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ETAPE 1 - Module 2
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Transcript
ETAPE 1
Module 2Physiopathologie des kystes et tumeurs maxillaires
15 minutes
CONTENU
OBJECTIFS
Présentation des différentes lésions osseuses des maxillaires ainsi que leurs caractéristiques épidémiologiques
Connaître la physiopathologie des kystes et des tumeurs afin de comprendre par la suite la prise en charge des lésions et leurs mesures de suivi
Définition : Schear
Physiopatho-logie - kystes des maxillaires
Un kyste est une cavité pathologique
- qui présente un contenu liquide, semi-liquide, ou aérique
- qui n’est pas créée par l’accumulation de pus
- est bordée par un épithélium qui peut être soit continu soit discontinu »
Physiopatho-logie - kystes des maxillaires
Le développement de la sphère orofaciale étant complexe en raison de la présence des différents types d’ossification et des organes dentaires, les risques d’inclusion de cellules épithéliales dans les tissus conjonctifs sont importants, créant ainsi un polymorphisme de ces lésions
Physiopatho-logie - kystes des maxillaires
On distingue :
- Kystes odontogènes ayant un rapport avec l’organe dentaire et son évolution
- Kystes non odontogènes se développant indépendamment du germe dentaire
- Pseudo-kystes : Lésion radiologique ressemblant à une lésion kystique mais non
- Tapissé par un épithélium
Sauveur G, Ferkdadji L, Gilbert E, Mesbah M. Kystes des maxillaires. Encycl Méd Chir (Elsevier SAS, Paris), Stomatologie, 2006;22-062-G-10, Médecine buccale, 2008;28-550-G-10.
Physiopatho-logie - kystes des maxillaires
- Le contenu kystique peut être semi-liquide , liquide et présente des caractéristiques propre à chaque type de kyste.
- Certains d’entre eux peuvent s’infecter ce qui modifie leurs aspects cliniques et radiologiques.
- Ces kystes sont caractérisés par une croissance lente et une tendance à l'expansion en dépit de leur caractère bénin, jusqu'à parfois atteindre un volume important si ces derniers ne sont pas diagnostiqués à temps et/ou traités de façon appropriée
OCHSENIUS G, ESCOBAR E, GODOY L, PENAFIELC. Odontogenic cysts : analysis of 2944 cases in chile. Med Oral Patol Oral Cir Bucal 2007 ; 12 : E85-91
Epidémiologie
Physiopatho-logie - kystes des maxillaires
Les kystes odontogènes représentent une des causes principales de la destruction des os des maxillaires. Leur fréquence est relativement importante.Trois types de kystes les plus fréquents sont :
- Kystes radiculaires inflammatoires
- Kystes dentigères
- Kératokystes.
OCHSENIUS G, ESCOBAR E, GODOY L, PENAFIELC. Odontogenic cysts : analysis of 2944 cases in chile. Med Oral Patol Oral Cir Bucal 2007 ; 12 : E85-91
Physiopatho-logie - kystes des maxillaires
Diagnostic des lésions kystiques :
- Il existe environ 20 types de kystes et pseudo-kystes des maxillaires
- Prudence lors du diagnostic car certains peuvent avoir un potentiel de dégénérescence maligne.
- Difficulté diagnostic car de nombreux points de ressemblance entre les kystes eux-mêmes et entre kystes et tumeurs odontogéniques
- Découverte généralement fortuite sur un panoramique dentaire
Classification des kystes des maxillaires : OMS Mise à jour en 2017
Physiopatho-logie - kystes des maxillaires
Kystes odontogéniques d’origine inflammatoire
- Kyste radiculaire (apico-radiculaire et latéro-radiculaire)
- Kyste paradentaire (collatéral inflammatoire, marginal postérieur, vestibulaire mandibulaire)
- Kystes odontogéniques et non odontogéniques liés au développement
- Kyste dentigère
- Kératokyste odontogénique
- Kyste périodontal latéral
- Kyste gingival
Kyste odontogénique glandulaire
- Kyste odontogénique calcifiant
- Kyste odontogénique orthokératinisé
- Kyste du canal naso-palatin
Aspect anatomopathologique des kystes
Physiopatho-logie - kystes des maxillaires
Se présente sous la forme d’une poche liquidienne (uni ou plurilobée) avec :
- Une paroi ou coque : Conjonctive, régulière, mince, se clive facilement de l’os, avec remaniement vasculaires et fibreux associés à des calcifications
- Un revêtement épithélial : Pavimenteux simple ++ ou stratifié, ± kératinisé Un contenu liquidien plus ou moins important ( Liquide clair/Sang )
- Paillettes de cholestérol (kystes radiculaires)/Flocons blancs de kératine (kératokystes)
Etiopathogénie des kystes vont être dépendant du type de kyste et du type de revêtement épithélial.
Physiopatho-logie - kystes des maxillaires
→Globalement asymptomatique →Beaucoup de découverte fortuite radiologique - Pression osmotique positive intra-kystique - Expansion par ostéolyse périphérique
Stade d’évolution des kystes (4 phases évolutives)
- Phase de latence : La tumeur est profondément située dans l'os, phase asymptomatique durant laquelle le kyste ne peut être détecté que fortuitement radiologiquement et/ou au cours d'un épisode de surinfection.
- Phase de déformation des corticales : Liée à la multiplication cellulaire ou tissulaire, et à l'augmentation de la pression intra-kystique responsable de la lyse osseuse. Une voussure de consistance dure apparaît, sur l'une des tables osseuses ; le plus souvent vestibulaire, que ce soit au maxillaire ou à la mandibule.
