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Transcript
Les avancées scientifiques vont-elles trop vite pour les lois bioéthique ?
Chauve Maylis T°3 Bidegain jade T°3
Oui, les avancées scientifiques tendent à aller plus vite que les lois bioéthiques
I/ Quand les avancées scientifiques pourraient être considérées comme des acquis sociaux : l'Exemple de la PMA
II / Quand l'eugénisme tente de s'imicer dans la recherche scientifique : la recherche sur l'embryon
III/ Quand la science pourrait s'octroyer le droit de vie et de mort par le suicide assisté
Introduction : Les lois bioéthiques ont pour but de légiférer sur la question du respect du corps humain, sur l’utilisation des produits du corps humain, sur l’assistance médicale à la procréation ainsi que sur le diagnostic prénatal.
La bioéthique est une discipline qui étudie les problèmes d'éthiques (problèmes moraux) liés aux avancées de la recherche en biologie, en medecine, géntique et surtout à leurs applications. Cette discipline est apparue dans les années 60. La première loi concernant la bioéthique, en France, date de 1994, soit presque 30ans après l'apparition de cette discipline. Elle a depuis été révisée en 2004, 2011 et 2020. Les avancées scientifiques vont très vite. Les lois de bioéthiques sont révisées tous les 5 ans pour s'adapter à ces évolutions. Les lois de bioéthique font souvent l'objet de débats au sein de la société.
I/ Quand les avancées scientifiques pourraient être considérées comme des acquis sociaux : l'Exemple de la PMA
La PMA démocratiserait l'accès au statut de parent, mais l'Homme serait tout puissant en rendant possible la naissance non naturelle...
La PMA: Assistance Médicale à la Procréation elle désigne les pratiques cliniques et biologiques permettant la conception in vitro, le transfert d’embryons et l’insémination artificielle ainsi que de toute technique d’effet équivalent permettant la procréation en dehors du processus naturel. (vie publique, 25 juillet 2019).
Cinq choses à savoir sur la PMA en France (Sud Ouest 12/09/2017)
A) Les principales lois de bioéthique quant à la PMA :
- 2019 : Projet de loi qui supprime l’exigence d’une infertilité pathologique pour recourir à la PMA pour élargir son accès aux couples de femmes non mariées. Il prévoit la prise en charge par l’assurance maladie, ainsi que le recours à un double don de gamète.
- 1994 : Les lois de bioéthique du 29 juillet 1994 fixent les conditions pour avoir accès à la PMA. Elle répond à la demande d’un couple hétérosexuel en âge de procréer, marié ou justifiant d’une vie commune d’au moins 2 ans. Il s’agit de remédier à une infertilité médicalement constatée ou d’éviter la transmission d’une maladie particulièrement grave.
- 2013 : La loi autorise les recherches à partir d’embryons surnuméraires conçut dans le cadre d’une PMA.
- Les révisions des lois de bioéthiques de 2004 et de 2011 ne modifient pas les principes établis par les textes précédant pour la PMA. Les députés refusent en 2011, l’accès de la PMA aux femmes homosexuelles . Autorisation en 2011 de la congélation ovocytaires ultra rapide
- 4 février 2021 : Le sénat vote à son tour le projet de loi de bioéthique (adopté par le parlement le 15 octobre 2019) mais sans l’ouverture de la PMA aux couples de femmes homosexuelles et célibataires.
B) Principaux sujets de débats :
Pour la PMA pour toutes
Contre la PMA pour toutes
Les partisans de l’égalité des droits entre tous et toutes demandent au parlement et au gouvernement d’étendre l’accès de la PMA aux couples de femmes et aux femmes célibataires, ainsi que le remboursement par l’assurance maladie des actes de PMA à ce nouveau public. Dans leurs arguments : - Les stratégies de contournement de la loi pour avoir recours à la PMA exposent les femmes à des risques sanitaires - Le recours à la PMA à l’étranger est très couteux et source d’inégalité.
- La notion de « droit de l’enfant » : Ils estiment que les enfants ont le droit d’avoir un père. Le couple hétérosexuel est le garant de la famille chez eux. - La crainte qu’une évolution législative sur la PMA n’ouvre la voie à la gestation pour autrui ( vie publique, 2019 ). - La crainte que le recherche sur l’embryon n’induise des formes d’exploitation à des fins commerciales, (la gestation pour autrui).
