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Copie - Henri Calindre
gamflaux
Created on May 9, 2021
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Transcript
Henri Calindre, conteur et héros de l'ombre
Henri Calindre
Ploërmel
Né le 21 mars 1907, il deviendra une figure de la résistance morbihannaise. Il est le fils d'Henri Eugêne Calindre, qui était libraire rue de la gare, et de Marie Mathurine Allocher. Son père a édité et publié les cahiers de l'abbé Marmagnant sur "Ploërmel, son église et ses monuments". Après la disparition de son père, la famille connût des moments difficiles.
"Ploërmel, son église et ses monuments" Edité et publié par Henri Calindre (le père)
Rue de la Gare (Ploërmel)
Ses études
Henri étudie au petit séminaire. Il passe sa capacité en droit. Puis entre dans l'étude d'avoués Lorieux. Après ça, il devient secrétaire de mairie à Ploërmel.
Mystringue
Parallèlement, il écrit en gallo des monologues, des textes et interprète des pièces de théâtre avec Maurice Eon, François Juhel, Françis Havard... Il se produit également sur scène à Ploërmel et dans ses alentours sous le nom de Mystringue en étant habillé d'une blouse paysanne et d'un chapeau à ruban. Ses histoires étaient pour le plus souvent drôle, se rapportant à des situations de la vie quotidienne mais elle pouvaient aussi concernés des sujets plus sérieux.
Henri Calindre
Début de la seconde guerre mondiale
Lorsque la seconde guerre mondiale débute, Henri était mobilisé et partait pour Bordeaux puis, il alla en Normandie où il fut démobilisé. En février 1942, il reprit son poste de secrétaire de mairie et devint chef du bureau de ravitaillement.
- Normandie
- Bordeaux
Résistance
En février 1942, Henri intègre la résistance. Il entre au corps-franc "Vengeance" en août et fait parti du Groupe-Action-BOA commander par Honoré Chamaillard qui est le chef de la section BOA installée en janvier 1943. Louis Chérel, Lionel Dorléans, Paul Hervy, René Salomon font partis aussi du Groupe-Action-BOA. Dans la résistance, Henri avait pour objectif de former de nouveaux résistants sur la région de Ploërmel. Quelques temps plus tard, Henri devient responsable de l'ensemble des corps-francs du Morbihan. Il s'occupe donc de l'organisation des parachutages, de la récupération et de la répartition des armes, de l'hébergement et des évasions des aviateurs alliés. Le 1er janvier 1943, il devient sous-lieutenant du 12e bataillon FFI du Morbihan.
Paul Hervy
Louis Chérel
Mission "Cockle" ("coquillage")
Dans la nuit du 21 au 22 décembre 1942, un avion britannique parachutait au dessus de l'étang au Duc, près de Ploërmel, à la demande du Colonel Passy (André Dewavrin), le chef du B.C.R.A (bureau central de renseignements et d'action). Ils furent réceptionnés par Louis Chérel, Henri Mystringue... Le but étant d'organiser et armer la résistance à partir du centre de la Bretagne. Les deux hommes qui la composaient, porteurs de 500 000 F chacun, étaient Guy Lenfant (ancien du réseau de la Confrérie notre Dame, crée par Gilbert Renaud, devenu agent du B.C.R.A), et un radio André RAPIN (originaire d'Auxerre). Durant le premier semestre 1943, ils organisèrent la réception de plusieurs parachutages (armes, explosifs...) qui furent cachés dans des fermes de confiance. Le 15 juillet 1943, les deux parachutistes repartirent en Angleterre par avion. Ils emportèrent en Angleterre le plan des défenses allemandes dans le Morbihan dénichés par un résistant, le chef des gendarmes du département, le commandant Maurice Guillaudot.
- Etang au Duc à Ploërmel
- Colonel Passy (André
- Henri Calindre,
- Louis Chérel,
- Commandant Maurice Guillaudot.
Arrestation
Le 23 février 1944, Louis Chérel et Henri Calindre sont blessés dans un accident de voiture en revenant d'une mission de Rennes. Ils sont hospitalisés à Ploërmel. La Gestapo les arrêtes sur leur lit d'hôpital, le 3 mars 1944. Internés puis transférés successivement à la prison de Vannes (contre l'avis des médecins), au Fort de Penthièvre et à la prison Marguerite à Rennes, ils sont condamnés à mort, le 29 juin 1944, comme francs-tireurs et pour avoir caché des armes parachutées. Il est torturé avec Louis Chérel.
- Henri Calindre
- Joseph Chérel
- Louis Chérel
Les résistants ont subies des tortures. Lorsque la soeur de Louis Chérel est venu à la prison, elle a reconnu les cris de son frère. Ce jour là, ils se sont pris 300 coups de nerfs de bœuf. Le père de Louis à été confié à sa famille après sa mort « naturelle » mais on pouvait voir au niveau des tempes, des plaies faites par des vis. Le cadavre a été montré Louis lors de sa torture. Les deux camardes peuvent entendre que les armées alliés ont débarqués et que la résistance fait du bon travail avant d'être fusillé au pied de la butte de la Maltière Saint-Jacques de la Lande le 30 juin 1940 avec d'autres résistants comme Paul Hervy, Alain Joseph Louis Edmont... Sur cette butte, ont étés fusillés au total environ 79 résistants.
Légende :
Bretagne
Butte de la Maltière Saint-Jacques de la Lande {exécution)
Prison de Vannes{première internation)
Fort de Penthièvre{seconde internation)
Ploërmel{hospitalisation)
Prison Marguerite{troisième internation)
Rennes{accident)
Butte de la Maltière Saint-Jacques de la Lande
Récompenses
Il est promu chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume, en 1950, a obtenu la mention « Mort pour la France », a été cité au Corps d’Armée avec attribution de la Croix de guerre. Le titre d’Interné-Résistant lui a été attribué en 1950 et la Médaille de la Résistance par décret du 7 juin 1952. Il a reçu la Medal of Freedom américaine. Une rue est à son nom dans la ville de Ploërmel.
Rue Henri Calindre, Ploërmel
Croix de guerre