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PARIS HAUSMANNIEN

merdem6970

Created on April 7, 2021

merdem6970@icloud.com

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Transcript

LE PARIS HAUSsMANNIEN

CONTEXTE

Au milieu du XIXe siècle, Paris est la deuxième ville la plus peuplée d’Europe, mais ses ruelles enchevêtrées, ses maisons exiguës et le manque d’équipements collectifs favorisent la propagation des épidémies. Il s’agit dès lors pour le pouvoir politique d’améliorer la salubrité de la capitale tout en créant un ensemble urbanistique cohérent. Capitale de l'empire francais, elle concentre toutes les ambitions du regime.L’œuvre est confiée au baron Haussmann par Napoleon III, nommé préfet de la Seine en 1853, pour ainsi piloter une rénovation nécessaire.

Moderniser La Capitale

  1. Napoléon III
  2. Le Baron Hausmann

Napoléon III qui a souvent ses journées à Londres ,confit au Baron Hausmann de modifier en profondeur Paris pour en faire une capitale moderne

"L’empereur était pressé de me montrer une carte de Paris, sur laquelle on voyait tracées par lui‑même, en bleu, en rouge, en jaune et en vert, suivant leur degré d’urgence, les différentes voies nouvelles qu’il se proposait de faire exécuter […]. Je n’aurais jamais pu faire seul, poursuivre ni surtout mener à bien la mission qu’il m’avait imposée […]. L’empereur tenait pour un devoir, comme pour un droit, d’administrer sa capitale aussi directement que possible par son délégué, par son préfet, et pour cela d’avoir des rapports immédiats et constants avec le fonctionnaire de son choix investi d’une telle magistrature. " Georges Eugène Haussmann, Mémoires, 1890.

Son projet

Origines et objectifs des transformations haussmanniennes

En 1852, Napoléon III expose son projet au député bonapartiste du Gers Cassagnac. « La transformation de Paris est le complément nécessaire du réseau de chemins de fer dont je veux couvrir la France […]. Et puis, peut-on songer à attirer les étrangers à Paris, pour leur montrer des quartiers infects, sans air et sans soleil ? […] il faut qu'on se plaise à Paris. Je ferai de vastes parcs bien aménagés, bien arrosés, bien percés, avec les bois embroussaillés et poussiéreux de Boulogne et de Vincennes ; je sèmerai des squares à travers la ville, et je ferai un parterre des Champs Élysées. Je sais que l'on critiquera, que l'on se plaindra. […] Quand mon œuvre sera achevée, on me rendra justice ; et, si les partis m'attaquent dans le présent, les chemins de fer de la province et les monuments de Paris me défendront dans l'avenir. […] lorsque, après avoir médité son projet, l'Empereur chargea M. Haussmann de l'exécuter, il lui remit un plan de Paris, sur lequel il avait tracé lui- même les voies à ouvrir, les squares à créer, les avenues à percer, les arbres à planter, les fontaines à élever. En principe, la transformation de Paris est donc son œuvre. » Adolphe Granier de Cassagnac, Souvenirs du Second Empire, t. II, Paris, 1881.

GEORGES EUGENE HAUSSMANN

Il est né le 27 mars 1809 à Paris et mort le 11 janvier 1891 à Paris. En décembre 1851, alors préfet de Gironde, il soutient immédiatement le coup d’État du président Louis-Napoléon Bonaparte. Homme de confance de l’empereur, il est nommé préfet de la Seine par Napoléon III le 23 juin 1853 jusqu’au 5 janvier 1870. A ce titre, il a dirigé les transformations de Paris sous le Second Empire. Les travaux durent jusqu’en 1870. Nommé sénateur en 1857, il obtient en 1862 la Grand-Croix de la Légion d’honneur en échange des services rendus au Second Empire.

NAPOLEON III

Louis Napoléon Bonaparte est né à Paris,le 20 avril 1808 et mort à Chislehurst au Royaume-Uni,le 9 janvier 1873. Il est le premier président de la République français,élu le 10 décembre 1848 au suffrage universel masculin,avant d'être proclamé empereur des Français le 2 décembre 1852 sous le nom de Napoléon III

PARIS AVANT HAUSSMANN

Au milieu du XIXe siècle Paris est une ville labyrintiques à la fois pittoresque avec des hôtels particuliers mais surtout insalbures et dangereuses faite de rues etroites, surpeuplées et où il est difficile de circuler. Haussmann entreprend d’aérer, d’assainir et d’embellir Paris, que Napoléon III qualifie d’ « infecte », « sans air et sans soleil », et qui ressemble encore à une ville médiévale aux ruelles étroites et insalubres.

