Les beuglantes 6eme

Les Beuglantes

Definition :Une beuglante est une lettre dont la fonction est de hurler son contenu à celui qui la reçoit. Si on ne l’ouvre pas elle peut exploser, c’est pourquoi la plupart des sorciers ouvrent les beuglantes qu’ils reçoivent.

Incitation : Envoyez votre propre beuglante ! Consignes : Je réalise la beuglante la plus surprenante et effrayante que j'adresse à un personnage de la célèbre saga d'Harry Potter ou à un moldus (personne qui n’a pas de pouvoirs magiques).

Je fabrique moi-même l’enveloppe : je n'utilise ni scotch, ni colle, ni agrafe. On doit être en mesure d'ouvrir l'enveloppe en la dépliant. Je dessine à l'intérieur quelque chose de surprenant et effrayant : attention je fais travailler mon imagination : pas de cadavre, ni de sang, ni d'insultes, ni d'armes. Je pense bien à inscrire au bon endroit sur la face de l'enveloppe le destinataire de cette beuglante (Nom- Prénom- Numéro de rue- Nom de la Rue- code postal- ville) et au dos de mon enveloppe l'expéditeur ( mon nom-prénom-classe.) Je peux coller des éléments sur mon enveloppe et à l'intérieur.

Je me pose bien cette question : Comment surprendre avec ma beuglante? Pensez à l'extérieur de l'enveloppe !

Evaluation:

1-Je suis régulier dans mon travail, je cherche et trouve des solutions aux différentes problématiques. 2-Je respecte la contrainte. 3-Je suis capable de réaliser une enveloppe, mon système d’ouverture est ingénieux (respect de la contrainte), je place aux bons endroits les renseignements écrit (destinataire-expéditeur). 4-Ma beuglante est effrayante et surprenante.

Le Caravage,Méduse, 1598-99, huile sur cuir marouflée sur bouclier en peuplier, 60x55cm, Galerie des Offices, Florence. Marouflage : Le marouflage consiste à fixer une surface légère (papier, toile) sur un support plus solide et rigide (toile, bois, mur) à l'aide d'une colle forte dite maroufle qui durcit en séchant. C'est une opération particulièrement utilisée en peinture d'art et en restauration. Cette œuvre représente la tête de Méduse tout juste décapitée (par Persée). La tête est représentée légèrement de profil et déformée par un rictus : elle pousse un énorme hurlement de douleur. Autour d’elle, les serpents qui constituent la chevelure de la gorgone s’agitent dans tous les sens. Du sang s’écoule de sa gorge. Le peintre a donné ses propres traits (autoportrait) au visage de Méduse.

Edvard Munch, Le cri, 1893, tempera sur carton , 83,5x66cm, Musée Munch Oslo. Tempera : pigments de couleur mélangés à une résine naturelle ou chimique, du blanc d’œuf, du lait, du latex, de la colle, de la cire, etc. Aujourd’hui le liant de la tempera est le plus souvent un produit de synthèse.(Dans l’œuvre de Munch, il s’agit d’une tempera à base d’œuf.) Peint en 1893, il représente une figure humanoïde avec une expression horrifiée, fixant le spectateur depuis un pont surplombant des eaux grises, un grand ciel orange s’étalant autour de lui. Le personnage est chauve et porte des habits noirs, le visage déformé et défiguré. Par contraste, la silhouette des autres personnages qu’on peut distinguer sur le pont semble être à peu près normale.

Francis Bacon, Etude d’après le portrait du Pape Innocent X de Vélasquez, 1953, huile sur toile, 153x118cm, Des Moines Art Center, Iowa. Le pape Innocent X est installé sur un trône doré dans lequel il semble enfermé. L'artiste a déclaré qu'il aimait « enfermer le modèle pour mieux le saisir ». Ses yeux sont invisibles derrière les lunettes posées de travers sur son nez. Il ouvre la bouche sur un cri silencieux et crispe les mains sur les accoudoirs de sa chaise. Son attitude démontre qu'il subit une intense douleur, accentuée par les stries verticales qui donnent au tableau une impression de mouvement et d'explosion imminente. Représenté sur un fond noir, il ressemble à un spectre.

Glenn Brown, Architecture and Morality, 2004 , huile sur medium,140 x 98 cm, Centre George Pompidou, Paris. Architecture and Morality est un étrange portrait où un bouquet de fleurs minutieusement peint à l’huile remplace le visage du personnage . L’artiste utilise deux genres classiques de la peinture, la nature morte et le portrait, parvenant à créer une configuration inattendue à travers leur juxtaposition. Le choix des fleurs, les chrysanthèmes, traditionnellement utilisées pour orner les tombes, suggère un aspect lugubre