51 période 2 CORRECTION

Français à la maison correction

Période 2 Du 26 avril au 30 avril 2021

Activité 2 :

Exercices d'entraînement de la Leçon 20

EXERCICE 1 : As-tu bien compris la leçon ? Indique si les affirmations ci-dessous sont vraies ou fausses. La subordination relie une proposition principale et une proposition subordonnée. → VRAI : la subordination induit une relation de dépendance entre les deux propositions ; c’est pour cela que l’une s’appelle « principale » et l’autre « subordonnée ». La proposition subordonnée est toujours reliée à la proposition principale par une conjonction de subordination. → FAUX : la proposition subordonnée peut certes être reliée à la principale par une conjonction de subordination, mais d’autres mots, comme les pronoms relatifs, les adverbes interrogatifs, les pronoms interrogatifs, etc, peuvent aussi faire le lien entre une principale et sa subordonnée. La proposition subordonnée relative complète le verbe de la principale. → FAUX : la proposition subordonnée relative précise un nom antécédent de la principale. C’est la subordonnée conjonctive complétive qui complète le verbe de la principale. La proposition subordonnée relative apporte une précision à un nom de la principale. → VRAI : le pronom relatif qui l’introduit reprend d’ailleurs ce nom antécédent de la principale. La proposition conjonctive est complétive lorsqu'elle joue le rôle de COD du verbe de la proposition principale. → VRAI : pour la trouver, on pose en effet la question « qui ?/quoi ? » après le verbe de la principale. La proposition conjonctive est complétive lorsqu'elle joue le rôle de complément circonstanciel par rapport à la principale. → FAUX : lorsqu’une proposition conjonctive joue le rôle de complément circonstanciel par rapport à la principale, on l’appelle « proposition conjonctive circonstancielle ». EXERCICE 2 : Pour chacune des phrases ci-dessous, indique quelle proposition est la principale et quelle proposition est la subordonnée. Tu préciseras également le mot subordonnant. 1. J'aperçois un homme qui nage. → [ J’aperçois un homme ] est la proposition principale ; [ qui nage ] est la subordonnée relative, introduite le pronom relatif « qui » (reprenant l’antécédent «homme»). 2. Mathilde connaît un parc où on peut pique-niquer. → [ Mathilde connaît un parc ] est la proposition principale ; [ où on peut pique-niquer ] est la subordonnée relative introduite par le pronom relatif « où » (reprenant l’antécédent « parc »). 3. Je me demande quel sera son prochain succès. → [ Je me demande ] est la proposition principale ; [ quel sera son prochain succès ] est la subordonnée interrogative indirecte introduite par le pronom interrogatif « quel ». 4. Lorsque Benjamin entend le tonnerre il se réfugie sous ses draps. → [ Il se réfugie sous ses draps ] est la proposition principale ; [ Lorsque Benjamin entend le tonnerre ] est la subordonnée circonstancielle (CCT) introduite par la locution conjonctive « lorsque ». 5. Cette histoire dont tout le monde parle me fait peur. → [ Cette histoire me fait peur ] est la proposition principale ; [ dont tout le monde parle ] est la subordonnée relative (imbriquée dans la principale) introduite par le pronom relatif « dont ». EXERCICE 3 : LA PROPOSITION SUBORDONNÉE RELATIVE Dans les phrases ci-dessous, relève le pronom relatif et indique quel est son antécédent. 1. C'est un garçon qui a du charme. → « qui » est le pronom relatif qui reprend l’antécédent « garçon ». 2. Adèle adore le pull que tu lui as offert. → « que » est le pronom relatif qui reprend l’antécédent « pull ». 3. Une personne dont j'ai oublié le nom m'a demandé de tes nouvelles. → « dont » est le pronom relatif qui reprend l’antécédent « personne ». 4. Le village où j'habite est en pleine campagne. → « où » est le pronom relatif qui reprend l’antécédent « village ». EXERCICE 4 : Chaque phrase ci-dessous contient une proposition subordonnée ; à toi d'associer chaque exemple au bon type de subordination. Vincent se demande comment le magicien a réussi son tour. → Proposition subordonnée interrogative indirecte : la subordonnée [ comment le magicien a réussi son tour ] permet de compléter le verbe de la principale en posant une question. J'attends que mon amie me rappelle. → Proposition subordonnée conjonctive complétive : la subordonnée [ que mon amie me rappelle ] est bien COD du verbe de la principale (et ne pose pas de question!). Comme il fait froid, il va certainement neiger. → Proposition subordonnée conjonctive circonstancielle : la subordonnée [ Comme il fait froid ] est CC de cause par rapport à la principale car elle répond bien à la question « Il va certainement neiger pourquoi ? ». Je n'arrive pas à retrouver le jeu que tu m'as prêté ! → Proposition subordonnée relative : la subordonnée [ que tu m’as prêté ] introduite par le pronom relatif « que » précise le nom antécédent de la principale « jeu ».