OBS, 13 mars 2018
Pour Axel khan « un progrès est éthique s'il sert l’homme ». Dans le cas de la PMA le problème est sociétal. Deux éthiques s'affrontent : ceux qui voudraient voir avancer la recherche scientifique car ils la voient comme la possibilité d'un acquis social, et ceux, plus traditionnels, qui craignent qu'en maîtrisant la nature, l'Homme ne se dénature lui-même et se sente tout puissant. Dans un climat sociétal si contradictoire la bioéthiques peut sembler dépassée par les avancés scientifiques. Car si ces dernières sont d’indéniables progrès techniques, la question reste de savoir ce qu'elles apporteraient à la société. Nous avons donc ici un exemple d'avancée scientifique qui a pris la loi au dépourvu. Les recherches autour de la PMA ne sont pas proposées par des lois bioéthiques. Ce sont bien les scientifiques qui progressent trop vite pour elle et lui demandent ensuite de s'ouvrir pour leur permettre de poursuivre leurs recherches. Ce qu'elles font dans le cadre de cet exemple.
II/ Quand l'eugénisme tente de s'imicer dans la recherche scientifique
Dans quelle mesure l'embryon ne risque-il pas de devenir un outil pour les partisans de l'eugénisme ?
En 2019 , en Chine sont nés les premiers enfants génértiquement modifiés. Cette innovation alarmante a été rendue possible par l'utilisation de ciseaux génétiques sur des embryon réincérés in vitro. Cet outil permet de remplacer n'importe quel gène facilement et à bas coûts. Si le scientifique responsable se défend en affirmant qu'il cherchait à protéger les jumelles du sida, il se pourrait qu'il ait également apporté une amélioration à leurs capacité cérébrale. Il s'agirait alors des premiers être humains génétiquement augmentés.
Affiche du film dystopique Bienvenu à Gattaca (1997) dans lequels le monde est séparé entre les humains qui ont eu les moyens de modifier leur génome pour naître génétiquement parfait, et les autres, rejetés par la société.
1) La recherche scientifique se donne de bonnes raisons d'agir
Un désire irrepressible d'en finir avec les maladies héréditaires
Ainsi, dans la vidéo ci-jointe (que je ne parviens pas à faire fonctionner), nous comprenons que la principale raison donnée par les scientifiques concernant la recherche sur l'embryon est de protéger le futur enfant des maladies héréditaires de leurs parents. Le but semble louable...
Utilisation de ciseaux génétiques sur un embryon. (illustration tirée du journal Le Temp s)
Dans la loi française, la recherche génétique sur embryon est autorisée alors même que la création d'embryons transgéniques est interdite. Ambiguïté qui montre que le lobby scientifique va vite au point de déstabiliser la cohérence des lois.
2) Les dangers des embryons transgéniques
Si la recherche sur l'embryon est autorisée, sa modification est interdite. Pourtant, le but de ces découvertes doit être d'atteindre cette transgénisation sur le long terme, sans cela, elle n'aurait pas d'intérêt...
La vidéo ci-jointe met en lumière les dangers de la connaissance autour de l'embryon : - avec les ciseaux génétiques, il est aujourd'hui possible de créer des êtres humains génétiquement modifiés (les jumelles chinoises n'ont pas eu le sida) - cela implique qu'il est aujourd'hui possible de créer des bébés sur mesure. Au Etat-Unis, il est possible de choisir le sexe de son enfant à venir. - si un être humain génétiquement modifié venait à se reproduire, sa décendance hériterait de ses nouvelles caractéristiques. La moindre erreur pourrait alors être dramatique sur le long terme.
L'Homme a aujourd'hui les moyens de créer une dystopie dans le monde réel. Il peut décider de recréer Gattaca voir de mettre en place le Meilleur des Mondes de Aldous Huxley. Les êtres humains seraient alors déterminés dès la naissance à remplir certaines fonctions adaptées à leur morphologie sur mesure.
Dans le cadre de cet exemple, la loi bioéthique est universelle. La modification de l'embryon est strictement interdites, même au sein de pays très friands d'innovations scientifiques tels que la Chine. Cependant, l'eugénisme reste une idéologie ancrée dans les rêves utopiques de certains scientifiques. Nous voyons donc que dans certains cas, la loi à beau faire son possible pour poser des limites aux avancées scientifiques, ces dernières vont trop vite pour elle.
