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Thème 3 Immunologie
melanie.duchemin
Created on March 23, 2021
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Transcript
Thème 3 : Corps humain et santé
Activité 1 : Qui sont les micro-organismes autour de nous?
Activité 1 : Qui sont les micro-organismes autour de nous?
Activité 1 : Qui sont les micro-organismes autour de nous?
Activité 1 : Qui sont les micro-organismes autour de nous?
Activité 1 : Qui sont les micro-organismes autour de nous?
Activité 1 : Qui sont les micro-organismes autour de nous?
Activité 1 : Qui sont les micro-organismes autour de nous?
Activité 1 : Qui sont les micro-organismes autour de nous?
Activité 3 : Comment l’organisme peut-il se protéger face aux microorganismes?
Activité 1 : Qui sont les micro-organismes autour de nous?
Activité 2 : Comment les micro-organismes nous infectent-ils?
Activité 1 : Qui sont les micro-organismes autour de nous?
Escape game Immunologie à faire en cours
- Enigme 1 : Qui sont les micro-organismes autour de nous?
- Problématique : Comment empêcher l’infection par les micro-organismes?
Mode de transmission
Conséquences sur l’organisme
Type de micro-organisme
Nom du microorganisme
Bacilles lactiques du yaourt
Escherichia coli
Amibe
Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH)
Legionella pneumophilia
Mycose
Bilan 1
- Un micro-organisme est un organisme non visible à l’œil nu.
- L'organisme est constamment confronté à la possibilité de pénétration de micro-organismes (bactéries et virus) issus de son environnement : C’est la contamination.
- Certains d’entre eux sont bénéfiques à notre corps, d’autres sont à l’origine de maladies (= pathogènes).
320
200
160
160
80
120
40
80
20
40
10
Nombre de bactéries (axe vertical) 1 cm = 20 bactéries
Temps en minutes (axe horizontal) 1 cm = 20 min
- Activité 2 : Comment les micro-organismes nous infectent-ils?
- Le tableau ci-dessous donne le nombre de bactéries et le temps en minutes.
- Réaliser un graphique représentant le nombre de bactéries en fonction du temps.
- Le deuxième chiffre du code est le premier chiffre du temps au bout duquel votre professeur sera infecté par 180 bactéries.
- Il faudra peut être boire un peu car ma bouche se dessèche à force de ne pas parler….
- Activité 3 : Comment l’organisme peut-il se protéger face aux microorganismes?
- La peau est la principale barrière naturelle qui protège l’organisme de la contamination. Elle est à la fois souple, résistante et imperméable. Elle est recouverte d’une sécrétion acide et grasse défavorable au développement des micro-organismes. La partie superficielle, l’épiderme, est constituée, en surface, de cellules mortes. Celles-ci se détachent et entraînent avec elles des micro-organismes. Sous l’épiderme se trouve le derme, couche dans laquelle s’insèrent les poils et où sont situés les vaisseaux sanguins.
- Grâce aux documents page 147, expliquez la différence entre infection et contamination.
- Indiquer deux propriétés physiques de la peau qui en font une barrière contre la contamination.
- Indiquer deux autres propriétés de l’épiderme qui empêchent le développement des micro-organismes.
Bilan 2
- Les micro-organismes se transmettent de différentes façons d’un individu à l’autre directement ou indirectement.
- Ils franchissent la peau ou les muqueuses : c’est la contamination.
- Après contamination, les microorganismes se multiplient au sein de l’organisme : c’est l’infection. Celle-ci se traduit par un ensemble de troubles (ex : fièvre, toux, diarrhées..) à l’origine d’une maladie infectieuse.
4. Trier dans un tableau toutes les méthodes que vous identifiez dans les documents et dans vos connaissances en déterminant si ce sont des méthodes pour éviter l’entrée des micro-organismes ou des méthodes pour détruire les micro-organismes qui seraient entrés.
Méthodes pour éviter l’infection et détruire les micro-organismes = ANTISEPSIE
Méthodes pour éviter la contamination et empêcher le contact avec les micro-organismes = ASEPSIE
Bilan 3
- Les risques d’infection sont limités par la pratique de l'asepsie et par l'utilisation de produits antiseptiques.
- L’asepsie sont les méthodes qui visent à empêcher la contamination en évitant tout contact avec les micro-organismes.
- Un antiseptique est un produit utilisé localement pour détruire les micro-organismes et éviter l’infection.
