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SIMONE VEIL

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Created on October 7, 2020

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Transcript

UNE JEUNESSE AU TEMPS DE LA SHOAH

SOMMAIRE

-CARTE MENTALE

-RESUME DU LIVRE

-LA CARRIERE POLITIQUE DE SIMONE VEIL

-L'ENTREE DE SIMONE VEIL AU PANTHEON

-AVIS SUR LE LIVRE

-ANNEXE: AUSCHWITZ BIRKENAU

CARTE MENTALE

Mère : Yvonne Steinmetzest, une juive laique, sa famille est originaire de Rhédanie et aussi de Belgique. Tout comme son mari, elle est une patriote française. Elle a des idées politique de gauche. Elle a interrompu ses études de chimie pour aller vivre a Nice.

Père : André Jacob, juif laique issu d'une famille originaire de Metz. C'est un patriote français, il a fait la guerre 14-18 et a été fait prisonnier depuis il déteste les Allemands. Il exerce la profession d'architecte mais à cause de la crise de 1929 il est ruiné. Il a des idées politique de droite.

Simone Veil, née à Nice en 1927,est la benjamine de la famille. Elle a un caractère très affirmé, elle a tout de suite été inquiète quand Hitler est arrivé au pouvoir en 1932.

Jean, né en 1925 à Nice est le grand frère de Simone il est très protecteur avec elle.

Madeleine, sœur aînée, née à Paris en 1923

Denise, née en 1924 à Paris est la grande soeur de Simone elle a tout de suite été indépendante.

RESUME DU LIVRE

Simone Jacob est née en 1927, elle passe son enfance à Nice. Elle a une vie de famille heureuse jusqu'à l'aube de la seconde guerre mondiale. Elle raconte la montée du nazisme et de l'antisémitisme. Quand la France déclare la guerre à l'Allemagne en septembre 1939, Simone a 12 ans. Et à partir de ce moment, il y a de plus en plus de restrictions imposées aux Juifs. Jusqu'en 1943, les Juifs se trouvent à peu près en sécurité à Nice. Mais durant l'été 1943, les Italiens signent l'armistice et quittent la région. Les Allemands prennent le contrôle de la Côte d'Azur et c'est là que le danger les menace fortement , il y a de nombreuses arrestations. Pour se protéger, la famille de Simone Jacob se sépare et achète de fausses cartes d'identité. Mais une succesion de mésaventures fera qu'ils seront tous arrêtés avant d'être déportés. Simone est arrêtée en mars 1944 à Nice, elle a 16 ans. Commence alors le récit de l'horreur des camps de concentration.

Simone est d’abord déportée à Ravensbrück, puis à Drancy et enfin à Auschwitz-Birkenau. A son arrivée, le matricule 78651 lui est tatoué sur le bras. Elle va ensuite travailler à Bobrek pour les Allemands. Elle subit de la malnutrition, les mauvais traitements, l'épuisement physique, les maladies. Peu avant la libération du camp d'Auschwitz en janvier 1945, elle fait partie des marches de la mort jusaqu'au camp de Bergen Belsen. Sa mère meurt du thyphus en mars 1945. Sa soeur est également malade et est sauvée de justesse à l'arrivée des Alliés. Cette étape de sa vie l'a sortie complètement de l'enfance.

Simone Veil a survécu à l'horreur des camps, elle y aura perdu sa mère, son père ainsi que son frère. Arrive ensuite l'étape de la reconstruction.

SIMONE VEIL CITOYENNE DE L'EUROPE ET ENTREE AU PANTHEON

Simone Veil est vêtue de son habit de l'académie française, elle est dessinée entourée par un détenu des camps et par un soldat de la garde républicaine.

Placide fait un jeu de mots entre le nom VEIL et le verbe veiller.

