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Portfolio latin
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Created on December 7, 2020
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PortFOLIO: Thème - VIVRE DANS LA CITE
« La parole : pouvoirs et dérives »
...Préface...
SOMMAIRE
2. autour de l'oeuvre moderne de la fontaine
1. autour de l'oeuvre antique De phèdre
3. confrontation des deux oeuvres
3.1 Points de convergences
2.1 biographie de jean de La fontaine
1.1 BIOGRAPHIE De phèdre
1.2 les fables de phèdre
2.2 PResentation de la fable
3.2 points de divergences
2.3 le loup et l'agneau de la fontaine
1.3 le loup et l'agneau : texte latin et traduction
...CONCLUSION...
Préface
« Aujourd’hui, au lendemain de la décolonisation, la littérature est un des moyens pour les hommes et les femmes de notre temps d’exprimer leur identité, de revendiquer leur droit à la parole, et d’être entendus dans leur diversité. Sans leur voix, sans leur appel, nous vivrions dans un monde silencieux. » Jean-Marie Gustave Le Clézio, Conférence Nobel, 7 décembre 2008
Nous allons donc confronter deux oeuvres, l’une antique, l’autre contemporaine de manière à engager une analyse sur les ressemblances, les différence mais aussi sur l’évolution de la parole et et de ses pouvoirs.D’un coté il y aura donc une des fables les plus célèbre de Phèdre et de l’autre nous trouverons une réecriture de cette fable, celle de Jean de Lafontaine. Nous pouvons dès lors nous demander quelle sont les points communs entre ces deux œuvres pourtant issues d’époque éloignées. Après avoir fais une brève présentation des auteur, des oeuvres et avoir réalisé une analyse déscriptive de chacune des fables, nous montrerons une confrontation qui s’appuie sur une analyse précise. Puis nous irons encore plus loin avec une réecriture très récente du Loup et l'agneau. Enfin, nous nous attarderons sur une ouverture plus personnelle portant sur l’intérêt et le gout à avoir rentrer en résonnance ces oeuvres.
Autour de l’œuvre antique : LE LOUP ET L'AGNEAU De pHèdre
01
1.1 biographie de phèdre
ce qu'il faut savoir :
Phèdre (en latin Caius Iulius Phaedrus ou Phaeder) est né autour de 14 avant J.-C. et mort vers 50 après J.-C. C'est un fabuliste latin d'origine thrace, affranchi de l'empereur Auguste. Phèdre rédige un recueil intitulé "Phaedri Augusti Liberti Fabulae Æsopiae" (Les Fables ésopiques de Phèdre, affranchi d'Auguste). L'auteur latin met d'abord en scène des histoires d'animaux (qui inspireront Jean de La Fontaine), des personnages humains, lui-même, avant de s'en prendre à l'empereur Tibère et à son favori Séjan, ce qui lui vaudra l'exil. Les autres pièces en vers proviennent de sources diverses et de créations originales. Certaines semblent même être tirées de faits divers réels.
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1.2 Les fables de Phèdre
quel est la structure de l'oeuvre ?
- Dans sa structure la plus courante, la fable de Phèdre commence par une présentation de la situation initiale, puis un conflit et la résolution du conflit. Vient enfin un epimythium présentant la morale de l'histoire. L'epimythium peut être clairement séparé du récit, ou être énoncé par l'un des personnages même. Les phrases de Phèdre sont directes et simples, son latin est correct, clair et d'un registre plutôt commun même s'il verse parfois dans l'éloquence.
- Phèdre a fait preuve d’une relative inventivité, car seules quarante-sept pièces seraient directement empruntées à son prédécesseur Ésope. Qui plus est, Phèdre a opté pour le vers, là où Ésope avait choisi la prose. Mais tout comme Esope, l’auteur latin met d’abord en scène des histoires d’animaux (qui inspireront Jean de La Fontaine).
