Want to create interactive content? It’s easy in Genially!
Anthologie poétique Guillaume Apollinaire
ninomaire2004
Created on April 22, 2021
Start designing with a free template
Discover more than 1500 professional designs like these:
Transcript
Anthologie poétique
Alcools Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire est un poète et écrivain naturalisé français (1916), né sujet polonais de l'Empire russe. Enfant de père inconnu, d'une mère demi-mondaine, il finit par s'établir à Paris où il fait tous les métiers. Sensible, vite amoureux, souvent déçu et éconduit, il devient le "Mal-Aimé" dont la Chanson retracera les déboires. L'une de ses égéries est la peintre célèbre : Marie Laurencin. Il est considéré comme l'un des principaux poètes français du début du XXe siècle, avec des recueils comme : "Alcools" (1913), "Calligrammes" (1918), "Poèmes à Lou" (adressé à sa maîtresse, écrit en 1915 et publié en 1955), "Le Bestiaire ou Cortège d'Orphée" (1911).
Sommaire
Voici les différents poèmes que j'ai choisi
Deuxième thème sur la mort
Premier thème sur l'amour
Le pont mirabeau
Voie lactée
Les fiançailles
La chanson du mal aimé
Clothilde
Vendémiaire
Cors de Chasse
Une martyre (Charles Baudelaire)
Chanson pour elles (Paul Verlaine)
Le dormeur du Val (Arthur Rimbaud)
Fête galante (Paul Verlaine)
"La vie est une fleur. L'amour en est le miel."
Victor Hugo
Le pont mirabeau
Sous le pont Mirabeau coule la SeineEt nos amoursFaut-il qu’il m’en souvienneLa joie venait toujours après la peineVienne la nuit sonne l’heureLes jours s’en vont je demeureLes mains dans les mains restons face à faceTandis que sousLe pont de nos bras passeDes éternels regards l’onde si lasseVienne la nuit sonne l’heureLes jours s’en vont je demeureL’amour s’en va comme cette eau couranteL’amour s’en vaComme la vie est lenteEt comme l’Espérance est violenteVienne la nuit sonne l’heureLes jours s’en vont je demeurePassent les jours et passent les semainesNi temps passéNi les amours reviennentSous le pont Mirabeau coule la SeineVienne la nuit sonne l’heureLes jours s’en vont je demeure
Ceci est un paragraphe prêt à contenir créativité, expériences et histoires géniales.
Paul Signac, 1928, Musée Carnavalet, Paris
La chanson du mal aimé
Regret des yeux de la putainEt belle comme une panthèreAmour nos baisers florentinsAvaient une saveur amèreQui a rebuté nos destinsSes regards laissaient une traîneD'étoiles dans les soirs tremblantsDans ses yeux nageaient les sirènesEt nos baisers mordus sanglantsFaisaient pleurer nos fées marrainesMais en vérité je l'attendsAvec mon coeur avec mon âmeEt sur le pont des Reviens-t'enSi jamais revient cette femmeJe lui dirai Je suis content
La Goulue, membre du Moulin Rouge avec deux femmes – Henri de Toulouse-Lautrec
Clothilde
L’anémone et l’ancolieOnt poussé dans le jardinOù dort la mélancolieEntre l’amour et le dédainIl y vient aussi nos ombresQue la nuit dissiperaLe soleil qui les rend sombresAvec elles disparaîtraLes déités des eaux vivesLaissent couler leurs cheveuxPasse il faut que tu poursuivesCette belle ombre que tu veux
Henri Matisse - La Fenêtre bleue new york , le musée du moderne Art
Cors de Chasse
Ceci est un paragraphe prêt à contenir créativité, expériences et histoires géniales.
