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Moi, Denise

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Created on April 5, 2021

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Transcript

Moi, Denise...

L'internement des nomades pendant la Seconde Guerre mondiale

Une exposition proposée par le Pôle archives Seine-Eure

Pour avancer ou reculer dans le diaporama, cliquer sur les flèches situées sur le côté droit.

Informations

Cette exposition comportant 24 panneaux a été conçue et réalisée par le service des Archives de la Communauté d'agglomération Seine-Eure en mai 2021 dans le cadre du 80e anniversaire de la fermeture du camp d'internement des nomades de Louviers. Chaque panneau est composé d'un récit et d'une illustration. Pour en savoir plus sur le sujet abordé dans le panneau, il faut cliquer sur le bouton . Sur certains panneaux ont été intégrés des extraits du témoignage recueilli auprès de Denise Henry-Waiss en octobre 2018. Pour l'écouter, il faut lancer le lecteur situé en bas du panneau.

Introduction

Je m'appelle Denise, on m'appelle aussi La Mine. En décembre1940, ma vie a basculé...

Tous les éléments du récit qui va suivre sont fondés sur le témoignage de Denise Henry-Waiss, recueilli en octobre 2018, et sur les informations contenues dans les documents d'archives consultés pour retracer le parcours des nomades internés à Louviers de novembre 1940 à mai 1941.

Ma famille

Je me présente...

Je m'appelle Denise, je suis née en 1933. Mes parents, Clément et Alexandrine, ce sont des voyageurs. Les gendarmes, ils disent "nomades". Les gens des villages, ils disent "romanichels", "voleurs de poules", en général ils ne nous aiment pas et ne nous laissent pas beaucoup en paix. Mon grand-père Eugène, il m'a raconté qu'en 1907, pendant la foire du Neubourg, les policiers des Brigades du Tigre ont envahi le campement pour arrêter tout le monde, soi-disant qu’on préparait un mauvais coup. Les villageois autour les ont aidés à pourchasser ma famille et tous les autres voyageurs. Certains ont été arrêtés, puis relâchés. On en a parlé jusqu'à Paris !

Reproduction d'une peinture représentant l'arrestation de nomades par la gendarmerie, XIXe siècle (coll. privée)

Ma famille

Sur la route

Mes parents, ils sont vanniers, ils font des paniers. Mon père, il travaille aussi dans les fermes, surtout du côté d'Evreux. On s'arrête souvent à Caugé, le maire nous connaît bien. A chaque fois, il faut faire viser les carnets. Carnets anthropométriques pour les plus de 13 ans, carnet collectif pour la famille. Je me souviens, un jour un gendarme a trempé mes doigts dans l'encre pour les appliquer sur une page, je n’avais pas 3 ans. Ces carnets, c'est toute notre vie. On les fait signer en arrivant et en partant, et si on oublie, c'est une amende, ou même la prison !

Carnet anthropométrique de Clément Henry, 1933 (AD Eure, 4M449)

Le camp de Louviers

Un camp par défaut

Eh oui, depuis le printemps 1940, la loi nous interdit de nous déplacer. Il paraît que les Allemands ont même demandé aux Français de nous rassembler dans des camps.Dans l'Eure, une première famille a été arrêtée et conduite aux Douaires, une ancienne colonie pénitentiaire près de Gaillon. Mais ils se sont échappés et le préfet s'est bien fait disputer !Résultat : il a décidé de créer un camp à Louviers, dans une ancienne carrière de pierres sur la route d'Elbeuf. Il n'a rien demandé à personne, même pas au maire !

Ordre de réquisition de la carrière Plumet de Louviers par le préfet de l'Eure, 21 novembre 1940 (AD Eure, 16W162)

Ma famille

La rafle

C'est à Caugé que tout a basculé. On avait bien compris que depuis le début de la guerre, il ne faisait pas bon être sur les routes. Mais mes parents se débrouillaient toujours. On était arrivés là-bas le 26 septembre, on avait garé la voiture dans le bois du village. Il y avait mes parents, nous autres, les 4 enfants, mes oncles Raphaël et Lucien et ma tante Suzanne.Le 4 décembre, les gendarmes sont arrivés, ils cherchaient des pillards, qu'ils ont dit. Ils n'en ont pas trouvé, mais ils ont dit à mon père d'aller sur Louviers, où il y avait un camp pour les gens comme nous.