PARIS EN EVOLUTION

  • Le boulevard Henri IV pendant les travaux ...

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Il s'agit en premier lieu de la lutte contre le "crime" et la "misère": comme l' a montré Eugène Sue dans Les Mystères de Paris, la capitale regorge de pauvres en ce millieu du XIXe siècle, et les faire sortir de cet état est un des objectifs premiers de l'empereur qui a écrit un livre sur "l'extinction du paupérisme".

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Il s'agit ensuite de l'aération de la capitale: en effet les quartiers insalubres abondent, tandis que de minuscules rues tortueuses entravent la circulation; de nombreux bâtiments sont alors abattus pour percer de longues et larges avenues, qui ont aussi l'avantage politique de faciliter l'action militaire et de gêner l'édification de barricades en cas de nouvelles revolution. Ces travaux répondent à la fois à des mesures d'hygiène , au besoin de fluidifier le trafic et faire place à de nouvelles activités.

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La construction de l'Opéra Garnier,entre 1860 et 1875, symbolise le rayonnement culturel de la ville. Des initiatives comme celle des époux Bouciaut, à l'origine du premier grand magasin parisien, participent à faire de Paris une capitale économique

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Haussmann profite d'une nouvelle loi qui permet l'expropriation pour utilité publique et hygiène, obligeant ainsi une partie de la classe ouvrière a quitter le centre ville devenu trop chère pour la peripherie.

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Pour réaliser ces grands travaux, Haussmann détruit. Pendant le Second Empire, la ville de Paris connaît d’impressionnants travaux: 20 000 bâtiments sont rasés et 40 000 sortent de terre tandis que de grands axes sont percés. L’esthétisme de ces boulevards, bordés d’immeubles uniformisés, et la lutte contre l’insalubrité ne doivent pas faire oublier que ces grandes artères limitent la possibilité de construire des barricades en cas d’insurrection.

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Le Bon Marché des époux Boucicaut, 1852

l'Opéra Garnier

COMPOSITION:

Il compte 6 étages:

Et le 6ème étage sous les combles autrefois habités par les domestiques avec ses chambres de bonnes qui offre une belle vue et où l'on étouffe en été.

en pierre de taille

Le 5ème étage flanqué lui aussi d'un balcon filant. Les étages intermédaires,3ème et 4ème sans balcon. Le deuxième étage appelé les étages nobles avec un balcon filant résérvé aux foyers les plus riches. Le première étage ou plutot entre sol. Le rez-de-chaussée normalemnt déstiné aux boutiques

statuaire mythologique

bestiaire fantaisite

°L'immeuble parisien a un style particulier

l'une des caracteristique de l'haussmannisation

ou faune et flore exotique

16 FEVRIER

1859

  1. Napoléon III
  2. Le Baron Hausmann

L'objet de ce tableau d'Adolphe Yvon, peint en 1865, est de célébrer l'annexion à Paris d'une dizaine de villes environnant ses anciennes limites. Napoléon III tient dans sa main le décret d'annexion du 1er janvier 1860. Les communes limitrophes comme Bercy,Montmartre ou Belleville sont annexées pour doubler la superficie de Paris, qui passe de 12 à 20 arrondissements.

Sa mission: aerer unifier et embelir la ville

Haussmann n'aime rien moins que la ligne droite, l'hygiene et l'autorité

-Il créé ou élargie 9 ponts-construit -40 000 immeubles -creuse 585 km d'égouts

La ville respire

°On plante vingtaine de sqare °On crée de grands parcs: Buttes-Chaumont ou encore Montsouris °On plante 80 000 arbres d'alignement sans oublier le bois de Vincennes et le bois de boulogne.

A la fin de l'empire, Paris est une ville différente, du fait surtout du percement de ces grandes artères...

mais pas vraiment

L'empereur a recommandé qu'on adapte et que l'on préserve les monuments, les belles maisons et autres quartiers, comme le Marais qui regorge encore aujourd'hui de petites ruelles médiévales.

