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Grippe-1919-Réunion
afac974
Created on November 19, 2020
Un résumé chronologique de la propagation de l'épidémie dans l'île de La Réunion, entre avril et ocotbre 1919
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Transcript
974
CAPELINE PEDAGOLAB RESSOURCES en HISTOIRE - Ile de la Réunion - Océan INDIEN
www.afac974.org - Licence Creative Commons - original par D. Vandanjon & TBK
La grippe de1919
Chronologie interactive
30 mars
22 jours de voyage
Le navire a quitté Marseille le 8 mars, est passé par Port-Saïd, Djibouti, Diego ..
La "libre-pratique" est accordée : le médecin du bord, Kerebel, n'a rien constaté d'anormal...
Les permis-sionnaires doivent venir retirer leur solde à Saint-Denis
7avril
8avril
Ils prennent le train, et répandent le "virus" dès le premier jour. Des prisonniers sont parmi les premieres victimes
Le Gouverneur dément les "bruits" de grippe dite "espagnole"
le 13 avril, le Madonna repart du Port, vers Madagascar, avec patente "saine"!
15 avril-7 juin
Fin de l'épidémie
Officiellement, 5757 morts au 10 mai ! Mais en réalité, sans doute deux fois plus! Fin de la quarantaine
octobre
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Lettre du ministère des colonies, 8 février 1919, reçue par le gouverneur le 30 mars
Service des prisons
« La mission d'Inspection récemment envoyée à La Réunion a relevé de sérieuses lacunes dans le service des prisons. Elle a constaté tout d'abord, qu'au point de vue du régime pénitentiaire, l'aménagement défectueux des locaux et l'effectif trop faible des gardiens avaient pour conséquence un nombre croissant d'évasions- que la séparation des détenus suivant leur âge, leurs antécédents, la nature de leurs condamnations, n'est pas assurée ni à la Priosn de Saint-Pierre, ni à celle de Saint-Denis en dpit des prescriptions de l'arrêté local du 30 ocotbre 1911, - que les articles 15, 21 et 40 du Code pénal posant le principe du travail obligatoire poour tous les condamnés ont été perdus de vue à la prison de Saint-Denis, - qu'enfin les condamnés aux travaux forcés ne sont pas astreints « aux travaux les plus pénibles ». -En ce qui concerne l'administration des prisons, M. FOUQUE a appelé votre attention sur ce fait que l'arrêté local du 22 mai 1917 obligeait en quelque sorte le Directeur des Prisons à St Denis et le gardien chef à St-Pierre, à détenir, sans les avoir prises en charge, dans leur comptabilité officielle, les sommes provenant du produit de la pistole et des travaux faits par les particuliers. Le Chef de la mission a, en outre, constaté que les achats se font exclusivement sur conventinos verbales contrairement aux termes de l'arrêté du 16 juin 1900, - qu'il n'existait pas de commission de recettes pour l'examen des denrées et matières livrées par les fournisseurs ; - qu'à St Denis il n'était tenu aucune comptabilité des vivres existant en magasins, - qu'enfin les travaux pour les particuliers sont exécutés à la prison de St Denis dans des conditions défectueuses, le Directeur des prisons jouissnat en cette matière d'une initiative et de pouvoirs exagérés. Monsieur l'Inspecteur Fouque a ajouté que vous aviez reconnu le bien fondé des observations qui précèdent, et que vous étiez disposé à prendre toutes mesures utiles en vue d'améliorer la situation. Je vous prie de me tenir au courant des dispositions que vous avez dû prendre à cet effet ».
Ceci est un paragraphe prêt à contenir créativité, expériences et histoires géniales.
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