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CAP1(hist):Revolution>Ve République
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LA FRANCE DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE À LA VÈME RÉPUBLIQUE: L’AFFIRMATION DÉMOCRATIQUE.
C.A.P Histoire géographie EMC Q. MAILLARD
Index
Intro
Séance 1
Séquence 1
séance 4
Séance 3
Séance 2
Methodologie.
études de document
Séquence 2
SÉQUENCE 1: LA RÉVOLUTION ET L’EMPIRE (1789/1815)
1815
1789
1799
Monarchie constitutionnelle.
Monarchie absolue
Ie République
L'Empire
Consulat
1792
1804
Séance 1:La FRANCE DE l'ancien régime.
I. Une monarchie absolue dominante en Europe.
A. la France en 1789.
Le royaume est limité par les mers ou océan, le Rhin, les Alpes et les Pyrénées. Elle est l’une des principales puissances d’Europe, notamment grâce aux succès militaires. Par exemple, le traité d’indépendance des Etats-Unis en 1783 est signé à Versailles. La France est le pays le plus peuplé d’Europe:27 800 000 habitants. Elle a un rayonnement culturel important à travers le monde. Sa langue est lue partout et le palais de Versailles est copié dans de nombreux pays.
B. Une monarchie absolue.
Doc.2: Disoucrs de Louis XV dit de la Flagellation, 1766.
Doc.3: Portrait de Louis XIV en costume Royal, Rigaud Hyacinthe, 1701, musée du Louvre, Paris.
Sacré à la cathédrale de Reims.
Monarque absolu de droit divin.
Concentre tous les pouvoirs.
Il vit au château de Versailles depuis 1662, avec une cour de 16 000 personnes.
« Comparable qu’à Dieu dans l’exercice du pouvoir suprême » (Louis XVI]
Le roi de France
Déclare la guerre, signe la paix.
Héréditaire de père en fils.
Sa volonté est la loi. « C’est légal parce que je veux » (Louis XV
Louis XVI
- Il nait le …………………………………. à ……………………….
- Il est le ………………………………….. de …………………… .
- Il devient roi le …………………………………….. .
- En 1770, il épouse …………………………………………………………………………… , qui le soutien très peu.
- Roi érudit.
- Vu comme ………………………………….. et …………………… de bien faire.
- …………………………. De caractère et souvent …………………….., ce qui le fragilisera durant la Révolution.
- Surnommé : …………………………………………………………..
- Après sa fuite, il est arrêté et jugé par les révolutionnaires.
- Il est …………………………. Le …………………………………..
II. « Nous approchons de l’état de crise et du siècle des révolutions » [Jean-Jacques Rousseau, 1762]
A. le siècle des Lumières.
« Le peuple exerce le pouvoir en participant aux lois. C’est le pouvoir de la volonté générale."
- Que pensent-ils ?
• Montesquieu
« Le roi tient son autorité politique, son pouvoir du peuple ».
• Diderot
« La séparation des trois pouvoirs ( exécutif, législatif, judiciaire) : un homme ne doit pas avoir tous les pouvoirs »
• Rousseau
« la clé de la société es la tolérance religieuse. Le tiers-état doit obtenir une portion du pouvoir du fait de son utilité ».
• Voltaire
B. La société d’Ancien Régime.
« La fermière en corvée » Estampe anonyme, 1789, bibliothèque nationale, Paris.
En 1789, la société française est toujours organisée comme au Moyen Age en …………………………………………… : le …………………………………… , ……………………………………et ………………………… . Cette société est fondée sur les …………………………………………… . ………………………… ne regroupe que …………… de la population ,mais il est considéré comme le premier ordre en raison de son statut d’……………………………… entre Dieu et les hommes. Si le …………………………………………… a une richesse considérable, ce n’est pas le cas des membres du …………………………………………… , qui vivent bien souvent aussi misérablement que leurs paroissiens. …………………………………………… ne représente que ……… de la population. Si elle est encore composée de descendants des ………………………………………du Moyen Age, elle s’ouvre petit à petit à la …………………………………………… avec l’achat …………………………………………… . Toutefois, les postes importants et les grades élevés dans l’armée sont ……………………………… aux vieilles familles nobles. Ces deux ordres disposent de …………………………………………… , qui consistent surtout à ne pas payer ……………………………………………………………… et à en …………………………… sur les paysans ( la dîme pour le clergé et les droits seigneuriaux pour la noblesse). ……………………………………………englobe ………… de la population. Les ¾ sont ……………………………………………qui vivent, la plus part du temps, …………………………………………… . Il s’agit également d’une population peu …………………………………………… . Les villes ne regroupent que ………… de la population, dont la frange la plus riche à savoir …………………………………………… (maîtres artisans, marchands,…).
C. Pourquoi le royaume se dirige vers la Révolution.
Une société en crise.
Tentatives de réformes, par exemple Turgot (ministre du Roi) veut supprimer les corvées. Mais c'est un échec car opposition des ordres privilégiés et de la Reine.
Louis XVI est forcé de convoquer des états généraux pour le 5 mai 1789.
CONCLUSION :
Au XVIIIe siècle, la France est l’un des Royaumes les plus influents et importants en Europe. Elle est dirigée par un Roi, qui concentre tous les pouvoirs. A cette période, les philosophes des Lumières développent des idées qui se diffusent dans les sociétés, notamment celle qu’il existe des droits propres à chaque être humain. Cela va à l’opposé de la société d’ordre qui est en place dans le royaume. Les années 1780 sont marquées par une agitation sociale : le poids des impôts et le prix du blé sont des motifs de contestation. Ces agitations vont faire basculer le pays dans la Révolution.
Séance 2: L'année 1789.
