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Poesie
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Created on April 23, 2021
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Transcript
Préface
Cette anthologie est constituée de cinq poèmes du Moyen-Âge au XXIe siècle autour des thèmes du Carpe Diem & de la Vanité .
composée en 1545 et s'adressant a une jeune fille.
Le premier poème est "Mignonne, allons voir si la rose" de Pierre de Ronsard
Le second poème est "Amours de Claudine" de G.Colletet ou il s'adresse à sa fututre femme , publié en 1656 .
Le troisieme poéme est "Quand vous serez bien vieille" de Pierre de Ronsard ou il s'adresse encore a un femme et a été publié en 1578.
Le quatrième poème est "Mais si faut-il mourir..." de Jean de Sponde, paru en 1588. C'est un sonnet issu du mouvement Baroque comme la plupart des poèmes sélectionné.
Le dernier poème est "Les Antiquités de Rome" il n a pas vraiment de ressemblance au premier abord avec les autres poèmes mais il traite comme eux du thème de l'amour je l'ai donc sélectionné, ecrit par Du Bellay en 1558 il est isuue d'un recueil de poèmes qui compte 32 sonnets . Du Bellay parle des ruines et la civilisation romaine, en exprimant son admiration pour la grandeur latine et sa mélancolie devant l'anéantissement de la Rome antique.
Quand il y a un ou il faut cliquer dessus pour les information .
Pourquoi ce poeme ?
En avril 1545, Ronsard rencontre, dans une fête à la cour, Cassandre Salviati, fille d'un banquier italien. Il dedie ce poeme a cette jeune fille alors age de 13 ans.
Pierre de Ronsard.
"Mignonne, allons voir si la rose"
1545
J'ai choisi ce poème car
les personnages sont vivants : - une interpellation : "Mignonne", - une exclamation : "Las", - des ordres : "Voyez, Cueillez".
Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avoit desclose Sa robe de pourpre au Soleil, A point perdu ceste vesprée Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vostre pareil. Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place Las ! las ses beautez laissé cheoir ! Ô vrayment marastre Nature, Puis qu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que vostre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez vostre jeunesse : Comme à ceste fleur la vieillesse Fera ternir vostre beauté.
Dans les strophes une et deux, la rose est personnifiée : - "Sa robe", - "Ses beautez laissé cheoir".
Caillebotte - Les roses, jardin du petit Gennevilliers (1886)
Pourquoi ce poeme ?
Guillaume Colletet s’adresse à sa future épouse dans ce sonnet extrait de la section « Amours de Claudine » et publié en 1656 dans le recueil Poésies diverses. Il s’agit pour lui de la persuader de répondre à son amour présent en lui rappelant combien la vie est éphémère contrairement à la poésie.
G. COLLETET
"Amours de Claudine"
1656
Claudine, avec le temps tes grâces passeront, Ton jeune teint perdra sa pourpre et son ivoire, Le ciel qui te fit blonde un jour te verra noire, Et, comme je languis, tes beaux yeux languiront. Ceux que tu traites mal te persécuteront, Ils riront de l'orgueil qui t'en fait tant accroire, Ils n'auront plus d'amour, tu n'auras plus de gloire, Tu mourras, et mes vers jamais ne périront. O cruelle à mes vœux ou plutôt à toi-même, Veux-tu forcer des ans la puissance suprême, Et te survivre encore au-delà du tombeau ? Que ta douceur m'oblige à faire ton image Et les ans douteront qui parut le plus beau, Ou mon esprit ou ton visage.
J'ai choisi cette poesie car Guillaume Golletet avec sa poésie « amour a claudine » a une façon plutôt peu commune de montrer son amour a sa future épouse, en effet il veut la persuader en lui montrant que la vie est éphémère il va donc lui exposer les contraintes de la vieillesse et son tragique avenir :« Ton jeune teint perdra sa pourpre et son ivoire » « ils n'auront plus d'amour, tu n'auras plus de gloire »
Guillaume Colletet (1598-1659), "Amours de Claudine
Pourquoi ce poeme ?
Pierre de Ronsard.
