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D'ARCHIVES

NUANCES

PASSER L'INTRODUCTION

Six années d'enrichissement des collections aux Archives départementales de Maine-et-Loire

DES PIÈCES EXCEPTIONNELLES

DES ARCHIVES PUBLIQUES, FAMILIALES OU d'entreprises

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de documents

KILOMÈTRES LINÉAIRES

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Six années d'enrichissement des collections aux Archives départementales de Maine-et-Loire

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Une exposition des Archives départementales de Maine-et-Loire

Six années d'enrichissement des collections aux Archives départementales de Maine-et-Loire

D'ARCHIVES

NUANCES

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Six années d'enrichissement des collections aux Archives départementales de Maine-et-Loire

Économie et société

Action publique

Enseignement

Photographes

Artistes

Loisirs

Première Guerre mondiale

Révolution française

Ancien Régime

D'ARCHIVES

NUANCES

50

Six années d'enrichissement des collections aux Archives départementales de Maine-et-Loire

D'ARCHIVES

NUANCES

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Six années d'enrichissement des collections aux Archives départementales de Maine-et-Loire

PREMIÈRE GUERRE MONDIALE

Témoignage de Madame Bertron sur la déclaration de la guerre et la mobilisation générale. Collecte de témoignages oraux des Archives départementales de Maine-et-Loire en 1998 .

Passionné par la photographie, Léon Martineau (1889-1971), quincailler, est installé rue du Commerce à Cholet, où il immortalise les grands événements (Mi-Carême, fête du 14 juillet, meeting d’aviation) qui jalonnent la vie municipale vers 1910-1920. En août 1914, il est présent à la gare de Cholet au moment du départ du 77e régiment d’infanterie et des territoriaux du 72e RI. Lors d’une vente aux enchères, le 21 mars 2019, les Archives départementales de Maine-et-Loire ont fait l’acquisition de ce fonds photographique, riche de plus de 1800 plaques de verre, vues stéréoscopiques, autochromes et tirages photographiques. Cette photographie d’une belle qualité technique est l’un des rares témoignages de la mobilisation en Maine-et-Loire. Pour soutenir et accompagner ces pères et maris mobilisés, leurs familles leur ont offert des bouquets de fleurs, visibles au premier plan de la photographie entre les mains des soldats ou bien accrochés aux fusils. L’expression « Partir la fleur au fusil » naît dans ce contexte historique. Mais ici les visages sont graves et assez éloignés de l’insouciance, véhiculée dans cette expression aujourd’hui passée dans la langue française.

Soldats du 72e régiment d’infanterie territorial attendant l’embarquement à la gare de Cholet, le 9 août 1914

Mobilisation à Cholet

PREMIÈRE GUERRE MONDIALE

Louis de Bodinat (1855-1921), capitaine du 14e régiment de hussards, se marie à Feneu en 1891 avec Mathilde Cassin de La Loge (1865-1950). Ils habitent le château de Montriou à Feneu avec leurs six enfants : Louis (1892-1914), Gaston (1894-1961), René (1896-1928), Antoine (1897-1956), Jean (1899-1918) et Amaury (1904-1985). Les papiers de famille confiés aux Archives départementales comprennent principalement de la correspondance familiale, lors de la Première Guerre mondiale, et tout particulièrement de Louis, Gaston, Jean et René. Les archives familiales permettent de retracer notamment le parcours individuel du jeune Louis de Bodinat depuis sa naissance en 1892, sa formation à l’école militaire de Saint-Cyr jusqu’en 1914, son entrée en guerre et sa mort le 1er septembre 1914.

Jeune sous-officier mort au combat

Louis de Bodinat (1892-1914)

PREMIÈRE GUERRE MONDIALE

Victor Bretaudeau (1883-1918) entame dès le début de la guerre une correspondance suivie avec son épouse Célestine où il exprime l'état d'esprit du soldat en campagne. Né le 17 juin 1883 à Montigné, Victor Bretaudeau détient le grade de caporal à l’issue de son service militaire. Lorsque survient la guerre, il est père de deux enfants, Victor (4 ans) et Louis (2 ans), sa famille est installée à Brissac où il exerce la profession de facteur rural.En août 1914, il est affecté au dépôt du 135ème régiment d'infanterie d'Angers. Il combat à Verdun, en Champagne, dans la Somme, l'Aisne, en Lorraine, en Picardie et meurt le 6 mai 1918 à Mailly-Raineval (Somme).Le 29 mai 1918, son supérieur écrit à Célestine "il a été tué le pauvre au moment où il sommeillait (dans la tranchée) par un obus allemand. Il est passé de vie à trépas sans aucune souffrance. Son corps a été mis en bière. Il repose maintenant en paix dans le cimetière de Guyancourt (…). Les hommes de sa section, tous les sous-officiers et officiers ont tenu à l'accompagner à sa dernière demeure et c'est le cœur bien gros que tous nous avons quitté sa tombe et j'ai vu pour ma part plus d'un brave homme pleurer en silence". Les précisions sur les conditions de sépulture et localisation sont importantes puisque sur ces zones de conflit, elles n’ont pas été identiques. Elles permettent à la famille du défunt de se recueillir sur place ou bien à la fin du conflit d’organiser une autre inhumation.

