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BD franco-belge

mariapeonprof

Created on December 2, 2020

Présentation BD pour le Club de lecture de l'EOI da Coruña

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Transcript

BANDE DESSINÉE

Club de lecture Français EOI da Coruña

HISTOIRE DE LA BD

roman graphique

fin du xix

Phénomène de presse

Le concept est né aux années 60 aux États-Unis

TIMELINE

nouveaux formats

succès de la bd historique

Parition des maisons d'édition et des nouveaux formats (albums inédits. etc)

La BD n'est plus un phénomène que pou rla jeunesse

Les familles de la bd franco-belge

Les grands classiques

Dans les années 1950, la Belgique est lacapitale européenne de la BD. Tintin et Spirou, nés en 1929 et en 1938, sont ses deux héros les plus célèbres. L’hebdomadaire Pilote publie de nouveaux héros devenus à leur tour des classiques : Astérix et Obélix, Tanguy et Laverdure, Blueberry, Achille Talon,Valérian... Une nouvelle génération d’auteurs ouvre la voie à une bande dessinée plus adulte, de Gotlib à Bretécher et de Druillet à Bilal. Aujourd’hui, les classiques sont devenu immortels : plusieurs personnages sont repris par d’autres auteurs, d’Alix à Lucky Luke et d’Astérix à Blake et Mortimer. Sauf Tintin : son « père », Hergé, s’y est toujours opposé.

HUMOUR

« Bande dessinée » rime souvent avec « Faut rigoler » ! La BD américaine est d’ailleurs désignée sous le nom de Comics, car à ses débuts, à la fin du xix e siècle, elle cherchait surtout à amuser ses lecteurs. Dans le domaine franco-belge, l’humour se présente sous différentes facettes : familial (Boule et Bill, Cédric, Les Sisters), historique (Astérix, Les Tuniques bleues), absurde (tous les albums de Daniel Goossens) ou de contraste (Le Retour à la Terre) voire sombre (Idées noires). Il s’inspire des nouvelles technologies (Kid Paddle) comme du quotidien (La Vie secrète des jeunes) ou de la vie de bureau (Gaston Lagaffe). Il se teinte de philosophie (Le Génie des alpages, Le Chat) et se montre éducatif (Tu mourras moins bête).

POLAR

Depuis que Tintin a vaincu Al Capone dans Tintin en Amérique, le polar a toujours trouvé sa place dans la BD franco-belge, à l’image de Tif et Tondu, Gil Jourdan ou Ric Hochet. L’une des grandes signatures du roman noir en bande dessinée reste Tardi, avec le personnage de Nestor Burma, adapté des livres de Léo Malet. D’autres polars ont vécu une seconde vie en BD, du Dahlia noir de James Ellroy à Millenium ou, plus récemment, Nymphéas noirs de Michel Bussi. Il arrive d’ailleurs que des romanciers écrivent des scénarios de bande dessinée, comme Tonino Benacquista, Didier Daeninckx ou Fred Vargas. Le rôle principal d’une « BD noire » est parfois confié à un animal (les détectives Canardo ou Blacksad, un chat), mais il peut aussi être incarné par un faux pasteur (Soda), un truand (Tyler Cross) ou même un tueur à gages (le Tueur). Si vous décidez de faire appel à un « privé », privilégiez le jeune Jérôme K. Jérôme Bloche ou le sympathique Choucas. Mais surtout, surtout, évitez Jack Palmer : avec lui, vous risquez de mourir... de rire !

documentaire

Le 9 e art ne fait pas qu’inventer des histoires. Il est aussi un témoin privilégié du monde comme il va (mal, souvent). L’Américain Joe Sacco est un adepte du reportage en cases illustrées, de l’ex- Yougoslavie au conflit palestinien. Philippe Squarzoni, dans Garduno puis Zapata, dénonce les ravages de la mondialisation. L’autobiographie permet de témoigner du réel : en relatant ses séjours en Corée du Nord (Pyongyang) ou en Chine (Shenzhen), Guy Delisle brosse un portrait de ces pays. Certains auteurs ont recours à la fiction, comme Jean-Philippe Stassen qui met en scène le génocide rwandais dans Déogratias. D’autres croisent les regards : dans Le Photographe, Emmanuel Guibert mêle ses planches de BD aux photographies de Didier Lefèvre pour évoquer la guerre en Afghanistan. Et le vaste monde commence au coin de la rue : Étienne Davodeau s’est fait un spécialiste du reportage de proximité, qu’il s’intéresse au quotidiend’agriculteurs (Rural !) ou à l’engagement syndical de ses parents (Les Mauvaises Gens).