Etat nominatif des nomades arrêtés à Caugé et transférés à Louviers, décembre 1940 (AD Eure, 16W162)

Le camp de Louviers

Une carrière et une grotte

Les premiers nomades sont arrivés le 22 novembre. On a été près de 90 personnes dans cette carrière. Près de la moitié était Normands, comme nous. Il y avait surtout des jeunes. Il y a même un bébé qui est né dans le camp ! Une femme est morte de maladie pendant l'hiver.Le camp... Un grand mot. Même pas de sanitaires, on dort dans les voitures, sous tente et les plus pauvres se terrent dans une grotte à flanc de falaise. A cause de la neige et du gel, on fait un grand feu à l'entrée de la grotte, pour que le froid ne rentre pas !

Grotte située sur le site de l'ancien camp d'internement de Louviers, 2018 (cliché Pôle archives Seine-Eure)

Le camp de Louviers

La vie au camp

En général, on ne se mélange pas avec les autres familles. Chacun reste de son côté. Certains sont si pauvres que leurs enfants n'ont à manger que les maigres feuilles des arbres ! En journée, les adultes sortent du camp, pour travailler, vendre le peu qui nous restait ou mendier. Nous, les enfants, on reste enfermés, comme cela, les gendarmes sont sûrs que nos parents reviendront le soir. Parfois on va dans le champ à côté, mais le fermier nous déteste. Il nous accuse de faire fuir ses vaches. Quel crétin !

Lettre d'A. Fromentin, maire de Louviers pour alerter le préfet des conditions de vie des nomades internés, 11 janvier 1941 (Arch. Louviers, 27375_1J324)

Le camp de Louviers

Déblayer les ruines

Fin janvier, les gendarmes sont venus chercher les hommes valides, 16 au total. Ils ont même emmené Eugène, mon grand-père, alors qu'il est manchot !On leur a demandé de déblayer les gravats laissés par les bombardements allemands de juin 1940. C'est un travail dur, à peine payé et surtout dangereux. Mon grand-père a failli y laisser la vie quand il est tombé dans un trou de bombe.Mais ça n'a pas duré. Le 3 mars, on a renvoyé les hommes, leur patron ne voulait pas d'eux : il les a traités de voleurs, de personnel pas qualifié et de sans-papiers. Ben oui, nos papiers, ils ont été confisqués en arrivant au camp !

Refus de l'entrepreneur Geffroy d'employer les nomades internés, 17 février 1941 (Arch. Louviers, 27375_1J324)

Le camp de Louviers

La famille Waiss

Au camp, on reste entre familles de même lignée. Pourtant, c'est là que j'ai rencontré Elie, mon futur mari. Son père, Joseph, est plutôt effacé, mais sa mère, Caroline, c'est une maîtresse femme ! C'est elle qui a dit à son mari d'écrire au préfet pour dénoncer les conditions de vie dans le camp : une première fois, en février, pour raconter les travaux forcés ; une deuxième fois en avril, pour raconter comment les gendarmes les avaient forcés à vendre leur voiture. Autant dire que le préfet n'a pas apprécié !

Lettre de J. Waiss au préfet de l'Eure pour dénoncer les conditions de vie des internés, 3 février 1941 (AD Eure, 16W162)

Le camp de Louviers

Quitter le camp

Tous, on n'a qu'une envie : partir d'ici ! Mais ce n'est pas simple ! Il faut trouver un maire qui accepte de se porter garant, prouver qu'on a un logement en dur. Facile, pour des voyageurs ! Certains ont réussi, comme quoi, il y a des maires honnêtes.D'autres ont tenté de s'évader, ceux qui n'avaient pas d'enfants. La plupart ont été repris et reconduits au camp. En mars 1941, une famille est partie sous la garde des gendarmes pour un autre camp de détention. Le père, il avait interpelé le préfet avec Joseph Waiss, peut-être qu’ils ont voulu les séparer ?