- L’antisepsie sont les méthodes pour éviter l’infection et détruire les micro-organismes
- L’utilisation du préservatif permet de lutter contre la contamination par les microorganismes responsables des infections sexuellement transmissibles (IST) notamment celui du SIDA.
- Il est l’heure de s’occuper de nos nouveaux petits amis…
- Enigme 5 : Comment fonctionnent les antibiotiques?
- Informations fournies par le doc A
Guérison du malade
Aucun
Effet des antibiotiques
Angine d’origine bactérienne
Angine d’origine virale
Maladie
- Effet des antibiotiques sur les angines :
- En 1928, Flemming étudie une catégorie de bactéries appelées staphylocoques. Il contamine malencontreusement une boîte de culture avec une moisissure, le Penicillium notatum, et découvre l’activité antibactérienne de celle-ci: le principe actif de cette moisissure devient le premier antibiotique.
- Pour connaître l’antibiotique à utiliser chez un malade infecté par des staphylocoques, on réalise un prélèvement de sang que l’on met en culture sur toute la surface d’une boîte de Pétri contenant un milieu favorable à la multiplication de ces bactéries.
- On place aussi des pastilles imprégnées de différents antibiotiques à une même concentration
- (document 1)
- Les résultats ont observé 48 h plus tard (document 2)
- Identifiez l’antibiotique qui sera le plus efficace, son chiffre est le dernier chiffre du code.
Bilan 4
- Une fois l’infection commencée, on peut utiliser des antibiotiques : ils permettent de limiter la multiplication des bactéries dans l’organisme et ainsi de réduire l’infection.
- Ils agissent uniquement sur les bactéries ; certains agissent contre un grand nombre d’entre elles et d’autres sont plus spécifiques.
- Le code est donc le 5132 !!!
- Félicitations! Vous pouvez aller découvrir l’antidote….
- Taper « Leucowar » dans le moteur de recherche
- Cliquer sur le premier résultat : philippe.cosentino.free.fr/productions/leucowar/
- Cliquer sur le bouton en haut à droite pour passer en mode collège
- Commencer le jeu en remplissant un tableau avec le nom et le rôle de chaque cellule immunitaire que vous allez rencontrer
- Activité 6 : Une réaction de défense rapide face aux « agressions », La phagocytose
- Les micro-organismes présents dans l’environnement ont constamment la possibilité de pénétrer dans l’organisme.
- Ils peuvent franchir la peau ou les muqueuses, c’est la contamination ; puis se multiplier au sein de l’organisme, c’est l’infection.
- Les premiers signes d’une réaction à l’infection sont la douleur et la sensation de chaleur, le gonflement et la rougeur de l’endroit infecté. On peut observer une formation de pus.
Document 1 : Analyse sanguine d’un élève malade
Document 2 : Observation d’une goutte de pus au microscope Document 3 : Schéma de la réaction immunitaire rapide dans une plaie infectée de la peau. Après être sortis du vaisseau sanguin, le leucocyte se transforme en phagocyte. En 2 ou 3 jours, de nombreux phagocytes sont présents au niveau d’une plaie infectée.
150 000 à 450 000 / mm3
4 000 à 10 000 / mm3
4,5 à 5,7 millions / mm3
Valeurs normales
230 000 / mm3
23 000/ mm3
5 millions / mm3
Mathieu
Plaquettes
Leucocytes (globules blancs)
Hématies (globules rouges)
Cellules sanguines
Document 4 : Les étapes de la phagocytose.
Indices 1. Indiquer le(s) élément(s) que l’on retrouve à la fois dans le pus et dans le sang. (doc. 1 et doc. 2) 2. Indiquer l’origine des leucocytes dans le pus (doc.3) 3. Expliquer comment la phagocytose peut stopper l’infection(doc. 4)
- Lorsqu’un élément étranger (comme une bactérie) pénètre dans l’organisme, il est rapidement détecté et sa présence entraîne la réponse suivante appelée phagocytose :
- des cellules du sang viennent près du lieu d’entrée de l’élément étranger, ce sont des phagocytes,
- les phagocytes se rapprochent de l’élément étranger,
- les phagocytes entourent l’élément étranger,
- les phagocytes intègrent cet élément et commencent à le digérer,
- dans la majorité des cas, cette réaction est une réussite et se termine par la destruction complète et définitive de l’élément étranger : l’infection est stoppée.
Bilan 5
- L'organisme reconnaît en permanence la présence d'éléments étrangers grâce à son système immunitaire.
