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Séquence Georges Mathieu
kleisis
Created on February 18, 2021
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Transcript
Séquence Pédagogique
Lumière sur Georges Mathieu
Maternelle TPS / PS
Séquence TPS / PS autour de l'oeuvre de Georges Mathieu
1. Résumé de la séquence TPS/PS
7. Séance 4: Peindre en éclaboussant
2. Biographie Georges Mathieu
8. Séance 5: Peindre en bougeant son corps
9. Séance 6: Peindre en musique
3. Référence aux programmes
10. Séance 7: Visite au musée de Boulogne-sur-mer: Zoom sur G. Mathieu
4. Séance 1: Familiarisation
5. Séance 2: La technique du dripping et les couleurs.
6. Séance 3: Utiliser sa main comme outil pour peindre, comme G. Mathieu.
Séquence TPS / PS
Gestes graphiques travaillés lors de cette séquence: - Arrêter son geste ou ne pas lever l’outil et tracer sans discontinuer comme Georges Mathieu. - Varier les tracés à l'aide d'outils et de supports différents (horizontaux et verticaux). - Initiation au dripping (faire couler / goutter la peinture et faire plusieurs couches superposées de coulures). - Sauter et peindre en même temps, faire vivre le corps comme élément à part entière de la réalisation finale. - Initiation aux gestes de plus en plus maîtrisés, à travers des vidéos, des « happenings » de Georges Mathieu. Une séance au musée est souhaitée en fin de séquence pour se confronter aux œuvres de Georges Mathieu au sein du musée de Boulogne-sur-mer. Réalisation possible d’une fresque collective des élèves, que l’on pourra exposer à l’école. Cette séquence est plutôt conseillée en période 3, 4 ou 5, lorsque les élèves de TPS / PS seront plus à l'aise et en confiance en classe pour tenter des expérimentations.
Séquence TPS / PS
TPS / PS : L’abstraction et la spontanéité, à la façon de Georges Mathieu. Chez les TPS/PS, le but des séances est de familiariser l’enfant avec le côté expérimental et spontané de la peinture de Georges Mathieu. Les enfants de 2 ou 3 ans ne sont pas encore « formatés » et prennent encore plaisir à expérimenter et à laisser libre cours à leur « instinct » au niveau artistique. Les élèves se familiariseront notamment avec la technique du « dripping » qui consiste à faire couler et goutter la peinture directement sur la toile, en plusieurs couches superposées. Georges Mathieu travaillait également la peinture en utilisant la matière à même le tube. Chez les TPS/PS, on pourra penser à varier les outils, expérimenter la peinture sur plan vertical, horizontal, faire des empreintes avant que la peinture ne sèche, peindre avec les doigts etc. On peut par exemple penser à réaliser une fresque finale de grande taille avec les élèves, collective, pour se rapprocher du travail de Georges Mathieu (chaque enfant vient à son tour participer à l'oeuvre).
Séquence TPS / PS
Résumé de la séquence pour les TPS / PS : Séance 1: Découverte de Georges Mathieu et de la technique du « dripping » (vidéo courte de Georges Mathieu et un extrait de la vidéo youtube sur le dripping). Séance 2: Travail sur les couleurs et les mélanges à travers le « dripping». Séance 3: Peindre avec les doigts et la paume de la main, comme Georges Mathieu. Séance 4: « Eclabousser », faire des éclaboussures à l’aide de divers outils. Séance 5: Peindre en utilisant l'énergie du corps, en bougeant. Séance 6 : Peindre en musique, en variant les thèmes musicaux. Séance 7: Visite au musée de Boulogne-sur-mer pour se confronter aux œuvres de Georges Mathieu. Atelier avec un médiateur autour de l'oeuvre de G.Mathieu.
Biographie de Georges Mathieu
"Le créateur et l'ambassadeur de l'abstraction lyrique":
(Source Wikipédia) Georges Mathieu, est né le 27 janvier 1921 à Boulogne-sur-Mer et meurt le 10 juin 2012 à Boulogne-Billancourt. C’est un peintre français considéré comme un des pères de l'abstraction lyrique. Il est également célèbre pour sa pièce de dix francs de 1974, son logotype d'Antenne 2 de 1975, et ses timbres postaux. Né au sein d'une famille de banquiers, Georges Mathieu s'oriente d'abord vers des études de droit, de lettres et de philosophie. Dès 1942, il se tourne vers les arts plastiques et réalise ses premières peintures à l'huile. Il exerce pendant quelques années le métier de professeur avant de se lancer dans une carrière artistique. En 1946, il réalise sa première exposition à Paris au Salon des moins de trente ans. En 1947, il expose au Salon des réalités nouvelles des toiles à la texture faite de taches directement jaillies du tube, revendiquant la paternité du dripping, technique attribuée à Janet Sobel en 1944 et développée par Jackson Pollock dès 1945, les couleurs étant, dans le cas de Mathieu, écrasées par le doigt de l'artiste dès 1944. Il participe cette même année au 14e Salon des surindépendants. Dès 1950, il expose aux États-Unis et au Japon. À partir de 1954, il crée une multitude de tableaux, souvent lors de performances ou happenings minutées devant un public, qui mettent en valeur la rapidité et la virtuosité du geste. Ainsi, en 1956 au théâtre Sarah-Bernhardt à Paris, Mathieu, devant près de 2 000 spectateurs, crée un tableau de 4 × 12 mètres en utilisant au moins 800 tubes de peinture (cette toile intitulée Hommage aux poètes du monde entier disparaît en 1968 lors de l'incendie de son atelier.). Outre-Atlantique, la diffusion de ses créations fait l'objet d'entraves importantes. En 1958, à New York, il tente également de créer des œuvres en public, mais cela lui est interdit. Il en vient à peindre en solitaire dans les galeries de son hôtel. Les galeries new-yorkaises refusent de l'exposer. Cette ostracisation de la part des institutions et des galeries américaines durera jusqu'à sa mort.