1.3 le loup et l'agneau de Phèdre
Le loup et l’agneau Auprès du même ruisseau, un loup et un agneau étaient venus, poussés par la soif ; / le loup se tenait en amont et l’agneau loin en aval. / Alors poussé par son mauvais instinct, / le brigand inventa un prétexte de querelle. / « Pourquoi, dit-il, as-tu rendu trouble l’eau que je suis en train de boire ? » / Bouledelaine répondit en tremblant : / « Comment puis-je, je te le demande, faire ce dont tu te plains, loup ? C’est de toi vers moi que descend le liquide dont je m’abreuve. » / Vaincu par la force de la vérité, le loup répliqua : / « Il y a six mois maintenant, tu as dit du mal de moi. » / L’agneau rétorqua : / « Vraiment je n’étais pas né ! » / « C’est ton père, par Hercule, dit l’autre, qui a médit de moi ». / Et de cette façon, s’en étant saisi, il le met en pièces, par un crime injuste. / Cette fable a été écrite à l’intention de ces hommes qui oppriment les innocents sous de faux prétextes. Traduction de Pierre CONSTANT, Fables de Phèdre, éd. Garnier, Paris, 1937.
Lupus et Agnus Ad rivum eumdem lupus et agnus venerant, Siti compulsi. Superior stabat lupus, Longeque inferior agnus. Tunc fauce improba Latro incitatus jurgii causam intulit; « Cur » inquit « turbulentam fecisti mihi Aquam bibenti? » Laniger contra timens « Qui possum, quaeso, facere quod quereris, lupe? A te decurrit ad meos haustus liquor.” Repulsus ille veritatis viribus « Ante hos sex menses male » ait « dixisti mihi. » Respondit agnus « Equidem natus non eram. » « Pater hercle tuus » ille inquit « male dixit mihi; » Atque ita correptum lacerat injusta nece. Haec propter illos scripta est homines fabula Qui fictis causis innocentes opprimunt. Phaedrus Augustui liberti, Fabularum Aesopiarum liber primus, I
Autour de l’œuvre moderne: le loup et l'agneau de la fontaine
02
2.1 biographie de jean de la fontaine
ce qu'il faut savoir :
Né en 1621 et mort en 1695, Jean de La Fontaine est issu de la bourgeoisie. Poète et conteur, il publie en 1668, son premier recueil de Fables qui connaît un immense succès à la cour de Louis XIV. Il rassemble 124 fables dédiées au roi. Dans ses fables, les animaux sont doués de parole et possèdent des caractères moraux en plus de qualités ou de défauts humains. Chaque histoire est destinée à présenter la valeur de certaines qualités : la sagesse; la liberté; la prévoyance, par exemple et à dénigrer quelques défauts : la stupidité, la nonchalance, la méchanceté, etc. Ce poète a puisé son inspiration dans des fables plus anciennes, écrites par Esope entre autres et les a réécrites en vers.
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2.2 Les fables de la fontaine
quel est la structure de l'oeuvre ?
La fable traditionnelle comprend deux parties que La Fontaine, dans la "Préface" de son recueil, présente ainsi: "L'apologue est composé de deux partie, dont on peut appeler l'une le corps, l'autre l'âme. Le corps et la fable, l'âme la moralité. Mais les combinaisons de ces parties sonttrès variées dans les Fables. L'ordre le plus fréquentsplace le récit au début et la morale à la fin. Cependant, la disposition inverse est très largement représentée. Il en est ainsi par exemple dans "Le Loupe et l'Agneau". Parfois la morale est citée au début et reprise à la fin: il arrive enfin que celle-ci soit implicite, exprimée d'une manière cachée par l'un des personnage.