I. La Révolution française.
Dès l’ouverture des états généraux,……………………………………… du tiers état comprennent que leur voix ne sera pas entendue et qu’ils ne sont là que pour accepter de nouveaux …………………………………………… . Ils se proclament alors « …………………………………………………………………………………………» le …………………………… 1789,en déclarant incarner la ………………………………………………………………… . Le Roi leur interdit d’accéder à la …………………………………………………………………… . Ils font alors le …………………………………………… de ne séparer avant d’avoir donné une constitution au royaume. Refusant d’utiliser la force, …………………………………………… , Louis XVI ordonne au …………………………… et à la …………………………………………… de rejoindre l’assemblée. Il reconnaît ainsi donc la souveraineté nationale de cette dernière.
A. L'échec des états génraux.
b. La monarchie renversée.
II. La naissance d'une France nouvelle.
A. La réorganisation du royaume.
Le territoire est réorganisé en 83 départements pour faciliter l'administration du pays. les impôts d'ancien régime sont remplacés par un nouveau système fiscal plus équitable. Pour répondre aux besoins financiers du royaume, l'Assemblée nationale décide de confisquer les propriétés de l'Eglise. Cette mesure oblige à intervenir dans le financement du clergé, les curés et les évêques deviennent alors des fonctionnaires de l'Etat.
B. La mise en place d'une monarchie constitutionnelle.
L’élaboration de la ……………………………… donne lieu à de longs débats entre les députés, si bien qu’elle n’est adoptée qu’en ……… . Le régime est conforme aux idées des ………………………… par la ……………………………… des pouvoirs et repose sur la souveraineté de la …………………… et du vote. Toutefois, le droit de ………………… du roi pose problème. De plus, le suffrage n’est pas ……………………… . Etant censitaire, il exclut les hommes aux revenus les plus modestes. De même, les …………………………, pourtant actives durant la Révolution, se retrouvent mises de côté et sont définies seulement comme «………………………………………………………………». Cela va empêcher l’……………………………… durable de ce régime.
CONCLUSION.
Séance 3: De la monarchie constitutionnelle à la Ière République.
I. L'échec de la monarchie constitutionnelle.
Forte opposition: Noblesse / Bourgeoisie.
La Noblesse.
La bourgeoisie.
un régime fragilisé.
Sa position.
L’attitude du Roi.
La fuite à Varennes.
Le manifeste du duc de Brunswick:.
II. La Première République.
Document 1: « La Révolution française, les années terribles »
Document 2: "l'éxécution de Louis XVI, 21 janvier 1793 »
Document 2: « La bataille de Valmy, 20 Septembre 1792. », Jean-Baptiste Mauzaisse, 1835, Grand Palais Paris.
Document 3: Discours de Robespierre le 5 février 1794.
« Pour fonder et pour consolider parmi nous la démocratie, pour arriver au règne paisible des lois constitutionnelles, il faut terminer la guerre de la liberté contre la tyrannie [...]. Il faut étouffer les ennemis intérieurs et extérieurs de la République, ou périr avec elle [...]. La protection sociale n’est due qu’aux citoyens paisibles : il n’y a de citoyens dans la République que les républicains. Les royalistes, les conspirateurs ne sont, pour elle, que des étrangers, ou plutôt des ennemis. Le tribunal révolutionnaire est institué pour punir les ennemis du peuple. Sont réputés ennemis du peuple ceux qui auront provoqué le rétablissement de la royauté [...] ; ceux qui auront secondé les projets des ennemis de la France [...]. La peine portée contre tous les délits est la mort. »
a) La naissance de la République. La chute de la monarchie suppose la création d’un nouveau régime et l’élection d’une nouvelle assemblée. Celle-ci va être élue au …………………………………………………………………………. La ……………………………………… naît alors le …………………………………………… . Les députés sont alors divisés en 3 familles politiques: - …………………………………………… , députés de …………………………………… favorables à la République ………………………………… défendant le peuple. Soutenus par ……………………………………………, ils ont à leur tête …………………………………………… et ……………………………………………. - ……………………………………………, députés de …………………………………………… favorable à une République défendant les ………………………………… et non la lutte contre les inégalités. Ils ont le soutien de la ……………………………………………. - ……………………………………………, députés du centre.
b) Une république fragilisée par les oppositions. Le sort de Louis XVI a profondément divisé les députés. Les montagnards souhaitaient …………………………………………… comme symbole d’affirmation de la République, tandis que les Girondins craignaient que cela renforce les réactions ………………………………………………………………. L’exécution du roi le ……………………………………………, oblige la Convention a lever ……………………………………………de 300 000 hommes pour faire face à l’avancée des troupes prussiennes et autrichiennes. Les armées de la Révolution remportent une victoire fondatrice à …………………………………………… le ……………………………………………. A l’intérieur du pays, des révoltes montent contre la Révolution comme en …………………………………………… où est formée une armée « catholique et royale »(plus de 150 000 morts au total). Ces oppositions provoquent l…………………………………………… des girondins de l’Assemblée après leur refus de mesures autoritaires. La mise en place d’un ………………………………………………………………………………………… dirigé par …………………………………………… va instaurer « la terreur » en France.
C) La terreur (1793-1794). Face aux difficultés, les …………………………………………… ne vont pas appliquer la constitution pour consolider la République en éliminant ses adversaires. Ainsi, la ………………………………………………………………………………en ………………………………… autorise l’arrestation de tous …………………………………………… et tous les suspects d’opposition au régime. Les coupables sont jugés par …………………………………………………………………………………………qui ne prévoit qu’une peine : ……………………………… . Ainsi, disparaissent toutes les ………………………………………………………………………………… de la Révolution: …………………………………… , …………………………………………… , ……………………………………… et ……………………… . Le bilan de la terreur est désastreux: ……………………………………………personnes sont guillotinées. Elle prend fin ……………………… avec la division des montagnards et les exécutions de …………………………………………… , en avril, puis de …………………………………………… en juillet, tous deux accusés de trahison .