SIMONE VEIL CITOYENNE DE L'EUROPE ET ENTREE AU PANTHEON

Après la guerre Simone Veil a beaucoup oeuvré pour la réconciliation franco-allemande et pour la construction européenne. Elle était convaincue que la paix durable passait par la construction européenne. Elle a été présidente du parlement européen de 1979 à 1982 et restera députée européenne jusqu'en 1993 . Un an après sa mort en 2018 ; Simone Veil a été la 5ème femme à faire son entrée au panthéon à côté de son mari. Nous retenons de sa vie trois principaux engagements: -le droit des femmes -la construction européenne -la mémoire de la Shoah

CARRIERE POLITIQUE DE SIMONE VEIL

Après des études de droit, Simone Veil s'oriente vers la magistrature. Elle est nommée à la direction de l’administration pénitentiaire, elle travaille de 1954 à 1964 à humaniser l’univers carcéral. Elle jouera un rôle important lors de la guerre d'Algérie en rendant possible le retour en France de plusieurs prisonniers que l'on soupçonnait d'être exposé à de mauvais traitements, en parallèle de quoi elle se battra pour les conditions carcérales féminines et les combattantes de la guerre d'Algérie. Elle occupera ce poste jusqu'en 1964, date à laquelle elle se voit confier les affaires civiles. Finalement, elle deviendra secrétaire générale du conseil supérieur de la magistrature en 1970. Elle fait figure de pionnière en étant la première femme à siéger au Conseil d’administration de l’ORTF (Office de radiodiffusion-télévision française) de 1972 à 1974. C'est en 1974, après l'élection de Valery Giscard d'Estaing, que Jacques Chirac la nomme ministre de la Santé. Elle obtient le remboursement de la pilule contraceptive par la sécurité sociale et la dépénalisation de l'avortement. Européenne convaincue de longue date, elle est élue présidente du Parlement Européen en 1979. Puis sera députée européenne jusqu'en 1993. Elle retourne à la politique nationale en 1993 (ministre d’État chargée des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville jusqu’en 1995). En 1998, elle intégre le Conseil constitutionnel, elle le quittera en 2007. Présidente de la Fondation pour la mémoire de la Shoah de 2001 à 2007, puis présidente d’honneur, elle a oeuvré encore et toujours contre l’antisémitisme et le racisme. Elle est élue en 2008 à l’Académie française, son épée témoigne de son passé et de ses combats.

AVIS SUR LE LIVRE

"Une Jeunesse au temps de la Shoah" extrait d'Une Vie" de Simone Veil , nous a surpris dans la façon de décrire les horreurs de la Shoah avec une telle neutralité alors qu'elle- même a connu les camps.

Elle écrit sans jamais juger les mauvaises actions des détenus "personne ne peux les juger, ils mourraient de faim". Cette histoire devrait être connu de tous ; c'est une leçon de vie . Au fur et à mesure de la lecture nous avons découvert les atrocités, les humiliations et les conditions de vie épouvantables des Juifs dans les camps de concentration.

La rapidité avec laquelle les choses se sont dégradées pour Simone et sa famille, en 1944 nous a pris de court . Ils sont successivement passés par le camp Drancy, puis par les camps d'Auschwitz, de Bobrek, et enfin par celui de Bergen-Belsen.

Nous avons aussi était très surpris par sa détermination et son optimisme ; quand sa mère est morte elle disait à sa soeur "Ecoute, il faut tenir le coup et ne pas se laisser aller, parce que nous allons être liberées très vite".

La construction du récit est bien faite, on explique les évenements aux dates évoquées ce qui rend plus facile la compréhension du texte quand on a peu de connaissances sur ce sujet.

Pour conclure "Une Jeunesse au temps de la Shoah"est un livre à faire lire aux enfants dès 14 ans pour qu'ils comprennent et ne reproduisent pas les erreurs du passé car "La shoah est notre mémoire et notre héritage".

"Rien ne s'efface; les convois, le travail, l'enfermement, les baraques, la maladie, le froid, le manque de sommeil, la faim, les humiliations, l'avilissement, les coups, les cris, ... non, rien ne peut ni ne doit être oublié." Simone Veil

ETUDE DE LA DEPORTATION D'AUSCHWITZ

Sur la carte Auschwitz se situe en Allemagne car la Pologne faisait partie des territoires annexés par l'Allemagne en 1939.

