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Les applications de livraison

Comment ça marche ?

12 avril 2020

C'est la date à laquelle Uber Eats a fait son entrée sur le marché neuchâtelois de la livraison. Après Vevey ou encore Bâle, le géant américain s'implante dans une douzième ville en Suisse. Après avoir effectué des livraisons uniquement dans le centre-ville durant les premières semaines, la plateforme a commencé à s'étendre notamment à Peseux ou encore à la Tène.

Crédit photo: Pixabay

Quelle collaboration entre restaurants et plateformes ?

Un petit résumé en 3 étapes:

1. Signature d'un contrat entre les deux parties.
2. Le restaurant gagne une visibilité importante.
3. La plateforme ponctionne une partie des gains réalisés sur la commande.

Le positif

Pour les restaurants, l'avantage de passer par des services tels qu'Uber Eats ou Smood réside dans la visibilité !

Entre 10 et 20% des commandes reçues par les restaurants proviennent de ces plateformes.

Néanmoins, il peut s'avérer que des restaurateurs affiliés à ces applications ne bénéficient pas de cet apport de clients.

Les chiffres donnés sont uniquement valables pour les restaurants neuchâtelois. Crédit photo: Pixabay

Le négatif

Il existe malgré tout un revers de la médaille pour les restaurants du canton. En effet, les applications de livraisons comme Smood ou Uber Eats se montrent gourmandes en terme de prélèvement sur les commandes passées.

Exemple de pourcentage prélevé en moyenne par commande :

30%

Un montant qui peut encore grimper en cas de non-signature d'une clause d'exclusivité :

40%

Les chiffres donnés sont uniquement valables pour les restaurants neuchâtelois.

Dès lors, existe-t-il encore une place pour le service de livraison local ?

Source 1

Arcinfo : Smood et Uber au goût doux-amer pour la restauration neuchâteloise

Source 2

RTS Info : Qui payez-vous vraiment quand vous commandez vos repas en ligne?

Source 3

RTN : Uber Eats arrive à Neuchâtel

Source 4

Les restaurateurs neuchâtelois