sergent mitrailleur, 1918

Victor Bretaudeau

PREMIÈRE GUERRE MONDIALE

Né le 4 août 1881 à Saint-Clément-de-la-Place, Julien Huau est soldat au 135e Régiment d'infanterie, il est fait prisonnier à Zonnebeck en Belgique le 12 novembre 1914. Trois médailles lui sont décernées pour ses faits et ses engagements combattants lors de la Première Guerre mondiale : la médaille interalliée dite médaille de la victoire 1914-1918, la Croix du combattant 1914-1918 et la médaille commémorative 1914-1918. Marié le 14 septembre 1935 à Saint-Clément-de-la-Place avec Marie-Louise Ricou Décédé le 3 avril 1942 à Saint-Clément-de-la-Place.

Hommage à Julien Huau (1881-1942), combattant de la Première Guerre mondiale

Julien Huau

PREMIÈRE GUERRE MONDIALE

Entre 1914 et 1918, Jean Cailleau, menuisier-cafetier, âgé d’une trentaine d’années est envoyé sur le front. Son épouse Pauline l’attend à Denée. Pendant cette période, ils échangent plus de 1 500 lettres. Sur de nombreuses lettres, Pauline laisse un espace vide pour que son mari lui envoie sa réponse sur le courrier initial. Ce procédé astucieux a permis de conserver correctement ces lettres, hors des zones de combat mais aussi de suivre réellement le contenu de leurs échanges. « L’ampleur de l’échange épistolaire est remarquable et exceptionnelle ; c’est un témoignage rare des épreuves vécues par un couple angevin d’origine modeste que la guerre a séparé. De la façon de gérer cette situation, de l’évolution de leur moral, de leur vision de la guerre, de la difficile éducation des enfants, de leur expérience de la violence, des épreuves matérielles ils nous dévoilent tout ou presque de cette dure période qu’ils ont dû affronter… à l’unisson ». Ce fonds exceptionnel a été confié aux Archives départementales de Maine-et-Loire par un de leurs petits-fils, Louis Thareaut, en 2018. Il est conservé sous la cote 423 J.

Échange épistolaire d’un couple Angevin pendant la Première Guerre mondiale

Pauline et Jean Cailleau

ACTION PUBLIQUE

Dossier d'étude préalable à la réfection de la toiture et du clocher de l'église Saint Eutrope à Montpollin, 1993

Protection et restauration du patrimoine

ACTION PUBLIQUE

Contrat de mariage entre Benjamin Cardin et Félicie Jouvance passé devant Maître René Cherière, notaire à Angers, le 10 décembre 1907. Les archives des notaires représentent plus de 6 kml sur les 45 kml conservés par les Archives départementales. Entrés par versement, les actes notariés regorgent d’informations utiles pour commencer la généalogie d’une personne : contrat de mariage, inventaire après décès, contrat, bail de location, vente ou échange de biens immobiliers, etc.

Contrat de mariage passé devant notaire, 10 décembre 1907

Les archives des notaires

ANCIEN RÉGIME

Les archives familiales sont diverses et importantes sous l’Ancien Régime pour prouver des droits. Nombreuses familles conservent et mettent en avant leurs armoiries qui sont essentielles pour s’identifier, être reconnu, et témoignent de la continuité de l’histoire familiale.

rendu par René de la Roussière-Mathefelon à Charles de Schönberg (1647, copie 1653).

Armoiries décorant l'aveu du sentier (La Chapelle-d'Aligné)

ANCIEN RÉGIME

Le censif rassemble les terres mises à disposition par le détenteur du fief moyennant une rétribution, le cens. Ce document fiscal est donc important à conserver pour le détenteur du fief. Et pour protéger ce registre, ce sont des anciennes partitions de musique qui ont été utilisées.

