Mers et océans

Mers et océans : au coeur de la mondialisationChap 1 et 2

Axe I

Itinéraires, choke-point et façades maritimes

Choke-point : Canal de Panama et de Suez

Le canal de Panama dépend de ses réservoirs d'eau disponible avec les lacs de Gatun et Madden ; il faut 166 millions de litres d'eau pour permettre le passage d'écluse, mais avec le chgt climatique, la ressource en eau diminue et le nb de navire augmente. Il y a eu bcp de déforestation pour agrandir le bassin versant ce qui aujourd'hui provoque l'envasement du canal !! En 2023-24 : 22 navires par jour au lieu de 36 ! Diminution de la charge car moins de tirant d'eau Augmentation délais de passage

Canal de Suez

- 1859 : Début des travaux - 1869 : Ouverture Construction ferdinand de Lesseps Financement : 44 % Egypte, 52% France et 4% actionnaires puis rachat par britanniques dettes du roi d'Egypte Farouk - 1956 : Nasser, dirigeant égyptien nationalise le canal - 1967-1973 Guerre des 6 jours, 6 au 11 juin 1967, fermeture du canal -1973-1975 ; travaux Egypte et Israel pour fortifier les rives. Réouverture en 1975 - 2015 : Ouverture nouveau canal de Suez: travaux du canal : élargissement contruction double voie sur 72 km - 2021 du 23 au 29 mars : Ever Given s'échoue et bloque le canal - 2023-2026 : projet de doublement complet

Choke-point : les normes concernant la taille des navires

Air draft : tirant d'air = hauteur maximale Draft : tirant d'eau Maître bau : + grande largueur Baltimax : normes pour la navigation en mer Baltique Chinamax ou Valemax : normes pour utilisation des ports chinois Seawaymax : normes pour navigation du Saint-Laurent Qmax : norme taille de méthanier construit pour le Qatar

La révolution des transports maritimes : la maritimisation des échanges

La révolution des transports : la conteneurisation

• Invention du conteneur

Chargement et déchargement des conteneurs

• Les portiques

• Les cavaliers

Les ports à conteneurs

• Le classement des ports mondiaux

• La domination des ports asiatiques :

• Shanghai et son nouveau port Yangshan

• Le Havre : 1er port français
• 62ème mondial (conteneurs)

Porte-conteneur Jacques Saadé

400 m de long 23 000 conteneurs Moteur au gaz naturel liquéfié

Les ressources halieutiques

Mers et océans dans la production d'énergie

• TWh = Térawattheure

alimente une agglomération de 1.2 million d'hab pdt 1 an 1 TWh = 1 milliard de kWh kilowattheure

Pays producteurs de pétrole

Exploitation hydrocarbures off-shore

Le golfe Arabo-Persique et la production d'hydrocarbure

Source : le livre scolaire

Formation des nodules polymétalliques

Les cables sous-marins : un réseau mondial

Les océans : espaces de loisirs

Axe 2

La souveraineté maritime ou la merritorialisation

Ainsi les espaces maritimes deviennent des territoires à part entière. On parle aussi de merritoire, terme forgé par Camille Parrain, géographe en 2012 pour désigner un territoire maritime et donc aujourd’hui on assiste à la merritorialisation ce qui correspond à la territorialisation, c.-à-d., un processus d’appropriation juridique et économique de ces espaces.

Montego Bay 1982

L’affirmation d’un droit maritime est indispensable au regard des enjeux des mers et océans. o Ce droit international de la mer a été défini en 1982, lors de la conférence de Montego Bay en Jamaïque et appliqué depuis 1994. Cette conférence dont l’ONU est à l’origine, ratifiée par 157 pays en 2014, adopte la convention des Nations Unies sur le droit de la mer = CNUDM. Ce traité international permet de définir des règles juridiques comme à propos de la liberté de circulation et la délimitation des zones. Elle définit 3 types d’espaces en fonction de leur distance avec l’État côtier : 1 mille marins = 1852 m - Eaux territoriales = 11 % surface maritime = souveraineté totale de l’État, largeur maximale 12 milles marins soit 22 km depuis le littoral. - ZEE = 50 % surface maritime. Droit souverain de l’État pour l’exploitation des ressources, l’exploration et la libre circulation, de 24 milles à 200 milles (370 km) mais peut être prolongée jusqu’à 350 milles si plateau continental étendu. Plateau continental étendu = prolongement immergé de la marge terrestre d’un État. Ce plateau se termine par un talus, une pente, puis commence le glacis sédimentaire, c.-à-d. le début des grands fonds marins, profondeur de 3 000 à 5 000 m. Ensuite c’est la dorsale océanique. - Haute mer = navigation libre pour tous les États, exploitation halieutique possible mais relève des organisations internationales. o L’ OMI, organisation maritime internationale, travaille avec la CNUDM. Institution spécialisée de l’ONU, elle entre en vigueur en 1959 et édicte des normes techniques afin de garantir la sécurité, la sureté du transport maritime et prévenir la pollution des mers.

Etude de cas

Voici les EDC à traiter pour ce chapitre : Le golfe Arabo-Persique p 24-27 L'Arctique p 56-57 La mer de Chine méridionale p 36-27

Legende Vert : cargo Rouge : tanker /petrolier Orange : bateau de pêche Bleu : ravitaillement plateforme off-shore Rose : plaisance Bleu turquoise : remorqueur ...