- Une réaction rapide – la phagocytose, réalisée par des leucocytes – permet le plus souvent de stopper l’infection.
- Phagocytose : Ingestion et digestion d’éléments étrangers à l’organisme (comme les micro-organismes) par des globules blancs spécifiques appelés phagocytes.
- Activité 7 : Identifier les défenses plus lentes
- Lorsque nous sommes malades, le médecin pratique souvent la palpation des ganglions pour savoir si nous réagissons à une infection. Nous savons bien qu’en cas d’angine bactérienne, les ganglions du cou deviennent enflés et nous gênent lors de la déglutition.
- Les ganglions appartiennent au réseau lymphatique, ils abritent des lymphocytes qui sont des leucocytes particuliers. La réaction intervient après plusieurs jours.
- Citez le nom des cellules sanguines qui augmentent lors d’une infection. Pourquoi leur nombre augmente-t-il?
- Expliquez pourquoi les ganglions gonflent lorsque l’on est malade.
Bilan 6
- La fièvre est une réaction immunitaire qui permet de ralentir la multiplication des bactéries.
- Les leucocytes comprennent les phagocytes, mais aussi des lymphocytes qui sont spécifiques et se multiplient rapidement dans certains organes, particulièrement les ganglions lymphatiques.
- Activité 8 : La réponse immunitaire lente par les lymphocytes B
- Les lymphocytes sont des cellules rondes contenant très peu de cytoplasme. Plusieurs catégories de lymphocytes existent. L’une de ces catégories se nomme « lymphocyte B ».
- Ces lymphocytes B sont capables de produire des molécules particulières, les Anticorps.
- On réalise les expériences suivantes :
- Comparer les lots A et B. Quelle propriété des anticorps pouvez-vous en déduire ?
- Les souris du lot ayant reçu les anticorps antitétaniques survivent alors que les souris du lot témoin sont mortes. Donc les anticorps aident à éliminer les microorganismes.
- Comparer les lots B et C. Quelle propriété des anticorps pouvez-vous en déduire ?
- On observe que les souris ayant reçu des anticorps antitétaniques meurent ensuite de la diphtérie. Les anticorps sont donc spécifiques d’un microorganisme et ne fonctionnent pas sur un autre.
- Ces anticorps ont deux « bras ». Ces bras leur permettent de reconnaitre et de se fixer sur des molécules de la surface d’un élément étranger au corps comme un micro-organisme : les antigènes.
- Une fois fixés, les anticorps vont aider l’élimination du micro-organisme par exemple en aidant les phagocytes à phagocyter le micro-organisme.
- Donnez une définition d’un Antigène.
- Un antigène est un élément étranger au corps qui est capable d’entrainer une réaction du système immunitaire comme par exemple les molécules à la surface des micro-organismes.
- Donner une définition d’un Anticorps.
- Un anticorps est une molécule produite par un lymphocyte B qui va reconnaitre un élément étranger à l’organisme. Il est constitué de deux bras qui lui permettent de se fixer à cet élément pour faciliter sa destruction.
- Légendez et donnez un titre au schéma suivant représentant l’action des Anticorps.
- Conclure sur le mode d’action des anticorps.
Bilan 7
- Les lymphocytes B sécrètent dans le sang des molécules nommées anticorps, capables de participer à la neutralisation des microorganismes et de favoriser la phagocytose.
- Une personne est dite séropositive pour un anticorps déterminé lorsqu’elle présente cet anticorps dans son sang.
- Antigène : Elément étranger à l’organisme capable de provoquer une réponse spécifique du système immunitaire, c’est-à-dire la production d’anticorps spécifiques de l’antigène.
- Activité 9 : Le mode d’action des lymphocytes T
- La Listeria monocytogenes est une bactérie très rependue dans la nature. Elle est responsable d’infections digestives sévères chez l’Homme. Cette bactérie est capable de traverser le placenta et de pénétrer dans le système nerveux central du fœtus. Elle se multiplie à l’intérieur des cellules de l’individu infecté.
- Afin de comprendre comment le système immunitaire réagit à une contamination par la listéria, on a évalué la quantité de listéria dans deux situations différentes chez des souris.
injection de listéria
injection de listéria
Quantité de listéria dans la rate (unité arbitraire)
Quantité de listéria dans la rate (unité arbitraire)
Jours après l’injection d’anticorps anti-listéria
Jours après l’injection de lymphocytes anti-listéria
- Doc 2 : Quantité de listéria chez une souris contaminée ayant reçu une injection de lymphocytes T anti-listéria.