Censif du fief de la Fontainne en Villevesques, 1757

ANCIEN RÉGIME

Confié aux Archives départementales de Maine-et-Loire en 1975 par Guillaume de Candé puis complété lors des dernières années par son fils François de Candé, le fonds d’archives de la baronnie de Candé, conservé sous la cote 13 J, permet de préciser la géographie féodale de ce qui constitue aujourd’hui le Segréen. En plus des documents fonciers et seigneuriaux avec notamment de belles enluminures, le chartrier de Candé comprend également des papiers personnels de la famille Brillet qui prend possession de la baronnie en 1773.

Aveu rendu par François de Scepeaux à Jean de Laval pour la châtellenie de SAINt-Michel-du-Bois, folio 137, 1541

Les enluminures de la baronnie de Candé

ANCIEN RÉGIME

Comment réalise-t-on les cartes ?

Les recueils de cartes et plans se diffusent au XVIe siècle. Puis, les techniques de cartographie évoluent et gagnent en précision au cours du XVIIe siècle. Cette représentation de la ville d’Angers rejoint la collection des cartes et des plans aux Archives départementales en 2020. La plus ancienne carte connue de l’Anjou date de 1573, les Archives départementales en conservent une copie publiée en 1579.

carte extraite de Les délices de la France ou descriptions des provinces et villes capitales d'icellE... tome 2, planche 130. Amsterdam, P. Mortier, 1699

« Angiers »

ANCIEN RÉGIME

Achetée en 2020, cette gravure imprimée au XIXe siècle présente une vision panoramique de la ville Saumur au milieu du XVIIe siècle.

Vue panoramique de Saumur vers 1640 par de Lincler (del) et Collignon (sculpt), XIXème siècle.

Saumur

ANCIEN RÉGIME

Lorsque Jean-Baptiste Leclerc, député conventionnel de Maine-et-Loire et littérateur (1756-1826) trouve, par hasard, un manuscrit logé au creux d’un saule sur l’île de Chalonnes, sa curiosité est piquée et il décide de conserver ce manuscrit. Quelques années plus tard, il explique dans la préface pourquoi il choisit d’en faire la recopie, entre critique littéraire, occupation hivernale et soin de transmettre une œuvre.

par Jean-Baptiste Leclerc. Recopie d'un manuscrit du XVIIIe siècle, en 1795.

Chronique d'un petit village et de ses environs, de Maine-et-Loire

ARTISTES

Gaby Morlay, actrice (1893-1964)

Née en 1893 à Angers sous le nom de Blanche Pauline Fumoleau, Gaby Morlay tourne plus de 80 films et 50 pièces de théâtre. Son succès le plus mémorable est le Voile bleu, film tourné en 1942. Elle meurt à Nice le 4 juillet 1964.

Comédiens

ARTISTES

Église de Béhuardpar Tancrède Abraham

Artiste peintre et illustrateur, Tancrède Abraham (1836-1895) séjournait régulièrement chez son gendre à Gohier. Dans ses gravures, l’Anjou occupe une place importante. L’influence romantique est présente dans ses productions peintes ou eaux-forts qui sont visibles dans les musées des beaux-arts d’Angers, Laval, Rennes ou Château-Gontier.

Arts graphiques

La passion de notre très cher fère le poilu. Les mots et la voix de Marc Leclerc

ARTISTES

Les rimiaux d’Anjou, Marc Leclerc, 1913

Les rimiaux sont des textes du folklore angevin, destinés à être lus à voix haute. Contemporain de l’émergence des mouvements régionalistes, Marc Leclerc (1874-1946) est un écrivain, chansonnier, journaliste qui écrit beaucoup sur l’Anjou en français mais aussi en patois angevin. La dédicace des Rimiaux à Françoys Villon et Françoys Rabelais dit combien Marc Leclerc aime la poésie du parler angevin. Pour compléter ses archives et ses ouvrages déjà conservés aux Archives départementales, cette première édition originale des rimiaux est particulièrement intéressante car illustrée par l’auteur lui-même. Cette littérature populaire se diffuse avec succès auprès des Angevins et se poursuit avec notamment André Bruel (1894-1978), André Allory ou encore Émile Joulain (1900-1989).

Écrivains

ARTISTES

Les malheurs de Sophie, affiche du film, 1979

Film tourné au château de la Lorie à la Chapelle-sur-Oudon et réalisé par Jean-Claude Brialy. Comédien, écrivain, metteur en scène, saltimbanque amoureux du terroir et du patrimoine, Jean-Claude Brialy (1933-2007) est attaché à l’Anjou depuis son enfance. Il prend la direction artistique du Festival d’Anjou de 1985 à 2001.

