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LL "Automne malade" 2

Instit Sainte-Marie

Created on November 13, 2020

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Transcript

METHODE

Analyser un texte

Lecture linéaire pour l'oral

"Automne malade" Alcools, Guillaume Apollinaire

Titre et remarques sur l'ensemble du poème "Automne malade" est le 38e poème du recueil, il se trouve vers la fin. D'autres poèmes évoquent cette saison qui a beaucoup inspiré poètes et peintres. Citons "Les Colchiques", "Automne", "Rhénane d'automne" du cycle "Rhénanes" ou encore "Vendémiaire". Le poème est rattaché au cycle des poèmes de l'époque d'Annie Playden (poèmes de la période 1901 à 1905) Ce poème est écrit en vers libres et sans ponctuation, selon une technique commune à tous les poèmes d’Alcools. Il évoque le thème traditionnel de l’automne, saison liée à la nostalgie, la souffrance ou la séparation. Dans ce poème, Apollinaire s’adresse directement à l’automne, sa « saison mentale » qu’il aime et qui correspond à ses sentiments. Son poème est donc lyrique et ressemble à une déclaration amoureuse. Pour autant, cette déclaration n’est pas dépourvue de nostalgie, l’automne étant associé à une mort prochaine et au temps qui passe.

Automne malade et adoréTu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraiesQuand il aura neigéDans les vergers Pauvre automneMeurs en blancheur et en richesseDe neige et de fruits mûrsAu fond du cielDes éperviers planentSur les nixes nicettes aux cheveux verts et nainesQui n’ont jamais aimé Aux lisières lointainesLes cerfs ont bramé Et que j’aime ô saison que j’aime tes rumeursLes fruits tombant sans qu’on les cueilleLe vent et la forêt qui pleurentToutes leurs larmes en automne feuille à feuilleLes feuillesQu’on fouleUn trainQui rouleLa vieS’écoule

Lecture du poème

Analyse

1ere strophe

Automne malade et adoré Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies Quand il aura neigé Dans les vergers

Pauvre automneMeurs en blancheur et en richesseDe neige et de fruits mûrsAu fond du cielDes éperviers planentSur les nixes nicettes aux cheveux verts et nainesQui n’ont jamais aimé Aux lisières lointainesLes cerfs ont bramé

Et que j’aime ô saison que j’aime tes rumeursLes fruits tombant sans qu’on les cueilleLe vent et la forêt qui pleurentToutes leurs larmes en automne feuille à feuilleLes feuillesQu’on fouleUn trainQui rouleLa vieS’écoule

Conclusion