- Doc 1 : Quantité de listéria chez une souris contaminée ayant reçu une injection de plasma contenant des anticorps anti-listéria.
- Comparer les deux graphiques entre le premier et le quatrième jour de l’expérience.
- Pour la souris contaminée ayant reçu une injection de plasma contenant des anticorps anti-listéria, la quantité de listéria augmente de 1,5 à 8 unités arbitraires entre le premier et le quatrième jour.
- Pour la souris contaminée ayant reçu une injection de lymphocytes T anti-listéria, la quantité de listéria reste faible et stable entre le premier et le quatrième jour.
- Expliquez pourquoi l’injection d’anticorps anti-listéria dans le corps de la première souris est inefficace alors que l’injection de lymphocytes T bloque l’infection par la listéria.
- La listéria est une bactérie se multipliant à l’intérieur des cellules de l’individu. L’injection d’anticorps anti-listéria dans le corps de la première souris est inefficace car les anticorps sont des molécules qui neutralisent des éléments étrangers circulants. Ils ne peuvent pas agir face à des cellules infectées. Les bactéries se multiplient. Les lymphocytes T sont par contre des cellules immunitaires spécialisées dans la destruction de cellules infectées.
- Les lymphocytes T injectés dans le corps de la deuxième souris détruisent donc, de façon spécifique, les cellules infectées, par simple contact. Ainsi, la quantité de bactéries ne progresse pas.
- Réalisez un schéma du mode d’action des lymphocytes T.
- Les lymphocytes T détruisent par contact les cellules infectées par un micro organisme (virus…).
- Les lymphocytes B et T sont spécifiques d’un antigène reconnu.
- Activité 10 : Comment la mémoire immunitaire permet de modifier le système immunitaire?
Document 1 : Evolution de la quantité d’anticorps après une première et une seconde injection d’anticorps A.
- La courbe ci-dessus a été découpée en 6 parties.
- Ecrivez une phrase pour décrire chacune de ces parties en tenant compte des événements extérieurs.
longue
forte
aucun
2ème injection (ou contact avec l’antigène)
courte
faible
long
1ère injection (ou contact avec l’antigène)
Durée de la réaction
Quantité d’anticorps produite
Temps de réaction
- Comparer la réaction de l’organisme après la première injection de l’antigène A et après la deuxième injection de l’antigène A(temps de réaction, quantité d’anticorps produits, durée de la réaction).
- Lorsque l’organisme est en contact une nouvelle fois avec le même antigène, les réactions spécifiques du système immunitaire (celle des lymphocytes B et T) sont plus rapides et plus efficaces que la première fois.
- On appelle cela la mémoire immunitaire.
- Activité 11 : La vaccination
- A l’occasion de son entrée en crèche collective, le frère de Guillaume, élève de troisième, doit se faire vacciner contre certaines maladies infantiles. Guillaume, qui sait que l’organisme est constamment confronté à des micro-organismes présents dans son environnement se demande comment une seule injection d’un vaccin, à l’âge d’un an, peut réussir à protéger son petit frère des micro-organismes avec lesquels il va se trouver en contact pendant de nombreuses années.
- Argument n°1 : Les vaccins peuvent provoquer des maladies graves…
- "Les analyses épidémiologiques comparant des groupes de personnes vaccinnées avec celles qui ne le sont pas ne montrent pas d'augmentation des cas de maladies auto-immunes parmi les vaccinés", souligne Annick Guimezanes.
- Il y a bien une recherche, publiée dans la prestigieuse revue The Lancet en 1998, qui avait mis en évidence l'implication du vaccin contre la rougeole dans l’autisme. Mais depuis, la falsification des résultats a été démontrée et l'article démenti. Le chercheur, Andrew Wakefield, avait été embauché par un avocat en vue de préparer un procès contre les fabricants du vaccin. Aujourd’hui, le mal est fait et l’idée reste ancrée dans les mémoires.
Les arguments des personnes « anti-vaccins » sont elles fondées ???
- Argument n°2 : Les effets secondaires sont nombreux, sous-estimés et mal connus…
- "Il existe des millions de gens qui ont été vaccinés, le plus souvent sans avoir de problème, rappelle la spécialiste. Les réactions se cantonnent la plupart du temps à une douleur au niveau du point d’injection ou de la fièvre, car le système immunitaire se met en route. Les complications sont extrêmement rares". Une balance bénéfices-risques finalement positive selon l’OMS : "Vous courez un risque beaucoup plus grand si vous contractez la maladie évitable par la vaccination que si vous vous faites vacciner contre celle-ci. Par exemple, dans le cas de la polio, la maladie peut entraîner la paralysie. La rougeole peut provoquer une encéphalite ou la cécité, et certaines maladies évitables par la vaccination peuvent même être mortelles.