Comédiens

ARTISTES

Lettre de recommandation DE David D’Angers au maire du 5e arrONDISSEMENT de Paris, 15 octobre 1848

Pierre-Jean David D’Angers, sculpteur angevin (1788-1856) recommande un de ses amis pour un emploi auprès du maire du 5ème arrondissement de Paris le 15 octobre 1848. Engagé et fidèle aux idées républicaines, David d’Angers fait précéder sa signature de la formule « Salut et fraternité » puisque le nouveau régime, celui de la 2e République est nouvellement installé depuis février 1848.

Sculpteurs

ARTISTES

Le blé qui lève, René Bazin, manuscrit, 1907

Né à Angers le 26 décembre 1853, René Bazin est un écrivain, professeur de droit, journaliste et romancier. Ses romans ont le plus souvent pour cadre le milieu rural et paysan de l'ouest de la France. Fervent catholique, il s’intéresse aussi beaucoup aux conditions de travail des ouvriers mais aussi dans le monde agricole. Élu à l'Académie française le 28 juin 1903, il meurt à Paris le 20 juillet 1932. Il est le grand-oncle d’Hervé Bazin, écrivain du XXe siècle.

Écrivains

ARTISTES

Le livre d’or du Festival d’Anjou, 2010-2013

C’est l’un des nombreux témoignages versés aux Archives départementales par le Festival d’Anjou. L’objectif étant de préserver le patrimoine et l’histoire de ce rendez-vous majeur dans le paysage culturel français. En 2012, c’est Francis Huster qui déclarait sa flamme au Festival. Tout un programme…

Comédiens

ENSEIGNEMENT

Emploi du temps de la semaine du 4 au 9 novembre 1913 pour les élèves de l’école supérieure d’agriculture d’Angers. L’enseignement varie et propose aussi des observations et des études de cas pratiques dans des fermes. Fondé à la fin du XIXème siècle, cet établissement d’enseignement supérieur forme des techniciens et des ingénieurs dans les différents domaines agricoles.

Cours dispensés à l'Ecole supérieure d'agriculture d'Angers, 1913

École supérieure d'agriculture d'Angers

ENSEIGNEMENT

Dans un premier temps, installée à Beaupréau, la deuxième école impériale d’arts et métiers est transférée à Angers en 1815. Elle abandonne ses objectifs militaires et devient un établissement civil d’enseignement supérieur du génie industriel et mécanique et forme des ingénieurs.

Promotions avec signatures des élèves de l'Ecole nationale des arts et métiers d'Angers, 1913-1920

École nationale des arts et métiers

ENSEIGNEMENT

Cahier d'exercices à l'école publique de Saint-Sauveur de-Flée, 1963

Michel Chauveau

ENSEIGNEMENT

Relations avec les parents d'élèves

Conditions d'ouverture d'une école

Le matériel pédagogique

instituteur, 15 juin 1950

Né à Chaudron-en-Mauges en 1925, Henri Fonteneau est instituteur dans l'enseignement privé de 1942 à 1959. Ici, il est photographié à son bureau de l'école des Cerqueux-sous-Passavant le 15 juin 1950.

Henri Fonteneau

ENSEIGNEMENT

manuel pour débutants, 1960

Ma première grammaire

ACTION PUBLIQUE

Des témoignages sur l’évolution du SIÉML entre 1925 et 2015, ont été recueillis par Arnaud Berthonnet, historien, pour la préparation d’un ouvrage sur les 90 ans du syndicat. Parmi les témoins, Jacques Chapelain, directeur du SIÉML de 1992 à 2004

Entre 1880 et 1905, l’électricité fait son entrée sur le domaine public. La loi du 15 juin 1906 reconnaît la distribution d’électricité comme un service public puis avec la loi de 1919 sur la production, l’électricité passe du domaine public à l’utilité publique. La lumière électrique est synonyme de transformation des habitudes de vie et de travail. Si l’éclairage public est d’utilisation pratique et transforme la vie urbaine, la conquête des foyers domestiques sera beaucoup plus lente. Les zones rurales du département conscientes des changements profonds qui s’amorcent, veulent équiper et raccorder leurs communes aux réseaux électriques. Elles s’associent et forment le syndicat intercommunal d’Electricité de Maine-et-Loire avec 169 membres, c’est l’un des premiers syndicats intercommunaux d’électricité en France.

arrêté fondateur du syndicat intercommunal d'Electricité de Maine-et-Loire, 1925.

