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Boris Vian " Les Fourmis "
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Created on January 18, 2021
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Transcript
Boris Vian
" Les fourmis "
justifiez avec un développement précis le titre de la nouvelle "Les Fourmis"
Les Fourmis est le terme élégant que Boris Vian retient pour nous évoquer la guerre. Les fourmis ce sont celles qui parcourent les jambes du soldat qui ne peut plus bouger parce qu'il a marché sur une mine. Dans l'incipit, début du chapitre 1, le narrateur est un jeune soldat qui combat sur une plage de Normandie. Boris Vian arrive à raconter les horreurs de la guerre sur un ton ironique et désinvolte. Tout le monde meurt autour de ce jeune homme, les uns déchiquetés par les obus les autres cribblés de balles. Dans cette nouvelle le lexique de la guerre est très souvent employé par exemple : mitrailleuse, lieutenant, capitaine, obus, tank, cadavres etc.. Le soldat est au moins six mois au front. Le système de temps employé par le narrateur qui plonge le lecteur au coeur même des combats ce sont des expressions narratives comme par exemple : "on est arrivés ce matin", "...ça me rapelle il y'a six mois" ou bien encore "Après on est partis" en début de chapitre. Au chapitre trois et six on peut constater des conditions misérables des soldats par exemple avec cette phrase "[...] mais ce n'est plus l'été. Heureusement il nous reste de quoi manger et il y'a des munitions. ", (chap six) " il nous reste trois jours de vivres". En effet, les soldats ont froid dans les tranchées et souffrent souvent de pénuries de nourritures et de problèmes d'hygiènes. L'atrocité des combats est exprimée au chapitre six où il est dit que " [...] le mortier m'est tombé sur le pied; ça ce n'est rien d'autre que ce qui m'arrive tout le temps en ce moment ". Non seulement les soldats subissent des conditions de vies difficiles mais de plus ils sont victimes de l'attrocité des combats. Au chapitre huit il est raconté que deux soldats qui ne pensaient qu'a se chamailler ont coupés les cordes de leurs parachutes et ont continués à coups de fusils et sont mort tombants de haut. Dans cet extrait les soldats se font la guerre eux même ce qui est en contradiction avec faire la guerre à l'ennemi ce qui renforce le côté tragique de la situation. Ils préfèrent se suicider en parachutes plutôt que subir les horreurs de la guerre.L'auteur met en valeur l'absurdité d'une guerre qui dépasse la raison humaine dans sa nouvelle.