Activité 3:

Exercices d'entraînement de la Leçon 20 (SUITE)

EXERCICE 1 : LA PROPOSITION SUBORDONNÉE RELATIVE Transforme chaque couple de phrases simples en une phrase complexe comportant une proposition principale et une subordonnée relative. 1. Ce sont des fleurs. Elles fanent vite. → Ce sont des fleurs [ qui fanent vite ]. 2. C'est un oranger. Ses fruits sont petits. → C’est un oranger [ dont les fruits sont petits ]. 3. C'est une plage. J'aime y aller. → C’est une plage [ où j’aime aller ]. 4. Ce sont des livres. J'y tiens énormément. → Ce sont des livres [ auxquels je tiens énormément ]. EXERCICE 2 : LA PROPOSITION SUBORDONNÉE CONJONCTIVE COMPLÉTIVE Repère les propositions subordonnées complétives dans le texte ci-dessous et indique quel verbe de la principale correspondante chacune d'elles complète. Ma mère me pria de m'asseoir. Mon cousin jouait sur le sol et nous le surveillions. J'attendais que ma mère parlât. Elle souhaitait que je prépare une fête pour l'anniversaire de mon cousin. Soudain, quelqu'un sonna. Elle se leva, soupira, et partit ouvrir. J'attendis qu'elle revînt. EXERCICE 3 : LA PROPOSITION SUBORDONNÉE CONJONCTIVE CIRCONSTANCIELLE Réécris chaque phrase en remplaçant le groupe de mots soulignés par une proposition subordonnée circonstancielle. 1. En période de forte chaleur, il faut boire beaucoup. → [ Lorsqu’il fait très chaud ], il faut boire beaucoup. 2. Donnons-nous rendez-vous à l'endroit de ton choix. → Donnons-nous rendez-vous [ où tu voudras. ] 3. Il va certainement neiger à cause du froid. → [ Comme il fait froid ], il va certainement neiger. EXERCICE 4 : LA PROPOSITION SUBORDONNÉE INTERROGATIVE INDIRECTE Dans chacune des phrases suivantes, indique quelle est la proposition subordonnée interrogative indirecte et précise quel verbe de la principale elle complète. 1. Je me demande où il a bien pu se cacher. → La proposition subordonnée interrogative indirecte est "où il a bien pu se cacher" et elle complète le verbe "me demande" de la principale. 2. Avec cet embouteillage, elle se demande quand elle va arriver chez elle. → La proposition subordonnée interrogative indirecte est "quand elle va arriver chez elle" et elle complète le verbe "se demande" de la principale. 3. Je veux savoir si le film est terminé. → La proposition subordonnée interrogative indirecte est "si le film est terminé" et elle complète le verbe "veux" de la principale. 4. Dites-moi ce que vous p ce que vous pensez de ce tableau → La proposition subordonnée interrogative indirecte est "ce que vous p ce que vous pensez de ce tableau" et elle complète le verbe "dites" de la principale.

Activité 4.

Littérature : Une nouvelle à écouter...

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1. Dans quelle région montagneuse de France l'histoire se déroule-t-elle ? Les Alpes. 2. Pourquoi le narrateur se trouve-t-il dans une situation compliquée au début de l'histoire, alors qu'il est parti en randonnée ? Il n'a plus d'eau. 3. Le narrateur aperçoit alors une petite silhouette noire : à quoi la compare-t-il ? Au tronc d'un arbre solitaire. 4. Quel trait de caractère du berger est rapidement présenté par le narrateur ? Il parle peu. 5. Avant d'aller se coucher, le berger se lance dans une activité particulière, laquelle ? Il trie des glands. 6. Combien d'arbres le berger plante-t-il en une journée ? 100 7. Quel âge le berger a-t-il lorsque le narrateur le rencontre ? Cinquante-cinq ans. 8. Comment s'appelle le berger ? Elzéard Bouffier 9. Durant cinq années, le narrateur ne peut plus rendre visite au berger : pourquoi ? Il est engagé dans la guerre de 14/18. 10. Lorsque le narrateur retourne le voir après ces cinq années, le berger a changé de métier : qu'est-il devenu ? Apiculteur. 11. Quelles variétés d'arbres le berger a-t-il plantées durant toutes ces années ? Des chênes, des hêtres et des bouleaux. 12. Quel phénomène positif la plantation du berger a-t-elle enclenché au fil des années ? Le retour de l'eau dans les ruisseaux. 13. Qu'est-ce qui est étonnant concernant la plantation du berger ? Les habitants de la région pensent que les arbres sont apparus naturellement. 14. Comment les autorités considèrent-elles cette forêt ? Comme une forêt "naturelle". 15. En 1935, que décide la délégation administrative ? De mettre la forêt sous la sauvegarde de l'État et d'interdire qu'on vienne y charbonner. 16. Quel âge a le berger lorsque le narrateur lui rend visite pour la dernière fois ? Quatre-vingt-sept ans. 17. À la fin du récit, le narrateur dit que "plus de dix-mille personnes doivent leur bonheur" au berger : pourquoi ? Grâce à sa plantation, les villages ont repris vie et la région est devenue agréable. 18. Au travail de qui le narrateur compare-t-il le travail du berger ? Au travail de Dieu. 19. Au début du récit il est écrit : "Pour que le caractère d'un être humain dévoile des qualités vraiment exceptionnelles, il faut avoir la bonne fortune de pouvoir observer son action pendant de longues années. Si cette action est dépouillée de tout égoïsme, si l'idée qui la dirige est d'une générosité sans exemple, s'il est absolument certain qu'elle n'a cherché de récompense nulle part et qu'au surplus elle ait laissé sur le monde des marques visibles, on est alors, sans risques d'erreurs, devant un caractère inoubliable". Plus simplement, cela signifie que... Une personne fait preuve de grande bonté lorsqu'elle effectue une action positive sans rien attendre en retour. 20. Laquelle des morales ci-dessous correspond le mieux à cette histoire ? La persévérance de chacun peut mener à de grandes choses pour tous.