III/ Quand la science pourrait s'octroyer le droit de vie et de mort par le suicide assisté
Le suicide assisté peut-il être considéré comme un droit de mourir dignement et liberement ?
La fin de vie, dépend aussi des progrès de la médecine. C’est-pourquoi la fin de vie entre dans le champs des débats bioéthiques. Pourtant l'euthanasie et le suicide assisté ne figurent dans aucune législation des lois bioéthiques françaises. Les notions sont pourtant résolument des questions « bioéthiques » car elles relèvent de l’éthique du vivant et prennent en compte la notion de dignité de l’être humain. Mais, lorsque surgissent des questions portant sur l’euthanasie ou l’aide au suicide, l’horizon est humainement bien réduit.
(Journal internationnal de bioéthique et des sciences)
A) Des lois qui prennent en compte les soins de malades fin de vie :
- 2005 : loi Leonetti, elle permet à toutes personnes majeures de rédiger un texte de « directive anticipée ». C’est-à-dire qu’un patient peut demander l’arrêt d’un traitement médicale et des soins. Mais il faut que l’état du patient soit assez désespérant.
- 2016 : Loi Claeys Leonetti autorise à la demande du patient, une sédation profonde. La sédation profonde consiste a abaisser l’état de conscience du malade en phase terminale, jusqu’à sa mort. Cela permet de diminuer les douleur insupportables du malade et de soulager. Cette pratique est appliquée qu’aux personnes gravement malades. Elle est très encadrée et limitée.
Aucune des ces lois ne permet le suicide assisté ou l'euthanasie. Or les français ont tendance à considérer que les lois actuelles ne sont pas suffisantes.
vie publique
B) Le débat sur le sucicide assisté
Ceux qui sont pour : Demandent une loi qui autorise le suicide assisté et l'euthanasie comme en Belgique, en Suisse ou aux Pays-bas etc... - Pour laisser le choix de mourir aux personnes qui le souhaitent . - Pour ces personns les lois actuelles sur la fin de vie sont inhumaines, car ces lois permettent l'arrêt des soins d'un malade ( celui-ci mourra par l'arrêt des soins ) alors que si il demande de mourir sa mort sera rapide. - Enfin ceux qui sont favorables expliquent que dans les pays ou des lois autorisent le suicide assisté, taux de mortalité dû à cette méthode est très marginale
Ceux qui sont contre : - Trouvent que les lois sont suffissantes, que les soins palliatifs proposés sont efficaces pour le malade et la famille. - De plus pour ces personnes, autoriser le suicide assisté, donnerait le droit de tuer. - Le personnelles soignants deviendraient alors des assassins et cela pourrait faire naitre des séquelles aux seins des équipes soignantes. - Enfin l'euthanasie connaitrait des dérapages, c'est-à-dire que des personnes vulnérables demanderaient facilement à se faire euthanasier.
L’euthanasie et le suicide assisté ne relèvent pas des législations françaises sur les lois bioéthiques et n’ont, par conséquent, aucun encadrement normatif, à ce jour, autre que leur répression pénale. Euthanasie et suicide assisté sont, avant tout, des questions sociétales : si certains y voient l'oportunité de mourir dignement, d'autres y voient une déviance de la science et du droit. Mais, le suicide assisté peut-il vraiment être considéré comme un droit de mourir dignement et librement ? Selon la morale déontologique que suit le sénat, non. La vie serait à protéger à tout prix, et la science en permettant de s'octroyer un "droit de tuer" dépasserait les limites de la bioéthique française. Dans le cadre de cet exemple, nous voyons que la science se sent parfois freinée par les lois bioéthiques. Ici, la découverte de l'eutanasie notamment pose des problèmes éthiques vus différemment en fonction des pays.
Conclusion :Les avancées scientifiques sont très rapides. L'élaboration de la legislation est lente. Mais, les questions éthiques soulevées par les avancées médicales et génétiques conduisent à des débats qui engagent les générations futures. La PMA, la possibilité de modifier le génome humain, le suicide assisté, créent des problèmes complexes que la justice ne peut trancher sans un "consensus" sociétal. Au final, si de nombreux exemples montrent que les avancées scientifiques vont plus vite que la loi, nous n'avons pas trouvé de réciproque. Rares sont les exemples d'avancées scientifiques motivées par des loi bioéthiques.
Bravo à vous! Vous êtes venue à bout de 17 diapositives ! Bonne fin de journée à vous:)