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Les phases de la cicatrisation

source image: https://www.uriage.fr

Source : D.U. Plaies Cicatrisation et Brûlures CHU Toulouse Rangueil

Phase 1 : Phase vasculaire et inflammatoire

Elle comprend la phase inflammatoire et l'angoinèse.

• Phase inflammatoire (3 à 4 jours).

Cette phase consiste à éliminer les corps étrangers et les tissus morts en quelques jours. Pendant cette phase, la lésion est recouverte par un caillot sanguin. La réaction inflammatoire provoque une vasodilatation et augmente la perméabilité de la lésion.

• Angiogenèse :

Il y a formation de nouveaux vaisseaux sanguins, à partir des vaisseaux préexistants par bourgeonnement. L’angiogenèse permet l'apport en nutriments et oxygène, indispensables aux cellules.

Phase 2 : Phase de réparation tissulaire (10 à 15 jours)

Phase de migrationLe caillot sanguin devient une croûte à cause de la prolifération des filaments de fibrine. La croûte est un tissu de renouvellement et donc de granulation, c'est le début de l'élaboration de la cicatrice.

Sous la croûte, toutes les cellules de tissu conjonctif migrent vers le centre de la lésion. Les vaisseaux vont proliférer et se refaire = angiogenèse.

Phase de proliférationC'est la prolifération massive de cellules, de vaisseaux sanguins, de fibres=bourgeonnement

Phase 2 : Phase de réparation tissulaire (10 à 15 jours)_ suite

• A cette phase s’ajoute le travail de 2 cellules indispensables à la reconstruction des tissus.

• Il s’agit des fibroblastes agissant comme de véritables « Spider-men » car ils vont tisser des ramifications de fibrine pour rapprocher les bourgeons néoformés afin de constituer un tissu dense.

• Pour gérer la prolifération de cette fibrine et des fibroblastes associés, les macrophages (véritables éboueurs de l’organisme) vont veiller et éliminer les fibroblastes lorsqu’ils sont en trop grande quantité.

Phase 3 : La maturation (de 1 mois à 15 mois)

• La maturation est la phase la plus longue. Elle dure plus de 15 jours.
• Au début, la croûte tombe et la peau va retrouver ses différentes couches.
• Le nombre de fibroblastes va diminuer ainsi que le nombre de vaisseaux sanguins.
• La peau va rester plus ou moins blanche car le taux de mélanocytes se reconstituera plus tard.

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A noter

L’importance de l’hydratation pendant cette période de maturation cellulaire. Lorsque l’épidermisation est mise en place au niveau de la cicatrice, il est nécessaire d’aider la peau à acquérir une élasticité et une épaisseur pour éviter la réouverture par des tensions trop grandes. Action facilitée par l’utilisation de topiques dermiques de diverses formes galéniques.

Arrêtons nous quelques minutes sur les topiques

Si nous faisons une droite qui va des topiques les moins hydratants aux plus nourrissants :

Huiles naturelles(Coco, ...)

Lait, lotion et dexeryl

Baume

Crème

Cérat de Galien, Cold Cream

Vaseline

Huile sèche

Les topiques

En dehors des baumes, on peut s’intéresser aux huiles naturelles. La plus efficace et la moins chère reste l’huile de Coco. En effet, cette huile procure une hydratation élevée et a des vertus réparatrices dans la cicatrisation. Elle procure aussi une pellicule protectrice sur la peau afin de garantir son pouvoir hydratant.Il n’est pas étonnant que les polynésiens l’utilisent énormément dans l’entretien de leur peau et de leur cheveux.

Le Monoï de Tahiti est composé de 90% d’huile de Coco. Le restant est un mélange de Fleurs de Tiaré non ouvertes pour la senteur et de carapaces de Bernard l’Hermite broyées qui agissent comme un conservateur.

A retenir

La cicatrisation de plaie se fait toujours de la profondeur vers la surface de la peau et de l’extérieur vers l’intérieur.