- Argument n°3 / L’aluminium contenu dans les vaccins est nocif
- Cette affirmation a été démentie par le Haut Conseil de la santé publique, qui a estimé en 2013 que "les données scientifiques disponibles à ce jour ne permettent pas de remettre en cause la sécurité des vaccins contenant de l’aluminium". En revanche, il est admis que l’aluminium est l’adjuvant le plus efficace pour stimuler la production des anticorps, et donc une réponse immunitaire. Des alternatives comme le phosphate de calcium ont été envisagées mais elles sont jugées moins efficaces. De ce côté là, la recherche, qui est très active, doit encore progresser.
- En 1796, le médecin anglais Edward Jenner observa que la variole (une grave maladie infectieuse virale) ne touchait pas les paysans qui, en trayant les vaches, avaient contracté la vaccine (variole bovine présentant des caractères communs avec la variole humaine mais sans conséquences graves pour l’Homme).
- Ces observations l’ont conduit à formuler l’hypothèse que la vaccine (maladie bénigne) pouvait protéger de la variole (maladie mortelle).
- Il eut l’idée d’injecter à un enfant le pus d’une vache atteinte de vaccine, puis au bout de quelques semaines, de lui injecter du pus d’une personne atteinte de variole.
- La variole ne se déclara pas : le garçon était protégé, c’est-à-dire immunisé.
0,1
20 - 50
Coqueluche
13
300 - 1000
Tuberculose
5 - 10
Poliomyélite
0,25 - 0,5
20-50
Tétanos
50 - 100
Diphtérie
Après 1990
En 1950
Mortalité par million de personnes
- En France, l'INSERM estime que les vaccinations ont, depuis 1950, contribué à diviser par 30 ou plus la mortalité due à certaines maladies infectieuses, et l'OMS estime que le principe de la vaccination sauve la vie de 2 millions de personnes chaque année dans le monde. Le tableau suivant montre la diminution de la mortalité entre l'année 1950 et les années après 1990 :
- La vaccination permet à l’organisme d’acquérir préventivement et durablement une mémoire immunitaire relative à un microorganisme déterminé grâce au maintien dans l’organisme de nombreux leucocytes (lymphocytes T et B) spécifiques.
- Activité 12 : Les perturbations du système immunitaire
Faux
- 44% des français pensent que VIH et Sida renvoient à la même chose…
- Le VIH (virus de l’immunodéficience humaine) c’est le virus , le Sida (Syndrome de l’immunodéficience acquise) c’est un stade de l’infection.
Faux
- 16% des français pensent que le virus peut être transmis en s’asseyant sur un siège de toilettes publiques…
- 15% des français pensent que le virus peut être transmis en embrassant une personne séropositive…
- Le virus est uniquement transmissible par le sang, les sécrétions sexuelles et le lait maternel.
Faux
- 57% des français ne connaissent pas l’existence d’un traitement d’urgence en cas de prise de risques…
- En cas de prise de risque, il faut se rendre au plus vite aux urgences de l’hôpital le plus proche dans les 48h. Le médecin peut alors prescrire un traitement post exposition d’un mois de trithérapie, cela peut limiter la transmission de la maladie.
Faux
- 22% des français pensent qu’il existe des médicaments pour guérir du Sida…
- Aucun traitement ne permet encore de détruire le VIH. La trithérapie limite seulement les symptômes et « endort » le virus, c’est un traitement à vie. Il repose sur la prise de trois médicaments antiviraux spécifiques.
Faux
- 15% des français pensent que l’utilisation d’un produit de toilette intime est efficace pour empêcher la transmission du VIH…
- La seule prévention est l’utilisation du préservatif dés le début de l’acte. Cette protection est suffisante puisqu’elle empêche le contact entre les muqueuses.
- Des élèves de troisième demandent à leur professeur de SVT pourquoi on meurt du sida. Pour répondre à ce problème le professeur leur donne un texte, un graphique et des questions pour les guider dans la résolution du problème. Comme ces élèves, consultez les documents suivants, et répondez au problème suivant : « Pourquoi meurt-on du SIDA »?