La fée électricité

ACTION PUBLIQUE

Laurent Lebrun, sellier-bourrelier au Haras national du Lion-d’Angers, puis à l’Institut français du cheval et de l’équitation (1980-2019)

François Gorioux, directeur du haras national du Lion-d’Angers de 2000 à 2004

Registre des étalons du Haras national du Lion d'Angers, 1949-1979

Les haras nationaux

LOISIRS

Le terme de perreyeur désigne spécifiquement dans la langue française les ouvriers travaillant à l’exploitation des ardoisières dans la région angevine et dans le Haut-Anjou. Situées dans le Nord-Ouest du département, les carrières d’extraction d’ardoises de Bel Air sont en activité de 1896 à 1982, et nombreux ouvriers perreyeurs vivent alors dans la cité minière de Bel Air. Les distractions sont rares mais la pratique musicale collective est possible.

Fanfare des perreyeurs à Bel Air de Combrée, [1930-1940]

La musique populaire

LOISIRS

La reine de Huillé, Marcelle Chaignon, et ses demoiselles d'honneur, dont Paulette Bodraire, à droite, et au volant, Paul Bodraire, son père, agriculteur à Huillé, lors d'une fête à Durtal.

Durtal [1950-1951]

Char des vendanges

LOISIRS

Fêtes placées sous le haut patronage du gouvernement de la République française et de son excellence l'ambassadeur de Grande-Bretagne à Paris pour l’inauguration du mémorial des Plantagenêts, comtes d’Anjou, rois d’Angleterre (…). Cette affiche lithographique illustrée est signée par l’Atelier Duvivier, éditeur à Angers - S.d. [1939]

Fêtes des amitiésanglo-angevines à Angers 22 - 25 juillet [1939]

Fêtes populaires

LOISIRS

École militaire et d’application de cavalerie nationale à Saumur, 1934.

Programme du Carrousel

LOISIRS

Dessin de l’affichiste angevin Jean-Adrien Mercier

Invitation au bal du Hockey organisé par le SCO d'Angers aux salons Welcome, le 28 janvier 1939

PHOTOGRAPHES

La famille Brichet-Savignac a déposé en 2018 aux Archives départementales un complément de fonds d’archives privées. Parmi ces documents, se trouve une très belle collection de photographies prises par Paul Brichet entre 1888 et 1932. Photographe amateur, Paul Brichet a un œil assuré et une technique maîtrisée. Il saisit le quotidien de sa famille demeurant principalement au Château de Launay à Sceaux d’Anjou mais aussi les événements marquants et les personnes qu’il rencontre. Partiellement datées et localisées, ces photographies offrent une documentation historique de premier ordre sur la vie quotidienne en Anjou au début du XXème siècle.

Vendanges au domaine de Launay à Sceaux d’Anjou, 1888

Fonds Brichet Savignac

PHOTOGRAPHES

Henri voit le jour en 1871 à Passavant-sur-Layon dans une famille de cultivateurs. D'abord cocher, puis clerc de notaire, il épouse en 1896 Marie-Louise Bernard avec qui il aura deux enfants : Maurice (1898) et Marcel-Henri (1907). En 1903, il s'installe comme libraire-imprimeur au 12 rue de l’Hôtel-de-Ville à Doué. Entre 1900 et 1914, à l’âge d’or de la carte postale, il publie des séries de cartes des rues et des principaux monuments de la commune, et notamment des Arènes (anciennes carrières de pierre, aménagées à partir de 1910) où sont données des représentations théâtrales. Il est présent dans certaines communes voisines : à Douces, Louresse-Rochemenier, Nueil-sur-Layon, Saint-Georges-Châtelaison, devenu Saint-Georges-du-Bois ou des Verchers-sur-Layon. Mobilisé le 2 août 1914, il est affecté à la garde des voies de communication, avant d’être renvoyé dans ses foyers le 27 août 1914. Rappelé à l’activité le 26 novembre 1914, il meurt des suites d’une maladie contractée en service à l’hôpital de Verdun, le 2 juin 1915. En 1920, sa femme prend la direction de la librairie (Librairie Veuve Ogeard) et son fils, Marcel, caissier à la Société Générale à Doué-la-Fontaine, prend possession de la librairie, papeterie, maroquinerie et marchand de journaux en 1932, après son mariage avec Simone Garreau.Marcel vend le fonds de commerce de la Librairie de la Presse en 1963 aux époux Tréfoux-Guérin. Il meurt à Doué-la-Fontaine le 23 février 1985 Ce fonds a été acquis par les Archives départementales de Maine-et-Loire, en vente publique le 13 juin 2020. Il est riche de 264 pièces.

