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A la découverte de VILLEMURLIN

Particularités

Nature

Village

Eglise

Blason

La commune est située au Sud du département du Loiret, d'une superficie de 4 895 ha comptant 593 villemurlinois(es), elle fait partie de la région naturelle de la Sologne.

Sommaire

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"D'argent à la face de gueules accompagnée en chef de trois mouchetures d'hermine de sable et en pointe de deux clefs du même passées en sautoir''.

Blason

C'est sous le porche que se réunissent les gens de bon conseil.Ils rédigent les cahiers de doléances.

1789

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1767

1650

1562

1508

1154

Eglise Saint Pierre

Le curé accepte de procéder aux obsèques d'un vagabond décédé dans la grange de Chasseloup, considérant la présence d'un chapelet et d'images pieuses, comme éléments suffisants à prouver son catholicisme. La même année, il baptise un enfant trouvé sous le porche et lui trouve un parrain et une marraine.

Le curé de Villemurlin a maille à partir avec François Maximilien de Béthune à propos du paiement de la dîme des Novales.

Pendant les guerres de Religion, elle voit passer les armées du Duc de Guise (ligue catholique), et celles de l'amiral de Coligny (Huguenots), mais elle est épargnée.

Elle est incendiée par les Huguenots, mais grâce au concours des Seigneurs des Maires, elle ne conserve pas de traces de cet épisode.

L'église est rattachée à l'évêché d'Orléans mais à la suite d'un différend avec l'évêque, elle est confiée au chapitre de Jargeau.

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On dit que celle qui existe aujourd'hui était une chapelle attenante à une église plus imposante, qui servait d'aide. C'est sans doute une explication solognote pour expliquer la modestie de l'édifice ! En effet, l'église mesure 24 m de long et 5 m de large et peut contenir 200 personnes. L'église est sous le vocable de Saint Pierre, 1er patron de la paroisse et de l'église, et de Sainte Anne. Une dévotion particulière est vouée à Saint Sébastien pour la protection du bétail. La cloche a été fêlée à la Libération. En effet, les gens avaient tellement tiré dessus qu'ils avaient fêlé la cloche, ça sonnait comme une "bassine" : entièrement faux ! La cloche a été recoulée et refondue, payée par Mme Darrs. Les filles Barthe en étaient les marraines et Michel Michau, le parrain.

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La mairie-école construite par Boucher de Gien en 1896, correspond aux directives du Ministre des tutelles en matière de construction : une architecture néo-classique. Lavoir : c'est à la fois un lieu de travail et de convivialité, les laveuses s'y retrouvent été comme hiver. Avec leurs brouettes, les lavandières allaient prendre le linge des gens et les emmenaient dans leur cabasson. Quelquefois, il y avait la chaufferette dans le lavoir pour faire bouillir le linge. Celle-ci était chauffée au charbon de bois. Mais après la 2nde Guerre Mondiale, les machines à laver remplacèrent progressivement cette tâche.

Village

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Propriétés : c'est la famille Boutroux (belle famille du fils de Louis Pasteur) qui aurait construit le château des Mignans. La propriété des Maires est dans la même famille depuis le 19e siècle : la famille Garapin. Ce fief relève principalement de la paroisse d'Isdes qui a obligation aux seigneurs des Maires, la conservation de l'église à laquelle une troupe de gens furieux avait commencé à mettre le feu. Les habitants de Villemurlin avaient été épargnés des ravages des Huguenots grâce au seigneur des Maires. C'est en reconnaissance que l'église fait du seigneur, un homme bon et vivant. D'autres demeures : les Villoingts, château de Villemême, les Burgevins, la Brosse, villa Hélène et Tourteron.

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La gare : l'arrivée du chemin de fer, à la fin des années 1870, favorise l'essor économique et l'accroissement de la population. C'est en 1873 qu'un projet de construction d'une ligne de chemin de fer entre Beaune-la-Rolande et Bourges est soumis au conseil municipal. Il faudra attendre 3 ans pour que soit approuvé l'emplacement de la gare, à 2 km du bourg. La gare sera mise en service le 19 mai 1884. Le trafic des marchandises est important : en 1908, on demande même un agrandissement de la halle aux marchandises. La gare desservait 140 fermes. Elle cessera son activité en 1939.

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Anciens métiers : Le charron fabrique, entretient et répare toutes les voitures, charrettes et engins agricoles en bois. Son activité principale est la fabrication de roues en bois. Il y en avait 2 à Villemurlin au début du 20e siècle. Le maréchal-ferrant : indispensable pour ferrer les chevaux, seul moyen de locomotion avant l'automobile, le maréchal-ferrant est un personnage haut en couleur. Il doit d'abord savoir maîtriser les chevaux, maîtriser le feu et doit inspirer respect et crainte. Ils étaient 3 dans le village. Le bourrelier : il faisait les licols et rembourrait les colliers des chevaux, il faisait aussi les brides : c'était le travail du cuir.