Auschwitz est un camp de concentration et d'extermination qui se situe en Pologne à la frontière avec l'Allemagne, près de Cracovie.

Quel est la différence entre un camp de concentration et un camp d'extermination ?

Le camp de concentration était un camp où les déportés étaient exploités pour des travaux pénibles et mourraient d'épuisement ou étaient liquidés lorsqu'ils étaient « usés », tandis que dans le camp d'extermination, les personnes déportées étaient gazées immédiatement à leur arrivée.

CHAMBRE A GAZ

Rudolf Höss, responsable du camp est chargé de préparer à Auschwitz une installation destinée à l'extermination en masse. Le Zyklon B était un pesticide, actif au simple contact de l'air ambiant, connu et utilisé couramment dans l'armée allemande. Testé en septembre 1941 sur des prisonniers de guerre soviétiques, le produit se révèle mortel même en très petite quantité. Les SS ajoutent des ventilateurs pour accélérer la propagation du gaz délétère au début du processus de gazage. La première chambre à gaz était né.

CREATION D'AUSCHWITZ

Porte d’entrée d'Auschwitz avec l'inscription Arbeit macht frei. («Le travail rend libre »).

La création du camp Auschwitz est décidée par les SS en février 1940 : c'est d'abord un camp de concentration et de travail forcé. Il est implanté sur le site d'une ancienne caserne de l'armée polonaise. Les premiers prisonniers sont des opposants politiques polonais. Une première vague, au nombre de 720, arrive en juin 1940. Le camp est prévu pour ceux que le régime nazi estime dangereux : suspects de résistance, hommes politiques, intellectuels, des Allemands condamnés par les tribunaux, des prisonniers politiques, ainsi que ceux que les nazis appellent des « éléments asociaux » : Tziganes, prostituées, homosexuels, handicapés, Juifs. En 1940, le camp renferme de 13 000 à 16 000 détenus. Le nombre de prisonniers atteint environ 20 000 en 1942. Durant les vingt premiers mois, plus de la moitié des 23 000 prisonniers sont polonais. A l'été 1941, environ 10 000 prisonniers de guerre soviétiques sont envoyés à Auschwitz pour réaménager le camp ; à l'été 1942, ils ne sont plus qu'une centaine qui servent alors de cobayes pour l'expérimentation des chambres à gaz. Pour surveiller ceux-ci, les SS utilisent des Kapos, principalement recrutés parmi les prisonniers allemands de droit commun les plus violents. Les détenus sont catégorisés par des symboles de formes et de couleurs bien définies, cousus sur leur combinaison de bagnard : prisonnier politique, Juif, homosexuel, etc. Les détenus sont également identifiés par un numéro tatoué sur le bras. Auschwitz est d'abord un camp de travail où les détenus sont des hommes adultes. Les prisonniers valides doivent travailler, ceux qui sont malades ou blessés ne sont pas ou peu soignés et meurent d'épuisement

En novembre 1943, le camp est fractionné en trois parties

Birkenau devient Auschwitz II celui-ci comprend le centre de mise à mort ainsi qu'un gigantesque camp de travail forcé. C'est là qu’ont péri plus d'un million de personnes, principalement des Juifs et des Tziganes. Birkenau est à environ trois kilomètres de la ville d'Auschwitz, dans des marécages ; il se trouve près de l'emplacement du village de Birkenau détruit pour construire le camp. D'une capacité théorique de 100 000 détenus, il s'étend sur une superficie de 170 hectares , fermée par 16 kilomètres de barbelés. Il comprend, dans sa configuration finale, trois parties : le camp des femmes, le camp des hommes et une extension jamais terminée « Mexico » Dans un premier temps, Himmler avait pensé Birkenau comme une extension d'Auschwitz destinée à accueillir des prisonniers de guerre soviétiques dans le cadre de l'invasion de l'Union soviétique. Ce sont d'ailleurs ces prisonniers soviétiques qui commencent à construire les baraquements en brique qui deviennent plus tard le camp des femmes. Le rôle principal de Birkenau, défini dès fin 1941, a ensuite été d'appliquer la mise à mort systématique et programmée des Juifs. Dans ce but, les nazis font construire à Birkenau quatre complexes de chambres à gaz-crématoires . La construction débute en 1942. C'est d'abord deux anciennes fermes situées à proximité du camp et transformées en chambres à gaz.

