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L'Afrique, un continent en recomposition
seve.raphael.prof
Created on May 10, 2021
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Transcript
Raphaël Seve - Lycée Simon Lazard de Sarreguemines (57)
L'Afrique
un continent en recomposition
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Sommaire
4. Séance 4
1. Séance 1
5. Séance 5
2. Séance 2
3. Séance 3
6. Séance 6
Devoir à la maison
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Séance 1 - Introduction
Qu'est ce que vous évoque l'Afrique ?
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Activité
Complétez la fiche d'identité d'un pays africain.
Problématique du thème
Quelles sont les caractéristiques et les facteurs de la recomposition du continent africain ?
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Séance 2 - Présentation démographique, physique et politique du continent africain.
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Doc 1 : L’Afrique politique.
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Pour en savoir plus : 54 États souverains. Près de 2000 langues vivantes. 20 % des terres émergées (30.4 millions de km2). 2e continent le plus peuplé après l’Asie (1.3 milliard d’hab.). 8000 km du Nord au Sud. Nil : 6650km (1er fleuve mondial), Congo : 4700km, Niger : 4184 km. Sahara : le plus grand désert chaud au monde ( 9 millions de km2 ).
Doc 2 : Quelques données démographiques, 2019.
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Doc 3 : extrait du texte l’incertitude des progrès sanitaires
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Le recul des maladies infectieuses et l’amélioration des conditions de vie ont permis un allongement de l’espérance de vie en Afrique, de 42 ans dans les années 1960 à plus de 60 ans aujourd’hui. Mais le paludisme et le VIH/ Sida demeurent des causes importantes de mortalité, alors que des maladies liées au développement (diabète, cancers) et des épidémies brèves mais brutales (Ebola) mettent à l’épreuve les capacités d’adaptation des systèmes de santé. Les indicateurs relatifs à la santé sont de bons révélateurs du développement : ils montrent un continent en transition où s’observent de fortes différenciations. Ainsi, le taux de mortalité infantile souligne les inégalités entre pays : en 2015, il dépasse 90 ‰ en Angola et en République centrafricaine, atteint 12 ‰ en Tunisie, alors qu’avec 61‰ la Guinée est dans la moyenne africaine. Les maladies cardiovasculaires, les cancers, les maladies respiratoires et surtout le diabète progressent à mesure que les modes de vie évoluent : elles sont favorisées par l’urbanisation, la sédentarité, les pollutions, l’enrichissement des régimes alimentaires, l’augmentation des consommations d’alcool et de tabac. Elles représentent déjà 25% des causes de décès en Afrique subsaharienne. Le milieu joue un rôle déterminant sur la santé en Afrique où l’eau, le climat, la forêt, offrent des conditions favorables aux maladies parasitaires et infectieuses. Celles-ci sont globalement en recul, mais elles exercent toujours des menaces fortes. Selon l’OMS, le paludisme a touché plus de 163 millions d’Africains et causé au moins 528 000 morts sur le continent en 2013, soit 90% de l’ensemble des décès dus à cette maladie dans le monde.
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Séance 3 - Les défis de l’agriculture africaine.
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I- Un secteur agricole important
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Doc 1 : Les productions agricoles en Afrique
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L’agriculture africaine en quelques chiffres : - 60 % des terres arables inexploitées dans le monde. - Plus de 60 % de la population travaillent pour le secteur agricole. - 33 % du PIB (poids de l’agriculture). - 5 % des terres irriguées (41 % en Asie). - 15 kg/ha (consommation moyenne d’engrais – 396kg/ha en Asie). - 12 kg/ha pour l’agriculture vivrière. - 25 kg/ha pour l’agriculture d’exportation. - 15 à 20 % de pertes après récoltes (problèmes d’entreposage, infrastructures insuffisantes). - 2 tracteurs pour 1000 ha de terres cultivés (10 en Asie du Sud). - 56 millions d’hectares de terres achetées par des puissances étrangères (Chine, Inde notamment, pour y cultiver des agrocarburants).
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II- Un secteur menacé par le changement climatique.