JEUNESSE

La BD a longtemps été considérée comme une littérature pour enfants. Si certaines séries franco-belges peuvent être lues par les petits comme par les grands, à l’image de Tintin ou d’Astérix, d’autres visent les jeunes lecteurs et mettent en scène des héros auxquels ils peuvent s’identifier.Il y a ceux qui vivent leurs aventures (et leurs bêtises !) en duo, comme Zig et Puce, Quick et Flupke, Bob et Bobette et Tom-Tom et Nana. Ceuxqui voient la vie en bleu, comme les Schtroumpfs. Pendant que les uns sillonnent la planète en imagination (Nathalie), les autres se baladentdans le cosmos (Sardine de l’espace) tout en s’interrogeant sur le monde (Les épatantes aventures de Jules). Dans la BD jeunesse, on trouve de tout : un petit vampire (celui de Joann Sfar), un gamin doté d’une force surhumaine sauf quand il est enrhumé (Benoît Brisefer), un enfant qui se pose plein de questions sur le sens de la vie (Pico Bogue), un autre dont le bon génie est une blatte (Eddy Milveux)... Et même, c’est du joli, une fille qui a fait disparaître ses ­parents (Nini Patalo) !

aventure

Faire rire (grâce à l’humour) et faire rêver (grâce à l’aventure) : la bande dessinée franco-belge s’est toujours consacrée à ces nobles missions. L’aventure est un thème privilégié pour les scénaristes et les dessinateurs. Synonyme d’action, d’exotisme et de rebondissements, elle est présente à travers différents genres : le western, l’histoire, le récit policier, la science-fiction, le fantastique... Impossible de citer tous ses héros ! Contentons-nous d’évoquer Alix, Blake et Mortimer, Blueberry, Corto Maltese, Lanfeust, Largo Winch, Philémon, Rahan, Spirou et Fantasio, Thorgal, Tintin ou XIII. Et n’oublions pas les femmes : Adèle Blanc-Sec, Ariane de Troïl (Les 7 vies de l’Épervier), Isa (Les Passagers du vent), Jeannette Pointu, Kim Keller (Les Mondes d’Aldébaran), Laureline (Valérian), Natacha, Pélisse (La Quête de l’oiseau du temps), Seccotine (Spirou) ou Yoko Tsuno. Pour partir à l’aventure, rien de tel que de rester chez soi... mais avec une bonne BD !

imaginaires

Science-fiction, fantastique, heroic fantasy, merveilleux... Ces genres ne doivent pas être confondus. La « SF » s’interroge sur les conséquences du progrès scientifique (et ne se situe pas forcément dans le futur). Le fantastique met en scène l’irruption de l’étrange et de l’irrationnel dans notre quotidien. L’heroic fantasy imagine des sagas épiques dans un monde intemporel. Le merveilleux transporte le lecteur dans un univers surnaturel et enchanteur, comme celui de Philémon ou des Schtroumpfs. Thorgal, La Quête de l’oiseau du temps et Le Grand Pouvoir du Chninkel sont des classiques de l’heroic fantasy, laquelle se décline aussi sur un mode humoristique avec Lanfeust de Troy. Le fantastique est à l’œuvre dans La Femme du magicien et dans la saga Balade au bout du monde. Et pour savoir de quoi demain sera (peut-être) fait, le plus simple est delire de la science-fiction, des classiques (Valérian, La Foire aux immortels, L’Incalnoir) aux œuvres contemporaines (Les Mondes d’Aldébaran, Aquablue ou Préférence système). Bons voyages au- delà du réel !

merci