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Le syndrome pyramidal

HEPH Condorcet

Created on October 20, 2020

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Transcript

Le syndrome pyramidal

Il est constitué de 3 symptômes

Trouble moteur

= trouble de la commande motrice volontaire et automatique

Trouble du tonus

= flaccidité / spasticité

Trouble des réflexes

Exemples: séquences vidéos

1. Trouble moteur

Le déficit moteur du syndrome pyramidal peut rendre le mouvement volontaire difficile voire impossible à réaliser.On parle de "parésie" si le mouvement est partiellement réalisable. Le terme "plégie" signifie une paralysie complète.

Dans le cas de l'AVC, ce déficit moteur touche l'hémicorps controlatéral à la lésion

1. Trouble moteur

Ce déficit moteur n'est pas un manque de force mais bien un trouble de la commande du mouvement et une perturbation de la qualité du mouvement volontaire quand il est réalisable.

Influence sur l'équilibre?

Quels sont les muscles concernés?

Il va influencer les réactions automatiques et posturales du patient

La qualité du mouvement?

Quand?

Ce déficit moteur varie selon la position, la fatigue et le caractère du mouvement

Le manque de motricité volontaire entraîne une perte de la sélectivité du mouvement

2. Trouble du tonus

Dans les cas où la voie pyramidale est touchée de manière brutale, par exemple: lors d'un AVC, d'un traumatisme crânien, d'un traumatisme médullaire, on retrouvera dans un premier temps une hypotonie appelée flaccidité. Environ 4 semaines plus tard, l'hypertonie pyramidale va s'installer progressivement.Si l'installation du syndrome pyramidal est progressive, par exemple dans la sclérose en plaques, il n'y aura pas d'hypotonie. L'hypertonie pyramidale s'installera progressivement

2. Trouble du tonus

Exemple: l'extension du coude

Partie 1: je veux tendre mon coude = extension active, volontaire du coude

On pourrait ajouter sur le schéma, l'inhibition réciproque. En même temps que l'excitation du motoneurone activateur du triceps, il y a une inhibition du biceps afin que le mouvement d'extension soit rendu possible

2. Trouble du tonus

Partie 2: l'extension du coude provoque un étirement du biceps

La boucle réflexe est alors activée. La voie pyramidale a un effet inhibiteur" sur le réflexe myotatique afin de permettre au mouvement d'extension de se réaliser malgré l'étirement du biceps.

2. Trouble du tonus

Partie 3: que se passe t-il chez un patient souffrant d'un syndrome pyramidal?

L'inhibition réciproque est également diminuée lors d'une atteinte de la voie pyramidale. Lorsque le patient essaie de tendre le coude, le biceps n'est plus(suffisament) inhibé, le mouvement d'extension ne peut donc être réalisé.

Si la paralysie est partielle, en général, elle prédomine sur les muscles de la partie inférieure du visage, sur les muscles distaux des membres et sur le muscles "raccourciceurs" des membres inférieurs. Les muscles du tronc et du cou sont souvent épargnés.

L'absence ou la diminution de la motricité volontaire de certains muscles entraîne une perte de la sélectivité des mouvements => Le patient ne dispose donc que de quelques schémas moteurs globaux et stéréotypés. Exemple: lorsque le patient souhaite exercer une flexion dorsale de la cheville touchée, c'est tout son membre inférieur qui se fléchit. Dans ce cas, le mouvement volontaire peut être associé à des syncinésies. - globales: lors d'un mouvement volontaire ou lorsque le patient éternue par exemple, on observe une exagération de l’attitude habituelle du patient hémiplégique (son membre supérieur se fléchit davantage) - de coordination: au moment de la contraction volontaire d’un groupe musculaire, apparaît la contraction automatique d’autres groupes musculaires ("mouvement s parasites"). Exemple: lorsque le patient essaie de lever le bras (contraction du deltoïde ant.), on voit apparaître une flexion du coude (qui ne devrait pas intervenir dans l'élévation du membre supérieur) - d'imitation: lorsque le patient effectue un mouvement volontaire avec un membre, l'autre membre fait le même mouvement en même temps (sans être volontaire) Rem.: Toutes les syncinésies ne sont pas anormales. Exemple: le jeune enfant qui passe la langue lorsqu'il est occupé à découper son dessin.

Le déficit moteur d'un patient peut varier selon:- la position du membre qui doit effectuer le mouvement. Le mouvement va être plus difficile s'il doit se faire contre la pesanteur, par exemple: en décubitus dorsal, il sera plus facile de tendre le coude lorsque le bras est près du corps (0° de flexion d'épaule) que lorsque le membre supérieur est à 90° de flexion d'épaule. - la position du patient. Par exemple: si on demande à un patient qui tient à peine debout d'effectuer une élévation antérieure du membre supérieur touché. Il éprouvera plus de difficultés si on lui demande de réaliser ce mouvement en étant debout qu'en position assise (position plus stable, qui lui demande moins d'effort). - l'état de fatigue du patient. - le caractère du mouvement: le mouvement volontaire est plus touché que le mouvement automatique.

Chez l'individu "sain", les réactions de redressement, d’équilibration, de protection impliquent un constant rééquilibrage musculaire nécessitant un ajustement de la tonicité. Exemple: lorsque vous trébuchez, un grand nombre de muscles sont mis en jeu afin de vous rééquilibrer, d'éviter la chute. Chez le patient hémiplégique, la réponse motrice de certains muscles étant absente ou inadéquate, le patient bénéficiera de peu de faculté d’adaptation automatique à l’environnement. Exemple: lorsque le patient trébuche, les muscles nécessaires pour se rééquilibrer ne répondent pas tous de façon adéquate pour éviter la chute.