à créer la pression d’aspiration.
Particulièrement dans la pose de SNG en vue d’une alimentation pour les patients ayant une déficience de déglutition.
Lunettes de protection
Tablier étanche à usage unique
Masque chirurgical
1 paquet de compresses non stériles
Pour dégraisser les ailes du nez et participer au soin d’hygiène buccale
Pour se protéger des projections de liquides biologiques.
Pour se protéger des projections de liquides biologiques.
Afin de se protéger d'éventuelles projections de liquide biologique.
Flacon de Solution Hydro-Alcoolique
Sac poubelle
Feutre indélébile
Pour faire un repère sur la sonde et mettre en avant la mesure.
Pour éliminer les déchets.
Pour se protéger des projections de liquides biologiques.
Matériel nécessaire
- SHA
- Gants non stériles à UU
- Mouchoirs
- Poubelle
- Plateau réniforme
- Matériel pour soins de bouche et nez si nécessaire
- Protection pour le lit et pour le patient
- Dégraissant type benzine médicale
Retrait de la SNG
Il n’y a pas de délai préconisé pour la fréquence de changement de la SNG. Cependant, des complications peuvent survenir (voir risques et complications)
+ info
Après le retrait d’une sonde nasogastrique d’aspiration, il est important de continuer à réaliser des surveillances, dans le but de prévenir une potentielle récidive afin de mettre en place des actions sur rôle propre et rôle prescrit.
Sonde Naso-Gastrique de Salem pour la vidange/aspiration gastrique :
- Vérifier la position de la SNG à chaque quart de travail. Cette surveillance fait partie de la prise en charge globale du patient.
- Les strips doivent être changés au minimum une fois par 24 heures, si souillés.
- Surveiller le point d’entrée de la sonde pour vérifier l’absence d’escarre et de points de pression trop importants.
- Réaliser des soins de bouche au minimum 3 fois par jour.
- Relever l’aspect et la quantité du liquide au moins une fois par 24h, de préférence le matin à 8h, voire plus en cas de prescription.
- Surveiller l’absence de nausées et/ou de vomissements et la reprise de transit.
- L’aspiration douce à -20mbar fait l’objet d’une prescription médicale.
- Si la SNG est placée en aspiration douce, la prise d’air doit être ouverte. Si la SNG est placée en siphonage, la prise d’air est clampée.
- En cas d’écoulements importants supérieur à 1 litre, le médecin doit être prévenu de manière à mettre en place une compensation volume/volume des pertes.
Surveillance de l'apiration murale :
- L’aspiration douce sur la SNG doit faire l’objet d’une prescription médicale.
- Surveiller l’étanchéité du dispositif en « suivant » les tuyaux et en vérifiant attentivement les raccords. S’assurer que les tubulures ne sont pas coudées, comprimées ou bouchées. Le sac de recueil doit également être examiné pour s’assurer qu’il n’est pas trop rempli.
- Vérifier la stabilité de la dépression sur le manomètre mural. Il ne faut pas dépasser -40 mbar. La valeur doit être aux environs de -20 à -30 mbar.
- Pour s’assurer de l’aspiration, ne pas hésiter à débrancher au niveau du bocal et à mettre son pouce pour vérifier la dépression (Il peut arriver que les manomètres soient défectueux).
- Bien s’assurer que la prise d’air n’est pas clampée lorsque l’aspiration murale est enclenchée.
- Changer le réservoir d’aspiration à saturation ou si une odeur désagréable émane du bocal. Le changer tous les 7 jours sinon, tout comme le tuyau d’aspiration.
Soins de nez
En plus des surveillances, les soins de nez s’effectuent quotidiennement, le plus souvent par les IDE, parfois avec l’aide du patient s’il a bénéficié d’une éducation thérapeutique sur ses autosoins. Les soins de nez sont utiles pour préserver l’état cutané du nez (soin d’hygiène pour éviter la macération et donc le risque infectieux et le risque d’escarre) et s’assurer d’une bonne fixation de la sonde. Il est impératif de tenir la sonde tout le long du soin pour qu’elle reste au bon emplacement gastrique, en vérifiant avec le repère en centimètres correspondant au patient.
Haute Autorité de Santé (2000), Soins et surveillance des abords digestifs pour l’alimentation entérale chez l’adulte en hospitalisation à domicile, Figure 3 « Fixation de la sonde naso-gastrique »
Déroulement du soin
- Si alimentation entérale : stopper l’alimentation en cours (éviter qu’elle passe si déplacement de la sonde).
- Retirer le sparadrap sans modifier l’emplacement de la sonde.
- Utiliser le produit antiadhésif pour retirer ce qui colle.
- Nettoyer au sérum physiologique ou à l’eau et au savon, puis rincer.
- Sécher le nez à l’aide de compresses non stériles sèches.
- Refixer avec un nouveau sparadrap fin en commençant par la narine opposée, en tournant autour de la sonde en serrant bien pour la fixer solidement, puis rabattre le sparadrap sur la narine dans laquelle est la sonde.
- Ajouter un sparadrap de renfort.