Notre histoire est noble et tragiqueComme le masque d’un tyranNul drame hasardeux ou magiqueAucun détail indifférentNe rend notre amour pathétiqueEt Thomas de Quincey buvantL’opium poison doux et chasteÀ sa pauvre Anne allait rêvantPassons passons puisque tout passeJe me retournerai souventLes souvenirs sont cors de chasseDont meurt le bruit parmi le vent
Cors de chasse de mamynele 2005
Chanson pour elles
Ils me disent que tu es blonde Et que toute blonde est perfide, Même ils ajoutent " comme l'onde ".Je me ris de leur discours vide !Tes yeux sont les plus beaux du monde Et de ton sein je suis avide.Ils me disent que tu es brune,Qu'une brune a des yeux de braiseEt qu'un coeur qui cherche fortuneS'y brûle... Ô la bonne foutaise ! Ronde et fraîche comme la lune, Vive ta gorge aux bouts de fraise !Ils me disent de toi, châtaine : Elle est fade, et rousse trop rose.J'encague cette turlutaine, Et de toi j'aime toute choseDe la chevelure, fontaineD'ébène ou d'or (et dis, ô pose-Les sur mon coeur), aux pieds de reine. De Paul Verlaine
Bal sur une terrasse, 1658 Beaux-Arts de Lille de Hieronymus Janssens
Fête Galante
Les hauts talons luttaient avec les longues jupes,En sorte que, selon le terrain et le vent,Parfois luisaient des bas de jambes, trop souventInterceptés! - et nous aimions ce jeu de dupes.Parfois aussi le dard d'un insecte jalouxInquiétait le col des belles sous les branches,Et c'étaient des éclairs soudains de nuques blanches,Et ce régal comblait nos jeunes yeux de fous.Le soir tombait, un soir équivoque d'automne:Les belles, se pendant rêveuses à nos bras,Dirent alors des mots si spécieux, tout bas,Que notre raison, depuis ce temps, tremble et s'étonne.De Paul Verlaine
Bal sur une terrasse, 1658 Beaux-Arts de Lille de Hieronymus Janssens
"La mort, c'est l'élargissement dans l'infini."
Victor Hugo
Voie lactée
Voie lactée ô sœur lumineuseDes blancs ruisseaux de ChanaanEt des corps blancs des amoureusesNageurs morts suivrons-nous d'ahanTon cours vers d'autres nébuleusesLes démons du hasard selonLe chant du firmament nous mènentA sons perdus leurs violonsFont danser notre race humaineSur la descente à reculonsDestins destins impénétrablesRois secoués par la folieEt ces grelottantes étoilesDe fausses femmes dans vos litsAux déserts que l'histoire accable Luitpold le vieux prince régentTuteur de deux royautés follesSanglote-t-il en y songeantQuand vacillent les luciolesMouches dorées de la Saint-JeanPrès d'un château sans châtelaineLa barque aux barcarols chantantsSur un lac blanc et sous l'haleineDes vents qui tremblent au printempsVoguait cygne mourant sirèneect...
Ceci est un paragraphe prêt à contenir créativité, expériences et histoires géniales.
La nuit étoilé de Vincent Van Gogh
Les fiançailles
[...]Et les astres intacts sont mes maîtres sans épreuveLa bête des fumées a la tête fleurieEt le monstre le plus beauAyant la saveur du laurier se désoleÀ la fin les mensonges ne me font plus peurC’est la lune qui cuit comme un œuf sur le platCe collier de gouttes d’eau va parer la noyéeVoici mon bouquet de fleurs de la PassionQui offrent tendrement deux couronnes d’épinesLes rues sont mouillées de la pluie de naguèreDes anges diligents travaillent pour moi à la maisonLa lune et la tristesse disparaîtront pendantToute la sainte journéeToute la sainte journée j’ai marché en chantantUne dame penchée à sa fenêtre m’a regardé longtempsM’éloigner en chantantAu tournant d’une rue je vis des matelotsQui dansaient le cou nu au son d’un accordéonJ’ai tout donné au soleilTout sauf mon ombre [...]
Salvador Dali, La persistance de la mémoire
Vendémiaire
[...]Un soir passant le long des quais déserts et sombresEn rentrant à Auteuil j’entendis une voixQui chantait gravement se taisant quelquefoisPour que parvint aussi sur les bords de la SeineLa plainte d’autres voix limpides et lointainesEt j’écoutai longtemps tous ces chants et ces crisQu’éveillait dans la nuit la chanson de ParisJ’ai soif villes de France et d’Europe et du mondeVenez toutes zdans ma gorge profondeJe vis alors que déjà ivre dans la vigne ParisVendangeait le raisin le plus doux de la terreCes grains miraculeux qui aux treilles chantèrentEt Rennes répondit avec Quimper et VannesNous voici ô Paris Nos maisons nos habitantsCes grappes de nos sens qu’enfanta le soleilSe sacrifient pour te désaltérer trop avide merveilleNous t’apportons tous les cerveaux les cimetières les muraillesCes berceaux pleins de cris que tu n’entendras pas [...]
