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Les Misérables

JOUBERT

Created on December 28, 2020

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Transcript

Séquence 3 : Enfances volées et vies brisées dans le roman social de Victor Hugo : Les Misérables".

START

Comment Victor Hugo dénonce-t-il la misère sociale de son époque à travers le portrait de héros populaires ?

Index

Thématique: Individu et société

Introduction : À la découverte du 19ème siècle

Séance 4 : L’arrestation de Fantine

Les expansions du nom

Séance 1 : Qui est Victor Hugo

Les figures de style

Séance 5 : Cosette

Séance 2 : Jean Valjean

Le portrait mélioratif et péjoratif

Séance 6 : Gavroche

La proposition subordonnée

Séance 7 : Le duel Valjean/Javert

Séance 3 : Monsieur Madeleine

INTRODUCTION : Le 19ème siècle?

Le XIXe siècle : transformations politiques, techniques et sociales

  • Une vie politique agitée
  • La révolution industrielle bouleverse l’organisation sociale et urbaine
  • Les difficultés de la classe ouvrière
  • Le progrès : l’essor des sciences et son lien avec les arts

Séance 1 : Qui est Victor Hugo ?

Carte identité

Victor Hugo : un combattant des injustices

Texte 1 : "La Peine de Mort", préface du roman Le dernier jour d’un condamné, 1832 Texte 2 : " Détruire la misère", discours de Victor Hugo à l’Assemblée nationale législative, 9 juillet 1849 Texte 3 : "Une injustice", récit attribué à Adèle Hugo, fille de Victor Hugo Par groupes de 3 à 4 élèves, nous travaillons sur l’un des trois textes du corpus:

1) De quel type de texte s’agit-il ? Quelle est sa source ? 2) Quel est le sujet du texte ? Que raconte-t-il ? 3) Quelle est l'opinion, la thèse défendue de Victor Hugo ?

Texte 1 : « La Peine de Mort », préface du roman Le dernier jour d’un condamné, 1832

Dans ce texte, Hugo relate de manière très détaillée la mise à mort d’un prisonnier, par guillotine, sur un échafaud situé sur la place publique. L’exécution se passe mal et le bourreau doit s’y prendre à 5 reprises avant de mettre à mort la victime. La foule, choquée par ce fiasco se met à jeter des pierres au bourreau qui est contraint de se cacher sous l’échafaud. Hugo dénonce la peine de mort grâce à la fiction.

Texte 2 : " Détruire la misère", discours de Victor Hugo à l’Assemblée nationale législative, 9 juillet 1849 Ce discours, prononcé en 1849 devant l’Assemblée nationale législative, nous présente une autre facette de l’auteur : le politicien. Victor Hugo est un homme de son temps, très engagé contre la misère qu’il constate dans les quartiers les plus populaires de Paris. Pour sensibiliser son auditoire, il décrit avec une précision réaliste les conditions de vie de ces pauvres gens. « n’ayant pour couverture (…) que des monceaux infects de vêtements en fermentation ».

Texte 3 : « Une injustice », récit attribué à Adèle Hugo, fille de Victor Hugo

"Comment ! Monsieur, après ce que je viens de vous dire et qui est la vérité - vérité dont vous ne pouvez pas douter, dont vous ne doutez pas, - vous allez retenir cette fille ? Mais cette justice est une horrible injustice."

Ce court texte relate un épisode vécu par Victor Hugo un soir qu’il sortait d’un dîner mondain. Témoin d’une scène d’injustice entre une pauvre femme et un homme notable, celui-ci prend parti pour la jeune femme et empêche son arrestation grâce à sa signature.

Je retiens:

Victor Hugo est un écrivain du 19ème siècle. Il a aussi été un politicien engagé dans la lutte contre la misère sociale de son temps. Il ne supporte pas l’injustice ni les conditions de vie des plus pauvres.

Préface du Roman Les Misérables - 1862

Après avoir prévu une très longue préface philosophique finalement laissée inachevée, Victor Hugo choisit pour son plus gros roman la plus courte des préfaces : une seule phrase.
Tant qu’il existera, par le fait des lois et des mœurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers, et compliquant d’une fatalité humaine la destinée qui est divine ; tant que les trois problèmes du siècle, la dégradation de l’homme par le prolétariat, la déchéance de la femme par la faim, l’atrophie de l’enfant par la nuit, ne seront pas résolus ; tant que, dans de certaines régions, l’asphyxie sociale sera possible ; en d’autres termes, et à un point de vue plus étendu encore, tant qu’il y aura sur la terre ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles.

Hauteville-House, 1862. Victor Hugo, Les Misérables, 1862.

Séance 2: Le héros du roman

Je retiens :

Le roman Les Misérables met en scène un héros au destin tragique et injuste. Le lecteur ressent de l’empathie pour Jean Valjean qui a connu des années de bagne parce qu'il a volé du pain. La lourdeur de la peine semble injuste.