Ce recueil est une commande de la reine Catherine de Médicis pour sa protégée et fille d'honneur, Hélène de Fonsèque (fille de René de Fonsèque, baron de Surgères, et d'Anne de Cossé), afin de la consoler de la perte de son amant à la guerre1. Ronsard entreprend de lui écrire un recueil de sonnets, sous la forme du madrigal, où il loue sa beauté et la compare avec la belle Hélène, héroïne de la guerre de Troie.
"Quand vous serez bien vieille"
1578
Quand vous serez bien vieille, au soir à la chandelle, Assise auprès du feu,dévidant et filant, Direz chantant mes vers, en vous émerveillant : "Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle." Lors vous n'aurez servante oyant telle nouvelle, Déjà sous le labeur à demi sommeillant, Qui au bruit de Ronsard ne s'aille réveillant, Bénissant votre nom de louange immortelle. Je serai sous la terre, et fantôme sans os Par les ombres myrteux je prendrai mon repos ; Vous serez au foyer une vieille accroupie, Regrettant mon amour et votre fier dédain. Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain : Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie.
J'ai choisi ce sonnet de M. Ronsard car j'ai aimé sa façon de faire son éloge comme si il était indispensable a cette femme,
Ronsard utilise une stratégie de séduction originale par un portrait pas tres glorifiant pour Héléne, il tente de la séduire. Il en profite pour faire son propre éloge, afin de convaincre Hélène.
Les vers sont des alexandrins.
Il ne site jamais son nom Héléne .
La Madeleine à la veilleuse Georges de La Tour,
1640-1645
Pourquoi ce poeme ?
Jean de Sponde
Le poème « Mais si faut-il mourir » est paru en 1588. C’est un sonnet issu du mouvement Baroque, où Sponde développe le thème de la mort. Il s’appuie sur un texte imagé. Sponde traite le thème de l’instabilité de la vie. Il s’y rattache le thème fréquent de la mort avec l’idée que « la vie est un éclair ». Dans ce dernier recueil, il évoque la mort à l'œuvre dans le monde qui entoure l'homme.
"Mais si faut-il mourir..."
1588
Mais si faut-il mourir, et la vie orgueilleuse, Qui brave de la mort, sentira ses fureurs, Les Soleils hâleront ces journalières fleurs, Et le temps crèvera cette ampoule venteuse. Ce beau flambeau qui lance une flamme fumeuse, Sur le vert de la cire éteindra ses ardeurs, L’huile de ce Tableau ternira ses couleurs, Et les flots se rompront à la rive écumeuse. J’ai vu ces clairs éclairs passer devant mes yeux, Et le tonnerre encor qui gronde dans les Cieux, Où d’une ou d’autre part éclatera l’orage, J’ai vu fondre la neige et ses torrents tarir, Ces lions rugissants je les ai vu sans rage, Vivez, hommes, vivez, mais si faut-il mourir.
J' ai choisie ce poème car Sponde traduit la place de la mort de la religion, dans un monde changeant, il y montre son angoisse. Le texte est a la 1er personne donc il raconte son experience.
Jacob de Gheyn - Vanitas
1603
Pourquoi ce poeme ?
Joachim du Bellay s'est rendu à Rome avec son oncle le cardinal Jean Du Bellay. Il va être très déçu par les courtisans et par les ruines de la ville. Il décrit cela dans son recueil Les Antiquités de Rome (1558).
Du Bellay
"Les Antiquités de Rome"
1558
Nouveau venu, qui cherches Rome en Rome Et rien de Rome en Rome n’aperçois, Ces vieux palais, ces vieux arcs que tu vois, Et ces vieux murs, c’est ce que Rome on nomme. Vois quel orgueil, quelle ruine et comme Celle qui mit le monde sous ses lois, Pour dompter tout, se dompta quelquefois, Et devint proie au temps, qui tout consomme. Rome de Rome est le seul monument, Et Rome Rome a vaincu seulement. Le Tibre seul, qui vers la mer s’enfuit, Reste de Rome. Ô mondaine inconstance ! Ce qui est ferme est par le temps détruit, Et ce qui fuit au temps fait résistance.
Champ lexical de la vue très présent dans les deux premières strophes : "n’aperçois ""tu vois" . Le poète s’adresse à un prétendu « nouveau venu », qui vient de débarqué à Rome et qui fait l’expérience de la déception : « Et rien de Rome en Rome n’aperçois ».
Pannini Ruines, Chiostre, statue de Marc-Aurèle (1743)