Jan Frans van Dael Anvers, 1764 - Paris, 1840Nature morte aux pêches, prunes et grappe de raisin blanc sur un entablement de marbre
Une martyre
L’homme vindicatif que tu n’as pu, vivante,Malgré tant d’amour, assouvir,Combla-t-il sur ta chair inerte et complaisanteL’immensité de son désir ?Réponds, cadavre impur ! et par tes tresses roidesTe soulevant d’un bras fiévreux,Dis-moi, tête effrayante, a-t-il sur tes dents froidesCollé les suprêmes adieux ?— Loin du monde railleur, loin de la foule impure,Loin des magistrats curieux,Dors en paix, dors en paix, étrange créature,Dans ton tombeau mystérieux ;Ton époux court le monde, et ta forme immortelleVeille près de lui quand il dort ;Autant que toi sans doute il te sera fidèle,Et constant jusques à la mort.Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, 1857
Ary Scheffer - La Mort de Géricault (1824)
Le dormeur du val
C’est un trou de verdure où chante une rivière,Accrochant follement aux herbes des haillonsD’argent ; où le soleil, de la montagne fière,Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant commeSourirait un enfant malade, il fait un somme :Nature, berce-le chaudement : il a froid.Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.Arthur Rimbaud
Paul Verlaine
Paul Verlaine est un écrivain et poète français né à Metz (Moselle) le 30 mars 1844 et mort à Paris le 8 janvier 1896. Il s'essaie à la poésie et publie son premier recueil, Poèmes saturniens en 1866, à 22 ans. Il épouse en 1870 Mathilde Mauté. Le couple aura un enfant, Georges Verlaine. Archétype du poète maudit, Verlaine est reconnu comme un maître par la génération suivante. Son style fait de musicalité et de fluidité jouant avec les rythmes impairs et la tonalité de nombre de ses poèmes associant mélancolie et clairs-obscurs révèlent, au-delà de l'apparente simplicité formelle, une profonde sensibilité, en résonance avec l'inspiration de certains artistes contemporains, des peintres impressionnistes ou des compositeurs tels Reynaldo Hahn, Gabriel Fauré et Claude Debussy
Charles Baudelaire
Charles Baudelaire est un poète français. Né à Paris le 9 avril 1821, il meurt dans la même ville le 31 août 1867 et il est l'auteur du recueil "les fleurs du mal". Au cœur des débats sur la fonction de la littérature de son époque, Baudelaire détache la poésie de la morale. Comme le suggère le titre de son recueil, il a tenté de tisser des liens entre le mal et la beauté, le bonheur fugitif et l’idéal inaccessible (À une Passante), la violence et la volupté (Une martyre), mais aussi entre le poète et son lecteur (« Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère ») et pour finir il aborde le thème de la boue et de l'or notamment dans sa célèbre phrase "tu m'as donné ta boue et j'en ai fais de l'or", il se considérait comme un alchimiste de la poésie à l'image de ceux qui cherchent à transformer le plomb en or il cherche à transformer le laid en beau (exemple dans son poème charogne)
Arthur Rimbaud
Arthur Rimbaud est un poète français, né le 20 octobre 1854 à Charleville et mort le 10 novembre 1891 à Marseille. Bien que brève, son œuvre poétique est caractérisée par une prodigieuse densité thématique et stylistique. Après une brève phase d'initiation, par assimilation du style des grands poètes contemporains (Charles Baudelaire, Victor Hugo, Théodore de Banville...), il dévelope une franche originalité dans l'approche de thèmes classiques (« Le Dormeur du val », « Vénus Anadyomène »), il cherche à dépasser ces influences en développant ses propres conceptions théoriques, déclarant que le poète doit se faire « voyant », c'est à dire chercher et décrire l'inconnu par delà les perceptions humaines usuelles, quitte à y sacrifier sa propre intégrité mentale ou physique.
Je vais ici faire part de mon ressenti sur ce travail et dire ce qu'il m'a apporté
Au départ ce travail me repoussait et je ne faisais que retarder le moment ou je devais le faire mais finalement après l'avoir fini je dois dire que ce n'étais pas si déplaisant que ça, j'y est même trouver du plaisir sur le fait de découvrir de nombreux poètes comme peintre que je n'ai pas l'habitude de voir
Si je devais dire quel est le poème que j'ai préféré, je dirai "Le dormeur du Val" d'Arthur Rimbaud car il m'a vraiment étonné, je lisais tranquillement imaginant un soldat paisible jusqu'à me rendre compte qu'on me décrivait le cadavre d'un soldat déjà mort
Parmi les poèmes d'Apollinaire, je dirai que celui que j'ai le plus apprécié est "Voie lactée" car je trouve que le récit est rempli d'analogies ce qui fait d'ailleurs que je n'ai pas eu besoin de réfléchir pour l'iconographie, elle m'a paru plutôt évidente de part l'image que je me suis fait du poème en le lisant
Pour finir voici une citation à laquelle je tiens particulièrement
"Tous les liens que nous tissons nous permettent d'avancer et d'évoluer"
Nagisa Shiota