Correction J'ai saigné chapitre 1

J'ai saignéBlaise Cendrars

Préparer la rentrée etses fiches brevet

Correction chapitre 1

Ne recopiez pas toute la correction mais notez les idées manquantes.

veillez aussi à votre expression et à la correction de la langue.

1) Pour quelle raison le narrateur est-il hospitalisé ? Détaillez.

Je fais une réponse développée : j'explique son parcours et, son problème de santé. Précisez pourquoi il ne peut pas prendre le train.

Je cite le texte (page 12 par exemple) et j'emploie un vocabulaire précis.

Question 2 :

Le narrateur-personnage a été amputé du bras, plus précisément de la main droite et d'une partie du coude à cause d'une offensive ratée : "quarante-huit heures après mon amputation"précise-t-il. La première scène montre une situation d'urgence car le narrateur doit être soigné au plus vite. Il peut mourir à chaque instant ; sa vie lui échappe : "ma vie m'échappait, s'en allait goutte à goutte". Une ambulance l'emmène avec trois autres blessés à la gare pour prendre un train sanitaire pour Biarritz mais à cause de sa fièvre il sera déposé, nu sur son brancard, dans un évêché réquisitionné en hôpital à Châlons-sur-Marne.

2) Qui rencontre-t-il en premier à l'évêché? En quoi cette rencontre est-elle comique ?

lignes 300 /308 /312 ligne 316

Je me réfère au texte pages 24/25.

Question 2

Dans le hall de l'évêché, nu sur son brancard, Cendrars croit entendre une cloche. Dans un état semi comateux, la première personne rencontrée est soeur Philomène qui s'évanouit à sa vue. Cette réaction peut faire sourire car au lieu de porter secours à Cendrars elle est choquée par sa nudité au point d'en tomber dans les pommes : "Ô mon doux Jésus" crie-t-elle. Le narrateur éprouve lui une peur excessive pour soeur Philomène en l'assimilant à l'ange de la mort ('"ailes tremblotantes"). Cette comparaison est finalement tournée en dérision et la scène prête à sourire.

3) Comment Blaise Cendrars réussit-il à dénoncer la guerre dans ce chapitre ?

Je donne des arguments précis (Mme Boizet ne veut pas de phrases bateaux comme "la guerre c'est mal", "la guerre ce n'est pas bien"). > Comment ?

Citer le texte > situation du narrateur? > vocabulaire utilisé ? > autres personnages ?

Question 3

Dès le début de son récit, Cendrars dénonce la barbarie de la guerre. Tout d'abord, dans le chaos que la guerre engendre, chacun n'écoute plus que son instinct de survie : "D'autres enjambaient mon brancard en m'éclaboussant de boue". Ensuite, la guerre tue et fait souffrir mettant ainsi les soldats comme le narrateur dans des situations pathétiques de souffrance et d'abandon complet : "mon bras coupé me faisait si mal que je me mordais la langue pour ne pas gueuler". Enfin, le vchamp lexical de la guerre est très présent dans ce chapitre en évoquant les combats, "grande offensive ratée", "avions ennemis", et l'organisation militaire, "convoi de Ford sanitaires", "arrière", "front". Ce vocabulaire très précis crée un effet de réel et confère au texte une valeur documentaire. Le lecteur, en étant témoin du désarroi de Blaise Cendrars, prend conscience de l'inhumanité de la Grande Guerre.

Lisez le chapitre suivant les vacances et résumez-l de brouillon.

15 lignes environ

à suivre...