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Behaviorism
Maria Genetay
Created on November 2, 2020
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Transcript
Le behaviorisme
Sommaire
Conclusion
Introduction
Quiz
Définition
Webographie
Les fondateurs
Appliqué à l'éducation
Introduction
Le behavorisme (aussi appelé comportementalisme) est né aux Etats-Unis dans la première moitié du XXème siècle. Ce courant pédagogique est une approche psychologique qui reste aujourd’hui encore une référence incontournable dans les domaines de la psychologie, de l’enseignement et de l’apprentissage.
Définition
Le principe du behaviorisme est d’observer et de mesurer les comportements d’un individu pour savoir si ils sont déterminés par l'environnement et ses interactions avec son milieu. La finalité de ce processus est d’arriver à contrôler et à changer le comportement d’un individu. L’idée est que certaines réponses comportementales sont associées d’une manière mécaniste et invariante à des stimulus spécifiques. Autrement dit, un stimulus donné suscitera une réponse particulière. Il s’agit d’une sorte de réflexe.
Les fondateurs du béhaviorisme
Ivan Pavlov
En menant ses études sur la salivation des chiens, I. Pavlov, médecin et physiologiste russe, découvre en 1903, ce qui deviendra un concept incontournable du béhaviorisme : le conditionnement classique (ou répondant). Il s'agit d'une forme d'apprentissage qui se caractérise par une association entre un stimulus et un comportement.
Après quelques répétitions de cette procédure : le chien salive quand la cloche sonne.
Le stimulus « cloche » est devenu un stimulus conditionné, c’est-à-dire qu’il est associé à une réponse comportementale : le réflexe conditionné. Cette association (S/R) est le fruit d’un apprentissage. I. Pavlov finit par considérer ce réflexe conditionnel comme la base de tout apprentissage chez les animaux, mais également chez les êtres humains. Selon lui, il existe un grand nombre de stimuli, que l’on pourrait qualifier d’ordinaire, qui peuvent devenir des stimuli conditionnels, à savoir des stimuli à même de déclencher un réflexe conditionnel, à condition qu'ils soient associés à un stimulus inconditionnel. Cela peut être un son, une lumière, une vibration, etc.
On peut retenir quatre principes élémentaires qui régissent l'apprentissage parle le conditionnement :
La récupération spontanée
La généralisation ou la discrimination
Le conditionnement d'ordre supérieur
L'extinction
John Broadus Watson
Watson, psychologue américain, cherche à prédire les comportements. Pour mieux comprendre l’origine des phobies, Watson réalise, en 1920, son expérience la plus connue et la plus controversée : l'expérience d’Albert, réalisée sur un enfant de 11 mois. Elle se base sur les découvertes faites par I. Pavlov sur le conditionnement classique.
1. Dans un premier temps, Watson présente à l’enfant une souris et constate que l’enfant n’en a pas peur. La souris constitue alors un stimulus neutre.
Souris
L'enfant ne pleure pas
2. Ensuite, le chercheur associe le stimulus neutre (la souris) à un bruit violent : le stimulus inconditionnel qui suscite une réaction de peur (réponse Inconditionnelle) chez l’enfant.
Souris + Marteau = Enfant qui pleure
3. Watson répète cette opération plusieurs fois, jusqu’à ce que le stimulus neutre (appelé à présent stimulus conditionnel) entraîne une réponse conditionnelle. En d’autres termes, l’enfant, qui a associé la souris et le bruit qui lui fait peur, pleure dès qu’il voit une souris.
Souris
L'enfant pleure
Burrhus Frederic Skinner
B.F. Skinner, psychologue et philosophe américain, introduit dans les années 1950 le concept de conditionnement opérant. D'après lui, il est essentiel de s'intéresser à l’histoire de l’individu et à son environnement immédiat pour trouver les véritables causes du comportement et ainsi pouvoir l’influencer. Sans les nier, il pense que les processus « mentaux » tels que les pensées ou les émotions ne sont pas pertinents pour la prédiction, le contrôle et l’analyse expérimentale du comportement. Cette approche marque une divergence profonde avec le béhaviorisme méthodologique de Watson, elle se nomme le béhaviorisme radical.
Le conditionnement opérant se caractérise par sa prise en considération des conséquences d’une action. Il part du principe que l’on peut modifier une action grâce à des renforcements : les êtres vivants apprennent par renforcement, par répétition, etc. De fait, les conséquences d'un comportement ont pour effet d'augmenter ou de diminuer sa probabilité d'apparition. On distingue alors deux types de renforcement :
Renforcement positif
Renforcement négatif
La boite de Skinner
L'approche behavioriste en éducation
A la suite de ses recherches sur le conditionnement opérant et des bases qu’il a ainsi pu poser, Skinner s'est intéressé, dès les années 1960, à les appliquer, entre autres, au domaine de l'éducation. Le but de l'enseignement est, pour lui, un moyen de susciter chez l'élève des formes nouvelles de comportement
1) Le rôle de l'enseignant dans une perspective béhavioriste
L'objectif de la science du comportement est pour Watson d'étudier les relations entre les stimuli (S) de l'environnement et les comportements réponses (R) qu'ils provoquent. Cette position de principe défendue par Watson correspond à ce qu'on a appelé par la suite le « béhaviorisme méthodologique »
Les recherches en psychologie sur le béhaviorisme s’applique en éducation de la façon suivante :
Skinner préconise l'utilisation d'outils respectant les critères suivants : - Permettre un échange continu entre l'élève et la discipline enseignée - Présenter uniquement la partie de la discipline la plus proche des possibilités actuelles de l'élève et s'assurer que cette partie est bien apprise - Permettre une progression qui s'accorde au rythme de l'élève - Faire en sorte que l'élève soit actif par la production de réponses - Renforcer l'élève en lui permettant de constater l'exactitude de sa réponse
Dans l'optique de respecter scrupuleusement ces critères, Skinner a conçu une "machine à enseigner" qui est en quelque sorte l'ancêtre des logiciels éducatifs utilisés aujourd'hui. Cependant, son programme a rapidement été remis en cause et remplacé par d'autres programmes mettant notamment en avant le rôle positif de l'erreur dans l'apprentissage.