- S’assurer que l’aspiration est fonctionnelle ou relancer l’alimentation selon la prescription.
Risque de positionnement de la SNG dans la trachée
Le contrôle radiologique est le moyen de surveillance privilégié dans la vérification du positionnement de la sonde. Deux autres moyens sont également utilisés en service: l’aspiration de liquide gastrique et/ou l’insufflation d’air avec une seringue adaptée et un stéthoscope afin d’écouter les borborygmes qui sont le signe d’un bon positionnement.
Il convient de vérifier systématiquement le bon positionnement de la SNG dans l’estomac et non dans l’arbre-trachéobronchique, ce qui peut entraîner des complications importantes.
Altération de l’état cutané
La sonde peut entraîner l’apparition d’escarres et de lésions cutanées.
Surveillance accrue ici d’autant plus que Mr. A a 72 ans et est particulièrement à risque d'atteinte à l’intégrité de la peau. De même, Mr A. étant en occlusion intestinale, il y a un risque de dénutrition, ce qui majore l’altération de l’état cutané et donc l’apparition d’escarres.
Risque d'altération des muqueuses nasale et buccale
Mr. A est âgé de 72 ans. Le risque d’escarre est plus important chez les personnes âgées, d’autant plus avec le risque de dénutrition que l’on retrouve également plus facilement chez la population âgée, majoré ici par le fait que Mr. A est en occlusion. Les muqueuses sont également soumises à la sénescence. La qualité de la vascularisation ainsi que la cicatrisation sont également altérées avec l’âge. Il convient donc de faire particulièrement attention aux micro-traumas provoqués par la pose de la SNG.
En lien avec le risque de lésions de l’état cutané et le risque d’escarre, dû au positionnement de la sonde sur les muqueuses. La pose en elle-même peut-être génératrice d’érosion de la muqueuse ou de traumatismes entraînant un épistaxis ou bien des gingivorragies.
Risque infectieux
Mr A, du fait de son âge, a une immunité moins efficace que la population plus jeune. Le respect des règles d’hygiène est d’autant plus important dans cette situation: amener un germe peut-être très néfaste pour Mr A.
La pose de SNG est un geste invasif nécessitant le respect de toutes les règles d’asepsie et d’hygiène lors de la pose et de la manipulation de la sonde. Un non-respect de ces procédures peut entraîner une infection et l’apparition de complications secondaires.
Risque de déshydratation
Surveillance particulière ici chez Mr. A qui a 72 ans et est particulièrement à risque d’une déshydratation. Il est important d’objectiver la déshydratation en questionnant Mr. A sur sa sensation de soif, en examinant la sécheresse des muqueuses, en faisant un pli cutané… Un bilan des entrées/sorties peut également être fait afin de voir si les apports hydriques de Mr A sont suffisants contrairement à l’aspiration de la vidange gastrique qui est faite en parallèle.
Douleurs (à la gorge, lors de la déglutition)
S’assurer que Mr. A ne présente pas de douleurs pendant et après la pose de la sonde: évaluer cette douleur si besoin, mettre en application la prescription médicale si elle est présente… Il faut également expliquer au patient que cette douleur peut être inhérente à la présence de la sonde, et le rassurer le cas échéant.
Risque de Reflux Gastro Oesophagien (RGO)
Par l’introduction d’une sonde dans l’estomac et donc une ouverture forcée du sphincter oesophagien inférieur, favorisant le reflux d’acide gastrique, et donc favorisant les brûlures de l’oesophage et le risque de pneumopathie d’inhalation.
Il convient de demander à Mr. A. s’il présente de tels reflux ainsi que des douleurs associées. Il faut également privilégier une position demi-assise afin d’éviter la survenue des RGO.
Risque d'obstruction de la sonde
Une désobstruction doit être faite, par la seringue et par une aspiration douce et par l’injection douce de petites quantités d’eau. Ne jamais utiliser de mandrin en revanche. Si ces manipulations de désobstruction sont un échec, il faut effectuer un changement de la sonde. Il convient également de vérifier que la sonde n’a pas de coudure, ce qui empêcherait son action.
Il s’agit donc de bien vérifier régulièrement la bonne fonctionnalité de la sonde et ainsi éviter toutes complications auprès de Mr. A.
Risque de délogement de la sonde
Vérifier la fixation, vérifier le repère. Selon l’importance du déplacement, remettre en place la sonde ou l’ôter et la reposer 4 à 6h après le passage de la nutrition (dans le cas d’une alimentation entérale).
Il faut ainsi régulièrement vérifier le positionnement de la sonde qui peut se déloger, ce qui entraînerait des complications importantes, notamment d’inhalation grave dans l’arbre trachéo-bronchique si la sonde n’est pas repositionnée.
La SNG est un tuyau souple que l’on passe habituellement par le nez, parfois par la bouche si le patient est sédaté et/ou porteur d’un traumatisme facial. Elle descend dans l'œsophage et s’arrête dans l’estomac. Les SNG ont différents calibres qui varient selon la tolérance des patients et la fonction qu’elles seront amenées à remplir. Elles sont également faites dans différentes matières, les plus courantes étant siliconées et radio-opaques.