Habitants des troglodytes aux arènes de Doué, vers 1910

Fonds Ogeard Éditeurs de cartes postales à Doué-la Fontaine

PHOTOGRAPHES

Lors d’une vente aux enchères, le 21 mars 2019, les Archives départementales de Maine-et-Loire ont fait l’acquisition d’un fonds photographique, riche de plus de 1800 plaques de verre, vues stéréoscopiques, autochromes et tirages photographiques. Passionné par la photographie, Léon Martineau - né à Distré le 30 avril 1889, mort à Cholet le 5 mars1971 -, quincailler de son état, était installé rue du Commerce à Cholet, où il a immortalisé les grands événements qui jalonnent la vie de Cholet à la Belle Époque (Mi-Carême, fête du 14 juillet, meeting d’aviation). En août 1914, il est présent à la gare de Cholet au moment du départ du 77e régiment d’infanterie et des territoriaux du 72e RI, l’un des rares témoignages de la mobilisation, tout au moins en Maine-et-Loire, ou lors de l’arrivée des premiers prisonniers de guerre allemands ou des réfugiés. Durant l’entre-deux-guerres, il multiplie les voyages dans tout l’hexagone, dont témoignent ses nombreux clichés, d’une France qui s’ouvre au tourisme, réservé néanmoins à une minorité de gens fortunés pouvant partir en vacances.

Autochrome du Mail et tribunal à Cholet, 1913

Fonds Léon Martineau Un passionné de photographie

PHOTOGRAPHES

Cette soirée clôture non seulement la saison artistique annuelle du Ballet-Théâtre contemporain et Théâtre musical d’Angers mais aussi le travail de son équipe de direction depuis 1968. Sont présents sur scène les artistes qui se sont produits, le directeur, Jean-Albert Cartier (1930-2015) et la responsable chorégraphique, Françoise Adret (1920-2018). Passionné de danse et de photographie, Pierre Petitjean (1947-2018) obtient son CAP photographie en 1968, prend la gérance d’un magasin photographie et rapidement se spécialise dans le secteur de la danse. Repéré par Jean-Albert Cartier, il est au cœur, entre 1972 et 1978, des événements culturels angevins. Il accompagne les débuts à Angers du Centre National de Danse Contemporaine dirigé par Alwin Nikolais puis Viola Farber. En parallèle, il mène une carrière internationale notamment avec le New York City Ballet et l’American Ballet Theatre et ses artistes mondialement connus comme Nureev, Baryshnikov et Makarova.

Soirée de clôture du Centre chorégraphique et lyrique national à Angers et départ de Jean-Albert Cartier, 22 juin 1978

Pierre Petitjean

RÉVOLUTION FRANÇAISE

Acquis en vente publique en 2019, conservé jusqu’à cette date par une famille angevine, cet éventail a été réalisé à l’occasion de la fête de la fédération du 14 juillet 1790, à laquelle assistait une délégation d’Angevins. Cet évènement, qui se voulait un symbole de la nouvelle monarchie constitutionnelle issue des réformes de 1789, fut en réalité la dernière manifestation d’unité nationale avant le durcissement de la Révolution.Très finement décoré, cet éventail en papier imprimé, rehaussé à la gouache est posé sur bois de palissandre avec incrustation d’os. Au recto, plusieurs moments importants de cette fête sont représentés avec précision. Au verso, se trouvent l'identification des 3 scènes représentées, et plusieurs chansons populaires : "Ah ! ça ira, ça ira...", "La marche du jour de la Confédération"...

Le serment du roi lors de la fête de la Fédération du 14 juillet 1790.

Éventail de la fête de la Fédération

RÉVOLUTION FRANÇAISE

Après l’anéantissement de l’armée royale et catholique en 1793, « les représentants du peuple français », gouvernement de la Convention, ordonnent les mesures à prendre avec les « réfugiés de la Vendée et pays révoltés ». L’organisation de cette répression violente se traduit dès janvier 1794 par l’envoi sur place des Colonnes infernales, troupes militaires incendiaires chargées de quadriller notamment le département de Maine-et-Loire. « La République ne veut plus entendre parler de la guerre de Vendée, il faut qu'elle soit obéie. Les restes épars des brigands désolent encore nos contrées… Il faut qu'ils soient anéantis (…)". Diffusé largement dans les départements concernés, cet imprimé doit être affiché dans un lieu public pour être porté à la connaissance du plus grand nombre. Ce « placard » acquis en 2018 par les Archives départementales est conservé sous la cote 7 Fi 2189

2 ventôse An 2 (20 février 1794) L’arsenal répressif de la Convention

Arrêté des Représentants du peuple français près de l'armée de l'ouest

RÉVOLUTION FRANÇAISE

À la Révolution, le couvent des bénédictines du calvaire, situé dans l’actuelle rue Vauvert à Angers, sert de lieu d’emprisonnement jusqu’en 1820. Témoignage direct des conditions de détention, ce rapport est riche d’informations factuelles. Après avoir visité cette prison du Calvaire, les citoyens Laroche, chirurgien de l'hôpital d'Angers et Hossard, officier de santé, dénoncent les conditions désastreuses de détention des détenus (principalement des femmes et des enfants). Ce rapport détaille la vétusté des locaux, les conditions d’hygiène inhumaines, les approvisionnements en boisson et nourriture très insuffisants, etc. Le tableau dressé est effrayant, il soulève les conséquences directes en termes de mortalité et d’épidémie pour le reste de la ville mais aussi les manquements d’humanité de la jeune République. Une note du comité révolutionnaire mentionne qu'un de ses membres s'est rendu à la prison pour vérifier les faits puis a transmis ce rapport à l'administration du district pour apporter des secours.

