Charles De Gaulle

Charles De Gaulle

2020, année De Gaulle 130ème anniversaire de sa naissance 80ème anniversaire de l’appel du 18 juin 50ème anniversaire de sa disparition.

L.Descamps

célébrer l’esprit de Résistance, l’esprit de la République et l’esprit de la Nation incarnés par la figure du Général.

Charles De GaulleRésistant puis président

Mon apparenceAvec mon 1,96 mètre, on peut dire que je suis grand ! D'ailleurs, on me surnomme "le grand Charles". Il paraît que ma silhouette se reconnaît entre mille !

Mon gradeJe n'ai pas toujours été général : j'ai commencé comme sous-lieutenant, avant de devenir lieutenant, capitaine, commandant, lieutenant-colonel puis colonel.

Mes passions J'aime la politique, l'histoire et la littérature. Je commence à écrire dès l'âge de 15 ans et publie des articles dans différentes revues, en utilisant le pseudo "Charles de Lugale".

Je serais militaire !Je suis né à Lille, le 22 novembre 1890. Mes parents,Henri de gaulle et Jeanne Maillot, sont des bourgeois catholiques. Ils m'inscrivent dans une école privée à Paris, où je reçois une éducation très sérieuse. En 1909, j'entre à l'école militaire de Saint-Cyr, où je choisis la voie de l'infanterie (celle des soldats à pied). Lorsque je termine mes études, je rejoins le 33e régiment d'Arras, commandé par le colonel Pétain. Garde bien ce nom en tête car il est important pour la suite ! En 1913, je deviens lieutenant : j'ai de plus en plus de responsabilités...

Le Temps des combats Un évènement vient tout bousculer le 3 août 1914 : l'Allemagne déclare la guerre à la France. C'est le début de la première guerre mondiale ! Le 15 août, je me bats à Dinant en Belgique. Je suis blessé à trois reprises pendant la guerre. Alors que je suis devenu capitaine, les allemands me font prisonnier. Je tente de m'évader à cinq reprises...en vain. Je suis finalement libéré en octobre 1918, peu de temps avant la fin de guerre.

Le tournant de la seconde guerre mondiale

En 1919, après la guerre, je pars servir la Pologne qui affronte alors la Russie. En 1921, j'épouse Yvonne Vendroux. Nous aurons trois enfants : Philippe, Elisabeth et Anne. Je deviens professeur d'histoire à l'école de Saint-Cyr, puis j'intègre l'école supérieure de guerre. Inquiet, je pense que la France doit changer ses stratégies militaires et avoir une armée plus moderne. Je garde cette idée en tête lorsque je rentre au secrétariat de La Défense nationale, en 1931. Mais je me sens vite seul car je comprends que l'Etat ne veut pas changer les choses. Pourtant, je remarque que l'Allemagne se modernise de plus en plus sur le plan militaire.

Ces inquiétudes sont justifiées car, le 3 septembre 1939, c'est la guerre entre l'Allemagne et la la France ! L'armée française ne parvient pas à freiner l'attaque allemande en mai 1940. Le 14 juin, les soldats ennemis entrent dans Paris.

Philippe Pétain est appelé au pouvoir. Les gens lui font confiance car c'est un héros de la première guerre mondiale. Le 17 juin, il annonce avoir demandé à l'Allemagne l'arrêt des combats. Je pars aussitôt pour Londres car je ne compte pas baisser les bras ! Depuis Londres, je lance un appel aux français et leur demande expressément de continuer à lutter contre l'occupant allemand. Quelques jours plus tard, le 22 juin, la France signe l'armistice, qui marque la fin des combats. Le pays est alors coupé en deux lignes de démarcation.

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L'appel du 18 Juin

Une date importante pour l'histoire de France !C'est le moment où je lance un appel depuis les studios de la BBC, une radio située à Londres. J'explique que la France n'est pas encore vaincue et qu'elle doit poursuivre la guerre. Je pense pouvoir compter sur mes alliés étrangers et sur les volontaires prêts à lutter contre les allemands. L'appel est peu entendu mais il sera retranscrit dans la presse le lendemain.

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De la résistance à la libération

après la libération...

Je suis nommé pour diriger le pays au sein du gouvernement provisoire de la République française. Après la guerre, il faut reconstruire le pays. Un vaste programme ! J'envisage également de modifier le régime politique. Je souhaite que le président ait plus de pouvoir mais mon avis ne plaît pas à tout le monde. Je préfère quitter le gouvernement en janvier 1946. En 1958, je suis rappelé au gouvernement. A ce moment, le pays connaît une grande instabilité politique. J'obtiens les pleins pouvoirs et la Ve République est proclamée. Quelques mois plus tard, je suis élu président de la République.

De Gaulle et la cinquième République

les trentes glorieuses

Economiquement, la france se porte de mieux en mieux, notamment grâce au dynamisme des usines. Nos grandes entreprises françaises sont connues dans le monde entier. La production agricole augmente également, grâce aux nouveautés technologiques et aux engrais. Les français entrent dans ce qu'on appelle l'ère de la consommation : ils dotent leur foyer de réfrigérateur, de machine à laver et même téléviseur.

Mai 68

La société évolue et le gouvernement ne s'adapte pas assez à son goût. Au printemps 68, les étudiants parisiens décident de proclamer leur mécontentement. Des barricades se dressent près des universités, des pavés sont lancés contre les forces de l'ordre et des voitures sont incendiées. Progressivement, les manifestations gagnent toutes les grandes villes et la France se retrouve paralysée par une grève générale. Il faut calmer l'agitation ! Je vais affronter cet épisode avec mon premier ministre, Georges Pompidou. Je décide de quitter mes fonctions suite au référendum d'avril 1969. Georges Pompidou me succèdera.

Au revoir, général !

Après ma démission, je me retire à la Boisserie, ma maison de famille située à Colombey-les-deux-Eglises. Je rédige la suite de Mes Mémoires de guerre. Au total, j'en ai écrit trois tomes et chacun correspond à une étape de la seconde guerre mondiale : l'appel, 1940-1942, l'unité, 1942-1944 et le salut, 1944-1946.

La croix de Lorraine

Pour rendre hommage à Charles De Gaulle, un gigantesque monument de granit est construit à Colombey-les-Deux-Eglises (44 mètres de hauteur). Il représente la croix de Lorraine, l'emblême choisi par le général durant la seconde guerre mondiale pour lutter contre l'allemagne nazie.

Le 9 novembre 1970, je décède d'une hémorragie cérébrale. Avant de mourir, je précise que je ne souhaite pas d'obsèques nationales. Ainsi, mes funérailles ont lieu en petit comité à Colomey-les-Deux-Eglises. Pour me rendre hommage, une messe est tout de même célébrée à Notre-Dame de Paris.

Présentation réalisée à partir de : -Arkéo n°287, septembre 2020 -https://www.lumni.fr/

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