- https://education.francetv.fr/matiere/sciences-de-la-vie-et-de-la-terre/cinquieme/video/peut-on-guerir-du-sida
*Maladies opportunistes: une maladie due à des micro-organismes habituellement peu agressifs mais qui sont susceptibles de provoquer de graves complications pour des personnes ayant un système immunitaire très affaibli.
Phase 3 Maladies opportunistes*, infections graves, cancer
Phase 2 Pas de symptômes
Phase 1 Fièvre, gonflement des ganglions
- Pendant la primo-infection :
- La production d’anticorps anti-VIH : l’individu est séropositif pour le VIH.
- Une diminution du nombre de lymphocytes T : ils sont détruits lors de la multiplication des virus.
- Puis les anticorps anti-VIH provoquent la diminution du nombre de virus, mais les VIH restent présents dans l’organisme.
- Pendant la phase asymptomatique :
- Le nombre de lymphocyte T diminue progressivement : ils sont détruits par la multiplication des VIH.
- Pendant la phase de SIDA déclarée :
- Le nombre de virus VIH augmente fortement.
- Le nombre de lymphocyte T diminue fortement.
- La quantité d’anticorps anti-VIH diminue car les lymphocytes B qui les produisent sont détruits aussi : le système immunitaire devient déficient.
- Le VIH est un virus et ne peut se développer qu’en parasitant une cellule vivante. La particularité de la maladie vient du fait que le VIH parasite des cellules du système immunitaire particulières, les lymphocytes T, entrainant ainsi leur mort.
- La quantité de lymphocyte T diminue au fil des années et lorsque celle-ci devient trop faible, les défenses immunitaires s’effondrent. Les lymphocytes ne peuvent plus coordonner les défenses de l’organisme qui deviennent alors insuffisantes et des maladies opportunistes apparaissent.
- Une immunodéficience acquise, le SIDA, peut perturber le système immunitaire.
- Le virus du SIDA infecte les lymphocytes T et détruit donc en se reproduisant les défenses immunitaires de la personne infectée. Sans défense, la personne malade va donc mourir suite à une autre infection par une maladie opportuniste.
- Un test permet de déterminer si une personne a été contaminée par le VIH.
- Activité 13 : Comment des micro-organismes peuvent-ils modifier la nutrition des animaux?
racine
Nodosité racinaire
- Activité 14 : Comment des micro-organismes peuvent-ils modifier la nutrition des végétaux?
- Anaïs se demande si il existe des micro-organismes bénéfiques aux plantes. A partir de l’étude des documents rédige une réponse pour lui répondre.
Document 2 : Le tissu végétal d’une nodosité. Le cytoplasme des cellules végétales d’une nodosité renferme de nombreuses bactéries (Rhizobium). Ces bactéries, naturellement présentes dans le sol, pénètrent dans la racine qui se déforme : une nodosité apparaît.
Document 3 : Une expérimentation menée sur trois parcelles semées de graines de lupin. On sème la même quantité de graines de lupin sur trois parcelles, initialement dépourvues de bactéries Rhizobium. La parcelle 1 ne subit aucun traitement. La parcelle 2 est inoculée par la bactérie Rhizobium, permettant la formation de nodosités sur les végétaux de la parcelle. La parcelle 3 reçoit un engrais azoté. Plusieurs semaines après germination et croissance des plantes, on mesure la quantité de graines produites dans chaque parcelle. La quantité de graines récoltées permet de mesurer la production de matière organique.
Document 4 : Résultats de l’expérimentation menée dans trois parcelles semées de lupin.
Document 5 : L’association entre les bactéries Rhizobium et la plante. Pour produire des protéines, les végétaux ont besoin d’azote contenu dans l’ion ammonium NH4+. Les bactéries Rhizobium peuvent convertir le diazote N2 de l’air du sol en ammonium, puis le fournir à la plante. En retour, la plante fournit aux bactéries des molécules organiques qui stimulent leur croissance. L’association des cellules végétales et des bactéries, dans les nodosités, procure ainsi un avantage à chacun des partenaires : c’est une symbiose.
- Chez certaines plantes, des bactéries s’associent aux racines, formant des nodosités.
- Les bactéries permettent à la plante un meilleur approvisionnement en azote, et la plante fournit aux bactéries des molécules organiques.
- Cela permet une meilleure croissance de la plante et un meilleur développement des bactéries.
- Cette association confère un avantage aux deux partenaires : c’est une symbiose.
FIN