La rencontre du bon évêque et du forçat

Séance 3 : Le mystérieux Monsieur Madeleine

Monsieur Madeleine cache un terrible secret, saurez vous trouver lequel ?

Le duel Javert /Valjean pages 167 à 169

Je retiens :

Monsieur Madeleine est en réalité Jean Valjean qui prend une nouvelle identité afin de fuir son passé de forçat et aussi pour échapper à l'inspecteur Javert qui le poursuit pour le vol de Petit Gervais.

Séance 4 : Le duel Valjean / Javert

Je retiens :

Dans ce duel, Victor Hugo oppose Javert, l'inspecteur qui ne croit pas en la rédemption de l'homme et Valjean, qui, par son sacrifice, fait honneur au pacte qui le lie à Mgr Myriel. Il se sacrifie pour sauver Fauchelevent.

Les expansions du nom

Séance 5: Fantine

Séance 6 : Cosette

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Méthodologie

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Séance 7 : Gavroche

"C'est la faute à Rousseau"

Fils aîné des Thénardier

Son refuge: L'éléphant, place de la Bastille

Il incarne le peuple qui se révolte

+ info

Je retiens

Nous découvrons une nouvelle figure héroïque du roman de Victor Hugo : Gavroche. Il est surprenant de trouver un enfant si jeune sur les barricades de la révolte de juin 1832, ramassant les munitions des soldats morts au combat pour approvisionner les révolutionnaires républicains. Gavroche symbolise le courage, l’audace et la liberté. Jusqu’à son dernier souffle, lorsque la dernière balle lui transperce le corps, il entonne le célèbre chant révolutionnaire Je suis tombé par terre, c’est la faute à Voltaire.

ECRITURE

Exercices pages 180 et 181

Mettre en scène un personnage

Conclusion: Un engagement universel

Lettre de Victor Hugo à son éditeur italien, M. Daelli, en 1862En octobre 1862, dans une lettre adressée à son éditeur italien, Monsieur Daelli, Victor Hugo écrit : « Vous avez raison, Monsieur, quand vous me dites que le livre Les Misérables est écrit pour tous les peuples. Je ne sais s’il sera lu par tous, mais je l’ai écrit pour tous. Il s’adresse à l’Angleterre autant qu’à l’Espagne, à l’Italie autant qu’à la France, à l’Allemagne, autant qu’à l’Irlande, aux républiques qui ont des esclaves aussi bien qu’aux empires qui ont des serfs. Les problèmes sociaux dépassent les frontières. Les plaies du genre humain, ces larges plaies qui couvrent le globe, ne s’arrêtent point aux lignes bleues ou rouges tracées sur la mappemonde. Partout où l’homme ignore et désespère, partout où la femme se vend pour du pain, partout où l’enfant souffre faute d’un livre qui l’enseigne et d’un foyer qui le réchauffe, le livre « Les Misérables » frappe à la porte et dit : « Ouvrez-moi, je viens pour vous ». À l’heure, si sombre encore, de la civilisation où nous sommes, le misérable s’appelle l’homme ; il agonise sous tous les climats, et il gémit dans toutes les langues »

Dans les premiers jours du mois d'octobre 1815, une heure environ avant le coucher du soleil, un homme qui voyageait à pied entrait dans la petite ville de Digne. Les rares habitants qui se trouvaient en ce moment à leurs fenêtres ou sur le seuil de leurs maisons regardaient ce voyageur avec une sorte d'inquiétude. Il était difficile de rencontrer un passant d'un aspect plus misérable. C'était un homme de moyenne taille, trapu et robuste, dans la force de l'âge. Il pouvait avoir quarante-six ou quarante-huit ans. Une casquette à visière de cuir rabattue cachait en partie son visage brûlé par le soleil et le hâle et ruisselant de sueur. Sa chemise de grosse toile jaune, rattachée au col par une petite ancre d'argent, laissait voir sa poitrine velue; il avait une cravate tordue en corde, un pantalon de coutil bleu, usé et râpé, blanc à un genou, troué à l'autre, une vieille blouse grise en haillons, rapiécée à l'un des coudes d'un morceau de drap vert cousu avec de la ficelle, sur le dos un sac de soldat fort plein, bien bouclé et tout neuf, à la main un énorme bâton noueux, les pieds sans bas dans des souliers ferrés, la tête tondue et la barbe longue. La sueur, la chaleur, le voyage à pied, la poussière, ajoutaient je ne sais quoi de sordide à cet ensemble délabré. Les cheveux étaient ras, et pourtant hérissés; car ils commençaient à pousser un peu, et semblaient n'avoir pas été coupés depuis quelque temps. Personne ne le connaissait. Ce n'était évidemment qu'un passant. D'où venait-il? Du midi. Des bords de la mer peut-être. Car il faisait son entrée dans Digne par la même rue qui sept mois auparavant avait vu passer l'empereur Napoléon allant de Cannes à Paris. Cet homme avait dû marcher tout le jour. Il paraissait très fatigué.