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UAA 5 Le corps humain se protège (2)

g.robin

Created on January 9, 2021

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Transcript

Le corps humain se protège (2)

La semaine passée, nous avons découvert que les micro-organismes vivaient tout autour de nous et qu'ils n'étaient pas tous pathogènes (ils ne transmettent pas tous des maladies) et qu'en outre, certains ont une utilité pour l'homme. Cependant, comment nous défendre contre ceux qui nous sont néfastes ? C'est ce que nous allons commencer à découvrir aujourd'hui en cliquant sur le bouton ci-dessous.

Commencer

Objectifs

Ce que vous allez réaliser aujourd'hui à la maison

Suite au tableau que vous avez dû réaliser à la maison, nous allons continuer la matière en comparant les bactéries et virus ainsi que leur multiplication et leur transmission. Suivez le parcours dans l'ordre et répondez correctement aux questions qui vont suivre. À la fin de cette séquence de cours, vous serez capables de pouvoir identifier les barrières naturelles de l'organisme.

C'est parti !

Activité 1

Lors du dernier cours nous avons découvert une infime partie de la diversité des micro-organismes. Nous allons nous intéresser à la manière dont ils se transmettent.

Lorsqu'un organisme sert d'intermédaire pour la transmission on le qualifie de vecteur

J'ai compris

vidéo d'aide

C'est parti !

Première question

Pourriez-vous me dire quelle maladie vue précédemment se transmet par l'intermédiaire d'un vecteur biologique ?

Le pied d'athlète

Le paludisme

La COVID-19

Correct !

Mais plus précisément :

Dans le cas du paludisme, qui est le vecteur de l'agent pathogène ?

L'homme

Le moustique

Le Plasmodium

Bonne réponse

Pour rappel :

Le paludisme ou la malaria, appelé également « fièvre des marais », est une maladie infectieuse due à un parasite du genre Plasmodium, propagée par la piqûre de certaines espèces de moustiques anophèles. Avec 219 millions de personnes malades et 435 000 décès en 2017, le paludisme demeure la parasitose la plus importante et concerne majoritairement les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes. 80 % des cas ont été enregistrés dans quinze pays d'Afrique subsaharienne et l'Inde. Plasmodium falciparum est une des espèces de Plasmodium, des parasites qui causent le paludisme chez l'être humain. Il est le plus dangereux de ces parasites causant le paludisme car il entraîne le taux de mortalité le plus élevé. En outre, il représente 80 % de toutes les infections malariques humaines et 90 % des décès. Il est plus répandu en Afrique subdésertique que dans d'autres régions du monde.

D'accord

Félicitations ! Vous avez bien appris la semaine passée !

On commence réellement le cours !

Activité 2Différences entre bactéries et virus

Vous avez récemment découvert qu’il existe différents types de micro-organismes. Parmi ceux-ci, on retrouve les bactéries et les virus. Vous savez maintenant qu’il en existe des pathogènes (provoquant une maladie ou un dysfonctionnement de l’organisme) mais également des non-pathogènes. Avec ces informations, vous vous demandez sûrement quelles sont les différences entre ces organismes invisibles à l’œil nu ? L’exercice qui suit va vous permettre de mettre en évidence ces différences. Pour ce faire, à partir des courtes vidéos présentes à la page suivante et de vos connaissances, vous allez compléter le tableau se trouvant en page 2 du "Document-élève-S2" présent sur ItsLearning.

OK

Je me pose des questions sur les sujet suivants :

Bactéries et virus sont-ils différents ?

Virus, bactérie qui est le plus grand ?

A quoi ressemble une bactérie ?

Mais c'est quoi un virus au fait ?

Bravo !

Normalement, grâce aux différentes capsules vidéos et à tes connaissances tu as pu compléter le tableau en page 2 du document-élève.

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Continuer

Troisième activité :Multiplications bactérienne et virale

Maintenant que nous connaissons les différences entre les virus et les bactéries, il est temps de découvrir les manières dont ils se multiplient. En effet, les bactéries et les virus ne sont pas dotés des mêmes capacités pour agrandir leur population. Les bactéries, comme tous les êtres vivants, sont capables de produire une descendance. Ceci n'est par contre pas le cas des virus qui, comme nous le savons désormais, ont besoin de cellules hôtes pour pouvoir agrandir leurs troupes. Agisssant comme des parasites, les virus ne sont pas capables de produire de descendance par eux-mêmes. Il s'agit d'ailleurs de l'un des principaux arguments justifiant que les virus ne sont pas des êtres vivants

La multiplication des bactéries

Les bactéries se multiplient par fission binaire ou scissiparité. C’est-à-dire que la bactérie grandit puis se divise en deux cellules-filles séparées par un septum (une cloison) de division formée par la paroi cellulaire. Durant la division, l'ADN se duplique ainsi que les autres constituants. La croissance bactérienne est exponentielle puisque chaque « bactérie-mère » se divise en deux « bactéries-filles » constituées toutes les deux de tous les composants de la bactérie originale

Au cours de la croissance, il se produit, d'une part, un appauvrissement du milieu de culture en nutriments (tant que la nourriture est présente) et, d'autre part, un enrichissement en sous-produits issus de leur métabolisme, éventuellement toxiques. La croissance peut être étudiée en milieu liquide ou solide. Question : Si une bactérie donne deux cellules-filles en 25 minutes, combien y aura-t-il de bactéries après 3h20 ?