Doc 2 : extrait « les défis d’un continent émergent »,
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C’est une oasis, un coin de fraicheur et de calme au milieu de la fournaise du Sahel. A Loumbila, une commune rurale située à une vingtaine de kilomètres au nord-est de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, l’association Yelemani cultive sur près de deux hectares des pousses d’épinards, des plants de bananiers, de tomates, d’oignons… « La production est vendue sur les marchés ou sur demande à des particuliers, explique Blandine Sankara, fondatrice de l’association. Au Burkina, la dégradation des sols et le réchauffement climatique menacent la sécurité alimentaire des populations. Par différentes actions, nous sensibilisons les élèves des villages alentour à l’agroécologie. Il est urgent de changer le modèle agricole ». En langue dioula, yelemani signifie « changement ». Sur le continent africain, le changement de cap vers un modèle plus respectueux et plus protecteur de la nature est amorcé. Au Burkina Faso, au Sénégal, au Maroc, au Togo, au Ghana ou en Tanzanie, de nombreux agriculteurs, souvent réunis en coopératives, se tournent vers l’agroécologie, fondée sur des pratiques adaptées à la vie des sols et aux cycles de la nature. Dans certaines zones où l’on a commencé à reboiser ou à augmenter la plantation d’arbres à travers la régénération naturelle assistée, les agriculteurs africains ont vu une augmentation de la production agricole mais aussi de la pluviométrie. En Afrique, l’agroécologie, dont la foresterie est l’une des clés, ne datent pas d’hier. Les méthodes de culture séculaires des agriculteurs africains ont toujours respecté l’environnement. La colonisation a apporté le productivisme. Le modèle occidental imposait de grands champs uniformes et rasés afin de ne pas perturber la mécanisation à grande échelle. Si le manque d’arbres a provoqué à moyen terme de graves problèmes d’aridité, l’ajout d’intrants artificiels dans le sol (pesticides, engrais chimiques…) a aussi contribué à un appauvrissement des sols. Pierre LEPIDI, journaliste au Monde Afrique.
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III- Une sécurité alimentaire menacée par le « Land grabbing »
Doc 3 : l’accaparement des terres africaines.
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Séance 4 : L’Afrique face au défi du développement.
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I- Un continent riche…
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Doc 1 : Un continent riche en ressources
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Mots clés :Investissement direct étranger (IDE) : financement et construction par des entreprises étrangères d'infrastructures diverses. Ressources : potentialités à mettre en valeur pour créer de la richesse.
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II- … mais limité par un déficit d’infrastructures…
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Doc 2 : le retour des grands projets
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III- … et freiné par la corruption.
Doc 3 : « La corruption freine le développement »,
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« La corruption est un véritable cancer qui tue sur le continent africain […]. Un petit groupe, un petit clan contrôle l’économie d’un pays et se met au-dessus de la loi. Ce phénomène d’oligarchie se développe avec arrogance. Ces oligarchies ruinent nos pays et se drapent dans la souveraineté nationale pour ne pas rendre compte à leurs populations. Ce fléau explique certains sujets brûlants actuels comme les guerres civiles et l’immigration », observe Ahmedou Ould Abdallah (membre fondateur de Transparency International, organisation non gouvernementale qui a pour vocation principale la lutte contre la corruption à travers le monde). Et il tient à préciser qu’il ne parle pas ici de la corruption du petit douanier ou du petit policier au coin de la rue, qui n’est que le résultat de la grande corruption des élites dirigeantes jouissant d’une scandaleuse impunité […]. Pour lui la corruption rampante des élites africaines constitue aujourd’hui la plus grande menace sur la paix et la sécurité qui justifie le terrorisme et le radicalisme dans la société africaine. « Il faut que cessent les pillages arrogants et systématiques de nos pays. Des contrats distribués en une journée, sans appels d’offres, qui se concluent par la cession de vastes concessions minières, pétrolières, agricoles et j’en passe. C’est une véritable tragédie ». Martin Mateso, francetvinfo.fr, 7 mai 2019.
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Séance 5 : Une urbanisation qui s’accélère
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Doc 1 : Evolution de la population urbaine en Afrique à l’horizon 2030
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Doc 2 : Lagos et ses difficultés
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En seulement deux générations, la population de Lagos a été multipliée par 100, passant de moins de 200 000 personnes à près de 20 millions. Aujourd’hui l’une des 10 plus grandes villes du monde, elle s’étend sur près de 1 000 km2. La plupart des résidents vivent dans des quartiers informels ou des bidonvilles. La grande majorité ne sont pas raccordés à l’eau courante ni à un système d’assainissement. Les rues de la ville sont étouffées par la circulation, son air est pollué et sa décharge principale couvre 40 hectares et reçoit 10 000 tonnes de déchets par jour. Source : Reporterre.net, 21 mars 2018
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Doc 3 : Une vue de Lagos depuis le quartier de Makoko
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Doc 4 : vue sattelite de Lagos, Nigéria
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Séance 6 : La Chine, nouvel acteur du développement africain
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I- La « Chinafrique »
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Doc 1 : L’expansion de l’influence Chinoise en Afrique
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Doc 2 : Une présence chinoise multiforme
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Depuis l’an 2000, le commerce et les investissements chinois en Afrique ont explosé. La diplomatie chinoise en a été le catalyseur, associant aides et prêts publics en faveur de projets d’infrastructures, ces derniers étant confiés à de grandes entreprises publiques. Ces montages financiers ont pris parfois la forme de package deals1 prévoyant de rémunérer le partenaire chinois en matières premières. Cette dynamique s’inscrit dans la stratégie nationale chinoise de sécurisation de ses approvisionnements. Dans un second temps, des entreprises chinoises confrontées à un marché intérieur très concurrentiel sont venues chercher de nouveaux débouchés. Les 2 000 entreprises chinoises recensées en 2013 en Afrique sont très diverses : firmes d’État, grandes entreprises privées et PME. Les premières sont surtout actives dans le BTP (infrastructures urbaines, routes, chemins de fer, barrages, hydroélectricité), l’exploitation forestière, l’extraction minière et pétrolière. Les investissements se concentrent dans les pays les mieux dotés en matières premières (Angola, Algérie, RDC) et ceux ayant un grand marché intérieur (Nigeria, Éthiopie, Afrique du Sud). Ils sont portés par environ 1 million de Chinois, parmi lesquels de nombreux migrants individuels qui travaillent dans les grands projets et dans les services (import‑export, commerce de détail, hôtellerie, restauration, médecine chinoise). Carto, 1er mars 2019 1. accords globaux.