Maximilien Marie Isidore de Robespierre.
- Il nait le …………………………………
- …………………… français, issu d’une famille noble.
- Il est très inspiré par les idées de ………………………………
- En 1789, il représente le tiers-état lors des Etats généraux.
- En septembre 1792, il est élu député à la Convention et devient rapidement l’un des chefs des Montagnards.
- Il joue un rôle important dans le procés de Louis XVI.
- En 1793, il obtient la promulgation de la loi des suspects et rentre au Comité de Salut public.
- Pendant presque un an, il exerce une sorte de …………………… en instaurant la Terreur au nom d’un idéal révolutionnaire.
- Il fait …………………………………………… tour à tour les extrémistes révolutionnaires, puis les « indulgents », comme Danton.
- Il est surnommé « …………………………………………… ».
- Le …………………………………………… , les députés de la Convention finissent par s’insurger et décrètent son arrestation.
- Il est …………………………………………… Le ………… à Paris.
CONCLUSION.
Espérée durant la Révolution, la République voit le jour suite à l’échec de la Monarchie constitutionnelle. Si les succès militaires et la disparition du roi la renforce, elle est tout de même critiquée par ses opposants politiques. Cette première expérience républicaine se termine par la période de la terreur. Cette vague de violence va durablement marquer le peuple français, qui va devenir moins favorable à ce régime. En conséquence, les députés vont bientôt l’abandonner au dépend du directoire, qui ne parviendra pas à faire face au coup d’Etat du 9 novembre 1792.
Séance 4: L'Empire (184/1815)
Document 1 : La France Napoléonienne.
Document 2 : « Napoléon 1er sur le trône impérial en costume de sacre », Jean-Auguste Dominique Ingres, 1806, musée de l’Armée , Paris.
Document 3 : Lettre de Napoléon 1er à son frère Jérôme, roi de Westphalie (Nord Ouest de l’Allemagne), 15 novembre 1807.
« Ce que désirent avec impatience les peuples d’Allemagne, c’est que les individus qui ne sont point nobles et qui ont des talents aient un droit égal à votre considération et à vos emplois, c’est que toute espèce de servage soit entièrement abolie. Les bienfaits du Code Napoléon, l’établissement des jurys [pour les procès] seront autant de caractères distincts de votre monarchie. Il faut que vos peuples jouissent d’une liberté, d’une égalité, d’un bien-être inconnu aux peuples de la Germanie. Les peuples d’Allemagne, ceux de France, d’Italie, d’Espagne désirent l’égalité et veulent des idées libérales. »
A. Qui est Louis Napoléon Bonaparte ?
- Napoléon Bonaparte nait le ………………………………… à …………………………….. .
- ………………………………… dans les armées de la République, ses succès de prestige et sa lutte contre les ………………………………… le rendent ……………………………… au près du peuple.
- Il arrive au pouvoir en ……………………………… par un ………………………………
- Il se fait sacrer ……………………………… le ……………………………… à Notre-Dame de Paris.
- En ……………………………… , Les anglais l’exilent sur l’île de ……………………………… (sud de l’océan Atlantique) où il meurt le ………………………………
- ……………………………… reviendront en France en ……………………………… pour être enterrées aux ……………………………… à Paris.
b. Les continuités et les ruptures. Si Napoléon installe un …………………………………………… , en ………………, il établit ……………………………………………qui unifie pour la première fois les règles de droit concernant les personnes et les biens sur le territoire. Il fait de même avec les impôts qui deviennent ……………………… et égaux. Il met en place les …………………………… pour garantir la sécurité de la justice pour tous. Il crée également la …………………………………………………………………………… dans le but de récompenser ceux qui ont rendu …………………………………………… importants au pays aussi bien militaire que civil. Toutefois, l’Empire reste un régime ……………………………………… . Il gouverne ………………………, ses ministres n’étant là que pour exécuter ses décisions. Les citoyens redeviennent des …………………………… de l’Empire. Certaines …………………………………… de la Révolution sont restreintes: …………………………… est contrôlée, ………………………………………………………………………………… est réprimée, l’…………………………………………… n’est destinée qu’à l’élite et l’……………………………………… est rétabli en 1802. Le ……………………………………………replace l’Eglise catholique replace au centre de la société française. De plus, si le code civil symbolise l’égalité des citoyens devant la loi, il exclut ……………………………………………qui deviennent ……………………………………………et doivent « …………………………………………… à leur mari ».
c. Les guerres napoléoniennes et la chute de l’Empire. Napoléon s’est fait connaître par ses victoires sous la 1ère République comme au siège de ………………………………… en 1793 ou lors des campagnes d’…………………………… (1796/1797) et d’………………………………… (1798/1801). Devenu Empereur, il va partir à la conquête de l’Europe avec son armée. Ainsi, il renforce le ………………………………… de la France en remportant des batailles en écrasant notamment les armées russes et autrichiennes. C’est le cas par exemple avec la bataille d’………………………… (1805). En ……………, l’empire et la « ………………………………………………………» sont à l’apogée. Le territoire compte …………… départements et s’étend de l’………………………………… à ……………………………………………………………. Napoléon domine alors ……………………………… d’habitants (dont seulement 30 millions en France). Face à la coalition des armées russes, britanniques, prussiennes et autrichiennes, Napoléon doit abdiquer une première fois en 1814. Après s’être échappé de son exil, il revient au pouvoir durant ……………………… . La défaite lors de la bataille de …………………………… , le 18 juin 1815, provoque sa chute finale. Il est forcé de d’abdiquer ……………………………………… et est exilé à ……………………………, où il meurt. La coalition des monarchies européennes impose à la France le retour à ………………………………………. ……………………………………… , frère de Louis XVI, monte alors sur le trône du roi de France.
CONCLUSION.
