Matin Brun

Matin Brun

Franke pavloff

Le narrateur est son ami Charlie, ils échangent sur leur quotidien durant la montée au pouvoir de l’état brun.Ils acceptent la première loi brune qui est le fait de ne posséder que des animaux bruns. Ils s’étonnent dans un premier temps puis appliquent les lois. Par la suite le journal de la ville "Le quotidien" disparaît car il conteste la loi sur les animaux bruns. Le journal est remplacé par un autre qui se nomme "Nouvelles brunes". Certains livres sont interdis à la vente ainsi que dans les bibliothèques parce que le mot "brun" ou "brune" ne sont pas cités assez fréquemment. Pour ne pas se faire arêter, les personnages principaux se mettent à dire "brun" dans chacune de leurs phrases. Un jour Charlie se fait arrêter par la milice parce qu'il a lui aussi possédé un chat qui n’était pas brun auparavant ( avant l’instauration des diverses lois) ce qui constitue un délit. Le narrateur vit désormais dans la peur d’être arrêté parce qu'il a lui aussi possédé un chat qui n’était pas brun, il a peur d’être dénoncé par son entourage. Il prend conscience qu’il aurait dû agir et protester quand les premières lois brunes sont apparues.

Ce livre traite de la mise en place d’un régime totalitaire. L’instauration de mesures qui, sans que la population ne s’en rende compte, réduit les libertés et les amène progressivement vers un régime totalitaire et dans la terreur.

On en vient alors à déduire que l’état brun symbolise et incarne le spectre d'une idéologie nationaliste et fasciste qui planait au dessus de la France au moment de l’écriture de la nouvelle. D’ailleurs le champ lexical de la dictature est omniprésent : brun, Etat national, mesures nationales, interdire, obéir, sécurité ....Et la mise en place des lois brunes suit la chronologie de la mise en place des lois nazies.