16

128

256

512

200

28

6561

257

Correct !

Suivant

La réplication des virus

La réplication virale est un phénomène complexe au cours duquel le virus va détourner la machinerie cellulaire à son profit. En effet, du fait de leur simplicité extrême, les virus ne peuvent pas se multiplier, du moins se multiplier par eux-mêmes. L’objectif du virus est d’introduire son génome (ADN ou ARN) dans une cellule et c'est elle qui va fabriquer de nouveaux virus selon un procédé de biosynthèse que l'on appelle la réplication. Le temps du cycle viral peut varier d’un virus à l’autre en fonction de la taille du génome et de la complexité du cycle viral (4 à 8 heures pour le virus de la polio, plus de 40 heures pour les virus de l’herpès). Le SARS-CoV-2 provoquant la maladie de la Covid-19 serait quant à lui capable de se répliquer jusqu’à 100 fois en 48h. Cela signifie qu’il serait capable d’effectuer son cycle de réplication en seulement 30 minutes environ !

QUESTION 3

Pour quelle raison parle-t-on de multiplication bactérienne mais de réplication virale ?

On peut parler de multiplication virale aussi

Un virus n'est pas vraiment un être vivant

L'ADN est répliqué mais ce sont les cellules qui se multiplient

Debriefing

Bravo ! Mais toutes les réponses étaient correctes La multiplication virale est un phénomène complexe au cours duquel le virus va détourner la machinerie cellulaire à son profit. En effet, du fait de leur simplicité extrême, les virus ne peuvent pas se multiplier, du moins se multiplier par eux-mêmes. Connaître et bien comprendre les différentes étapes du cycle de la multiplication virale est un objectif majeur pour le développement de molécules antivirales. Certaines étapes sont spécifiques du virus et constituent une cible idéale pour une molécule antivirale. La multiplication d'un virus consiste en l'introduction du génome viral dans une cellule et c'est elle qui va fabriquer de nouveaux virus selon un procédé de biosynthèse que l'on appelle la réplication.

La réplication des virus

La multiplication d’un virus se réalise en 6 étapes. Certaines étapes sont spécifiques à l’espèce du virus, et plus particulièrement s’il s’agit d’un virus à ADN ou ARN. Bien connaître le cycle de réplication d’une espèce de virus permet l’élaboration d’une molécule antivirale.

Compris !

Symptômes

En médecine, un symptôme est un signe qui représente une manifestation d'une maladie, tel qu'exprimé et ressenti par un patient comme la douleur, la toux ou le vertige. Les symptômes sont les éléments d'alerte d'un processus pathologique en cours, motivant ainsi le recours à une consultation médicale. Cette dernière pouvant permettre la mise en évidence ou non d’une maladie, appelée diagnostic, et de prescrire au patient le traitement adéquat. En général, pour une pathologie donnée, les symptômes sont multiples, et parfois il peut ne pas y avoir de symptôme (la maladie ou le malade est dit dans ce cas asymptomatique) ou peu de symptômes. Inversement, un même symptôme peut, très souvent, être attribué à différentes maladies : on ne peut donc en général pas conclure automatiquement qu'un symptôme (par exemple, le mal de gorge) est dû à une maladie donnée (par exemple, la grippe).

C'est quoi les symptômes de la Covid-19 ?

OK

Quatrième activitéLes barrières de l'organisme

Le corps bénéficie d’une belle panoplie d’outils permettant de lutter contre les microorganismes pathogènes tels que les bactéries ou les virus. Les premiers outils utilisés sont les barrières naturelles de l’organisme. Elles vont empêcher ces micro-organismes de pénétrer dans le corps. Il existe 2 types de barrières. A la page 6 du "Document-élève-S2", tu trouveras un schéma représentant les différentes barrières de l'organisme. Identifie les barrières de l’organisme contre les invasions microbiennes et définis leur catégorie en fonction des couleurs (1) et (2). Pour accomplir cette tâche, aide toi des textes qui suivent.

J'ai le schéma et de quoi répondre devant moi !

Les barrières de l'organisme

Les protections mécaniques

Les barrières mécaniques permettent de capter ou d’emprisonner les poussières et/ou microbes qui peuvent être présents à l’intérieur du corps et de les rejeter à l’extérieur. La peau et les muqueuses sont les 2 types de barrières mécaniques.