La SNG est définie comme étant un dispositif médical invasif (DM) (CSP 5ème partie, livre II) : “Tout dispositif médical qui pénètre partiellement ou entièrement à l'intérieur du corps, soit par un orifice soit à travers la surface du corps.” C’est également un dispositif à usage unique (Directive 93/42/CEE - Annexe IX Article premier), destiné à n’être utilisé qu’une fois par un patient. Les sondes sont des DM stériles destinés à être utilisés dans l’appareil digestif haut et bas, à des fins diagnostiques ou thérapeutiques.
La pose ainsi que le retrait se font sur prescription médicale. La pose par l’IDE se fait dans le cadre d’un protocole écrit, daté et signé par un médecin (article R.4311-7).
Cadre législatif
La pose de la SNG par les IDE est encadrée par des textes de lois régissant cette pose.
Code de Santé PubliqueArticle R4311-7
Code de Santé PubliqueArticle R. 4311-5
"Dans le cadre de son rôle propre, l’infirmier ou l’infirmière (l’IDE) accomplit les actes ou dispense les soins suivants visant à identifier les risques et à assurer le confort et la sécurité de la personne et de son environnement et comprenant son information et celle de son entourage: administration de l’alimentation par sonde gastrique, sous réserve des dispositions prévues à l’article R. 4311-7 et changement de sonde d’alimentation gastrique; soins et surveillance de patients en assistance nutritive entérale ou parentérale"
“L’infirmier ou l’infirmière est habilité à pratiquer les actes suivants soit en application d’une prescription médicale qui, sauf urgence, est écrite, qualitatif et quantitatif, préalablement établi, daté et signé par un médecin: pose de sondes gastriques en vue de tubage, d’aspiration, de lavage ou d’alimentation gastrique."
&
Définition
Traitements
Epidémiologie
Occlusion Intestinale
Evolution, complications
Etiologie
Examens complémentaires
Signes cliniques
Examens
PDS : Pose de SNG (Groupe 7)
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Created on June 22, 2021
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Transcript
Processus de soins : La pose d'une sonde nasogastrique en aspiration douce chez un patient présentant une occlusion intestinale.
NEMLIN Maureen, PINCHON Alycia, ROBINSON Soraya, ROCHE Clothilde, ROSAY Angèle, SORTAMBOC Léa, VENARD Clémentine, VILLIER Léa, VOSMAER Didier.
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Index
Pré-requis
Objectifs d'apprentissage
SItuation clinique
Bilan
Objectifs d'apprentissage
Pré - requis
4.6 :Soins éducatifs et préventifs
Explore les pré-requis que tu n’estimes pas avoir assez acquis !
1.3 : Legislation, éthique, déontologie
2.2 :Cycles de la vie et grandes fonctions
2.5 :Processus infectieux
1.1 : Psychologie, sociologie, anthropologie
3.1 : Raisonnement et démarche clinique infirmière
2. 11 :Pharmacologie et thérapeutiques
2.8 :Processus obstructifs
2.10 : Infectiologie et hygiène
4.5 :Soins infrimiers et gestion des risques
4.1 :Soins de confort et de bien-être
4.2 :Soins relationnels
3.2 :Projet de soins infirmiers
Teste - toi !
Flash ou clique !
Evaluation n°1 :
Déroulement du soins
Flash ou clique !
Evaluation n°2:
Déroulement du soins
Flash ou clique !
Evaluation n°3 :
Risques / complications et actes de surveillances & préventions.
Merci de votre attention !
En espérant que cela vous aura aidé !
Bilan
Dernière étape !Es-tu prêt(e) à poser une sonde nasogastrique en aspiration douce ?
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Les concepts
Qualité de vie
Vulnérabilité
Dépendance
Autonomie
+ info
+ info
+ info
+ info
Prévention des escares
Prévention
Mécanismes physiopathologiques
Evaluation de la plaie
Définition de l'escarre
Facteurs de risques
- Nombre et localisation lésions cutanées,
- Stade de la lésion,
- Surface et la profondeur de la lésion,
- Aspect de la peau en bordure de la lésion,
- Présence et nature d'un éventuel écoulement, de tissu nécrotique, douleur.
+ Échelle de Braden / Échelle de NortonLésion cutanée d’origine ischémique liée à une compression des tissus mous entre les saillies osseuses et un plan dur. C’est une plaie de pression.Conséquences sur la santé du patient :
Occlusion vasculaire avec pression prolongée ou forces de cisaillement, frottement, macération.
Indications de pose d'une sonde nasogastrique
Favoriser la mise au repos du tube digestif
Syndrome occlusif
Lavage gastrique
L’estomac et les intestins continuent de sécréter du suc gastrique ainsi que les produits de la digestion (selles). La stase de liquides digestifs ainsi que l’arrêt des matières et des gaz lié au syndrome occlusif entraîne d’importantes douleurs, des nausées ainsi qu’un météorisme abdominal. Le contenu intestinal, suite à l’occlusion, remonte jusqu'à l’estomac et entraîne des vomissements. Dans ces circonstances, il est important d’appliquer une aspiration au niveau gastrique de ces matières.