Procès-verbal d'arrestation de Germaine et Maurice Placet, 19 mai 1941 (AD Eure, 16W162)

Le camp de Louviers

Départ pour Jargeau

Depuis quelques jours, les gendarmes s'agitent, ils nous disent de vendre nos voitures, de nous tenir prêts. Prêts à quoi ?7 mai 1941, 4 heures du matin. Jamais je n'oublierai ! Les gendarmes et les soldats allemands sont arrivés en criant de prendre nos affaires et de nous rassembler. A côté de moi, un petit garçon et son chiot se sont mis à hurler. Un Allemand a abattu le chiot et a menacé la mère de faire pareil avec son fils si elle ne le faisait pas taire. Quel barbare !On est partis pour la gare de Louviers, on nous a donné des couvertures et du chocolat chaud. Dommage, je n'aime pas le lait...

Lettre du préfet de l'Eure pour exposer les modalités de transfert des internés de Louviers vers Jargeau, 2 mai 1941 (AD Eure, 16W162)

Le camp de Jargeau

Arrivée à Jargeau

On a roulé pendant des heures, dans des wagons à bestiaux même pas nettoyés. Ça puait la bouse de vache, à vomir ! On est allés de Louviers à Paris, puis à Orléans. Là, on nous a fait monter dans des bus jusqu'au camp de Jargeau. Il paraît que ce camp a été créé pour abriter des familles qui fuyaient les Allemands, puis des soldats français faits prisonniers par les Allemands. Maintenant c'est un camp pour les gens que la société n'aime pas : les voyageurs et les prostituées ! Chacun ses baraquements, sous la garde de douaniers français qui nous détestent et ne cessent de nous humilier...

Fiche de Denise Henry, établie à son arrivée au camp de Jargeau, 7 mai 1941 (AD Loiret, dossier 84054 consulté au CERCIL).

Le camp de Jargeau

Le camp

Si l'enfer existe, alors il s'appelle Jargeau !On nous a entassés dans des baraques, avec des lits superposés, juste une paillasse et une couverture pour les plus chanceux. Un poêle pour toute la chambrée, on ne risquait pas d'avoir trop chaud...On avait tout le temps faim. On ne nous donnait pas grand-chose, un peu de pain, quelques patates... Un de ceux qui étaient avec nous à Louviers, il a été emprisonné pour avoir bu le lait d'un de ses enfants. Le pauvre, il était malade et il est mort en prison. Son corps a été promené dans une brouette dans tout le camp. Pour l'exemple, ils ont dit !

Plan du camp de Jargeau, extrait du rapport de l’inspection générale des camps, mars 1942 (AD Loiret, dossier 34101 consulté au CERCIL).

Le camp de Jargeau

Travailler...

Ils veulent nous « rééduquer », qu’ils disent, nous apprendre la vraie vie. Faire de nous des bons citoyens, nous faire oublier nos mauvaises habitudes de voyageurs…Les adultes, on les fait travailler, et même trimer. Soit aux corvées du camp, à la cuisine, au nettoyage, au potager. Soit dans l'usine de cordes, avec les prostituées. L’idéal, c’est de travailler dehors, dans les usines ou, encore mieux, dans les fermes. Les parents, ils nous ramènent quelques carottes ou des lapins pris au collet. Mais il ne faut pas se faire prendre, sinon c’est confisqué et le coupable est puni : pas de courrier, pas de tabac, pas de nourriture, et même prison selon la gravité !

Extrait du règlement intérieur du camp de Jargeau relatif au travail des internés (AD Loiret, dossier 34101 consulté au CERCIL).

