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Devoir réussite scolaire et géographie

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Created on January 28, 2021

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Transcript

Devoir Seconde- En quoi la réussite scolaire est-elle différente selon l'origine géographique?

index

1- Documents

3-rePONSE a la question

Document 1

Des individus libres et égaux ont le droit de prétendre occuper toutes les positions sociales, aussi inégales soient-elles. L’égalité des chances suppose donc que tous les individus participent à une compétition ouverte et équitable où la naissance – la fortune, le sexe, la « race »… – ne détermine pas l’issue. L’égalité des chances est moins un appel à l’égalité sociale qu’elle n’est une tentative de construire des inégalités justes, car si la compétition méritocratique a été équitable, les inégalités qui en résultent seraient justes elles aussi. L’ouverture et la massification des systèmes scolaires depuis cinquante ans ont été conduites au nom de l’égalité des chances. En France, plus que partout ailleurs, la compétition méritocratique a été principalement confiée à l’école capable (en principe) de traiter tous les élèves de manière égale et de hiérarchiser leur mérite de façon incontestable, si incontestable parfois que nous trouvons normal que le concours décide de la totalité d’une carrière Source : François Dubet : l’égalité des chances n’est pas toute la justice, Profession Éducation, avril-mai 2019

02

Document 2

Le parcours post-bac des jeunes ruraux se distingue de celui de leurs homologues urbains par des études supérieures plus courtes. Le taux d’obtention d’un diplôme du 1er cycle d’enseignement supérieur est identique pour les jeunes des milieux ruraux et urbains. Mais la part de ceux qui disposent d’un diplôme universitaire de 2nd ou 3ème cycle est deux fois plus faible en milieu rural (7,3 % des jeunes de 18 à 29 ans) qu’en milieu urbain (15,4 %). Sophie Orange montre que la poursuite des études après le bac se construit plus dans un attachement au territoire et au milieu d’origine qu’en vue d’un métier choisi. Cette offre locale d’enseignement supérieur est un moyen, pour les jeunes ruraux, de répondre à l’impératif de poursuite des études. Elle permet aussi à ces jeunes, très attachés à leur territoire et aux réseaux de sociabilité qu’ils y ont tissés, d’éviter une rupture sociale et géographique Source : B Coly et D Even , Place des jeunes dans les territoires ruraux – Cese, 30 janvier 2017

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Blandine a 17 ans, elle est en terminale S au lycée Jacques-Monod, ancien couvent des Barnabites situé dans la ville médiévale de Lescar, posée sur un promontoire rocheux du Béarn (Pyrénées-Atlantiques) . Depuis la 2de, elle est interne : ses parents habitent à plus de quarante-cinq minutes, à Izeste, dans la vallée d’Ossau. « Je pensais faire un bac ST2S [sciences et technologies de la santé et du social]. Je n’avais aucune confiance en moi, et finalement mes profs m’ont dit que je pouvais aller en filière générale. » Une fois bachelière, elle se voit entrer en licence de physique chimie puis, peut-être, devenir professeure des écoles. Une chose est sûre : Blandine ira à l’université de Pau, et pas plus loin. « Ma famille me manque beaucoup. Je ne voyage pas souvent, je ne pars jamais en vacances, à Paris j’aurais trop peur d’être perdue. » Autocensure, manque d’information, barrières financières... Blandine pourrait cocher toutes les cases d’un questionnaire à choix multiples portant sur les freins à la mobilité chez les jeunes des petites villes ou des campagnes. Dans ces territoires, les jeunes sont confrontés à une « injonction à la mobilité » comme condition de la réussite individuelle, analyse Yaëlle Amsellem-Mainguy, sociologue à l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (Injep), auteure d’une enquête sur ce sujet avec Sacha Voisin. Lorsqu’on est Parisien, cela signifie partir à l’international. Quand on vient d’une ville moyenne, cela veut dire aller à la capitale. « Sauf que les coûts sont pluriels pour ces jeunes ruraux. Le mur à sauter est bien plus haut. Dans le discours ambiant, tu passes à côté de ta vie si tu ne cherches pas à expérimenter autre chose. Derrière cela, la violence est réelle pour ceux qui auraient pu y aspirer et ne l’ont pas fait. » Source : Léa Iribarnegaray, Pour les bacheliers des petites villes, la difficulté de faire ses études ailleurs, Le Monde, 29/10/2019

Document 3

02

Compléter le tableau en mettant le passage dans la bonne rubrique: explications ou illustrations

03

Félicitations vous avez terminé le parcours