- Phase d’extériorisation : Le plus souvent la paroi externe qui va s'amincir, la palpation révèle alors lune consistance molle . Cette paroi finit par disparaître de façon nette et régulière, conjointement à l'augmentation de volume du kyste.
- Phase de complications : La tumeur, de consistance molle, est directement sous-muqueuse, rarement sous-cutanée ; elle peut alors se fistuliser et s'infecter. La douleur et les adénopathies satellites (inflammatoires) peuvent alors y être associées.
Physiopatho-logie - kystes des maxillaires
LE BRETON G. traité de sémiologie et clinique odonto-stomatologique. Velizy : CdP 1997, 512 p.
Etiopathogénie Kyste radiculaire (périapical ou latéral )
Suite à une Nécrose pulpaire → Infection périapicale aiguë →Infection périapicale chronique “granulome” par prolifération épithéliale réactionnelle →Kyste radiculaire périapical 3 phases :
- Prolifération cellulaire des débris épithéliaux de Malassez
- Cavitation par dégénérescence du tissu de granulation
- Expansion par ostéolyse périphérique
Physiopatho-logie - kystes des maxillaires
Etiopathogénie Kyste radiculaire (périapical ou latéral )
Étiopathogénie Kyste dentigère (folliculaire ou péri-coronaire)
- Localisation mandibulaire
- Lésion dysembryoplasique
Physiopatho-logie - kystes des maxillaires
- Développement lié à l’inclusion dentaire et du sac péricoronaire
Etiopathogénie Kératokyste odontogénique
- Lésion dysembryoplasique
- Evolution dégénérative à partir de l’épithélium odontogène primitif (Lame dentaire ou vestiges)
- Prolifération propre par l’épithélium kystique + pression osmotique intrinsèque.
Etiopathogénie Kyste naso-palatin
- Restes de l’épithélium du canal naso-palatin donne origine à cette lésion kystique
- Lésion la plus fréquente des kystes non-odontogènes prévalence de 1% dans la population générale
Physiopatho-logie - kystes des maxillaires
Etiopathogénie Kyste parodontal latéral
- Kyste dysembryoplasique qui se développe à partir de débris épithéliaux présents dans le parodonte latéral
- Relativement rare : 0,8 à 1,5 % des kystes des maxillaires
Ruhin B, Guilbert F, Bertrand JC. Traitement des kystes, tumeurs et pseudotumeurs bénignes des maxillaires. Encycl Méd Chir (Elsevier SAS, Paris), Stomatologie, [22-062-K10], 2005;1:42-59.
Kyste glandulaire odontogénique
- Kyste dysembryoplasique qui comporte des cellules secrétant du mucus, regroupées en structures ressemblant à celles des glandes salivaires
- Caractères histologiques suggèrent plutôt une origine odontogène à partir de l’épithélium adamantin réduit
- Kyste rare : Moins de 1 % des kystes des maxillaires
Kyste résiduel
Kyste persistant après une exérèse incomplète ou une absence d’exérèse du kyste initial, généralement un kyste radiculo-dentaire, alors que la dent causale a été extraite.Représentent environ 10% des kystes odontogènes, avec une prévalence d’environ 2%
Physiopatho-logie - kystes des maxillaires
Kyste gingival
- Peu de signification clinique
- Fréquents chez les nouveau-nés (appelés nodules de Bohn)
- La plupart disparaissent spontanément à l'âge de 3 mois.
- Ils proviennent de restes de la lame dentaire qui prolifèrent pour former de petits kystes kératinisants
Kyste osseux solitaire
- Survient chez l’adolescent
- Dans les régions prémolo –molaires mandibulaires
- Asymptomatiques // signes radiologiques fortuits
- Radio-clarté de taille variable à contour irrégulier
- Exploration chirurgicale = cavité vide ou liquide clair , réossification après mise en place du caillot
Physiopatho-logie - kystes des maxillaires
Kyste anévrysmal
- Relativement rare
- Radioclarté multiloculaire
- Absence de paroi épithéliale., cavité hémorragique
- Expansion corticale
- Pathogénèse inconnue
Odontome complexe
- Tissus dentaires disposés de manière désordonnée
- Potentiel de croissance limité
- Masse d’émail , de dentine et de cément
Dent adulte est composée de tissus d’origine conjonctive et épithélialeTumeurs odontogéniques sont propres aux maxillairesClassification basée sur l’histogénèse présumée :
- Les tumeurs purement épithéliales, rappelant la structure de l'organe de l'émail.
- Les tumeurs associant structures épithéliales et tissu conjonctif. Dans ce groupe, il peut exister des phénomènes d'induction épithélio-conjonctive aboutissant à l'élaboration d'émail, de dentine et de cément.
- Les tumeurs constituées exclusivement de tissu conjonctif ectomésenchymateux
Physiopatho-logie - kystes des maxillaires
Physiopatho-logie - kystes des maxillaires
Classification de l’OMS mise à jour en 2017 subdivisée en 3 parties :
- Tumeurs non odontogènes
- Tumeurs odontogènes
- Autres tumeurs
Physiopatho-logie - kystes des maxillaires
Améloblastome
- Tumeur odontogène la plus fréquente
- Plusieurs variantes
- Croissance épithéliale lente
- Haut potentiel de récidive
- Localement invasif
- Atteinte mandibulaire ++
QUESTIONNAIRE
