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Edward Hopper

J. Cucheval

Created on January 17, 2021

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Transcript

Edward Hopper

Peintre des mystères anodins

Polycopié à compléter

Activité réalisée par J. Cucheval

Sa Biographie

Sa formation

Ses débuts

Son style

Vidéo

Autoportrait, 1925-1930, huile sur toile, 63,8 x 51,4 cm. Whitney Museum of American Art, New York.

A son retour de Paris, en 1910, Hopper doit gagner sa vie. Il met ainsi son talent de dessinateur au service de la société capitaliste et industrielle - si éloigné, à ses yeux, de l'art. Il est employé alors par de nombreuses agences de publicités pour lesquelles il met en scène les objets et le décor de la vie américaine. Il travaille ainsi pour plusieurs revues, célébrant le monde du bureau (The Magazine of Business), celui des loisirs (Hotel Management), celui de la campagne (The Farmer's Wife ou The Country Gentleman), celui de l'activité de réparation des bateaux (The Morse Dry Dock Dial). La précision du trait, ce côté "ligne claire" et le goût du détail, sont efficaces pour le dessin commercial.

Couverture du Hotel Management, janvier 1925

Hopper illustrateur

Numéro anniversaire, couverture du Morse Dry Dock Dial, janvier 1919

Couples

Quelques oeuvres classées par thème.

  • Soir d'été

Clique sur les diverses oeuvres pour en savoir plus:

  • Chambre à New-York
  • Soir à Cape Cod

Paysages urbains

  • Tôt un dimanche matin

Scènes de travail

  • Pharmacie
  • Tables pour dames
  • La Nuit au bureau

Paysages ruraux

  • Station-service
  • Maison au bord de la voie ferrée
  • Conférence nocturne

scènes de la vie quotienne

Paysages marins

  • Automat
  • Lame de fond
  • Deuxième rang d'orchestre à droite & Premier rang à l'orchestre
  • Plage de Gloucester, Bass Rocks

cinéastes

  • Cinéma à New York

Activité réalisée par J. Cucheval

La Nuit au bureau (Office at night)

1940

Avec cette peinture, Hopper ne s'éloigne pas de l'univers des illustrations. L'éclairage joyeux de l'illustration cède juste le pas à la lumière coupante et cruelle de l'univers déprimé et refroidi. Cette scène rappelle l'univers de bureau dessiné dans le Magazine of Business ou The Morse Dry Dock Dia. On retrouve les stéréotypes : mobilier fonctionnel, secrétaire en jupe et boss cravaté. Hopper semble tourner en dérision les clichés qu'il a tant représentés sur les magazines.

Automate

1927

Dans les œuvres de Hopper, on retrouve des couleurs inquiétantes, une solitude troublante et une mélancolie qui mettent mal à l’aise.Seul personnage humain du tableau, une femme est assise à une table. Son regard est fixé sur sa tasse de café. Elle porte un chapeau et un manteau en fourrure, qui semblent, un peu comme elle, «fatigués». En effet, les deux vêtements ne vont pas ensemble et le chapeau tombe des deux côtés de sa tête. Il n’y a pas d’autres présence qu’elle, pas d’amis ni d’autres clients, ni même de serveur, étant donné qu’elle se trouve dans un «automat», ces restaurants qui donnent automatiquement entrées, desserts et boisson par le biais de la machine... Le titre du tableau est donc ambigü : il peut faire référence à l’endroit où se déroule la scène, mais il peut aussi appeler à faire le rapprochement entre la femme et un automate, comme si elle en était elle-même devenu un.

Lame de fond (Ground Swell)

1939

La toile présente un bateau naviguant sur une mer houleuse sous un ciel d'azur. Même si la palette de couleur est lumineuse, et le sujet en apparence serein, le tableau reprend les thèmes de la solitude et de l'évasion caractéristiques de l'œuvre du peintre. Un sentiment de perturbation dans ce cadre de paix est malgré tout présent à travers la mer agitée, les nuages, souvent annonciateurs de tempête, qui parsèment le ciel, et la bouée placés au centre de la toile, dont le but est d'émettre un son d'avertissement en cas de danger imminent. Les jeunes navigateurs, apparamment tranquilles, scrutent le danger, celui que leur réserve le monde adulte.