Biographie de Georges Mathieu
"Le créateur et l'ambassadeur de l'abstraction lyrique":
(Source Wikipédia) De 1953 à 1962, il est rédacteur en chef de la revue United States Lines Paris Review. En 1963, année de sa « Grande Rétrospective » au musée d'art moderne de la ville de Paris, il accède enfin à la consécration officielle. Entre 1968 et 1969, il créera plusieurs décors dorés pour des céramiques de la Manufacture de Sèvres, et notamment des services de table pour l'Exposition universelle de 1967 à Montréal et l'Exposition universelle de 1970 à Osaka. En 1973, il réalise son unique œuvre architecturale. À la demande de l'industriel Guy Biraud, fabricant de transformateurs, il dessine les plans d'une usine à Fontenay-le-Comte. L'usine Mathieu qui en résulte est un ensemble original en étoile à sept branches inégales, et dont le pourtour intégralement vitré est vu par l'artiste comme un moyen de lier le lieu de travail à la nature environnante. À partir de 1980, son œuvre témoigne d'une nouvelle maturité où il rompt avec les derniers vestiges de classicisme et abandonne alors la figure centrale, en même temps que sa palette se fait plus vaste. Grâce à la médiation de Paul Facchetti et Rodolphe Stadler, plusieurs rencontres et une correspondance animée ont eu lieu depuis la fin des années 1970 entre Georges Mathieu et Rolf Lauter, conservateur de la galerie de Margarete Lauter à cette époque. L'amitié qui a commencé a ensuite conduit à une vaste rétrospective à Mannheim en 1980 avec plus de 60 œuvres de 1944 à 1979. Cette amitié a abouti à de nombreux projets communs jusqu'en l'an 2000 et à l'invitation de Mathieu à l'Université de Heidelberg pour une conférence célèbre. Il meurt le 10 juin 2012 à l'hôpital Ambroise-Paré de Boulogne-Billancourt. Il repose à Paris au cimetière de Montmartre (13e division). Pour aller plus loin : Site officiel du peintre : https://georges-mathieu.fr Extrait du JT de France 2 : https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/art-culture-edition/georges-mathieu-le-genie-oublie-de-la-peinture-remis-en-lumiere_3834515.html
Lien avec les programmes de l'éducation nationale:
Rappel des programmes relatifs aux arts visuels pour l’école élémentaire : Cycle 1 : 3ème domaine: Agir, s’exprimer, comprendre à travers les activités artistiques : (en lien avec la séquence sur Georges Mathieu). Ce domaine d’apprentissage se réfère aux arts du visuel (peinture, sculpture, dessin, photographie, cinéma, bande dessinée, arts graphiques, arts numériques), aux arts du son (chansons, musiques instrumentales et vocales) et aux arts du spectacle vivant (danse, théâtre, arts du cirque, marionnettes, etc.). L’école maternelle joue un rôle décisif pour l’accès de tous les enfants à ces univers artistiques; elle constitue la première étape du parcours d’éducation artistique et culturelle que chacun accomplit durant ses scolarités primaire et secondaire et qui vise l’acquisition d’une culture artistique personnelle, fondée sur des repères communs. 3.1. Objectifs visés et éléments de progressivité : Développer du goût pour les pratiques artistiques. Les enfants doivent avoir des occasions fréquentes de pratiquer, individuellement et collectivement, dans des situations aux objectifs diversifiés. Ils explorent librement, laissent des traces spontanées avec les outils qu’ils choisissent ou que l’enseignant leur propose, dans des espaces et des moments dédiés à ces activités. Ils font des essais que les enseignants accueillent positivement. Ils découvrent des matériaux qui suscitent l’exploration de possibilités nouvelles, s’adaptent à une contrainte matérielle. Tout au long du cycle, ils s’intéressent aux effets produits, aux résultats d’actions et situent ces effets ou résultats par rapport aux intentions qu’ils avaient. Découvrir différentes formes d’expression artistique. Des rencontres avec différentes formes d’expression artistique sont organisées régulièrement; dans la classe, les enfants sont confrontés à des œuvres sous forme de reproductions, d'enregistrements, de films ou de captations vidéo. La familiarisation avec une dizaine d'œuvres de différentes époques dans différents champs artistiques sur l’ensemble du cycle des apprentissages premiers permet aux enfants de commencer à construire des connaissances qui seront stabilisées ensuite pour constituer progressivement une culture artistique de référence. Autant que possible, les enfants sont initiés à la fréquentation d'espaces d'expositions, de salles de cinéma et de spectacles vivants afin qu'ils en comprennent la fonction artistique et sociale et découvrent le plaisir d'être spectateur. Vivre et exprimer des émotions, formuler des choix. Les enfants apprennent à mettre des mots sur leurs émotions, leurs sentiments, leurs impressions, et peu à peu, à exprimer leurs intentions et évoquer leurs réalisations comme celles des autres. L’enseignant les incite à être précis pour comparer, différencier leurs points de vue et ceux des autres, émettre des questionnements; il les invite à expliciter leurs choix, à formuler ce à quoi ils pensent et à justifier ce qui présente à leurs yeux un intérêt.