En 1815, l’héritage de la Révolution de 1789 semble en difficulté. En effet, l’expérience de la 1ère République a montré des limites et des dérives qui ont mis le pays en difficulté. Elle se termine par un coup d’Etat qui met en place l’Empire et un régime autoritaire. La chute de Napoléon, quant à elle, fait basculer le pays de nouveau dans la monarchie. Cette instabilité va se poursuivre durant plus de cinquante ans jusqu’à l’instauration de la Troisième République le 4 septembre 1870..
SÉQUENCE 2: LE CHOIX DE LA REPUBLIQUE (1815/1940)
Séance 1: Avancées et reculs démocratiques (1815/1870)
Document 1 : Extraits de la Charte constitutionnelle de 1814.
« Nous avons dû, à l’exemple des rois nos prédécesseurs, apprécier les effets des progrès toujours croissants des lumières, les rapports nouveaux que ces progrès ont introduits dans la société, la direction imprimée aux esprits depuis un demi-siècle, et les graves altérations qui en sont résultées […]. Art. 1. Les Français sont égaux devant la loi, quels que soient d’ailleurs leurs titres et leurs rangs. Art. 4. Leur liberté individuelle est également garantie […]. Art. 13. La personne du roi est inviolable et sacrée. Ses ministres sont responsables. Au roi seul appartient la puissance exécutive. Art. 14. Le roi est le chef suprême de l’État […] et fait les règlements et ordonnances nécessaires pour l’exécution des lois et la sûreté de l’État. Art. 15. La puissance législative s’exerce collectivement par le roi, la Chambre des pairs, et la Chambre des députés […]. » Charte constitutionnelle signée par Louis XVIII le 4 juin 1814.
Document 2 : « Le trône de Louis-Philippe est brûlé pendant la révolution », Anonyme, 1848, gravure.
Document 3 : « Le suffrage universel. Dédié à Ledru-Rollin », Goldmid et Sorrieu, 1850, musée Carnavalet, Paris.
Document 4 : Alphonse de Lamartine, Histoire de la Révolution de 1848, Paris, 1849.
« Citoyens vous pouvez faire violence au gouvernement. Vous pouvez lui commander de changer le drapeau de la nation et le nom de la France. […] Le gouvernement je le sais est aussi décidé que moi-même à mourir plutôt que de se déshonorer en vous obéissant, quant à moi jamais ma main ne signera ce décret ! Je repousserai jusqu'à la mort ce drapeau de sang, et vous devriez le répudier plus que moi ! car le drapeau rouge que vous nous rapportez n'a jamais fait que le tour du Champ-de-Mars traîné dans le sang du peuple en 91 et en 93, et le drapeau tricolore a fait le tour du monde avec le nom, la gloire, et la liberté de la patrie ! » A ces derniers mots Lamartine interrompu par des cris d'enthousiasme presque unanimes tomba de la chaise qui lui servait de tribune dans les bras tendus de tous côtés vers lui ! La cause de la république nouvelle l'emportait sur les sanglants souvenirs qu'on voulait lui substituer. [….] l'impulsion des bons citoyens fit refluer l'attroupement qui remplissait la salle jusque sur le palier du grand escalier aux cris de « Vive Lamartine ! Vive le drapeau tricolore!»
Document 5 : André Gill, « Loi de 1868, Honoré Daumier poignardé* par Napoléon III », 1877, Sammlung Archiv, Berlin.
A. Le retour de la monarchie. De ………… à ……………, la France va retrouver la ………………………………………………… : La ………………………………………… (1830) et La …………………………………………………………………… (1830 à 1848). ……………………………… (frère de Louis XVI), …………………………………et ………………………………………………… vont ainsi se succéder sur le trône. Dans les deux cas, une constitution partage le pouvoir du roi avec une ………………………………………………… . Toutefois, il s’agit de …………………………………………………………………… , c’est-à-dire que seuls les………………………………………………… votent. De même les libertés sont ………………………………… , comme par exemple la liberté de la presse ou celle …………………………… . La ……………………………………… est interdite. Cela entraîne des ……………………………………… à deux reprises : « ………………………………………………… » (27, 28, 29 juillet) en 1830 et la « …………………………………………………» en 1848.
B. La IInde République. Le départ de Louis-Philippe 1er, Roi des français, marque la naissance de la ………………………………………………… , qui aura une courte existence à peine ………………… . Sous l’impulsion de …………………………………… et du poète ………………………………………………… se met en place un régime qui se définit comme l’héritage de la Révolution de 1789. Ainsi, le gouvernement va mettre en place des réformes ………………………… en faveur du peuple : ………………………………………………………………………, création d’ateliers nationaux pour les ………………………… ou bien encore l’abolition de l’………………………… dans les …………………………………… . Il rétablit les libertés de la presse et de la réunion nécessaires à la démocratie. Mais la principale innovation est la mise en place du ………………………………………………………………………………… (uniquement pour les hommes de plus de 21 ans). Pour la première fois en France, le …………………………………………… , le peuple vote pour choisir son ………………………………………………………………………………… C’est le conservateur, ………………………………………………… (neveu de Napoléon Bonaparte), qui va alors être élu.
C. Le IInd Empire. Imposant une politique …………………………………… et s’opposant à l’Assemblée qui ne veut pas réformer la constitution pour une possible …………………………………… , il met en place un ………………………………… le …………………………… . Celui-ci lui permet d’instaurer le …………………………………………………, le …………………………… . Sous ce régime ……………………………… , ……………………………… limite les libertés. Si, il conserve le suffrage universel masculin, il le restreint et le contrôle. Toutefois, cela participe à continuer à habituer les français à voter. La guerre ………………………………………………qu’il a engagée, va mener à la chute du régime. Le …………………………………… , la défaite de Sedan provoque son emprisonnement et celui de 100 000 hommes par les ennemis. La déchéance de l’Empire est officiellement proclamée le ……………………………… à l’hôtel de ville de Paris par ……………………………… et ………………………… , laissant la place à la …………………………………… .