EVOLUTION

Cette "haussmannisation" de la ville suscite des critiques,car on l'accuse de massacrer le Vieux Paris

Les critiques d'un opposant

Les critiques d'un opposant Jeune avocat hostile à l'Empire, Jules Ferry* publie un virulent pamphlet contre Haussmann. « Nous n'avons garde de dire que tout soit absolument mauvais dans ces innombrables trouées qui, dépeçant obliquement et dans tous les sens la vieille capitale, donnent à la nouvelle l'aspect déplaisant d'un casse-tête chinois. Nous le trouvons laid, pour notre compte […]. Nous sentons aussi que c'est peine perdue de regretter l'ancien Paris, le Paris historique et penseur, dont nous recueillons aujourd'hui les derniers soupirs ; […] où l'expropriation ne troublait pas à tout instant les relations anciennes, les plus chères habitudes ; où l'artisan, qu'un système impitoyable chasse aujourd'hui du centre, habitait côte à côte avec le financier […]. Ce vieux Paris, […] nous le pleurons de toutes les larmes de nos yeux, en voyant la magnifique et intolérable hôtellerie, la coûteuse cohue, la triomphante vulgarité, le matérialisme épouvantable que nous léguons à nos neveux. […] Nous […] accusons [le préfet] d'avoir englouti, dans des œuvres d'une utilité douteuse ou passagère, le patrimoine des générations futures ; nous l'accusons de nous mener, au triple galop, sur la pente des catastrophes. » Jules Ferry, Les Comptes fantastiques d'Haussmann, Paris, 1868.

Tel Jules Ferry, qui critiquent la démolition du Paris historique ainsi que le phénomène de ségrégation socio-spatiale, et reprochent au préfet d’avoir largement dépassé le budget initial des travaux.

Lettre adressée par Jules Ferry à MM. les membres de la commission du Corps législatif chargés d’examiner le nouveau projet d’emprunt de la ville de Paris «Avant d’entrer en matière, permettez-moi, Messieurs, de bien poser la question qui s’agite, à cette heure, entre M.le préfet de la Seine et la population qu’il régente, impose, endette, triture depuis quinze ans, sans mesure et sans contrôle. Les Parisiens ne disent pas qu’il n’y eût rien à faire dans l’ancien Paris, au moment où M.le préfet a commencé son office destructeur; ils ne disent pas non plus que M.le préfet n’ait rien accompli d’utile ou de nécessaire. Nous reconnaissons qu’on a fait du nouveau Paris la plus belle auberge de la terre et que les parasites des deux mondes ne trouvent rien de comparable. Nous tenons compte de ce qu’exigeait l’aménagement indispensable d’une grande ville, qui est la tête de ligne de tous les chemins de fer. Nous n’avons garde de dire que tout soit absolument mauvais dans ces innombrables trouées qui, dépeçant obliquement et dans tous les sens la vieille capitale, donnent à la nou-velle l’aspect déplaisant d’un casse-tête chinois. Nous le trouvons laid, pour notre compte, mais nous convenons que le mauvais goût de M.le préfet a ici pour complice le mau-vais goût des architectes et d’une portion notable du public de ce temps-ci.Nous sentons aussi que c’est peine perdue de regretter l’an-cien Paris, le Paris historique et penseur, dont nous recueil-lons aujourd’hui les derniers soupirs ; le Paris artiste et philosophe, où tant de gens modestes, appliqués aux travaux d’esprit, pouvaient vivre […]; où il existait des groupes, des voisinages, des quartiers, des traditions; où l’expropriation ne troublait pas à tout instant les relations anciennes, les plus chères habitudes ; où l’artisan, qu’un système impi-toyable chasse aujourd’hui du centre, habitait côte à côte avec le financier ; où l’esprit était prisé plus haut que la richesse; où l’étranger, brutal et prodigue, ne donnait pas encore le ton aux théâtres et aux mœurs. Ce vieux Paris, le Paris de Voltaire, de Diderot et de Desmoulins, le Paris de 1830 et de 1848, nous le pleurons de toutes les larmes de nos yeux, en voyant la magnifique et intolérable hôtellerie, la coûteuse cohue, la triomphante vulgarité, le matérialisme épouvantable que nous léguons à nos neveux… " Jules Ferry, Les comptes fantastiques d’Haussmann, Guy Durier, 1868-1869.

Haussmann le castor

Un succes

Pour preuve, les villes provinces comme Lyon, Bordeaux ou Marseille engagent à leur tour de vastes travaux pour imiter Paris.

Ségrégation sociale

La ville devient dès lors la vitrine de la modernité, mais elle abrite cependant des populations au niveau de vie très inégal

1855 ET 1867

LES EXPOSITIONS UNIVERSELLES

sont l'occasion d'exalter le progrès et la modernité et de promouvoir le savoir-faire des entrepeneurs nationnaux.

De nos jours, tous ses aspects problématiques sont tombés dans l'oubli. Les travaux d'Haussmann suscite majoritairement l'admiration et attire les touristes du monde entier.

Elle est encore aujourd'hui marquée par l'empreinte du préfet.