Lien avec les programmes éducation nationale:
3.1.1. Les productions plastiques et visuelles : Dessiner : Les enfants doivent disposer de temps pour dessiner librement, dans un espace aménagé où sont disponibles les outils et supports nécessaires. L’enseignant suscite l’expérimentation de différents outils, du crayon à la palette graphique, et favorise les temps d’échange pour comparer les effets produits. Il permet aux enfants d'identifier les réponses apportées par des plasticiens, des illustrateurs d’albums, à des problèmes qu'ils se sont posés. Il propose des consignes ouvertes qui incitent à la diversité des productions puis à la mutualisation des productions individuelles; les échanges sur les différentes représentations d’un même objet enrichissent les pratiques et aident à dépasser les stéréotypes. Les ébauches ou les premiers dessins sont conservés pour favoriser des comparaisons dans la durée et aider chaque enfant à percevoir ses progrès; ils peuvent faire l’objet de reprises ou de prolongements. S’exercer au graphisme décoratif. Tout au long du cycle, les enfants rencontrent des graphismes décoratifs issus de traditions culturelles et d’époques variées. Ils constituent des répertoires d’images, de motifs divers où ils puisent pour apprendre à reproduire, assembler, organiser, enchaîner à des fins créatives, mais aussi transformer et inventer dans des compositions. L’activité graphique conduite par l’enseignant entraîne à l’exécution de tracés volontaires, à une observation fine et à la discrimination des formes, développe la coordination entre l’œil et la main ainsi qu’une habileté gestuelle diversifiée et adaptée. Ces acquisitions faciliteront la maîtrise des tracés de l'écriture. Réaliser des compositions plastiques, planes et en volume. Pour réaliser différentes compositions plastiques, seuls ou en petit groupe, les enfants sont conduits à s'intéresser à la couleur, aux formes et aux volumes. Le travail de la couleur s’effectue de manière variée avec les mélanges (à partir des couleurs primaires), les nuances et les camaïeux, les superpositions, les juxtapositions, l’utilisation d’images et de moyens différents (craies, encre, peinture, pigments naturels, etc.). Ces expériences s'accompagnent de l'acquisition d'un lexique approprié pour décrire les actions (foncer, éclaircir, épaissir, etc.) ou les effets produits (épais, opaque, transparent, etc.). Le travail en volume permet aux enfants d’appréhender des matériaux très différents (argile, bois, béton cellulaire, carton, papier, etc.) ; une consigne présentée comme problème à résoudre transforme la représentation habituelle du matériau utilisé. Ce travail favorise la représentation du monde en trois dimensions, la recherche de l’équilibre et de la verticalité. Observer, comprendre et transformer des images : Les enfants apprennent peu à peu à caractériser les différentes images, fixes ou animées, et leurs fonctions, et à distinguer le réel de sa représentation, afin d’avoir à terme un regard critique sur la multitude d’images auxquelles ils sont confrontés depuis leur plus jeune âge. L’observation des œuvres, reproduites ou originales, se mène en relation avec la pratique régulière de productions plastiques et d’échanges. Le spectacle vivant : Pratiquer quelques activités des arts du spectacle vivant : Les activités artistiques relevant des arts du spectacle vivant (danse, cirque, mime, théâtre, marionnettes, etc.) sont caractérisées par la mise en jeu du corps et suscitent chez l’enfant de nouvelles sensations et émotions. Elles mobilisent et enrichissent son imaginaire en transformant ses façons usuelles d’agir et de se déplacer, en développant un usage du corps éloigné des modalités quotidiennes et fonctionnelles. Une pratique de ces activités artistiques adaptée aux jeunes enfants leur permet de mettre ainsi en jeu et en scène une expression poétique du mouvement, d’ouvrir leur regard sur les modes d’expression des autres, sur la manière dont ceux-ci traduisent différemment leur ressenti.
Lien avec les programmes éducation nationale:
Au fil des séances, l’enseignant leur propose d’imiter, d’inventer, d’assembler des propositions personnelles ou partagées. Il les amène à s’approprier progressivement un espace scénique pour s’inscrire dans une production collective. Il les aide à entrer en relation avec les autres, que ce soit lors de rituels de début ou de fin de séance, lors de compositions instantanées au cours desquelles ils improvisent, ou lors d’un moment de production construit avec l’aide d’un adulte et que les enfants mémorisent. Grâce aux temps d’observation et d’échanges avec les autres, les enfants deviennent progressivement des spectateurs actifs et attentifs. 3.2. Ce qui est attendu des enfants en fin d’école maternelle (en lien avec la séquence) -Choisir différents outils, médiums, supports en fonction d’un projet ou d’une consigne et les utiliser en adaptant son geste. -Pratiquer le dessin pour représenter ou illustrer, en étant fidèle au réel ou à un modèle, ou en inventant. -Réaliser une composition personnelle en reproduisant des graphismes. Créer des graphismes nouveaux. -Réaliser des compositions plastiques, seul ou en petit groupe, en choisissant et combinant des matériaux, en réinvestissant des techniques et des procédés.