2) L'impact du behaviorisme en éducation
Conclusion
Nous pouvons dire que même si le behaviorisme est une avancée de taille dans plusieurs domaines tels que la psychologie et l’enseignement. Cependant, cette approche connaît aussi des limites. En effet, le behaviorisme promeut une éducation sans émotion, sans contact physique, sans prise en compte de l'attachement comme dimension fondamentale de la psychologie humaine. Elle aboutit à la vision de l'humain comme une machine et à le traiter comme tel. Le modèle a évolué dans les années 60 pour intégrer les représentations et états mentaux en donnant naissance au modèle cognitivo-behavioriste. En effet, bien vite, les psychologues se sont rendus compte que les comportements influent les émotions, et que les émotions expliquent mieux les décisions que la rationalité pure.
Es-tu prêt pour le quiz ?
Par qui a été fondé le behaviorisme ?
1) Watson
2) Pavlov
3) Skinner
De quel domaine est issu le behaviorisme ?
1) L'enseignement
2) La psychologie
3) La physique
Sur quoi se centre l’approche behavioriste ?
1) Le comportement
2) Les émotions
3) Les sentiments
Sur quel type de conditionnement se base l'expérience d’Albert ?
1) Le conditionnement classique (ou répondant)
2) Le conditionnement opérant
Quel est l’objectif de l'expérience d’Albert ?
1) Comprendre l’origine des rêves
2) Comprendre l’origine des goûts
3) Comprendre l’origine des phobies
Par quel célèbre expérience Pavlov a t’il fait ses découvertes sur le conditionnement ?
1) Le chien de Pavlov
2) Le rat de Pavlov
3) Le chat de Pavlov
Qui a inventé le conditionnement opérant ?
1) Skinner
2) Watson
3) Pavlov
Dans l’approche behavioriste de l’enseignement, comment l’erreur est-elle perçu ?
1) Un renforcement positif
2) Un renforcement négatif
Yeah!
Next question
Yeah!
Next question
Yeah!
Oh no!
Try again
WEBOGRAPHIE
- Alias Education. (2017, février 22). Le Béhaviorisme - part 1 [Vidéo]. YouTube.https://www.youtube.com/watch?v=_K8BV9Cy5jc - A.W. Bates. (2015). Teaching in a Digital Age : Guidelines for Designing Teaching and Learning for a Digital Age. BCcampus. https://teachonline.ca/sites/default/files/pdfs/tony_bates-teaching_in_a_digital_age-fre.pdf - Béhaviorisme : La science du comportement—Didactique. (2014, mars 24). Consulté 29 octobre 2020. http://saoussendkhil.over-blog.com/2014/03/behaviorisme-la-science-du-comportement.html - Béhaviorisme (ou comportementalisme) - Perscol. (2017, novembre 17). Consulté 29 octobre 2020. https://www.perscol.fr/professionnel/sinformer/wiki/behaviorisme-ou-comportementalisme/ - Burrhus Frederic Skinner. (2020, septembre 13). Wikipédia. https://fr.wikipedia.org/wiki/Burrhus_Frederic_Skinner - Centre d'études comportementales de Cambridge. (1972). Behaviorisme.
WEBOGRAPHIE
- Hussardelamort. (2012, janvier 19). Le conditionnement opérant skinnerien. [Vidéo]. YouTube. https://www.youtube.com/watch?v=ap0lXN-U4co&t=2s - Ivan Pavlov. (2020, octobre 25). Wikipédia. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ivan_Pavlov - John Broadus Watson. (2020, septembre 6). Wikipédia. https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Broadus_Watson - Richelle, M. (1993). 4 - Le behaviorisme aujourd’hui [1]. Dans : , M. Richelle, Du nouveau sur l'esprit: Et autres questions en suspens (pp. 51-84). Paris cedex 14, France: Presses Universitaires de France. - Théories de l’apprentissage : Behaviorisme, cognitivisme, socio-constructivisme. (2016, avril 18). SI & Management. http://www.sietmanagement.fr/theories-de-lapprentissage-individuel-transmettre-construire-echanger-j-piaget-l-vygotksi/ - Le courants béhavioriste. (sans date) Les courants pédagogiques. Consulté 29 octobre 2020. http://lescourantspedagogiques.weebly.com/le-courant-beacutehavioriste.html - L’expérience du petit Albert de J.B.Watson : Comprendre les phobies. (2008, décembre 23). Psy à Paris. http://psyaparis.fr/letude-des-phobies-le-cas-du-petit-albert/