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2.3 le loup et l'agneau dE JEAN DE LA FONTAINE
Le loup et l’agneau
La raison du plus fort est toujours la meilleure : Nous l'allons montrer tout à l'heure. Un Agneau se désaltérait Dans le courant d'une onde pure. Un Loup survient à jeun qui cherchait aventure, Et que la faim en ces lieux attirait. Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ? Dit cet animal plein de rage : Tu seras châtié de ta témérité. - Sire, répond l'Agneau, que votre Majesté Ne se mette pas en colère ; Mais plutôt qu'elle considère Que je me vas désaltérant Dans le courant, Plus de vingt pas au-dessous d'Elle, Et que par conséquent, en aucune façon, Je ne puis troubler sa boisson. - Tu la troubles, reprit cette bête cruelle, Et je sais que de moi tu médis l'an passé. - Comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ? Reprit l'Agneau, je tette encor ma mère. - Si ce n'est toi, c'est donc ton frère. - Je n'en ai point. - C'est donc quelqu'un des tiens : Car vous ne m'épargnez guère, Vous, vos bergers, et vos chiens. On me l'a dit : il faut que je me venge. Là-dessus, au fond des forêts Le Loup l'emporte, et puis le mange, Sans autre forme de procès. Jean de La Fontaine, Les Fables
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confrontation de l'oeuvre antique avec l'oeuvre moderne
03
3.1 pOINTS DE CONVERGENCES
Ainsi, nous sommes en présence de deux œuvres, l’une antique, l’autre contemporaine. Cependant malgré le grand décalage des époques, il y a plusieurs ressemblance entre la fable Le Loup et L'agneau de Phèdre et celle de de Jean de La Fontaine. Tout d’abord, nous pouvons remarquer, le premier grand point commun, qui est le titre des deux fables qui est identiques, il en va de même pour l'appellation des personnages. En effet, ils annoncent dès le titre la supériorité du loup sur l’agneau en le mettant en première position. Analysons à présent les intentions des personnages. On remarque alors que les deux écrivains ont choisi de donner la parole au loup en premier. Une parole pleine de menaces et d’agressivité. Quand à l'évolution de la prise de parole, on constate que Phèdre et La Fontaine choisissent le discours direct pour chaque prise de parole des protagonistes. Le discours direct rend l’histoire plus intense et plus vivante. On a pu évoqué plus tôt que les deux écrivains choisissent de donner la parole au loup en premier, ce qui souligne son audace et sa supériorité, mais l'on remarque qu'ils lui donnent également la parole en dernier, puisque de toute manière il a le dernier mot. Chez Phèdre tout comme chez La Fontaine, l'agneau et le loup s'appuient sur les mêmes arguments et accusations. Tout d'abord nous pouvons relever l'accusation du loup qui est similaire dans les deux fables: l'agneau trouble l'eau/son breuvage. S'ensuit ainsi la défense de l’agneau qui est identique dans les deux oeuvres. Si nous voulons reformuler nous pouvons dire que chez Esope le fait de troubler l'eau est impossible car le loup est au-dessus de lui et l’eau descend vers ce dernier. Il en va de même chez La Fontaine car l'agneau se tient en aval et le loup en amont. Suite à cela de nouvelle accusation apparaissent le loup accuse cette fois-ci l'agneau d'avoir dit du mal de lui toutefois chez Esope l'agneau a dit du mal du loup il y a six moi tandis que chez La Fontaine cela fait déjà un an (nopus préciserons ce point là dans plus tard, dans les points de divergences). Néanmoins ce détail reste insignifiant car quoiqu'il en soit la réponse de l'agneau reste la même: il n'était pas encore né. C'est alors que dans les deux fables le loup rétorque en accusant un proche de l'agneau, si ce n'est pas lui (encore une fois d'un côté il accuse le père et de l'autre le frère de l'agneau). La Fontaine conservera ainsi la fin tragique: le loup l'emporte et mange l'agneau. Cependant malgré la présence de tout ces points communs que nous avons pu relever, la comparaison de ces deux fables laisse néanmoins percevoir des différences significatives dans la manière d’établir la prise de parole des animaux et met en évidence des modifications dans les arguments présentés (même si ils ont certes peu changé). Après avoir vu les similitudes des deux ouvres nous allons donc evoquer leurs différences. Nous allons ainsi voir qu'en tant que lecteur, il est possible de constater une évolution de l’histoire à travers les siècles même si la trame reste la même, il y a des détails qui changent.