EDC : Le golfe Arabo-Persique : un espace stratégique aux enjeux contemporains

Etude de cas p 24 à 26

Le golfe Arabo-Persique et la production d'hydrocarbure

Source : le livre scolaire

EDC : La souveraineté en mer de Chine

Quand Barbie se mêle de géopolitique en mer de Chine

Le dessous des cartes

VIdéo à regarder !!!!

EDC : Arctique : un espace vulnérable, menacé et convoité

Les enjeux et la question des ressources

Vidéo Le dessous des cartes A regarder

Les ressources

La fonte de la banquise

Ouverture de nouvelles voies maritimes

Document 1. Les routes maritimes arctiques

Présence de deux routes maritimes libres de glaces en été favorisées par l'accélération de la fonte des glaces depuis 2010 : PNE : passage du Nord Est, bénéficie de la dérive Nord atlantique du Gulf stream, courant chaud qui permet la navigation PNO : passage du Nord-Ouest, courant froid du labrador. La navigation de destination domine dans cette région. La navigation de transit faisant de l'Arctique un passage permettant de raccourcir les trajets, environ - 1/3 de distance (soit 7 000 km) ne se développe pas vraiment !

Un trafic qui demeure marginal

En 2018

mais hausse du nombre de croisières

3 destinations prisées : - Svalbard : Archipel norvégien au NE du Groenland : 2014 = 38 croisières - Arctique canadien : 2017 = 20 croisières - Groenland : 2017 = 100 croisières La taille des navires est modeste, le plus grand : Crystal serenity ; 1600 passagers

Revendication et tensions

Volonté extension ZEE

Ile Hans : enjeu territorial entre le Canada et le Groenland

Chronologie d'une "guerre amicale" - 1853 : découverte de l'île lors expédition amércaine de Grinnell. L'explorateur et traducteur inuit Hans Hendrick donne son nom à l'îlot - 1973-2005 La guerre du Whisky 1973 : négociation sur délimitation du détroit de Nares, la question de l'île Hans reste en suspend. Danemark revendique aussi la souveraineté car nom d'un exploratuer inuit ! 1984 : Canada plante un drapeau et laisse une bouteille de whisky, puis le Danemark fait de même et laisse du snaps.... 2005 : accord sur la fin des visites sur l'île 2022 : Accord signé 40% au Canada et 60% au Groenland/ Danemark

Ile = 1.25 km 2

Que retenir de cet exemple ?

l'île d'Hans est révélatrice des enjeux économiques de l'Arctique Présence de ressources en hydrocarbures dans le détroit de Nares d'oú l'importance du tracé de délimitation de ce détroit. Mais les ressources sont trop profondes pour être exploitées Ouverture nouvelle route maritime : PNO

L'île d'Hans est révélatrice des enjeux stratégique de l'Arctique Importance du détroit de Nares entre Canada et Groenland avec ouverture route maritime du Nord-Ouest Possibilité d'installer des bases militaires afin de réguler voire contrôler le trafic maritime. C'est le rôle des Etats côtiers d'assurer sécurité des routes maritimes, de veiller à la pollution...

L'île d'Hans est révélatrice des tensions géopolitiques de l'Arctique 1973-2005 : guerre du Whisky entre Canada et Groenland/Danemark 14 juin 2022 : accord signé entre les deux Etats car volonté d'afficher leur entente et l'union des Etats de l'Arctique face à la Russie et à ses revendications ! 2014 : Invasion Donbass 22 fevrier 2022 : invasion Ukraine

Vers une gouvernance de l'Arctique

Le code polaire

Définition gouvernance : Modalité d'administration d'un territoire par un pouvoir politique.

Le conseil de l'Arctique, 1996

Le Conseil de l'Arctique a pour but de favoriser une meilleure coordination entre ses membres afin de veiller à une exploitation respectueuse des ressources. - 8 Etats : Canada, USA, Danemark, Russie, Norvège, Suède, Finlande et Islande - Représentants de 6 peuples autonomes + Observateurs : 12 Etats (Allemagne, Pologne, RU, PB, France, Espagne, Chine, Corée du sud, Inde, Italie, Japon, Singapour), Organisations intergouvernementales (ONU) et 11 ONG Il est la principale institution intergouvernementale dévolue à la région et le lieu d’expression des positions diplomatiques et politiques des pays arctiques, comme des pays du monde entier aspirant à une légitimité dans la région. Le Conseil de l’Arctique a été conçu comme un lieu de discussions informelles propres à l’Arctique, autour des questions environnementales et de développement durable. Les problèmes de paix et de sécurité, point phare de cet ancien hot spot de la Guerre froide, sont complètement exclus des compétences du Conseil.

Pour aller plus loin

La Chine et son concept de 3ème pôle

Les ONG à la défense de l'Arctique

Le procès de Greenpeace contre la Norvège

Ocean Conservancy : limite le trafic maritime

l'ONG Arctic basecamp apporte un iceberg de 4 tonnes à la COP 26 de Glasgow

La piraterie Les régions les plus touchées : Détroit de Malacca et mer de Chine Méridionale Golfe d'Aden Golfe de Guinée

Axe III

Acidification des oceans

Les aires marines protégées, AMP, dans le monde en 2019

Acidification des océans

Construction de navires militaires