Séance 1: Familiarisation avec l’univers de Georges Mathieu. et initiation au "dripping" (en classe)
Niveau : TPS-PS Séance 1 Durée: 30 à 40 minutes Objectif : Expérimenter la technique picturale du « dripping » sur grand format. Compétences : - Choisir différents outils, médiums, supports en fonction d’un projet ou d’une consigne et les utiliser en adaptant son geste. Matériel : - Les vidéos (extrait de « la fureur d’être ») (le début => peinture blanche qui goutte / regarder aussi la prestation de Georges Mathieu (avec son gros pinceau et la peinture jaune et c'est tout)+ la vidéo sur le dripping (voir lien ci-dessous) - Un vidéoprojecteur ou un ordinateur portable pour visionner la vidéo. - De la peinture gouache (juste du jaune, du bleu et du rouge) prête dans de petits pots (assez liquide pour que cela coule mais pas trop liquide non plus pour ne pas trouer la feuille). On peut aussi faire comme dans la vidéo le mélange de peinture peinture acrylique, colle liquide transparente et eau (cela coulera moins, cela adhérera davantage à la feuille). -Des blouses - Des sacs poubelle pour protéger le sol. - Des pics en bois assez fins (genre pics à brochettes) (couper la pointe avant) - D’autres outils permettant le « dripping », comme de petites fioles ou pipettes contenant de la peinture, ou à défaut des objets de récupération comme des contenants de liquide vaisselle / bouteille de ketchup, rincés remplis de peinture, de colle acrylique et d’eau comme dans la vidéo. Il ne faut pas que cela coule trop vite du contenant. - Une grande bâche pour le sol. - Extraits de "La fureur d'être". Le peintre Georges Mathieu vo st eng - YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=Dsn5BnsK1cE - DRIPPING FACILE avec de la colle + acrylique - YouTube https://www.youtube.com/57c0f161-db94-4c1a-932f-7df088639072 Déroulement : Dans les arts plastiques, le dripping est une technique consistant à laisser couler ou goutter de la peinture, voire à projeter celle-ci sur des toiles ou surfaces horizontales de façon à obtenir des superpositions de plusieurs couleurs d'un même spectre (Wikipédia) 1) Visionner en classe le début de la vidéo « la fureur d’être » lorsque Georges Mathieu fait tomber des gouttes de peinture. La repasser plusieurs fois car c’est court (50 secondes de la vidéo, pas plus). Visionner également la petite vidéo de « dripping »*. *technique artistique qui consiste à laisser un liquide tomber goutte à goutte et à superposer les couleurs. 2) Atelier (groupes de 5 maximum) : Avoir dégagé un espace vaste au sein de la classe, pour que les enfants puissent expérimenter en bougeant, et non en restant statiques autour d’une table. Penser à installer une bâche sur le sol et des feuilles cartonnées en grand format / ou du carton grand format. Consigne: Utilise la peinture devant toi pour la faire goutter sur la feuille. Il faut essayer de faire des "gouttes" de peinture. Cela peut faire de légères coulures également, pas forcément uniquement des gouttes. L’enseignant veillera à laisser expérimenter les enfants, sans trop induire de mouvements « conventionnels ». Les enfants sont libres d’utiliser les doigts pour faire goutter, de prendre les pics de bois et de laisser goutter la peinture comme ils le souhaitent. Certains penseront peut-être à mélanger les 3 couleurs. Les laisser expérimenter. Tous les enfants du groupe font goutter sur leur grande affiche et créent une production commune qui peut ressembler aux oeuvres de cette page. 3) Laisser sécher les productions des enfants . Les présenter à la classe dans le coin regroupement un peu plus tard et essayer de voir les similitudes et les différences des productions (couleurs, grosseur des gouttes ou des coulures etc.).
Séance 2: LA TECHNIQUE DU DRIPPING
Niveau : TPS-PS Séance 2 Durée: 20 à 30 minutes Objectif : Travailler sur les couleurs et la technique du dripping. Compétences : - Choisir différents outils, médiums, supports en fonction d’un projet ou d’une consigne et les utiliser en adaptant son geste. - Etre capable de nommer les couleurs utilisées lors de l'atelier. Matériel : - De la peinture gouache (jaune, bleu, rouge) prête dans de petits pots tranparents (gobelets) (assez liquide pour que cela coule mais pas trop liquide non plus pour ne pas trouer la feuille) (c'est le mélange entre elles de ces 3 couleurs qui en créera d'autres). Prévoir d'autres pots pour mélanger les couleurs entre-elles. - Des blouses - Des sacs poubelle pour protéger le sol. - Des pics en bois assez fins genre pics à brochettes (couper la pointe avant). - D’autres outils permettant le « dripping », comme de petites fioles contenant de la peinture, des pipettes, des seringues, ou à défaut des objets de récupération comme des contenants de liquide vaisselle rincés remplis de peinture, de colle acrylique et d’eau comme dans la vidéo. - Une grande bâche - Des feuilles cartonnées blanches, marron ou noires (voir comment rend la peinture sur un fond différent peut être intéressant également). - penser à des de gobelets transparents pour mettre la peinture car ainsi, les élèves pourront mieux voir le rendu quand on mélange les couleurs. Déroulement :1) Rappel de la séance précédente: Montrer à nouveau les productions des enfants et rappeler ce qu'ils avaient fait (2 minutes) Insister sur le fait qu'il n'y avait que 3 couleurs lors de la séance précédente (jaune, bleu et rouge). Expliquer qu'aujourd'hui nous allons faire la même chose, (mais avec plus de couleurs au final).Commencer par les 3 couleurs primaires et poser la question suivante: "Comment pourrions-nous avoir plus de couleurs?" Réponse attendue: "Nous pourrions mélanger ces 3 couleurs". 2) Atelier: (groupes de 5 élèves maximum)Lieu: Sur table, plan horizontal. Pendant ce temps, les autres élèves peuvent réinvestir les 3 couleurs de l'atelier précédent sous forme de tri des 3 couleurs, sous forme de jeu (Colorino) etc. L'atelier peut être tenu par l'ATSEM ou par l'enseignant(e).Mêmes conditions que dans la séance 1. Faire nommer les couleurs aux enfants (jaune, bleu, rouge). Laisser les enfants les utiliser, et voir si l'idée de mélanger les couleurs arrive. Si ça n'est pas le cas, leur dire "Et si nous mélangions quelques couleurs ensemble pour voir le résultat ? ". jaune+bleu = vert jaune+rouge= orange bleu et rouge=violet Et ensuite, réaliser des coulures avec la technique du dripping, comme lors de la séance précédente; en essayant d'aller vers une maîtrise du geste, un début d'intention. 3) Retour sur les productions, et faire verbaliser les élèves sur les nouvelles couleurs obtenues (rappeler ce qu'on a obtenu, refaire une démonstration au coin regroupement devant eux avec des gobelets). Dire son ressenti sur la production de son groupe ou des autres.