La peau

La peau est un organe composé de plusieurs couches de tissus. Elle joue, entre autres, le rôle d'enveloppe protectrice du corps. Elle constitue une barrière physique qui protège les tissus et organes sous-jacents des agressions physiques, chimiques et biologiques extérieures. C'est une barrière efficace face aux micro-organismes. Certaines cellules épidermiques jouent un rôle important dans la protection immunitaire du corps humain. Elles vont détecter la présence de pathogènes qui se seraient infiltrés à travers la peau. Une fois capturés, ils sont dégradés. Ces cellules vont ensuite agir de pair avec celles du système immunitaire afin d’être certaines de lutter efficacement contre les pathogènes.

Les muqueuses

Une muqueuse est une mince couche de tissu constituée d'un épithélium, et de tissu conjonctif sous-jacent qui se nomme chorion. Dans cet épithélium se trouvent des cellules spécifiques qui fabriquent du mucus (d’où leur nom). Ce mucus sert à lubrifier et à protéger l’organe qui en est enduit. Les muqueuses tapissent les cavités du corps qui sont en continuité avec la peau. La spécificité des muqueuses est d'être en permanence humidifiées et leur rôle majeur est la sécrétion. Les muqueuses sont présentes aussi bien visibles que cachées. Tout le tube digestif (de la bouche à l'anus), tout l'appareil respiratoire, ainsi que les zones uro-génitales (l'utérus, le vagin, le clitoris, la tête du pénis et l'intérieur du prépuce), sont constitués de muqueuses. Dans le tube digestif, elles ont un rôle protecteur contre les agressions (infections, acidité), un rôle sécrétoire et un rôle d'absorption des nutriments. Dans le système respiratoire, les muqueuses sont pourvues de cils permettant de bloquer et faire remonter les particules étrangères et de les évacuer par la bouche ou le nez via une toux ou un éternuement.

Les barrières de l'organisme

Les protections chimiques

Les protections chimiques de l’organisme sont des sécrétions produites par notre corps pour détruire les micro-organismes. Ces sécrétions sont soit acides ou salées. En effet, toutes les bactéries ne sont pas capables de survivre dans ces conditions extrêmes.Les yeux peuvent se défendre lorsqu’ils sont attaqués par des micro-organismes. Les larmes contiennent des produits chimiques appelés enzymes qui tuent les bactéries à la surface de l’œil. De plus, les larmes sont très salées, ce qui n’est pas un milieu de vie très propices pour les bactéries. La salive contient elle aussi des enzymes antibactériens. Ces enzymes présents dans la salive et les larmes sont des lysozymes. et sont présents chez de nombreux animaux. Associées à la peau, certaines glandes sécrètent des substances acides telles que les glandes sudoripares qui produisent la sueur. Si les bactéries aiment les zones chaudes et humides (sous les aisselles) provoquant de mauvaises odeurs, il est intéressant de savoir que la sueur contient également des molécules antibactériennes. La transpiration possède une fonction antiseptique, en plus d’un rôle de régulation de la température du corps. Le suc gastrique (puissant mélange d'acides et d'enzymes) présent dans l’estomac, élimine les bactéries que l’on peut retrouver sur les aliments. La flore microbienne de l’intestin va éliminer les microbes encore présents et permet de terminer la digestion. Cependant, ces bactéries doivent être confinées dans l’intestin et ne pas remonter dans l’estomac pour éviter une contamination. Les sécrétions vaginales forment un mucus plus ou moins liquide. Elles contiennent également une abondante flore bactérienne qui varie selon les moments du cycle menstruel et l'état de santé. Ces sécrétions ont quatre fonctions : l'auto-nettoyage du vagin, l'immunisation contre les micro-organismes étrangers, la lubrification et la facilitation de la reproduction. Elles permettent donc d’évacuer les bactéries (pertes vaginales). En outre, ce mucus joue le rôle de mur de protection, dont les «bonnes bactéries» sont les sentinelles. Chez l’homme, c’est la spermine qui joue un rôle antibiotique (contre les bactéries).

Conclusion

Vous avez pu découvrir aujourd'hui que la transmission de certains pathogènes peut s'effectuer de manière directe entre hôtes ou indirecte via un intermédaire appelé "vecteur". Vous avez également pu comparer quelles étaient les différences entre les virus et les bactéries ainsi que les particularités de leur multiplication et/ou réplication. Avec les connaissances que vous avez construites aujourd'hui, vous pouvez commencer à compléter votre propre fiche sur la Covid-19.présente sur ItsLearning. Enfin qu'au dela du système immunitaire que nous aborderons prochainement, vous connaissez maintenant les barrières naturelles du corps, leurs rôles et leurs spécificités. Félicitations !!! Si vous souhaitez redécouvrir certains micro-organismes ou revoir la leçon de la semaine passée cliquez ici --->