3.2 pOINTS DE divergences
Après avoir relevé les différents points communs, nous allons pouvoir faire la même chose avec les différences. On peut, tout d'abord généraliser les transformations qu'a apporté La Fontaine a cette fable. On peut, en effet, constater que même s'il conserve le registre merveilleux et la fin tragique , il a tout de même modifié le rythme, grâce à la variation du mètre, ce qui apporta une certaine légèreté à la fable : l’alternance des octosyllabes, décasyllabes et alexandrins qui crée de la vivacité et donnant de la gaieté au récit. Concernant le cadre du récit, il est peu décrit chez Phèdre. On sait seulement que le loup et l’agneau se trouvent près d’une rivière. Rien de plus. Tandis que La Fontaine, lui précise la description notamment celle de l'eau en commencant par sa fable « dans le courant d’une onde pure », c'est-à-dire, près d’un élément symbolisant la vie et la transparence. Il la termine dans un lieu clos, fermé, sombre, voire opaque car nous n’avons aucun détail sur ce qui se passe « au fond des forêts ». L’opposition est renforcée par le fait que, dans la situation initiale, la fable présente en premier l’agneau (qui commence sa vie) en le situant près de l’eau et s’achève, dans la situation finale, par l’évocation du loup et de la forêt sombre, noire ce qui n’est pas sans suggérer la mort. Chaque élément est donc associé symboliquement à un animal. Quand à la représentation des personnage, même si nous avons vu que les titres étaient identiques, on remarque que chez Esope c'est le loup qui apparaît dès le début et à qui l’on attribue les premières paroles ou les premières réactions :« un loup et un agneau étaient venus…le loup se tenait en amont… » Sa place dans l’espace suggère ainsi également sa supériorité puisqu’il se trouve « en amont », donc au-dessus. En revanche, La Fontaine a choisi de faire apparaître l’agneau en premier. C’est alors une manière de montrer le contraste entre une situation initiale idyllique et une fin tragique. Ce contraste est accentué par l’image stéréotypée de nos animaux. En effet, le loup (de couleur noire) représente la force, la violence, le mal et l’agneau (de couleur blanche) représente la douceur, l’innocence ou encore le bien. L’imaginaire du lecteur s’active, de ce fait, dès la lecture du titre. L’essentiel n’est donc pas dans l’action mais dans la manière dont est amenée cette action. Continuer en analysant les intentions des peronnages. Dans la fable de La Fontaine, l’agneau se trouve dérangé par un loup « qui cherch[e] aventure ». Le vers 6 suggère d’ailleurs aux lecteurs l’intention du loup : « et que la faim attirait en ces lieux ». Ainsi, de cette maière, il inscrit d’emblée le loup dans une perspective meurtrière et perfide. A l’inverse, dans la fable de Phèdre, les deux animaux arrivent en même temps et se dirigent vers la source. Aucune intention malsaine n’apparaît de prime abord. C’est seulement dans un deuxième temps que la nature meurtrière du loup apparaît chez Phèdre. Dans ce cas, il attribue la rencontre des protagonistes à un malencontreux hasard contrairement à La Fontaine. Et ce n’est qu’après avoir assouvi sa soif que le loup, mauvais par nature, déciderait de satisfaire sa faim. On peut ensuite comparé le nombre d’arguments développés dans chaque texte. Phèdre laisse apparaître que deux actes d’accusation suivis chacun par une défense de la part de l’agneau. Alors que La Fontaine prend le parti de la concision tout en ajoutant un argument ce qui provoque une intensité dans l’action puisque les propos, plus nombreux, s’enchaînent vers une issue inéluctable. En effet, lorsque le loup repond à l'agneau en disant que si ce n’est pas l’agneau, c’est alors son frère. L'agneau répond à son tour en affirmant qu'il n’en a pas. Puis le loup rétorque que c’est quelqu’un des siens et qu'il doit se venger.De plus, chez La Fontaine l'agneau maitrise d'avantage l'art de l'argumentation. Celui-ci répond avec une grande politesse au loup puisqu’il le nomme « Sire » et « votre Majesté ». Son argumentation est fort bien construite. En effet, il s’adresse tout d’abord poliment au loup, puis il évoque la raison de sa présence (il n’est pas là pour l’offenser mais pour se désaltérer), il poursuit avec l’évocation de leur position vis-à-vis de l’eauqui coule et termine enfin avec la conclusion logique qui se déduit de tout cela. Suite à la seconde accusation du loup, l’agneau répond par une question suggérant sa surprise (v. 20) et parle de son jeune âge (v. 21). Il se défend par trois fois mais ses réponses sont de plus en plus courtes, cela révèle le fait qu’il est affaibli, non pas par l’argumentation du loup mais sans doute par sa force. L’effacement de sa parole présage de sa disparition à la fin de la fable. Pour finir, on peut relever une dernière différence. Phèdre choisit de faire du loup l’outragé, la victime et de réduire le temps entre le fait (dire du mal) et le jugement. En revanche, La Fontaine établit un rapport de vengeance directe puisque le loup accuse l’agneau d’avoir médit de lui mais l’an passé (dans celle de Phèdre c’était il y a six mois). De légères différences, apparaissant chez chacun des écrivains, et permettent ainsi de noter une légère évolution pour aboutir à la trame suivante : le loup l’emporte et le mange, "la loi du plus fort est toujours la meilleur".