Le camp de Jargeau

Etre un enfant

Nous, les enfants, on va à la garderie ou à l'école, selon notre âge.La garderie est dirigée par une gentille dame de Jargeau, elle m’a même prise en amitié. Elle me donne des gâteaux ou des vêtements, et me demande de m'occuper des plus jeunes avec elle. Si on va à l’école, on a droit à une ration de biscuits, c’est toujours bon à prendre. Quand on peut, on chante, on joue. On reste des enfants malgré tout !On va aussi au catéchisme. J'ai même fait ma première communion au camp ! C'est moi, entourée d'un rond bleu, sur la photo. Elie, il a réussi à échanger une statue de la Sainte Vierge contre un morceau de pain...Quel filou !

Photographie de première communion de Denise Henry-Waiss, vers 1944 (coll. Denise Henry-Waiss)

Le camp de Jargeau

Comme des bêtes...

Là-bas, on vivait comme des bêtes. Il n'y avait aucune hygiène, on se lavait à peine, encore moins nos vêtements, et dans les toilettes, ça grouillait d'asticots...Au mieux, on avait des puces et la gourme. On se grattait jusqu'au sang, et en séchant, ça faisait comme un casque sur nos têtes. On crevait de faim. Les enfants et les vieux surtout, ils s'affaiblissaient et souvent ils mouraient, de dysenterie ou de cachexie, comme disait le médecin. Mon grand-père Eugène, il est parti comme ça. Lui qui était si fort…

Extrait du rapport du directeur régional de la Santé et de l'Assistance au préfet du Loiret sur la situation sanitaire dans le camp de Jargeau, 5 mars 1942 (AD Loiret, dossier 25859 consulté au CERCIL).

Le camp de Jargeau

S'engager ou fuir...

Certains ont tenté de s'évader, surtout ceux qui n'avaient pas d'enfants. Mais pour aller où, sans papiers, ni argent ? On m'a parlé d'un vieux, il s'est évadé de l'hôpital et a cavalé pendant plusieurs mois avant d'être repris... à plus de 80 ans !D'autres acceptent de travailler dans des usines qui travaillent pour les Allemands, contre la libération de leurs enfants. Ça a marché pour Elie, mais pas pour moi. Personne ne pouvait nous accueillir, alors je suis restée au camp avec mes frères et sœurs, avec la gentille dame de la garderie. Elle voulait même m'adopter, mais maman, elle a refusé.

Lettre du directeur adjoint du camp de Jargeau concernant la remise d'internés à l'Office de placement allemand, 31 janvier 1944 (AD Loiret, dossier 34088 consulté au CERCIL)

Le camp de Jargeau

Une libération sous conditions

D'autres ont tenté d'être libérés. Mais c'est un vrai parcours du combattant !Il faut trouver un logement, du travail et quelqu'un qui se porte caution. Après, il faut l'accord du directeur du camp, du préfet du Loiret et du département d'accueil, et enfin de la Kommandantur. La plupart du temps, ça s'arrête vite. Entre les garants qui ne veulent pas attirer l'attention et les maires qui ne veulent pas de nous, les démarches s'arrêtent vite...Le grand-père d'Elie a bien essayé de faire libérer son fils et sa famille. Le maire a refusé : "Il n'y a pas intérêt à favoriser la reconstitution de tribus ambulantes nombreuses qui sont un élément de trouble constant". Quand je vous dis qu'on ne nous aime pas !

Lettre du directeur adjoint du camp de Jargeau concernant la demande de libération de Joseph Waiss, 25 mai 1943 (AD Loiret, dossier 34105 consulté au CERCIL)

Le camp de Jargeau

Le retour à la liberté

Eté 1944. La France est libérée... mais pas nous ! Pourtant ils ont fait la fête, dans le village. Mais nous, on est restés derrière nos barbelés, à attendre... Ma famille a été libérée en octobre 1945, parce que mon père avait enfin réussi à trouver un employeur. On m'a dit que d'autres avaient dû attendre la fermeture du camp, fin décembre 1945, pour retrouver la liberté. On n'est restés longtemps chez l'employeur, on est repartis vers Chartres. Là, on a loué une maison. Le proprio nous l'a même léguée. C'était bien, on était enfin au calme. Et puis un jour, mon père a décidé de reprendre la route... et je ne l'ai plus quittée !