Surtout après une chirurgie de l’appareil digestif. La SNG permet l’aspiration des sécrétions (gastriques, hépatiques et pancréatiques) qui peuvent stagner dans l’estomac. Effectivement, l’abus des opiacés et la chirurgie digestive peuvent arrêter le péristaltisme intestinal ce qui risque d’entraîner une stase de liquide dans l’estomac.
Cas des intoxications alimentaires ou bien dans le cas d’hémorragie digestive haute.
Prévenir une inhalation pour les patients dans le coma
Mais aussi...
(Syndrome de Mendelson qui est une syndrome d’inhalation bronchique par inhalation de liquide gastrique acide, particulièrement chez le sujet ayant une abolition des réflexes de déglutition pharyngo-laryngée). En effet, chez un sujet inconscient, il y a nécessité d’effectuer cette vidange gastrique afin d’éviter cette inhalation.
Tubage gastrique
A la recherche de bactéries dans le liquide gastrique.
Les concepts en gestion des risques
Gestion des dangers et des risques
Pour assurer des soins de qualité, il est nécessaire d’avoir des connaissances sur la gestion des risques, et de connaître et comprendre les notions suivantes :
Danger
Risque
Gestion des risques et dangers
Il convient de respecter les protocoles, recommandations et règles de sécurité afin de réduire au maximum les risques pour le patient. Prendre des risques, c’est s’exposer à un danger et donc potentiellement (dans le cadre de soins) mettre le patient en danger. La SNG étant un dispositif médical, il est nécessaire de connaître également la notion de matériovigilance. Le Vidal définit la matériovigilance comme suit : “La matériovigilance a pour objectif d'éviter que ne se produisent ou se reproduisent des incidents et risques d'incidents graves mettant en cause des dispositifs médicaux (DM), en prenant les mesures préventives et/ou correctives appropriées.
Est considéré comme incident ou risque d'incident grave tout incident ou risque d'incident mettant en cause un DM ayant entraîné ou susceptible d'entraîner la mort ou la dégradation grave de l'état de santé d'un patient, d'un utilisateur ou d'un tiers (décès, menace du pronostic vital, incapacité permanente ou importante, hospitalisation ou prolongation d'hospitalisation, nécessité d'intervention médicale ou chirurgicale, malformation congénitale...).”
La pose d’une SNG (et ce, quelque soit l’indication) n’est pas dénuée de risque. Il est nécessaire de pouvoir signaler les événements indésirables liés à cette pose afin de faire remonter les problématiques les plus fréquemment rencontrées, agir sur les causes de ces problématiques et proposer des solutions.
Notion de danger
Un danger est présent lorsqu’un objet ou une situation possède une capacité intrinsèque à provoquer un effet dommageable. Elle est source potentielle de dommage et de préjudice. De nombreuses sources de danger peuvent être répertoriées, notamment dans le milieu du soin :
Notion de risque
Le risque est la probabilité qu’un événement survienne et compromette la sécurité d’un individu. Il s’agit d’un événement en relation avec une situation qui est susceptible de causer un dommage aux personnes ou aux biens ou à l’environnement. On parle de fréquence de ce risque, mais aussi des conséquences de l'événement effectivement survenu. Le risque est présent dans toute activité humaine : au niveau de l’individu, de la société… Dans le domaine de la santé, le risque peut être relié directement ou indirectement aux soins.
Celui-ci est alors corrélé à différents facteurs :
- Le patient lui-même
- Un non-respect des recommandations, des protocoles ou des règles de sécurité.
- Défaillance techniques.
- Défaillances de matériels.
- Défaillance d’organisation.
→ On parle de risques liés aux soins.La relation dans les soins
La relation de civilité (politesse, courtoisie, gentillesse)
La relation fonctionnelle (interaction centrée sur le patient pendant les soins)
Il n’existe pas de soins sans relation entre êtres humains. Plusieurs types de relations avec le patient et/ou l’entourage du patient :
La relation de soutien avec l’empathie (écoute bienveillance, observation du comportement, attention portée à l’autre, exempte de jugement de valeur)
La relation d’aide (confiance et empathie)
La relation thérapeutique (toujours sur prescription médicale)
La relation éducative (liée à l’observance)
La relation de soutien social (patients et proches)
Les flores bactériennes
Rôle : Barrière de protection, entretien du pH et fermentation digestive. Les bactéries des flores peuvent devenir pathogènes, surtout quand l’hôte est fragilisé : effraction cutanée, patient immunodéprimé…
&
Flore saprophyte
Flore commensale
Bactéries qui vivent dans la nature extérieure à l’Homme. Elles assurent la destruction des déchets organiques d’origine animale ou végétale.
Bactéries qui vivent sur un hôte (homme ou animal) sans lui causer de troubles. La flore cutanée, ORL (bouche, gorge, trachée) et digestive sont des flores commensales.