Séance 3 : Peindre avec les doigts et la paume de la main, comme Georges Mathieu.
Niveau : TPS-PS Séance 3 Durée: 10 à 15 minutes à l"atelier (puis faire tourner les groupes). Objectif : Utiliser sa main comme outil de graphisme ou peinture. Compétences : - Etre capable de laisser une trace sur une surface. Langage en situation : Nommer le médium utilisé : la peinture. Nommer la partie de la main utilisée (main, doigt, pouce) Nommer la couleur utilisée (jaune, rouge, bleu, orange, violet, vert). Langage d’évocation : Amener l’enfant à constater l’effet de ses gestes à partir de sa production Activités graphiques et d’écriture : Prendre plaisir à laisser des traces en constatant l’effet de ses gestes Explorer les verbes d’actions possibles : caresser, frotter, tapoter la feuille, étaler la peinture, faire glisser etc. Matériel : - La comptine "que fait ma main?" - De grandes feuilles A3 cartonnées ou feuilles blanches. - Un plan incliné pour peindre verticalement. - Gouache épaisse ( les 6 couleurs de la séance précédente: jaune, rouge, bleu, vert, violet, orange): Une couleur par groupe. - Point d'eau à proximité pour laver les mains. Déroulement: 1. Chanter la comptine " Que fait ma main" (elle caresse, pince, chatouille, danse). Que pourrait faire ma main aussi ? tapoter (l'enseignant mime), frotter, bouger (mouvements verticaux et horizontaux, comme Georges Mathieu dans ses vidéos), aller vite, moins vite, glisser. L'enseignant mime et les enfants imitent le geste. Les feuilles grand format sont installées sur un plan incliné (on peut choisir des feuilles cartonnées noires cette fois pour changer un peu). Le bac de gouache est posé sur une petite table à proximité du plan incliné (le plus près possible pour éviter les coulures du bac jusqu'au point de peinture). La consigne peut être verbalisée ainsi : « Tu utilises ta main et la peinture pour décorer la feuille ». Laisser les enfants expérimenter, verbaliser, tenter, utiliser les doigts uniquement, la paume ou toute la main. Les laisser tracer les motifs qu'ils souhaitent sans induire forcément de mouvement. L'enseignant encourage les actions, verbalise les gestes trouvés. Essayer de commenter en utilisant les verbes d'action : chatouiller, frotter, tapoter, taper, glisser. On peut obtenir des empreintes de mains, ou peut-être que certains élèves ne vont utiliser que leurs doigts et peindre des motifs. Ensuite, il sera intéressant de revenir sur ces productions en coin regroupement. Essayer de voir que selon le geste, le résultat est très différent.
Séance 4 : Peindre en éclaboussant à l'aide de différents outils
Niveau : TPS-PS Séance 4 Durée: 10 à 15 minutes à l'atelier (puis faire tourner les groupes). Travail par groupes de 3 élèves pas plus sur cette activité. Le travail peut être mené et par l'enseignant (atelier 1) et par l'ATSEM (atelier 2) par exemple. C'est une activité un peu plus risquée au niveau des "éclaboussures" et si les enfants sont 5 ou 6 autour de la table, ils risquent davantage de se salir. Objectif : Peindre une surface en éclaboussant avec de la peinture. Compétences : - Etre capable de laisser une trace sur une surface. Langage en situation : Nommer le médium utilisé : la peinture. Nommer les outils utilisés (pinceau, main, doigt, pot, pipette etc. ). Nommer la couleur utilisée (jaune, rouge, bleu, orange, violet, vert). Langage d’évocation : Amener l’enfant à constater l’effet de ses gestes à partir de sa production Activités graphiques et d’écriture : Prendre plaisir à laisser des traces en constatant l’effet de ses gestes Explorer les verbes d’actions possibles : éclabousser, taper, tapoter, jeter, lancer. Matériel : -Peindre sur support horizontal (sur table) - De grandes feuilles cartonnées de plusieurs couleurs pour diversifier le rendu (ex: blanche, noire, jaune, verte) - De la peinture (gouache ou peinture acrylique mélangée à de l'eau et de la colle liquide comme dans la séance 1, pour éviter que la peinture ne "dégouline" trop). - Des outils qui vont nous aider à projeter la peinture comme Georges Mathieu (pinceaux de différentes tailles, pulvérisateurs, sprays, des brosses à dents, des pics en bois, tout le matériel disponible en classe qui permettrait de projeter de la peinture). La main pourra même servir (peinture versée en petite quantité sur la toile et la main de l'enfant vient "taper" la toile pour créer des éclaboussures. - Extrait de la vidéo de Georges Mathieu où il projette de la peinture sur la toile avec son pinceau. - Point d'eau pas loin pour laver les mains. Déroulement: 1. L'enseignant rassemble les enfants au coin regroupement. Il montre un extrait de la vidéo de Georges Mathieu où il éclabousse la toile avec son pinceau. Faire verbaliser les enfants. Avez-vous déjà fait cela? Réponse atte,due : "Non, car souvent on nous l'interdit car cela risquerait de salir les vêtements". 