CONCLUSION.
1848/1851
1851/1870
1815/1830
1830/1848
Séance 2 : Le choix de la République, la IIIe République.
I. La construction de la République.
- La liberté de la presse et d'expression comme encrage du régime.
Doc.3 : Une du journal « Le Grelot », 6 mars 1892
Proclamée en ……………………………… , la IIIe République met quelques années à …………………………… . Il s'agit d'un régime …………………………………………… : la Chambre des …………………… (élue au suffrage universel par les hommes de plus de 21 ans) exerce avec le ………………………… le pouvoir ………………… et ……………………… le pouvoir ………………… (gouvernement et président de la République). Le …………………… a surtout un rôle « ………………………… » et est élue pour ….. ans au suffrage ……………………………………………………………… par …………………………………………………………… . Dans les débuts de cette nouvelle république, il y a une forte ……………………… entre les républicains et les royalistes, qui souhaitent le retour d'un roi. Devenus …………………………… , les élus républicains comme …………………… , ………………………… ou …………………………………………… , mettent en oeuvre un projet inspiré par les principes de …… . Ils garantissent dans la constitution de …………. le suffrage ……………………………………………………… et la ………………………… des pouvoirs donnant ainsi naissance à un régime démocratique. Dans les années ……. , ils vont renforcer le régime en mettant en place de nouvelles lois. Il s'agit notamment des lois sur la liberté de la ………………….. , la liberté ………………………… , celle de se réunir et de ………………………………. . En ………. , la loi sur ………………………………… de l’État et des ……………….. instaure une ………………………….. de l’État vis-à-vis des religions, la République devient alors …………………… . Avec cette loi respectant la liberté de …………… et de ……………………… , les libertés individuelles et collectives sont alors ………………………… par la République.
Adolphe Thiers, premier Président de la IIIe République
II. les français deviennent républicains.
- L'éducation du peuple.
Doc1 : Le taux d'alphabétisation en France en 1872.
Doc.2 : C. Péguy, L’Argent, Cahiers de la quinzaine, Gallimard, 1913.
« Notre jeune École normale était le foyer de la vie laïque, de l’invention laïque dans le département… Sous la direction de notre directeur (…), de jeunes maîtres de l’École normale venaient chaque semaine nous faire l’école. Parlons bien : ils venaient nous faire la classe. Ils étaient comme les jeunes Bara de la République. Ils étaient toujours prêts à crier « Vive la République ! » Nos Jeunes maîtres étaient beaux comme des hussards noirs, sveltes, sévères, sanglés, sérieux et un peu tremblants de leur précoce, de leur soudaine omnipotence. Un long pantalon noir (…). Un gilet noir. Une longue redingote noire. (…) Cet uniforme civil était une sorte d’uniforme militaire encore plus sévère, encore plus militaire, étant un uniforme civique. (…) Porté par ces gamins qui étaient vraiment les enfants de la République. Par ces jeunes hussards de la République. Par ces hussards noirs de la sévérité. (…) Ces instituteurs étaient sortis du peuple, fils d’ouvriers, mais surtout de paysans et de petits propriétaires. »
Doc.3 : Affiche de la mairie de Paris, 1912.
Jules Ferry:
- Il nait le ………………… à …………………………… .
- il va suivre des études de …………………… afin de faire le même métier que son père.
- Après avoir plaidé dans quelques affaires, il va se lancer dans une carrière de …………………………….. .
- il va être élu député dès ………… .
- Lors de la chute du Second Empire en septembre 1870, il est de ceux qui ……………………………….. la République à l'Hôtel de Ville de Paris.
- De …………… à …………. , il sera presque continuellement au pouvoir, soit comme ……………………. de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, soit comme ………………………….. du Conseil ou comme ministre des Affaires étrangères.
- Il va rentrer dans l'histoire de France à travers les lois qu'il va mettre en place en ………… et …………. en tant que ministre de l'instruction publique. En s'inspirant du projet de loi de Hippolyte Carnot (1848), il met en place une école ……………….…… et ……………………… pour tous les enfants de France (jusqu'à 13 ans). De même, son école de la République doit être ……………………… , ce qu'il fera voter en 1882.
- Ces lois républicaines n'empêchent pas les critiques sur ses positions en faveur de la …………………………………………….. .
- Après avoir échappé à plusieurs tentatives ……………………………………… , il meurt d'une crise cardiaque à l'age de 61 ans, le …………………… . Des obsèques ……………………………….. sont organisée en son honneur à Paris
Doc.: Le suffrage Universel, Alfred Bramtot (1852/1894), Mairie des Lilas (France).
Doc.4 : La mairie de Montreuil au début du XXᵉ siècle, carte postale.
Doc.5: Frédéric Poncelet, L’Improbable rencontre , éditions Terres ardennaises,2014.