8 ventôse an II (26 février 1794) Un témoignage direct

Rapport sur les conditions de détention à la prison du Calvaire à Angers

ÉCONOMIE ET SOCIÉTÉ

décerné à Madeleine Gallichet, 7 juin 1931.

Dans la section industrie/commerce, le diplôme de Meilleur ouvrier de l’Anjou est attribué en 1931 à une jeune femme Madeleine Gallichet, née le 4 août 1916. Demeurante au Louroux-Béconnais, elle devient épouse VINCENT et décède le 19 avril 2011.

Diplôme du meilleur ouvrier de l'Anjou

ÉCONOMIE ET SOCIÉTÉ

affiche touristique (1966-1980)

Le val de Loire Vendanges en Anjou

ÉCONOMIE ET SOCIÉTÉ

étiquette du fromage fabriqué par la laiterie S.E.L.T. à Cornillé-les-Caves, sans date

Louis Tessier, propriétaire de la fromagerie du domaine de Gadon au Vieil-Baugé fait construire en 1926 une fromagerie à Cornillé. Elle devient très vite une fromagerie moderne, employant jusqu’à 350 personnes et produisant plus de 15 000 tonnes de fromages par an. Le succès est au rendez-vous avec le fromage Les Prélats produit dès le début des années 1930.

Camembert de la baugeoise

ÉCONOMIE ET SOCIÉTÉ

Ce testament est qualifié d’olographe puisqu’Alfred de Falloux l’a intégralement rédigé lui-même, daté et signé par lui. Ce document a la même valeur qu’un testament passé devant notaire. Le comte Alfred de Falloux (1811-1886) est un historien, homme politique et ministre de l’Instruction publique. Il fait adopter la loi du 15 mars 1850 dite loi Falloux qui aborde l’éducation sous tous les angles, insiste sur la liberté d’enseigner et accorde une place importante à l’enseignement confessionnel. À partir de 1852, il fait transformer l’ancienne demeure familiale de la Mabouillère en château de style néo-classique au Bourg d’Iré. Il vit et s’investit dans ce château de grande taille où il écrit son testament.

Testament d’Alfred de Falloux, 1er août 1882

ACTION PUBLIQUE

Souscription présentée par le Préfet Nardon de Maine-et-Loire, an XI (26 mai 1803)

Acquise en 2020, cette affiche est particulièrement intéressante. Elle détaille les conditions de souscription auprès des habitants de Maine-et-Loire pour financer la construction d’une nouvelle frégate. Mais après recherches, il s’avère que ce bateau n’a pas vu le jour. Le préfet Nardon justifie auprès des administrés cette souscription car « l’Angleterre a versé sur votre pays tous les genres de calamités. Et dans ce moment, elle ose concevoir de perfides espérances. Mais j’ai répondu au Premier consul, du zèle, du dévoument des propriétaires de ce département. » Napoléon Bonaparte, consul à vie, est alors à la tête de l’Etat. Une crise financière fait vaciller les finances publiques. La paix en Europe est très fragile, le traité d’Amiens avec le Royaume-Uni prend fin le 18 mars 1803. Et la « perfide Albion » est très présente sur mers et océans du globe. Napoléon Bonaparte veut réaffirmer le pouvoir et la puissance de l’Etat à l’intérieur mais aussi à l’extérieur du pays. L’année suivante est proclamé l’Empire.