Pièces du dossier de libération de la famille Henry : attestation de travail, attestation d'hébergement, lettre du directeur du camp de Jargeau, octobre 1945 (AD Loiret, dossier 34106 consulté au CERCIL)

Epilogue

Une reconnaissance tardive

Longtemps on a continué à vivre comme avant. Ce n'est qu'en 1969 que les carnets anthropométriques ont été remplacés par les livrets de circulation. Au moins, on ne les faisait plus viser à chaque arrivée ou chaque départ, mais on continuait à être à part. En 2010, pour la première fois, un secrétaire d'Etat a officiellement reconnu les persécutions faites aux nomades. Mais ce n'est qu'en 2016 que le Président de la République a officiellement reconnu la responsabilité de la République. Il a dit : « la République reconnaît la souffrance des nomades qui ont été internés et admet que sa responsabilité est grande dans ce drame ».

Le Président de la République François Hollande lors de l'hommage national rendu aux nomades internés en France entre 1940 et 1946, 29 octobre 2016 (cliché Présidence de la République)

Epilogue

Ne pas oublier

Quand on pense que peu d'entre nous ont réussi à faire reconnaître leur statut d'internés ! Trop de papiers, méfiance de l'administration... N'oublions surtout pas que dans toute l'Europe, les nazis ont pourchassé et exterminé les gens du voyage. IL y avait même un camp pour les Tsiganes à Auschwitz... Là aussi la reconnaissance a été longue. On m'a dit qu'à Berlin il y a un monument en mémoire de ce qu'ils nous ont fait subir. En France aussi, il y a quelques monuments et plaques, et beaucoup travaillent à ce qu'on n'oublie pas ce que nous avons vécu pendant la guerre.

Mémorial aux Sintés et aux Roms européens assassinés pendant le nazisme, situé dans le Tiergarten de Berlin (cl. OTFW sous Wikipedia, CC BY-SA 3.0)

Epilogue

Louviers retrouve la mémoire

Louviers... Je n'y suis jamais retournée depuis l'internement. Trop de mauvais souvenirs, comme Caugé, où j'ai longtemps cru que le maire nous avait dénoncés. J'ai appris que non, qu'il avait même eu des ennuis pour ne pas avoir signalé notre présence !Depuis mars 2018, on m'a dit qu'une stèle marquait désormais l'emplacement du camp, sur la route d'Elbeuf. Des jeunes ont travaillé sur notre histoire, mon histoire. C'est pour cela que j'ai accepté de témoigner, pour qu'on n'oublie pas le camp de Louviers et ses internés. C’était mon histoire... Celle de la Mine, d'une gamine de 7 ans qui s'est retrouvée en camp juste parce qu'elle était voyageuse.

Stèle commémorative localisant le camp de Louviers, inaugurée le 17 mars 2018 (cl. Pôle archives Seine-Eure).

En savoir +

Fonds d’archives : AM Louviers, AD Eure et Loiret, Archives nationales, Service historique de la Défence, CERCIL

BEAUDEUX Corinne, FERRAGU Corinne, MOUTON Nicolas, Contes et des comptes, pièce de théâtre rédigée à partir des témoignages de D. Waiss et S. Le NayFILHOL Emmanuel, HUBERT Marie-Christine, Les Tsiganes en France : un sort à part 1939-1946, Perrin, 2009, 398 p.GASLY Vanina, Louviers, un camp oublié ?, Bulletin de la SED, n°58, 2018.GURÊME Raymond, LIGNER Isabelle, Interdit aux nomades, Calmann-Lévy, 2011, 240 p.

HUBERT Marie-Christine, L'internement en France 1940-1946, fiche 5.3. du Projet Education des enfants roms en Europe porté par le Conseil de l'Europe.

Coll., Oubliés de l’Histoire ? : De Louviers à Jargeau : l'internement des Tsiganes eurois pendant la Seconde Guerre mondiale, Louviers, 2018, 24 p.

En savoir +

Site internet du CERCIL (Centre d'études et de recherches sur les camps d'internement du Loiret)

Site internet dédié aux Tsiganes pendant la Seconde Guerre mondiale

Site internet du Mémorial des Nomades de France

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