« Édouard a passé ses 20 ans [...]. Il se rend à Sedan (Ardennes), dans l’une des casernes de la ville. Il passe les examens requis. [...] Il est déclaré « apte » et envoyé au 3e régiment du génie, à Arras (Pas-de-Calais). C’est son premier grand voyage. Édouard profite de ce long voyage et des arrêts en gare pour discuter avec des jeunes gens [...]. Les jeunes recrues sont réunies dans la cour principale de la caserne où trône une estrade avec un pupitre. À midi pétante, rigueur militaire oblige, le colonel [...] commence son discours. Le silence est total, les jeunes recrues déjà fort disciplinées ! »
L’adhésion croissante des français à la IIIe République se mesure aux résultats des élections, comme par exemple en 1892 où les trois quarts des députés sont républicains. Cette adhésion s'explique par la mise en place de symboles et de lois favorisant cet enracinement. Tout d'abord, pour avoir une république solide, il faut avoir une école de la République. C'est en cela qu'en 1881 et 1882, les lois de Jules Ferry mettent en place un enseignement primaire obligatoire, gratuit et laïc. C'est l'aboutissement d'un long combat : celui de l'école pour tous. Les maîtres d'écoles deviennent alors des « hussards noirs » de la République et enseignent aux jeunes français les principes d'égalités et mettent en avant les valeurs républicaines dans leur enseignement. Il s'agit de former des citoyens éclairés, capables de faire des choix raisonnés lors de l'exercice du droit de vote. En plus de cette école, la IIIe République va développer massivement les symboles et les rites républicains favorisant l'identification des citoyens à cette dernière. On décide alors que la figure de Marianne, coiffée du bonnet phrygien, devient l'incarnation symbolique de la République. Le 14 février 1879, la chambre des députés adopte définitivement La Marseillaise comme hymne nationale. Au printemps de 1880, après près de 10 ans de débat, le Parlement français vote de façon favorable à la célébration de la fête nationale le 14 juillet. On célèbre alors ce jour la Prise de la Bastille en 1789 ainsi que la fête de la Fédération en 1792, qui célébrait l'union du peuple. La première cérémonie organisée à l'hippodrome de Longchamp est une étape important dans la construction du lien entre l'armée et le peuple avec le défilé militaire et les bals populaires, faisant de cette célébration une fête patriotique. Ce sentiment d'attachement patriotique doit être renforcé par le service militaire rendu obligatoire en 1872 pour tous les jeunes hommes de 19 ans pour 3 ans. Enfin, pour habiter le régime au plan local, la loi municipale du 5 avril 1884 prévoit que toutes les communes de France disposent d'une mairie. Elle devient un lieu central de la République car on y vote, on s'y marie, on y va à l'école (dans une majorité des cas) et elles sont ornée des symboles républicains : la devise, le drapeau et la Marianne.
CONCLUSION.
CONCLUSION.
Séance 3 : Victor Hugo, un républicain dans le siècle.
Doc. 1: Hermann Vogel, Victor Hugo plantant un arbre de la liberté place Royale à Paris, 1848.
« La République est une idée, la République est un principe, la République est un droit. La République est l’incarnation même du progrès » [Victor Hugo,1851]
Doc. 3: Les Misérables, roman de Victor Hugo publié en 1862.
Doc. 4: Victor Hugo, Napoléon le Petit, 1852 « Et la liberté de la presse ! Qu’en dire ? N’est‑il pas dérisoire seulement de prononcer ce mot ? […] À Paris, vingt journaux anéantis ; dans les départements, quatre‑vingts ; cent journaux supprimés […]. Les trois quarts des journalistes républicains déportés ou proscrits, le reste traqué par les commissions mixtes, dispersé, errant, caché ; à peine çà et là, dans quatre ou cinq journaux survivants, dans quatre ou cinq journaux indépendants, mais guettés, sur la tête desquels pend le gourdin de Maupas, quinze ou vingt écrivains courageux, sérieux, purs, honnêtes, généreux, qui écrivent, la chaîne au cou et le boulet au pied. »
Doc.6 : Le transport du cercueil de Victor Hugo au Panthéon, le 30 juin 1885.
Portrait de Victor Hugo en 1883, Léon Bonnat.
1) Comment et quand Victor Hugo s’engage-t-il du côté des républicains ? 2) Quelles sont les grandes étapes de sa vie ? 3) Quels combats mène Victor Hugo ? 4) Pourquoi sont organisées des funérailles nationales à la mort de Victor Hugo ? 5) Montrez que Victor Hugo est un écrivain et un républicain engagé ?
Victor Hugo naît à Besançon en ……………… . Il est le troisième enfant d’une famille qui se déplace souvent selon les affectations de son père militaire. Très jeune, il se découvre la passion de …………………………………………… . Ces différents écrits vont rapidement lui permettre d’être reconnu . En …………………… , cette reconnaissance et matérialisée par ………………………………………………… . A cette même période, il est un proche de ……………………………………… , au nom de qui il luttera contre les révoltes des ouvriers. A la fin de la ……………………………………… , il devient un soutien de ………………………………………………… . Il est élu …………………………… en …………… . Le coup d’Etat de Napoléon III, le pousse à devenir l’un de ses plus grands …………………………………… en défendant ……………………………………… . Cette opposition va le contraindre à l’…………… , notamment sur les îles ………………………… et ……………………………………… dans la Manche.il n’en reviendra qu’en …………… lors de la chute du Second Empire. C’est durant cet exil qu’il va notamment rédiger son oeuvre la plus célèbre « ………………………………………………… ». Cette oeuvre symbolise ses idées républicaines et …………………………………………… . A son retour, son prestige lui permet de redevenir député puis …………………………………… . Ses engagements pour lutter contre ……………………………………… (discours de 1849), pour l’…………………………………………… comme moyen d’élévation sociale et de base de la République, et pour la ……………………………… font de lui un symbole de la ………………………………………………… qui s’enracine définitivement à cette période en France. Lors de sa mort le ……………………… , des funérailles nationales sont organisées en son honneur. Plus de …………………………………… de personnes sont présents à Paris le 30 juin pour assister au transport de son cercueil jusqu’au …………………………………… .
Séance 4 : Enracinement, effondrement et refondation de la République.
I. L’enracinement de la République.
- la crise du général Boulanger.
- Les victoires du Front Populaire en 1936.