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Doc 3 : Des pratiques contestables
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La Chine utilise des pots-de-vin, des accords opaques et l’utilisation stratégique de la dette pour tenir les états d‘Afrique captifs de ses souhaits et de ses demandes. […] La Chine ne manque pas aussi d’assurer ses arrières. Bien souvent ses contrats contiennent des clauses plus ou moins secrètes de garanties qui lui livreraient des gisements de matières premières ou des infrastructures si l’État africain concerné vient à faire défaut sur les prêts que lui a fournis Pékin. Au Kenya, par exemple, la Chine prendrait le contrôle du port de Monbasa si Nairobi ne peut rembourser les emprunts finançant sa ligne de chemin de fer entre la capitale et le port. Richard Hiault, Les Échos, 19 février 2019.
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Doc 4 : La bombe à retardement des prêts chinois
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II) L’Afrique, un continent avantageux pour les Chinois
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Doc 1 : Inauguration d’une nouvelle zone franche, à Djibouti, le 5 juillet 2018.
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Le 5 juillet 2018, le premier ministre éthiopien et les présidents rwandais, somalien, soudanais et djiboutien ont inauguré à Djibouti. la Djibouti Free Trade Zone (DIFTZ). Dotée d’une superficie de 4 800 hectares pour un investissement global de 3,5 Mds USD, cette zone franche deviendra ainsi la plus grande d’Afrique. Lancé en mars 2016, le projet devrait s’achever en 2028 : à ce jour, 240 hectares ont déjà été construits et 21 entreprises (majoritairement chinoises), qui bénéficieront d’exemption d’impôts sur les sociétés notamment, se sont déjà engagées à s’y installer. Cette zone sera détenue à hauteur de 60 % par l’Autorité djiboutienne des ports et des zones franches, de 30 % pour le China Merchant Group (30 %) et de 10 % pour le port chinois de Dalian. Elle atteste de la volonté des autorités djiboutiennes de faire du pays un hub logistique2 de la sous-région.
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Doc 2 : Infrastructures : ces corridors africains qui valent de l'or
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La baie de Nacala, dans le nord-est du Mozambique, abrite le seul port en eau profonde du pays ; mais, jusqu’à récemment, celui de Beira (Centre), qui ne peut recevoir que des navires de petit tonnage, et celui de Maputo (extrême Sud) assuraient bon an mal an la plupart des entrées et sorties logistiques du Mozambique et des pays de l’hinterland (Zimbabwe, Zambie et Malawi). Les choses ont changé avec l’entrée en service de l’ancienne voie ferrée coloniale reliant Tete (Nord-Ouest) à Nacala (via le Malawi) et l’agrandissement du port, en décembre 2015. Un projet motivé par le démarrage de l’exploitation du charbon dans la région de Tete, en 2010, puis la découverte de gigantesques champs gaziers près de Pemba (extrême Nord) ; le gouvernement s’était alors décidé à canaliser l’appétit des investisseurs pour ces matières premières en les associant aux travaux. Les autorités mozambicaines ont su saisir le bon moment – en 2008, quand le cours du charbon était au plus haut, flirtant avec les 130 dollars la tonne – pour pousser le géant minier brésilien Vale à investir 4 milliards de dollars (environ 2,8 milliards d’euros, à l’époque) dans la réfection de la voie ferrée et la construction d’un terminal d’exportation de charbon dans la baie de Nacala, de l’autre côté du port. Source : https://www.jeuneafrique.com/
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Doc 3 : Des mines à la mer : quatre grands corridors1 africains
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Devoir Maison : L'afrique du Sud