Moyens de prévention
Protection contre les liquides biologiques
Hygiène des mains
Elimination des déchets
Le circuit et l’élimination des déchets à un rôle important en milieu de soins. L’IDE doit s’assurer de la bonne élimination des déchets, dans le bon compartiment :
Déchets d’Activité de Soin (DAS) ⇒ « issus des activités de diagnostic, de suivi et de traitement préventif, curatif ou palliatif, dans les domaines de la médecine humaine et vétérinaire»
Déchets d’Activité de Soins à Risque Infectieux ⇒ «des déchets susceptibles de contenir des agents pathogènes en quantité suffisante pour causer des maladies chez des hôtes sensibles»
Code de la santé publique
Organisation Mondiale de la Santé
La communication verbale inclut notamment le dialogue, mais aussi des formes de violence, et même les silences. La communication non verbale inclut la gestuelle, les mimiques du visage, le contact oculaire, le paralangage, la posture et le langage du corps, le toucher et l’utilisation de l’espace. La posture professionnelle se manifeste dans la relation à autrui et relève d’une manière d’être, d’une attitude guidée par des valeurs et des croyances et orientée par des intentions, elle exerce une influence sur nos actions.
Education thérapeutique
“Processus permanent, intégré dans les soins et centré sur le patient. Elle implique des activités organisées de sensibilisation, d’information, d’apprentissage de l’autogestion et de soutien psychologique concernant la maladie, le traitement prescrit, et les soins.”
Définition de l'OMS.
Le patient est acteur de sa prise en charge, il doit pouvoir participer aux soins en fonction de ses besoins et de ses capacités.Le but est pour le patient d’acquérir et de maintenir des compétences dans ses auto-soins, notamment de sécurité, mais aussi de s’adapter selon les situations qu’il pourrait rencontrer.
4 étapes dans l’élaboration d’une démarche thérapeutique selon la HAS :
Etape 1
Diagnostic éducatif permettant d’identifier les besoins et les attentes du patient.
Etape 2
Programme personnalisé d’éducation thérapeutique avec priorités d’apprentissage. Objectifs fixés en fonction du savoir, savoir-faire et savoir-être à acquérir, dans le respect de la globalité du patient (besoins bio-psycho-sociaux).
Etape 3
Planification et mise en œuvre les séances d’éducation thérapeutique.
Etape 4
Évaluation des compétences acquises, et du déroulement du programme.
Définitions
L’inflammation est une réaction du tissu conjonctif à la suite d'une agression quelconque. Il existe 3 types de pathologies prévalentes liées à la présence de virus ou bactéries :
Infections respiratoires chez l'adulte
Traitements
Evolution
Traitement symptomatique :
- Évolution sous antibiothérapie identique.
Si répétition :Symptômes
La relation soignant soigné
Patient : Individu vulnérable, passif, patient et silencieux; pris en charge par la médecine et se soumettant au regard médical. Il existe des mécanismes de défenses chez le patient tout comme chez le soignant, et savoir les décoder permet d’adapter sa prise en charge aux difficultés émotionnelles dans le soin.
L’aspect relationnel est partie prenante du travail infirmier. La proximité du patient favorise le travail relationnel qui implique également un travail émotionnel sous entendu par le contrôle de soi et la tentative de contrôler les émotions du soigné.
Pour une prise en charge de qualité, la relation soignant-soignée doit rester professionnelle. En effet, il est important de maintenir une distance avec le patient car un excès d'implication pourrait nuire au travail collectif. En quelque sorte, la logique professionnelle prédomine sur la logique affective.
Anatomie et physiologie de l'appareil digestif
Le tube digestif est composé de l’œsophage (qui est un organe de transfert) servant de lien avec l'estomac (qui assure la vidange, le stockage et sécrète des enzymes ainsi que l’acide chlorhydrique).(Le liquide gastrique est donc composé d'acide chlorhydrique, mélange d'enzymes et de mucus protecteur.) Cette portion est suivie par le début de l’intestin grêle (qui absorbe les nutriments), le duodénum, le jéjunum, et l’iléum qui se termine dans le colon qui stocke les matières. Enfin, le tube digestif se termine avec le rectum et le canal anal, qui sont nécessaires et utiles dans les phénomène de défécation et de continence. La déglutition connaît 3 temps : le temps buccal, pharyngien et œsophagien. Cette décomposition en 3 temps fait intervenir également l’épiglotte qui va permettre de bloquer l’accès au larynx du bol alimentaire.
Anatomie et physiologie de l'appareil respiratoire.
Il est nécessaire de bien maîtriser la position des différents éléments de l’arbre respiratoire en rapport avec les éléments du tube digestif dans la pose d’une SNG : Bien connaître l’anatomie, c’est éviter de placer la sonde dans l’arbre trachéo-bronchique et donc d’être délétère et dangereux pour le patient.
Le système respiratoire assure 4 fonctions :
Assure l'hématose
C’est à dire qu’il contribue à apporter l'oxygène au sang qui le distribue dans tout l'organisme et rejeter le gaz carbonique (gaz carbonique = CO2 = déchet de l’organisme)
Participe à la défense de l'organisme
Vis-à-vis des agents extérieurs.