2. L'enseignant explique: "Aujourd'hui, vous allez faire pareil. Vous allez essayer de trouver des moyens d'éclabousser la feuille". Normalement, on "éclabousse" avec de l'eau (faire verbaliser les enfants : à la piscine ou dans la cour de récréation quand il pleut), mais aujourd'hui, on va éclabousser une feuille avec de la peinture. Insister sur le fait que cela va projeter de la peinture, que cela peut salir et qu'il va quand même falloir contrôler son geste pour ne pas tâcher les chaussures ou vêtements des camarades. 3. Mise en activité: Bien protéger la table où l'on va éclabousser. Bien protéger les enfants (sacs poubelle avec un trou pour la tête). Un ou deux parents peuvent participer à l'atelier et aider au lavage des mains entre chaque atelier si l'ATSEM a déjà en charge un autre atelier. Afin de ne pas trop destabliser les enfants, on peut essayer d'éclabousser "outil par outil "pour avoir le temps de bien voir le rendu (ex: On commence par le gros pinceau, puis le pinceau plus fin, puis le spray, puis le pic et bois, puis l'enseignant dépose un peu de peinture dans un coin de la feuille et les enfants claquent la main pour éclabousser la toile). On peut utiliser un feuille noire pour un groupe, une blanche pour un autre etc. On peut aussi mettre un peu de peinture sur la toile et taper avec un le fonds d'un petit pot en plastique pour éclabousser. 4. Mise en commun et verbalisation: Au coin regroupement on regarde les productions de chaque petit groupe et on donne son avis.
Séance 5 : Peindre avec l'énergie de son corps comme Georges Mathieu
Niveau : TPS-PS Séance 5 Durée: 30 minutes Objectif : Peindre une grande surface en jouant avec son corps. Lieu: Salle de motricité (prévoir d'installer avant, à un moment où la salle sera libre). Compétences : - Etre capable de laisser une trace sur une surface. Langage en situation : Nommer le médium utilisé : la peinture. Nommer les outils utilisés (pinceau, main etc. ). Nommer la couleur utilisée (jaune, rouge, bleu). Langage d’évocation : Amener l’enfant à constater l’effet de ses gestes à partir de sa production Activités graphiques et d’écriture : Prendre plaisir à laisser des traces en constatant l’effet de ses gestes utiliser des verbes ; sauter, peindre, remplir, couler, dégouliner, taper, tapoter, éclabousser, et des substantifs: courbes, spirales, ponts, points, traits, lignes, ronds etc. Matériel : - Prévoir une bâche au sol dans la salle de motricité. - Prévoir un rouleau de papier ou le verso d'un vieux rouleau de papier peint pour accrocher au mur sur une grande longueur et sur une hauteur de 1m, 1m30 pour permettre aux enfants de ne pas arrêter leurs gestes (une toile géante où expérimenter). - Gouache (peinture qui ne tâche pas, facille à lessiver s'il y a des traces au sol ou sur le mur). - Des gros pinceaux épais (type pinceaux à bout carré et rond) + des pinceaux à longs manches, comme Georges Mathieu dans les vidéos. - des lingettes pour essuyer les mains - un point d'eau ou une bassine pour rincer les mains. - une petite table pour poser le matériel. - une blouse par enfant. - une comptine connue des enfants (pour faire durer la performance X minutes) + l'appareil pour passer la musique. -- La vidéo de Georges Mathieu peignant accompagné de Vangelis : https://www.youtube.com/watch?v=HX8w9vvrkF0&t=116s - Un téléphone portable ou une caméra pour filmer les enfants et leur repasser éventuellement après la séance pour en faire un support de verbalisation. Déroulement: 1. Avant de partir en salle de motricité, l'enseignant explique aux enfants qu'on va tout d'abord regarder une vidéo. Il s'agit d'une performance de Georges Mathieu, accompagnée du groupe de musique "Vangelis". Commencer à visionner la vidéo à 1 minute 51. Georges Mathieu a un pinceau à manche long et peint doucement sur la toile. Aller jusqu'à 3min 09 car ensuite, Georges Mathieu saute et peint avec un autre outil (un gant de toilette). Essayer de faire verbaliser les enfants : 'Est-ce que nous avons déjà sauté en peignant en même temps" ? (Non). Nous pourrions essayer de peindre comme Georges Mathieu. Nous pourrons esssayer de sauter, aller vite, aller doucement. Leur faire enfiler une blouse à chacun avant de sortir de la classe. Mise en activité: Se rendre en salle de motricité et faire asseoir les enfants. Leur faire nommer ce qui a été installé dans la salle (du papier, une table avec des pinceaux, de la peinture, une bâche sur le sol). Leur expliquer que par petits groupes, ils vont pouvoir peindre sur le support, comme le monsieur qu'ils viennent de voir sur la vidéo. Attention, ça peut tâcher, on a le droit de sauter mais pas d'éclabousser ses camarades. Normalement, la frise sur laquelle peindre est assez grande pour ne pas être trop collé au voisin. Expliquer que ça sera une oeuvre commune de toute la classe au final quand ce sera fini.