Plage de Gloucester, Bass Rocks

1924

Edward Hopper a, pour une fois, laissé de côté de la solitude pour laisser place à une scène chaleureuse, dévoilant des personnages se délectant d’un bain de soleil, à l’abri sous leur parasol. Les couleurs sont apaisantes, lumineuses, bien loin de la palette habituelle d’Hopper. Cette plage a une grande importance dans la vie de couple du peintre. Elle est pour Edward et Jo un endroit apaisant.

Conférence nocturne (Conference et night)

1940

Dans ce tableau, l'homme, assis sur le bureau, dit quelque chose à la femme et à son compagnon au chapeau en paraissant souligner du geste ce qu'il dit, dans l'atmosphère sombre de ces années du maccarthysme. Mais quels secrets s'échangent-ils ? Que s'est-il passé ? Ou que va-t-il se passer ? Le film est bloqué sur image arrêtée. La scène énigmatique reste en l'air. Nous sommes les voyeurs par effraction de ces rencontres auxquelles nous n'aurions peut-être pas assister.

Deuxième rang d'orchestre à droite (Two on the aisle)

Hopper est fasciné par la scène. Il y a la salle avec ses spectateurs, et puis il y a la scène éclairée. Entre les deux, des relations complexes, où parfois le spectacle s'efface au bénéfice du regard des spectateurs. Le peintre multiplie les hommages aux salles obscures, théâtres et cinémas. On ne voit pas le spectacle, mais des spectateurs absorbés, dans leurs pensées, lors de l'entracte ou de l'arrivée.

1927

Premier rang d'orchestre (First row orchestra)

1951

Station-service (Gas)

1940

Ce tableau est l'un des plus connus de Hopper. Ce motif de la station-service déserte est un de ceux qui ont construit la mythologie de la route américaine. Ici, Hopper a pris du plaisir - sans doute en repensant à son passé d'illustrateur publicitaire - à introduire de l'étrangeté et de l'angoisse dans ce qui aurait pu être une affiche vantant le réseau de distribution de la marque au cheval ailé, Mobil. Mais dans cette station-service, nulle voiture. Nulle invitation au voyage. Seulement ces hautes stèles rouges, couronnées de leur oeil vitreux, écrasant de leur raideur un pompiste fatigué, portes inquiétante donnant accès à une ténébreuse forêt.

Soir à Cape Cod (Cape Cod evening)

1940

Les hommes et les femmes jouissant dans les illustrations commerciales, des bienfaits du progrès, paraissent avoir perdu, dans les toiles, le goût de vivre. Une profonde mélancolie pèse sur les individus. A l'origine de ce trouble, y aurait-il une faute ? Dans cette peinture, un couple, qui aurait pu figurer la réussite de la classe moyenne, prend l'air devant sa maison, mais est noyé dans son ennui. Seul le chien - accessoire publicitaire de la vie de couple - renifle l'herbe et semble porter attention au monde.

Tables pour dames

1930

Une serveuse se penche en avant pour ajuster les aliments aux couleurs vives à la fenêtre alors qu'un couple s'assoit tranquillement dans l'intérieur richement lambrissé et bien éclairé. Une caissière s'occupe attentivement de sa caisse. Bien qu'elles paraissent fatiguées et détachées, ces deux femmes occupent des postes nouvellement ouverts aux citadines en dehors de la maison. Le titre du tableau fait allusion à une innovation sociale récente dans laquelle les établissements ont annoncé des «tables pour dames» afin d'accueillir leurs clientes nouvellement mobiles, qui, si on les voyait auparavant dîner seules en public, étaient supposées être des prostituées.