Rôle endocrinien
Sérotonine
Homéostasie
de l'équilibre acido-basique
Le droit des patients
Le droit des patients
Loi du 04/03/2002 relative aux droits des patients et à la qualité du système de santé, intégrée au Code de la Santé Publique. Préalable indispensable à tout soin :
Charte de la personne hospitalisée de 1995 modifiée par la circulaire du 02/03/2006.
&
+ info
+ info
Définition d'un dispositif médical :
« Tout instrument, appareil, équipement, matière, à l’exception des produits d’origine humaine, ou autre article utilisé seul ou en association, y compris les accessoires et logiciels intervenant dans son fonctionnement, destiné par le fabricant à être utilisé chez l’homme à des fins médicales et dont l’action principale voulue n’est pas obtenue par des moyens pharmacologiques ou immunologiques ni par métabolisme, mais dont la fonction peut être assistée par de tels moyens. »
Les dispositifs médicaux sont soumis à la matériovigilance qui a pour objet le suivi et la surveillance des incidents ou des risques d’incidents pouvant résulter de l’utilisation des Dispositifs médicaux (DM). Elle a pour but le retrait des dispositifs défectueux et agit ainsi pour améliorer la qualité des DM afin de garantir une sécurité accrue des patients.
L'éthique et les soins.
C'est une réflexion sur sa posture professionnelle et sur sa pratique dans le but d’améliorer la qualité de vie du patient.
La réflexion éthique s’accompagne d’une approche philosophique sur la morale, cette dernière possède une dimension universelle de l’interdit et du permis, tandis que l’éthique s’intéresse à l’intention de la personne qui agit et à son interprétation des règles. La déontologie concerne l’ensemble des règles et des devoirs régissant une profession alors que l’éthique est une réflexion sur les valeurs humaines et une recherche sans bonne réponse fermée. Le respect de la dignité humaine est au cœur des réflexions éthiques. Les règles à interpréter dans le cadre de l’éthique médicale sont les textes législatifs qui guident l’exercice des professions médicales et régissent les droits des patients.
Les différentes classes de dispositifs médicaux :
Classe IIb
Classe IIa
Classe I
Classe I : DM non invasifs ou invasifs à usage temporaire et réutilisable.
Dispositifs invasifs utilisés sur du long terme et implantables. La sonde naso-gastrique est un dispositif médical de classe IIa.
DM invasifs sur une courte durée et DM invasifs en contact avec les orifices du corps, autre que les dispositifs invasifs de type chirurgical.
Classe III
Dispositifs implantables et dispositifs invasifs à long terme de type chirurgical (stents, cathéters enduits d’héparine, implants…).
Bienfaisance
Autonomie
Justice
Non-malfaisance
Respect et promotion de la capacité de la personne à juger et à décider par elle-même de ce qui la concerne.
Fait de traiter les cas égaux de la même façon.
Se réfère à ce qui est bien pour la personne.
Principe de ne pas nuire et de ne pas blesser.
Pour chacun des problèmes dégagés, un ou plusieurs objectifs de soins sont associés, permettant de déterminer les actions de soins à mettre en place, individualisées et personnalisées. Ces soins sont ensuite planifiés en interaction avec les autres professionnels et en respectant les habitudes de vie du patient. La réalisation de ces soins et leur évaluation complètent et finalisent ce projet de soin.
Le recueil de données est à la base du projet de soins. Il permet de récolter des informations sur la personne, sa situation sociale, ses caractéristiques physiques et psychologiques, ses antécédents médicaux, ses problèmes de santé actuels ainsi que son motif d’hospitalisation et l’histoire de sa maladie et les évolutions constatées depuis l’hospitalisation. Ce recueil de données se fait par l’observation clinique, par des entretiens semi-directifs et avec l’aide d’outils professionnels (dossier médical, dossier de soin, dossier administratif, compte-rendu d’hospitalisation…).
Code de Santé Publique, Article R.4311-3 :
L'IDE identifie les besoins de la personne, pose un diagnostic de soins, met en œuvre des actions appropriées et les évalue…
La démarche clinique ainsi que la posture réflexive de l’IDE est une méthode scientifique, rigoureuse, basée sur l’élaboration de problèmes et de risques dans l’idée d’une prise en charge adaptée, personnalisée, sécuritaire et optimale, prenant en compte le bio-psycho-social.
La démarche clinique passe par une analyse d’identification des problèmes de santé (réels ou potentiels), relevant du rôle propre ou du rôle prescrit et qui sont priorisés. Cela permet de relever des diagnostics infirmiers.
Situation :Mr A, 72 ans. entré en chirurgie digestive pour occlusion intestinale. Prescription médicale : Changement de sonde nasogastrique car sonde occluse en aspiration douce à -10cmH2o*.
*Environ égal à -10mBar
Chambre de Monsieur A.
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Matériel nécessaire à la pose d'une SNG
Matériel nécessaire à la pose d'une SNG
Désinfection de l'environnement.