Séance 5 : Peindre avec l'énergie de son corps comme Georges Mathieu (SUITE)
Niveau : TPS-PS Séance 5 Durée: 30 minutes Objectif : Peindre une grande surface en jouant avec son corps. Lieu: Salle de motricité (prévoir d'installer avant, à un moment où la salle sera libre). Déroulement (suite) Mettre les enfants par groupes de 5 environ (au choix de l'enseignant : par couleurs / dossards ou foulards) Le reste de la classe reste assis et l'enseignant rassemble un petit groupe d'enfants (ex: le groupe rouge). Le groupe rouge prend un pinceau dans le récipient, et s'avance vers la toile. Au signal (démarrage de la comptine), les élèves trempent le pinceau dans la peinture et investissent la toile. L'enseignant veillera juste à dire "Au signal, vous trempez le pinceau dans le pot que je vous tends; vous utilisez le pinceau et vous peignez sur la toile". Lancer la comptine. Laisser les enfants évoluer. Penser à une comptine ni trop lente ni trop rapide, elle sert juste à marquer le temps de la prestation (ne pas mettre trop fort la musique). La séance "en musique " aura lieu à la prochaine séance. Le reste de la classe observe les camarades. Cela pourrait paraître long mais comme on regarde les camarades peindre ou sauter, c'est un peu comme un spectacle et on choisira une comptine pas trop longue pour ne pas lasser le reste de la classe. Pendant que le groupe "performe", les autres groupes peuvent chanter la comptine. On analyse ce que vient de faire le groupe 1: L'enseignant: "Ont-ils bien respecté ce que j'avais dit?" "ont-ils sauté?" "Ont-ils utilisé tout le support?" "Ont-ils fait attention aux camarades?" etc. On essaye de lister ce qu'on pourrait faire de plus. L'enseignant fait alors passer le groupe 2 et on réalise la même critique rapide à chaque fois. Le groupe 2 aura une autre couleur, comme ça on voit mieux les différences à chaque groupe. Normalement; les groupes 4 et 5 ont observé pas mal leurs camarades et les propositions doivent être de plus en plus riches. L'enseignant filme les groupes lors de leur performance. Au final, les enfants s'assoient et on regarde ensemble l'oeuvre finale. Les enfants verbalisent leur ressenti, s'ils ont aimé ou non etc. Laisser sécher et ramener ensuite l'oeuvre en classe ou l'accrocher dans le couloir, pour l'exposer à la vue des parents d'élèves. Un peu plus tard dans la journée, regarder la vidéo tournée et en parler. Les élèves observent leurs gestes, les gestes de leurs camarades.
Séance 6: Peindre en musique, comme Georges Mathieu
Niveau : TPS-PS Séance 6 Durée: 30 minutes Objectif : Peindre une grande surface en jouant avec son corps, en laissant s'exprimer le corps par rapport à la musique écoutée. Lieu: Salle de motricité (prévoir d'installer avant, à un moment où la salle sera libre). Compétences : - Etre capable de laisser une trace sur une surface. Langage en situation : Nommer le médium utilisé : la peinture. Nommer les outils utilisés (pinceau, main etc. ). Nommer la couleur utilisée (jaune, rouge, bleu). Langage d’évocation : Amener l’enfant à constater l’effet de ses gestes, le rendu de la production, et l'effet de la musique sur les gestes, la vitesse. Activités graphiques et d’écriture : Prendre plaisir à laisser des traces en constatant l’effet de ses gestes Matériel : - Prévoir une bache au sol dans la salle de motricité. - Prévoir un rouleau de papier ou le verso d'un vieux rouleau de papier peint pour accrocher au mur sur une grande longueur et sur une hauteur de 1m, 1m30 pour permettre aux enfants de ne pas arrêter leurs gestes (une toile géante où expérimenter). (papier assez épais pour ne pas percer la feuille). - Gouache (peinture qui ne tâche pas, facille à lessiver s'il y a des traces au sol ou sur le mur). - Des gros pinceaux épais (type pinceaux à bout carré et rond) + des pinceaux à longs manches, comme Georges Mathieu dans les vidéos. - des lingettes pour essuyer les mains - un point d'eau ou une bassine pour rincer les mains. - une petite table pour poser le matériel. - une blouse par enfant. - des extraits musicaux divers (lents, rapides, musique classique, musique jazz etc). Une compilation de pistes est fournie ici à titre d'exemple mais l'enseignant est libre de choisir ce qu'il préfère. Déroulement: 1. Rappel de la séance précédente : "Souvenez-vous, vous aviez peint dans la salle de motricité, en sautant, en éclaboussant, en faisant tout un tas de choses avec le pinceau". Mise en activité: Se rendre en salle de motricité et faire asseoir les enfants. Leur dire : " Nous allons faire comme la fois dernière mais cette fois, nous allons écouter de la musique en peignant". Expliquer: "Dans un premier temps, nous allons écouter la musique et bouger, danser, avec son pinceau dans la main". (1ère sélection de pistes musicales) On tente des gestes, on regarde les camarades et les élèves bougent dans la salle. L'enseignant fait varier les musiques, observe les réactions des enfants. Les extraits sont fournis à titre indicatif mais l'enseignant est libre de prévoir sa propre sélection. On teste dans un premier temps les gestes à partir de chants connus des enfants pour garder la surprise des autres pistes musicales. Série 1 Groupe 1 et 3 Série 2 : Groupes 2 et 4 Extrait 1 : Beethoven (mélodramatique) : Symphonie n°9 : Hymne à la joie Extrait 1: Wagner Extrait 2: Musique douce (Debussy) : Sonate au clair de lune Extrait 2: Berceuse Extrait 3: Jazz (musique gaie) Extrait 3: Musique du monde (Chine) Extrait 4: Musique du monde (Afrique) Extrait 4: Musique carnaval de Rio Extrait 5: Mozart Extrait 5: Rock (il love Rock'n Roll) (Joann Jett and the blackhearts ) Extrait 6: Musique du monde (Russie) Extrait 6: Musique Zen Extrait 7: Rock (Queen - Another one bites the dust) Extrait 7: Musique du monde (Les Andes) (prévoir des pistes musicales qui sont très différentes et s'enchaînent toutes les 30 secondes environ). Les titres sont disponibles sur la clé USB fournie avec la mallette.