L’enracinement de la démocratie va se faire par le biais de l’……………………………… de l’ensemble des citoyens français peu importe leur …………………………………………………………… , ainsi que par les victoires de la République lors des différentes ………… . En effet, la IIIe République va devoir faire face à des difficultés importantes comme lors de la crise du Général Boulanger ou bien encore quand elle doit faire face à des adversaires ………………………………………… et ………………………………………… comme lors de l’affaire ………………………… (1898/1906). Le régime va être renforcé par sa victoire dans la ………………………………………… (1914/1918). Toutefois dès le retour à la paix, la contestation se développe surtout dans les milieux de ………………………… et ………………………… . A partir de 1931, face à la crise économique, l’inefficacité des gouvernements et les affaires de corruption permettent à l’extrême droite de contester de la République dans les rues, comme lors des ………………………… du …………………… où près de 30 000 manifestants marchent vers le Palais-Bourbon avant d’être stoppé par la garde mobile (16 morts et des milliers de blessés). La réaction de …………………………… républicaine va pousser les partis de gauche à s’unir dans le ………………………………………… , avec à sa tête …………………………………, pour remporter les élections de …….. . Arrivé au pouvoir, celui-ci va prendre des mesures sociales importantes : ………………………………………… , ………………………………………… et semaine de …………….. . De plus, pour la première fois, …………………………………………….. vont être nommées sous-secrétaire d’Etat dans un gouvernement. Cet ensemble renforce l’………………………………………… des couches ……………………… à la République. Mais c’est très …………………………………… par les divisions que la IIIe République aborde l’entrée en guerre en 1939.
II. Régime de Vichy et Renaissance de la République.
- La négation des valeurs de la République sous Vichy (1940/1944).
Suite à l’invasion et la défaite de la France face à ………………………………… lors de la ………………………………………………………… (mai-juin 1940), le maréchal ………………… signe un …………………… qui met fin aux combats. Le ……………………………… , le Parlement lui vote les pleins pouvoirs, ce qui lui permet de mettre ……… à la République. …………………………… les valeurs démocratiques, Pétain fonde ……………………………. , appelé aussi …………………………………………. Ce régime ……………………… repose sur une nouvelle devise : « ………………………………………………………………………». Les élections sont ……………………………… et les libertés ……………… par la censure. Le régime est aussi …………………………………… . Il exclut les …………… de la société française en leur interdisant certaines professions. Dès 1940, le régime entre dans la ………………………………… avec l’Allemagne nazie en mettant au ………………… de l’occupant sa police afin ………………… les juifs et de participer à leur …………………………………… . Toutefois, une partie de la population française s’engage dans …………………………………… contre l’occupation allemande et défend les valeurs démocratiques et républicaines face au régime de Vichy. Ainsi dès ……….. , la Résistance est unifiée par ………………………… et sous l’autorité de …………………………… . Ils créent le ………………………………………………… afin de préparer la libération du territoire et la refondation de la République. A partir de ………………. , le territoire est libéré et le régime de Vichy se termine définitivement le ………… , avec le départ de Pétain en Allemagne.
- Une république refondée et renouvelée.
Vote des femmes à Paris le 21 octobre 1945.
La constitution de la Ve République.
La réforme de 1962.
La IVe République : Au lendemain de la guerre, le ………………………………………………………………………………………………… (GPRF), dirigé par ……………………… , rétablit les ……………………… fondamentales de la démocratie. Il refonde aussi la République dans un sens plus démocratique et social. En ……… , le suffrage devient véritablement universel avec le droit de ………. et ……………………………… pour les ……………………………… . De même, pour répondre au principe de …………………………………, …………………………………… est créée en 1945. En ………. , Le GPRF laisse place à ………………………………………. dont la constitution réaffirme ces nouveaux droits politiques et sociaux, tout en s’appuyant sur la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Ce nouveau régime voit l’essentiel de son pouvoir entre les mains de …………………………………………………………… . Toutefois, la difficulté des gouvernements à rester en place va la rendre peu efficace et la fragiliser.
La Ve République: Face à l’instabilité gouvernementale et les guerres d’……………………. et d’………………… , cette nouvelle République apparaît rapidement …………………………………… . En ……………. , …………………….. est rappelé au pouvoir pour résoudre la crise. Partisan d’un …………………………………… des institutions, il fait approuver par ………………………… ………………………………………. dont la constitution réaffirme ces nouveaux droits politiques et sociaux, tout en s’appuyant sur la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Ce nouveau régime voit l’essentiel de son pouvoir entre les mains de …………………………………………………………… . Toutefois, la difficulté des gouvernements à rester en place va la rendre peu efficace et la fragiliser.son nouveau projet de ………………………………… , donnant ainsi naissance à la …………………………………… . Cette dernière ………… les pouvoirs du parlement qui étaient très fort précédemment. Si ………………………………… conserve le pouvoir …………………… avec le ……………. , la constitution donne plus de poids à l’…………………. , incarné par le …………………………… et ……………….…………………………. Le Président est alors ……….. pour ….. ans et a des pouvoirs ……………………………………: il ………………… le gouvernement, donne les grandes …………………………………… de politique …………………………………… et ……………………………………, il peut consulter les citoyens ………………………………… par référendum et il est chef ……………………………………. En ……., l’élection au …………………………………………………… du Président est adoptée à la place de son élection par un collège de grands électeurs. Ainsi la République renforce son poids démocratique donnant la possibilité aux citoyens de choisir directement par le vote les représentants à l’Assemblée et leur Président.
conclusion:
CONCLUSION
Etude de document.
Préparation pour l'Oral d'histoire géographie EMC en CAP.
Info
"Le serment du jeu de paume, le 20 juin 1789", Jacques-Louis David, 1791/1792, musée Carnavalet, Paris.
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"La déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789".
.04
"La Marseillaise", Rouget de Lisle, 1792 .
- Premier couplet: Allons, enfants de la Patrie, Le jour de gloire est arrivé ! Contre nous de la tyrannie, L'étendard sanglant est levé, (bis) Entendez-vous dans les campagnes Mugir ces féroces soldats ? Ils viennent jusque dans vos bras Égorger vos fils, vos compagnes !
- Refrain : Aux armes, citoyens Formez vos bataillons Marchons, marchons ! Qu'un sang impur Abreuve nos sillons ! Aux armes, citoyens Formez vos bataillons Marchons, marchons ! Qu'un sang impur Abreuve nos sillons !