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Les bornes : la commune en possède 2. La méridienne de l'observatoire de Paris. C'est en 1667 que la ligne imaginaire du Méridien de l'Observatoire de Paris naît suite à des recherches d'astronomie menées par l'académie des Sciences. Ce méridien est balisé par une série de monuments, en 1740, à travers toute la France. Villemurlin, qui est situé exactement sur la ligne virtuelle du méridien de Paris, conserve un souvenir concret de ces travaux par une grosse pierre, haute de 85 cm, qui est plantée sur le trottoir de la rue de la gare. Elle porte l'inscription "méridienne de l'observatoire de Paris". Même si elle n'est pas classée, c'est un monument historique dont la mise en place remonte au temps de Colbert.

Des plaques de cocher subsistent encore ainsi que de nombreuses croix de chemin.

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La méridienne verte découpe la France en 2 depuis Dunkerque (Nord) jusqu'à Prats de Mollo la Preste (Pyrénées Orientales).Elle a été imaginée par l'architecte Paul Chemetov et consiste en la plantation d'arbres tout au long du méridien de Paris. Cette ligne historique entend célébrer la diversité du pays tout entier associant des communes de toutes tailles et des paysages contrastés. Elle traverse la France sur 337 communes, 20 départements et 8 régions.

Particularités

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Echelles bleues : on comptait + de 80 échelles bleues au début du 20e siècle dans les rues d'où le surnom du village. La raison en est simple : un grand nombre de greniers mansardés n'avaient pas d'autre accès qu'une porte donnant sur l'extérieur. On y entreposait notamment des fagots pour l'hiver, fourrages et bois de chauffage.A la fin du 20e siècle, elles avaient toutes disparues. C'est en 2005, à l'occasion de la manifestation "Berdigne, Berdogne" que les habitants ont ressorti leurs échelles. La fête du village, fin septembre, permet aux habitants de redoubler d'inventivité avec un concours d'échelles bleues décorées, égayant les rues. Pourquoi bleu ? Pour en savoir plus :

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Une histoire plus récente fait aussi la singularité et la fierté du village : l'oeuvre de Freddy Baëtens.Réalisée en éclats d'obus et dédiée aux soldats de la Grande Guerre (1914 - 1918) pour honorer leur mémoire. Ce monument / sculpture représente une colombe de la paix perchée sur les débris de la guerre. Elle est visible sur la place centrale du village, juste à gauche du caquetoire de l'église.

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Villemurlin est parsemée d'étangs, de landes, de bruyères et de forêt. La commune vit au rythme de la nature, vous pouvez y rencontrer des cerfs, chevreuils, sangliers et autres gibiers. Agriculture : Les sols sont sableux ou argileux et peu fertiles. Au début du 19e siècle, seules 40% des terres sont labourées, 6% en prairie et 40% en état de landes, les 15 restant en terrains boisés. A la fin du même siècle, les terres cultivées gagnent sur la lande (jusqu'à 70%) grâce à l'apport de marne qui équilibre l'acidité du sol. L'agriculture se modernise dès le début du 20e siècle avec la faucheuse à foin qui fait son apparition ainsi que la javeleuse, la moissonneuse et la batteuse à moteur.

Nature

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En 1825, on comptait une centaine de fermes, il n'y en avait plus qu'une soixantaine en 1950 et une vingtaine de nos jours. Les fermes sont modernes et n'ont conservé aucun souvenir architectural de l'ancienne économie : la brique a remplacé le pan-de-bois aussi bien pour les bâtiments d'exploitation que pour le logis. La ferme des Fougères est représentative de l'effort de rationalisation des installations agricoles de la fin du 19e siècle à 1914. La disposition, l'affectation des bâtiments et leur mode de construction offrent une similitude avec le modèle de ferme solognote diffusé vers 1912 par le Service des améliorations agricoles du Ministère de l'Agriculture. Pour en savoir plus :

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Etangs : Les étangs de Sologne sont très anciens. A la Renaissance, on comptait 4 000 étangs. Mais avec les troubles engendrés par les guerres de religion, la distribution est réorganisée et l'exploitation des étangs est délaissée. Ils se colmatent et se transforment en marécages. Les moustiques se développent et avec eux le paludisme, d'où l'appellation des habitants "les ventres jaunes". La misère s'accentue aux 17e et 18e siècles. En 1852, le président Louis-Napoléon Bonaparte acquiert un château de Lamotte-Beuvron et met la Sologne à la mode en menant une politique de développement énergique. Pour en savoir plus :

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L'étang de Mimoriot : il a été baptisé en solognot parce qu'un jour, lors d'une assemblée, des jeunes se sont battus. La technique de la bagarre était de retourner la biaude sur la tête d'un jeune. Le gars ne voyait plus rien, était pris par le col et les autres l'ont tabassé à mort. Comme ils ne savaient pas quoi faire du corps, ils l'ont jeté dans l'étang : "mis mort ieau" (ieau = eau en patois) d'où l'origine du nom. Les rivières : la Lèche, la Lème, le Boulay et le Bec d'Able bordent la commune et permettent une visite sous un angle différent pour admirer les paysages changeant au gré des saisons.