Construction d'une frégate

ÉCONOMIE ET SOCIÉTÉ

Les documents écrits et conservés sur la franc-maçonnerie sont rares puisqu’un des principes constitutifs de ce mouvement repose sur le secret. Ce tableau imprimé présente les francs-maçons qui composent la l[oge] de St-Jean, sous le titre distinctif des Amis-Réunis. A l'O[rient] de Vihiers, à l'époque du 24e jour du 4e mois de l'an de la V∴ L∴ 5806 soit vraisemblablement l’année 1805 du calendrier grégorien. Les signatures, en partie inférieure du document, sont celles des surveillants, de l'orateur, du secrétaire, timbré et scellé par le Garde des sceaux, timbre et archives, Brouard-d'Argenté.Sans nom d'imprimeur, ni lieu d'impression- S.d. [1805]

Loge maçonnique à Vihiers, [1805]

ÉCONOMIE ET SOCIÉTÉ

Les ardoisières

Inscription des enfants de moins de 18 ans employés dans les ateliers de la société des ardoisières de l'Anjou. exploitation de Renazé, 1898-1953

ÉCONOMIE ET SOCIÉTÉ

Des travailleurs engagés

Inauguration du monument en l’honneur de Ludovic Ménard à Trélazé, 1er mai 1939.

Tract extrait du fonds de l'Union départementale CGT-FO pour l’inauguration du monument à Ludovic Ménard et la fête du 1er mai 1939. Le 1er mai est une journée internationale des travailleurs observée en France à partir de juin 1889, elle devient un jour chômé et payé depuis 1947. Ludovic Ménard (1855 -1935) est un ouvrier-fendeur des ardoisières très investi dans le syndicalisme. En 1904, il fonde la Fédération nationale des ardoisiers et obtient en 1920 pour les ardoisiers un statut assimilé à celui des mineurs.

Il existe une seconde photo de cet événement. Elle a servi de couverture au livre de Gaël BOUDAUD : « Avec le vent de l’histoire, vers le IIème siècle – Mémoire de la CGT Thomson CSF Cholet dans le contexte national de 1895 – 1995 », Cholet, 1996

ÉCONOMIE ET SOCIÉTÉ

Usine Thomson-CSF à Cholet

Reprise du travail à l'usine Thomson-CSF à Cholet, le 10 juin 1968

« L’ouest veut vivre ! » c’est le mot d’ordre des manifestants qui défilent sous la pluie, ce 8 mai 1968 dans les villes du département. Suivent alors les manifestations étudiantes puis les grandes manifestations de l’ensemble des salariés à partir du 13 mai. La grève générale est lancée le 18 mai à minuit. Du 20 au 29 mai, les blocages s’étendent à tous les secteurs de la vie économique, bousculant ainsi le quotidien des Angevins. Très vite, les grévistes multiplient les contrôles et les occupations. Au matin du 25 mai, sur 108 entreprises industrielles en grève, 28 sont occupées. L’atmosphère y est détendue et presque festive. À compter du 1er juin, les interventions des forces de l’ordre se multiplient pour assurer la liberté du travail. Le mouvement s’essouffle et le travail reprend progressivement du 4 au 8 juin. Le 15 juin 1968, le préfet adresse son télégramme quotidien au ministère de l’Intérieur en indiquant que « les mouvements sociaux en Maine-et-Loire peuvent être considérés comme terminés ».

ÉCONOMIE ET SOCIÉTÉ

Jusqu'en 1789, les communautés religieuses sont les principales propriétaires des terrains ardoisiers autour d'Angers. L'appellation Commission des Ardoisières d'Angers voit officiellement le jour avec l'acte de société de 1845-1846 et perdure jusqu'en 1963, date à laquelle la dénomination Ardoisières d'Angers est adoptée. Entre temps, les membres de la Commission se sont associés et acquièrent des domaines à La Pouëze ou encore à Renazé. Après 1891, la Commission des Ardoisières d'Angers étend son activité à d'autres exploitations (Combrée, Renazé, Ploërmel...) et reste ainsi, pendant plusieurs décennies, le principal producteur d'ardoises au niveau mondial. Devenue Société Anonyme en 1931, la Commission est détrônée d'un point de vue quantitatif par la production espagnole. Mais les Ardoisières d'Angers vont s’appuyer sur leur production d’ardoises de qualité pour le marché de la couverture. L’activité d’extraction et de commercialisation d’ardoises en Maine-et-Loire s’achève en 2014.

Les ardoisières

site des Touches à Renazé (Mayenne), photographie, 1896

LOISIRS

Lors d’une vente aux enchères, le 21 mars 2019, les Archives départementales de Maine-et-Loire ont fait l’acquisition d’un fonds photographique, riche de plus de 1800 plaques de verre, vues stéréoscopiques, autochromes et tirages photographiques. Ces clichés ont été réalisés par un passionné de photographie, Léon Martineau (1889-1971), quincailler. Installé rue du Commerce à Cholet, il a immortalisé les grands événements et les divertissements qui jalonnent la vie de Cholet et des environs avant la Première Guerre mondiale : Mi-Carême, fête du 14 juillet, meeting d’aviation, courses hippiques.

Tribune et public lors des courses hippiques à Beaupréau, 1913

Courses hippiques