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Evacuer les déchets
Expliquer au patient les surveillances et les soins en lien avec la SNG
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Poche de recueil
Lubrifiant sous forme de gel ou de spray
Gants à usage unique
Sonde nasogastrique de Salem
Un sac non stérile si la SNG doit être placée en déclive, une aspiration murale complète si la SNG doit être placée en aspiration douce (-20mbar).
(l’eau claire peut aussi être utilisée)Avite les adhérences durant la pose, particulièrement au niveau du passage du nez.
Il s’agit d’un acte propre mais non stérile. L’exposition aux liquides biologiques nécessite le port de gants.
Gants à usage unique
Des protections et des réniformes
Une seringue de 50 ml à embout conique
Des strips ou du sparadrap
Pour fixer la SNG au nez du patient.
En cas de nausées et de vomissements en jet lors de la pose (fréquent lorsque les patients sont en occlusion).
Il s’agit d’un acte propre mais non stérile. L’exposition aux liquides biologiques nécessite le port de gants.
Adapté à la sonde pour injecter l’air dans l’estomac et vérifier la position de la sonde.
Un manomètre
Un réceptacle et deux tuyaux d’aspiration
Un verre d’eau
Un stéthoscope
Pour écouter l’arrivée d’air sous pression dans l’estomac et s’assurer de la bonne position de la sonde.
Servant à créer la pression d’aspiration.
Particulièrement dans la pose de SNG en vue d’une alimentation pour les patients ayant une déficience de déglutition.
Lunettes de protection
Tablier étanche à usage unique
Masque chirurgical
1 paquet de compresses non stériles
Pour dégraisser les ailes du nez et participer au soin d’hygiène buccale
Pour se protéger des projections de liquides biologiques.
Pour se protéger des projections de liquides biologiques.
Afin de se protéger d'éventuelles projections de liquide biologique.
Flacon de Solution Hydro-Alcoolique
Sac poubelle
Feutre indélébile
Pour faire un repère sur la sonde et mettre en avant la mesure.
Pour éliminer les déchets.
Pour se protéger des projections de liquides biologiques.
Matériel nécessaire
Retrait de la SNG
Il n’y a pas de délai préconisé pour la fréquence de changement de la SNG. Cependant, des complications peuvent survenir (voir risques et complications)
+ info
Après le retrait d’une sonde nasogastrique d’aspiration, il est important de continuer à réaliser des surveillances, dans le but de prévenir une potentielle récidive afin de mettre en place des actions sur rôle propre et rôle prescrit.
Sonde Naso-Gastrique de Salem pour la vidange/aspiration gastrique :
Surveillance de l'apiration murale :
Soins de nez
En plus des surveillances, les soins de nez s’effectuent quotidiennement, le plus souvent par les IDE, parfois avec l’aide du patient s’il a bénéficié d’une éducation thérapeutique sur ses autosoins. Les soins de nez sont utiles pour préserver l’état cutané du nez (soin d’hygiène pour éviter la macération et donc le risque infectieux et le risque d’escarre) et s’assurer d’une bonne fixation de la sonde. Il est impératif de tenir la sonde tout le long du soin pour qu’elle reste au bon emplacement gastrique, en vérifiant avec le repère en centimètres correspondant au patient.
Haute Autorité de Santé (2000), Soins et surveillance des abords digestifs pour l’alimentation entérale chez l’adulte en hospitalisation à domicile, Figure 3 « Fixation de la sonde naso-gastrique »
Déroulement du soin
Risque de positionnement de la SNG dans la trachée
Le contrôle radiologique est le moyen de surveillance privilégié dans la vérification du positionnement de la sonde. Deux autres moyens sont également utilisés en service: l’aspiration de liquide gastrique et/ou l’insufflation d’air avec une seringue adaptée et un stéthoscope afin d’écouter les borborygmes qui sont le signe d’un bon positionnement.
Il convient de vérifier systématiquement le bon positionnement de la SNG dans l’estomac et non dans l’arbre-trachéobronchique, ce qui peut entraîner des complications importantes.
Altération de l’état cutané
La sonde peut entraîner l’apparition d’escarres et de lésions cutanées.
Surveillance accrue ici d’autant plus que Mr. A a 72 ans et est particulièrement à risque d'atteinte à l’intégrité de la peau. De même, Mr A. étant en occlusion intestinale, il y a un risque de dénutrition, ce qui majore l’altération de l’état cutané et donc l’apparition d’escarres.
Risque d'altération des muqueuses nasale et buccale
Mr. A est âgé de 72 ans. Le risque d’escarre est plus important chez les personnes âgées, d’autant plus avec le risque de dénutrition que l’on retrouve également plus facilement chez la population âgée, majoré ici par le fait que Mr. A est en occlusion. Les muqueuses sont également soumises à la sénescence. La qualité de la vascularisation ainsi que la cicatrisation sont également altérées avec l’âge. Il convient donc de faire particulièrement attention aux micro-traumas provoqués par la pose de la SNG.
En lien avec le risque de lésions de l’état cutané et le risque d’escarre, dû au positionnement de la sonde sur les muqueuses. La pose en elle-même peut-être génératrice d’érosion de la muqueuse ou de traumatismes entraînant un épistaxis ou bien des gingivorragies.