Séance 6: Peindre en musique, comme Georges Mathieu (suite)
Niveau : TPS-PS Séance 6 Durée: 30 minutes Objectif : Peindre une grande surface en jouant avec son corps, en laissant s'exprimer le corps par rapport à la musique écoutée. Lieu: Salle de motricité (prévoir d'installer avant, à un moment où la salle sera libre). Mise en situation: L'enseignant répartit à nouveau les élèves par groupes. On regarde le groupe 1 passer sur quelques pistes musicales. Après le premier groupe, on fait un bilan et les enfants donnent leur avis. L'enseignant reformule ou incite à la parole mais peut aussi parler pendant la performance du groupe en disant par exemple aux autres: "Vous avez vu, là, (prénom de l'élève) saute, bouge beaucoup, utilise son pinceau très très vite etc. Chaque groupe passe et on regarde le résultat final à la fin de toutes les prestations. On laisse sécher la production. Retour en classe. L'enseignant reviendra avec les enfants sur ce "happening" en visionnant avec eux les vidéos.
Séance 7: VISITE AU MUSEE : A la découverte de Georges Mathieu
Niveau : TPS-PS Séance 7 Durée: 45 minutes pour la séance au musée Lieu: Musée de Boulogne-sur-mer Lorsque les élèves ont déjà bien travaillé sur le geste graphique et la peinture, il peut être pertinent de prévoir une séance au musée pour découvrir ce lieu, et provoquer la rencontre avec les oeuvres de Georges Mathieu. Au musée, un(e) médiateur(trice) prendra en charge le groupe, durant 45 MINUTES ENVIRON, en alternant visite guidée adaptée aux TPS-PS et atelier manipulation. Déroulement de la visite: 1) Apprendre ce qu'est un musée / se repérer dans l'espace: Pour les TPS/ PS, cette visite est le premier contact avec le musée. Il s'agira donc de les rassurer, de les familiariser avec un lieu inconnu. Le médiateurexpliquera plusieurs fois aux enfants où ils sont, en utilisant un vocabulaire approprié à des TPS-PS. Pour accèder aux toiles de Georges Mathieu, il convient de passer par d'autres salles de l'exposition. C'est l'occasion pour les enfants de se familiariser avec les oeuvres du musée, même s'ils ne font que regarder et observer dans un premier temps. 2) Confrontation aux oeuvres de Georges Mathieu : Les enfants arrivent dans la salle dédiée aux oeuvres de Georges Mathieu. Le médiateur les fait asseoir et on observe d'abord en silence les oeuvres. Le médiateur a une tablette avec la photo de Georges Mathieu. et la montre aux enfants. Les enfants devraient le reconnaître car ils ont visionné des vidéos de performances de Georges Mathieu en classe. On peut même aller jeter un oeil aux photos de Georges Mathieu accrochées au mur au sein de l'exposition. Phase 1: Laisser les enfants s'imprégner, donner leur avis (C'est grand, c'est beau, ça fait peur etc.). Rappeler qu'il ne faut pas toucher les toiles, qu'elles sont fragiles. Jeu 1: Faire nommer les couleurs présentes sur les toiles. Le médiateur peut utiliser un laser pour pointer les couleurs (dimension plus ludique et visuelle pour les enfants). Chez les TPS/PS, c'est très bien s'ils parviennent à nommer quelques couleurs. Le médiateur pointe au laser une couleur et les enfants essaient de deviner de quelle couleur il s'agit.
Séance 7: VISITE AU MUSEE : A la découverte de Georges Mathieu
Niveau : TPS-PS Séance 7 Durée: 45 minutes pour la séance au musée Jeu 2: Arrêt devant une toile et observation: Le puzzle de la toile : Les enfants s'assoient devant la toile de Georges Mathieu choisie par le médiateur. Celui-ci a préparé la toile que les enfants ont devant les yeux, découpée en plusieurs morceaux. Il faut essayer de remettre les morceaux dans l'ordre comme un puzzle, en regardant la toile comme modèle. Prévoir juste 3 ou 4 morceaux par groupe pour des TPS / PS. Chaque groupe se met par terre devant la toile et essaie de refaire le puzzle. Il peut y avoir des difficultés car c'est un puzzle abstrait, il faut bien oberver. Prévoir de gros morceaux plastifiés pour la manipulation. On peut prévoir 3 jeux / puzzles à faire tourner parmi les groupes. Aides: Prévoir un gabarit / modèle où les enfants n'ont plus qu'à poser les morceaux sur le modèle coloré, avec éventuellement des cases avec pointillés pour aider dans la reconnaissance des formes.
Pour réserver votre visite au musée de Boulogne-sur-mer
Modalités de réservation: Référente Education Nationale Musée : Alexandra Gambart 03.21.87.73.40 alexandra.gambart@ville-boulogne-sur-mer.fr