conclusion
Malgré le grand décalage des époques, nous avons pu relever des similitudes mais aussi des différences entre les deux œuvres, cela nous amène parfois à mieux comprendre les œuvres contemporaines et à comprendre les choix des auteurs. Cette fable a connu de nombreuses transformations depuis Esope. Ainsi, La Fontaine s’est inspiré de ce qui existait déjà tout en apportant sa touche personnelle. Il a alors choisis de conserver le registre merveilleux et la fin tragique mais on constate bien qu'il a tout de même modifier le rythme, grâce à la variation du mètre, ce qui apporta une certaine légèreté à la fable (l’alternance des octosyllabes, décasyllabes et alexandrins créant de la vivacité et donnant de la gaieté au récit). Il s'agit de "sa touche personnelle" et c'est ce que j'apprécie dans les fables de La Fontaine. Il ne cherche pas à transformer complètement les histoires qui nous ont été transmises jusqu'à aujourd'hui. Mais il ne fait que ramener sa pierre à l'édifice pour améliorer et moderniser les oeuvre, en l'occurence, les fables. Dans le Loup et l'Agneau que nous avons analyser tout au long de ce portfolio montre que les animaux parlent davantage et que leurs arguments sont mis en évidence par l’emploi du discours direct. On remarque aussi que La Fontaine alterne les mètres selon les intentions (l’alexandrin pour la solennité de la moralité, parfois un mètre plus court pour l’agneau que pour le loup). Néanmoins ce qui m'a marqué et qui m'a plut dans la réecriture de La Fontaine c'est le fait que l’agneau a prend d'avantage la parole puisqu'on avait vu qu'il se défendait par trois fois : c’est une fois de plus que dans la fable d'Esope. On pourrait alors penser que La Fontaine insiste sur la parole, et que même si "la loi du plus fort et toujours la meilleure" rien ne nous empêche de prendre la parole et de défendre nos idée, nos pensées ou tout simplement ce qui nous semble juste, car après tout la parole est un pouvoir que chaque individu possède. Néanmoins, il faut savoir comment l'utiliser pour en faire bonne usage. Pour cela il faut apprendre la rhétorique, l'art de bien parler. Le petit agneau se débrouillait très bien d'ailleurs pour son jeune âge même si cela n'avait pas payer !
SOURCES
https://www.babelio.com/auteur/-Phedre/248280 https://www.bacfrancais.com/bac_francais/biographie-phedre.php file:///C:/Users/hamza.kharroubi/Downloads/34158-Texto%20del%20art%C3%ADculo-34174-1-10-20110610%20(10).PDF http://remacle.org/bloodwolf/fabulistes/phedre/livre1.htm https://fr.wikipedia.org/wiki/Ph%C3%A8dre_(fabuliste) http://ekladata.com/LKV_T5eP5uU1QXkemhQM5SejoT0.pdf