Les détenus arrivent de toute l'Europe en train, souvent après plusieurs journées passées dans des wagons à bestiaux. Certains sont déjà morts à leur arrivée : de soif, de faim, de maladie ou encore d'asphyxie.

Les prisonniers subissent la Selektion. D'un côté, on fait ranger les faibles, les personnes âgées, les malades, les femmes enceintes, les enfants pour les conduire vers des douches, mais en fait des chambres à gaz. D'un autre côté, on parque les adultes (en théorie à partir de 15 ans) jugés les plus valides par les SS et destinés a priori au travail forcé. Souvent, le docteur Josef Mengele ou ses "assistants" opèrent en complément une sélection parmi les nouveaux venus pour conduire des « expériences médicales ». Dans tous les cas, les détenus sont contraints de se dévêtir totalement. Les cadavres de ceux qui ont été gazés sont tondus, dépouillés de leurs bijoux ou dents en or, puis chargés dans un monte-charge menant aux fours crématoires. Ceux qui se retrouvent « parmi les plus forts », sont également tondus, tatoués à l'avant-bras gauche, « désinfectés » puis envoyés en quarantaine dans des baraquements un peu à l'écart des installations principales. Tous les biens sont récupérés.

Après leur quarantaine et une sévère désinfection, les survivants au premier tri sont répartis en groupes de travail, appelés Kommandos, et employés comme main-d'œuvre esclave dans les usines dépendant du camp, mais aussi dans des fermes ou à l'intérieur du camp.

Les prisonniers commençaient la journée à 4h30 du matin avec l'appel. À ce moment de la journée, même en été, il fait froid. Les prisonniers étaient tenus de se maintenir en rangs à l'extérieur des baraquements et de rester là jusqu'à 7 heures, heure à laquelle les officiers SS arrivaient. Pendant ce temps, les gardes pouvaient leur infliger des punitions, pour un bouton manquant, une gamelle mal nettoyée. Ils pouvaient ainsi être contraints à rester une heure en position accroupie, les mains sur la tête ou recevoir des coups. Les détenus étaient comptés et re-comptés. En 1944-1945, de cinq à dix prisonniers étaient retrouvés morts après chaque nuit dans le baraquement. Après l'appel, les Kommandos se mettaient en marche vers leur lieu de travail, par groupes de cinq, portant leur tenue de camp rayée, sans sous-vêtement, portant des sabots de bois mal adaptés à leurs pieds et sans chaussette. Les Kapos avaient la responsabilité des autres prisonniers tout comme l'escorte SS qui les accompagnait. La journée de travail durait douze heures en été et un peu moins en hiver. La plupart des tâches étaient relatives à la construction du camp, aux travaux dans les gravières ou dans les dépôts de bois. Aucune pause n'était accordée.

Un second appel était effectué le soir. Lorsqu'un prisonnier manquait à l'appel, les autres devaient rester en place même si cela devait durer des heures. Les prisonniers recevaient alors leur ration d'eau et de pain et regagnaient leur baraquement. De huit cents à mille détenus étaient entassés dans les lits de bois superposés de chaque baraquement. Incapables de s'allonger complètement, ils dormaient en long ou en travers, avec les pieds de l'un sur la tête de l'autre, le cou ou la poitrine. Dépouillés de toute dignité humaine, ils se frappaient, se mordaient, se donnaient des coups de pieds afin de grappiller quelques centimètres d'espace supplémentaire pour dormir un peu plus confortablement, ce qui rendait leurs nuits fort courtes.