- Couplet 2 Que veut cette horde d'esclaves, De traîtres, de rois conjurés ? Pour qui ces ignobles entraves, Ces fers dès longtemps préparés ? (bis) Français, pour nous, ah ! quel outrage ! Quels transports il doit exciter ! C'est nous qu'on ose méditer De rendre à l'antique esclavage !
- Refrain Aux armes, citoyens Formez vos bataillons Marchons, marchons ! Qu'un sang impur Abreuve nos sillons ! Aux armes, citoyens Formez vos bataillons Marchons, marchons ! Qu'un sang impur Abreuve nos sillons !
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Extraits du code civil (30 ventôse an XII / 21 mars 1804), Promulgué par Napoléon Bonaparte..
« Art. 1. Les lois sont exécutoires dans tout le territoire français […]. Art. 9 - Tout individu né en France d'un étranger pourra, dans l'année qui suivra l'époque de sa majorité, réclamer la qualité de Français ; pourvu que, dans le cas où il résiderait en France, il déclare que son intention est d'y fixer son domicile[…] Art. 10 - Tout enfant né d'un Français en pays étranger est Français... Art. 212 - Les époux se doivent mutuellement fidélité, secours, assistance. Art. 213 - Le mari doit protection à sa femme, la femme obéissance à son mari. Art. 214 - La femme est obligée d'habiter avec le mari, et de le suivre partout où il juge à propos de résider ; le mari est obligé de la recevoir et de lui fournir tout ce qui est nécessaire pour les besoins de la vie, selon ses facultés et son état. Art. 229 - Le mari pourra demander le divorce pour cause d'adultère de sa femme. Art. 230 - La femme pourra demander le divorce pour cause d'adultère de son mari, lorsqu'il aura tenu sa concubine dans la maison commune. Art. 371 - L'enfant, à tout âge, doit honneur et respect à ses père et mère, Art. 374 - L'enfant ne peut quitter la maison paternelle sans la permission de son père, si ce n'est pour enrôlement volontaire, après l'âge de dix-huit ans révolus. Art. 1421 - Le mari administre seul les biens de la communauté. Il peut les vendre, aliéner et hypothéquer sans le concours de la femme. Art. 1781. Le maître [des ouvriers ou des domestiques] est cru sur son affirmation : – pour la quotité des gages ; – pour le paiement du salaire de l’année échue ; – et pour les acomptes donnés pour l’année courante. »
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« le Sacre de Napoléon », Jacques-Louis David, 1806, Musée du Louvre, Paris..
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Claude Monet, "Rue Saint Denis le 30 juin 1878", vers 1878, Musée des beaux arts de Rouen.
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Estampe/bulletin de vote, Anonyme, 1881, Musée Carnavalet, Paris.
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.Lettre de Jules Ferry aux instituteurs du 17 novembre 1883.
« J’ai dit que votre rôle en matière d’éducation morale est très limité. Vous n’avez à enseigner, à proprement parler, rien de nouveau, rien qui ne vous soit familier, comme à tous les honnêtes gens. [...] Il est impossible que vous voyiez chaque jour tous les enfants, qui se pressent autour de vous, écoutant vos leçons, observant votre conduite, s’inspirant de vos exemples, à l’âge où l’esprit s’éveille, où le cœur s’ouvre, où la mémoire s’enrichit, sans que l’idée vous vienne aussitôt de profiter de cette docilité, de cette confiance, pour leur transmettre, avec les connaissances scolaires proprement dites, les principes mêmes de la morale, j’entends simplement de cette bonne et antique morale que nous avons reçue de nos pères et que nous nous honorons tous de suivre dans les relations de la vie, sans nous mettre en peine d’en discuter les bases philosophiques. Vous êtes l’auxiliaire et, à certains égards, le suppléant du père de famille ; parlez donc à son enfant comme vous voudriez que l’on parlât au vôtre : avec force et autorité, toutes les fois qu’il s’agit d’une vérité incontestée, d’un précepte de la morale commune, avec la plus grande réserve, dès que vous risquez d’effleurer un sentiment religieux dont vous n’êtes pas parfois vous étiez embarrassé pour savoir jusqu’où il vous est d’aller dans votre enseignement moral, voici une règle pratique à laquelle vous pourrez vous en tenir. Au moment de proposer à vos élèves un précepte, une maxime quelconque, demandez-vous s’il se trouve à votre connaissance un seul honnête homme qui puisse être froissé de ce que vous allez dire. Demandezvous si un père de famille, je dis un seul, présent à votre classe et vous écoutant, pourrait, de bonne foi, refuser son assentiment à ce qu’il entendrait dire. Si oui, abstenez-vous de le dire ; sinon, parlez hardiment ; car ce que vous allez communiquer à l’enfant, ce n’est pas que votre sagesse, c’est la sagesse du genre humain, c’est une de ces idées d’ordre universel que plusieurs siècles de civilisation ont fait entrer dans le patrimoine de l’humanité. Si étroit que vous semble peut-être un cercle d’action ainsi tracé, faites-vous un devoir d’honneur de n’en jamais sortir. [...] Mais une fois que vous vous êtes ainsi loyalement enfermé dans l’humaine et sûre région de la morale usuelle, que vous demande-t-on ? Des discours ? Des dissertations savantes ? De brillants exposés ? [...] Non, la famille et la société vous demandent de les aider à bien élever leurs enfants, à en faire des honnêtes gens. »
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Défilé des bataillons scolaires sur la place de la République à Paris le 14 juillet 1883, Gravure anonyme, XIXe siècle, Musée Carnavalet, Paris.
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«Le triomphe de la République », Aimé-Jules Dalou, fonderie Thiébaut Frères, inauguration en 1899, Place de la Nation, Paris..