Pharmacie (Drugstore)

1927

Cette pharmacie semble abandonnée dans une ville fantôme. Elle est le seul bâtiment allumé. Mais que peut-il bien se passer dans cette pharmacie éclairée tard la nuit ?

Tôt un dimanche matin

1930

Hopper a toujours préféré peindre le vide. Les villes sont désertes, abandonnées. Sans doute, une façon de dire que les habitants des grandes villes ne sont que des fantômes errants.

Maison au bord de la voie ferrée

1925

Une maison isolée de style victorienne, près d’une voie ferrée, se détachant sur un ciel étonnamment lumineux et vide. Les ombres marquées, les fenêtres résolument muettes, l’absence de porte visible ne font qu’ajouter au mystère et à l’angoisse qui émane de la demeure. Le cinéaste Alfred Hitchcock en a d'ailleurs fait le modèle du manoir habité par l’inquiétant Norman Bates (interprété par Anthony Perkins) dans Psychose (1960).

Hopper et Hitchcock

Cinéma à New York

1939

Hopper adore le théâtre et le cinéma, mais ici, il ne montre pas le spectacle, mais les spectateurs. Plus particulièrement une ouvreuse, pensive, à l'écart dans un coin du couloir. Si le peintre aime le cinéma, les cinéastes aiment les peintures d'Hopper. Il faut dire que derrière chaque tableau de Hopper, il y a film. Les regardeurs deviennent en effet les spectaeurs du narration.

Hopper et les cinéastes

Noctambules (Nighthawks) de Edward Hopper

Tout l'or du ciel (1981) de Herbert Ross

Night Shadows d'Edward Hopper

Scarface de Howard Hawks

Circus wagon d'Edward Hopper

Road and Rock d'Edward Hopper

Duel de Steven Spielberg

Todd Haynes s'est inspiré des tableaux de Hopper dans nombreux de ses films.

Maison au bord de la voie ferrée d'Edward Hopper

Psychose d'Alfred Hitchcock

Le Théâtre Circle

Manufacture de boîtes, Gloucester

Broken flowers de Jim Jarmuch

Chambre à New York

1932

Si Hopper a une vie de peintre plutôt heureuse, sa vie conjugale, avec une femme jalouse - peintre comme lui sans succès - lui cause des soucis. Est-ce ici la représentation de son mariage malheureux avec Jo ? Une partie de son oeuvre est hantée de couples qui ne se regardent pas, indifférents l'un à l'autre. La parole semble ici totalement absente.

Soir d'été (Summer Evening)

1947

La peinture représente un jeune couple discutant debout, pendant une nuit d'été, sur un porche blanc, baigné d'une lumière blanche éclatante. Les deux personnages sont à une échelle relativement petite - le porche, les murs et la pelouse environnants semblent presque les submerger. C'est un thème commun dans les œuvres de Hopper, qui présentent généralement des individus isolés dans un décor opressant. Le couple semble très vulnérable, comme si quelque chose de menaçant les attendait dans l'obscurité. Ils ne se regardent pas. L'homme regarde vers le bas, en direction de la femme. Ses yeux sont fixés sur le sol. Cela témoigne d'un manque de connexion. Les couleurs sont pastelles. Les façades blanches de la maison semblent gaies et saines le jour, mais deviennent étranges dans l'obscurité de la nuit. Le couple, en revanche, est vêtu de couleurs douces qui semblent presque enfantines puisqu'elles suggèrent des rôles stéréotypés. Le rose, pour la femme et le bleu, pour l'homme. Les personnes sont jeunes, et sont probablement mal préparées aux défis du monde. Bien qu'ils puissent profiter d'un moment de tranquillité, c'est inévitable, ils finiront perdus dans un monde qui les submergera.

Vidéo

Etude en classe du tableau Noctambules (Nighthawks) - 1942

Les parodies du tableau

Inscription

FIN.