Risque infectieux
Mr A, du fait de son âge, a une immunité moins efficace que la population plus jeune. Le respect des règles d’hygiène est d’autant plus important dans cette situation: amener un germe peut-être très néfaste pour Mr A.
La pose de SNG est un geste invasif nécessitant le respect de toutes les règles d’asepsie et d’hygiène lors de la pose et de la manipulation de la sonde. Un non-respect de ces procédures peut entraîner une infection et l’apparition de complications secondaires.
Risque de déshydratation
Surveillance particulière ici chez Mr. A qui a 72 ans et est particulièrement à risque d’une déshydratation. Il est important d’objectiver la déshydratation en questionnant Mr. A sur sa sensation de soif, en examinant la sécheresse des muqueuses, en faisant un pli cutané… Un bilan des entrées/sorties peut également être fait afin de voir si les apports hydriques de Mr A sont suffisants contrairement à l’aspiration de la vidange gastrique qui est faite en parallèle.
Douleurs (à la gorge, lors de la déglutition)
S’assurer que Mr. A ne présente pas de douleurs pendant et après la pose de la sonde: évaluer cette douleur si besoin, mettre en application la prescription médicale si elle est présente… Il faut également expliquer au patient que cette douleur peut être inhérente à la présence de la sonde, et le rassurer le cas échéant.
Risque de Reflux Gastro Oesophagien (RGO)
Par l’introduction d’une sonde dans l’estomac et donc une ouverture forcée du sphincter oesophagien inférieur, favorisant le reflux d’acide gastrique, et donc favorisant les brûlures de l’oesophage et le risque de pneumopathie d’inhalation.
Il convient de demander à Mr. A. s’il présente de tels reflux ainsi que des douleurs associées. Il faut également privilégier une position demi-assise afin d’éviter la survenue des RGO.
Risque d'obstruction de la sonde
Une désobstruction doit être faite, par la seringue et par une aspiration douce et par l’injection douce de petites quantités d’eau. Ne jamais utiliser de mandrin en revanche. Si ces manipulations de désobstruction sont un échec, il faut effectuer un changement de la sonde. Il convient également de vérifier que la sonde n’a pas de coudure, ce qui empêcherait son action.
Il s’agit donc de bien vérifier régulièrement la bonne fonctionnalité de la sonde et ainsi éviter toutes complications auprès de Mr. A.
Risque de délogement de la sonde
Vérifier la fixation, vérifier le repère. Selon l’importance du déplacement, remettre en place la sonde ou l’ôter et la reposer 4 à 6h après le passage de la nutrition (dans le cas d’une alimentation entérale).
Il faut ainsi régulièrement vérifier le positionnement de la sonde qui peut se déloger, ce qui entraînerait des complications importantes, notamment d’inhalation grave dans l’arbre trachéo-bronchique si la sonde n’est pas repositionnée.
La SNG est un tuyau souple que l’on passe habituellement par le nez, parfois par la bouche si le patient est sédaté et/ou porteur d’un traumatisme facial. Elle descend dans l'œsophage et s’arrête dans l’estomac. Les SNG ont différents calibres qui varient selon la tolérance des patients et la fonction qu’elles seront amenées à remplir. Elles sont également faites dans différentes matières, les plus courantes étant siliconées et radio-opaques.
La SNG est définie comme étant un dispositif médical invasif (DM) (CSP 5ème partie, livre II) : “Tout dispositif médical qui pénètre partiellement ou entièrement à l'intérieur du corps, soit par un orifice soit à travers la surface du corps.” C’est également un dispositif à usage unique (Directive 93/42/CEE - Annexe IX Article premier), destiné à n’être utilisé qu’une fois par un patient. Les sondes sont des DM stériles destinés à être utilisés dans l’appareil digestif haut et bas, à des fins diagnostiques ou thérapeutiques.
La pose ainsi que le retrait se font sur prescription médicale. La pose par l’IDE se fait dans le cadre d’un protocole écrit, daté et signé par un médecin (article R.4311-7).
Cadre législatif
La pose de la SNG par les IDE est encadrée par des textes de lois régissant cette pose.
Code de Santé PubliqueArticle R4311-7
Code de Santé PubliqueArticle R. 4311-5
"Dans le cadre de son rôle propre, l’infirmier ou l’infirmière (l’IDE) accomplit les actes ou dispense les soins suivants visant à identifier les risques et à assurer le confort et la sécurité de la personne et de son environnement et comprenant son information et celle de son entourage: administration de l’alimentation par sonde gastrique, sous réserve des dispositions prévues à l’article R. 4311-7 et changement de sonde d’alimentation gastrique; soins et surveillance de patients en assistance nutritive entérale ou parentérale"
“L’infirmier ou l’infirmière est habilité à pratiquer les actes suivants soit en application d’une prescription médicale qui, sauf urgence, est écrite, qualitatif et quantitatif, préalablement établi, daté et signé par un médecin: pose de sondes gastriques en vue de tubage, d’aspiration, de lavage ou d’alimentation gastrique."
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