O’tera est une société par actions simplifiée (SAS) constituée de cinq établissements, en l’espèce cinq magasins de produits frais, organisés en réseau, en circuit court , dans la région Hauts-de-France.
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Historique Le premier magasin O’tera du Sart (initialement baptisé Ferme du Sart), créé en juin 2007, a été un prototype pour tester un modèle original de vente en circuit court. Située dans la banlieue de Lille, à Villeneuve d’Ascq, la ferme du Sart était une exploitation agricole sur le point de disparaître. En 2005, Matthieu Leclercq (fils de Michel Leclercq, fondateur de l’enseigne Décathlon,) en fait l’acquisition. Son objectif : sauvegarder ce morceau de patrimoine, mais surtout y adjoindre un magasin fermier pour assurer de nouveaux débouchés à l’agriculture de proximité. Il décide ainsi de créer une « ferme-magasin », en s’inspirant de la Wilson Farm créée en 1984 aux États-Unis.
O’tera du Sart ouvre en juin 2007. Cette enseigne propose une offre aussi variée que possible de produits frais (fromages, produits laitiers, légumes, fruits, viandes, etc.) achetés auprès des agriculteurs des environs, mais aussi des PME de production régionale (traiteurs, boulangers, pâtissiers...). Ces produits locaux sont complétés par des denrées alimentaires d’origines plus « lointaines », jugées incontournables dans la cuisine française, comme le camembert, le gruyère et le vin.
Depuis 2007, O’tera a su convaincre les agriculteurs locaux, réticents au départ, et quatre autres magasins ont été ouverts sur la région (Avelin, Saint-André, Aulnoy et Illies). En 2018, l’enseigne décide d’ouvrir deux nouveaux magasins en région parisienne, puis un troisième magasin dans l’Oise. Ces magasins ont dû être fermés un an après leur ouverture, en raison de résultats décevants. O’tera décide alors de se recentrer sur sa région d’origine, Les-Hauts -de-France. Pour poursuivre son développement, l’entreprise envisage l’ouverture d’un nouveau magasin à Amiens à l’automne 2020.
L’ensemble des magasins appartient à Mathieu Leclercq et à Guillaume Steffe, directeur général et actionnaire minoritaire. Le développement de magasins franchisés, souvent évoqué, reste encore à concrétiser.
Chaque magasin est relativement autonome : il définit son offre de produits, ses partenaires et négocie les prix directement. Le réseau O’tera offre cependant à chaque magasin ses fonctions supports, et contribue ainsi à diminuer les coûts. Il permet une meilleure maîtrise de la communication, un partage d’image, le développement commun d’un système d’information ou encore la mise à disposition d’outils de gestion (tableaux de bord normalisés par exemple).
Les valeurs et les objectifs affichés d’O’tera
O'tera revendique de satisfaire à la fois une clientèle soucieuse de consommer des produits frais, locaux et de qualité, et des partenaires agriculteurs à la recherche de débouchés à des prix supérieurs aux prix pratiqués par la grande distribution. Elle affiche ainsi sur son site internet deux engagements principaux : - des produits de qualité et un bon rapport qualité / prix pour ses clients ; - une juste rémunération et pas de mise en concurrence pour ses producteurs ; Ces engagements sont alors déclinés en objectifs, intégrés dans la communication externe de l’entreprise. Les objectifs affichés de l’enseigne O’tera sont les suivants : - rassembler dans un magasin un maximum de produits issus d’une agriculture de proximité (60 % des produits vendus dans le magasin proviennent de la région) pour mettre en valeur les produits locaux et favoriser les circuits courts ; - travailler en direct avec chaque producteur : le magasin propose un seul producteur par produit. Il n’y a pas de mise en concurrence entre les producteurs, afin de pérenniser les emplois agricoles dans la région ; - établir un lien de transparence avec le client sur l’origine des produits et sur les prix ; - sensibiliser le client à la saisonnalité des produits agricoles pour qu’il en tienne compte dans son comportement annuel d’achat voire de consommation ; - accepter les pertes : le magasin adapte les prix en fonction des arrivages et de la fraîcheur ; - apprécier la satisfaction de chaque client : chacun scanne lui-même ses achats, puis reçoit un ticket électronique. Il peut alors émettre des avis sur les produits achetés.
L’entreprise doit cependant faire face à certaines critiques qui mettent en doute la sincérité de sa démarche. Certains agriculteurs dénoncent la présence de produits non locaux, et une concurrence déloyale. Ils soulignent également le lien entre le fondateur d’O’tera et la famille Mulliez, propriétaire d’Auchan. L’entreprise répond à ses critiques en mettant en place une démarche la plus transparente possible : les producteurs sont affichés et participent à la fixation du prix, des capsules vidéo explicitent en détail le concept de l’enseigne, et le partage entre produits locaux et non locaux est assumé et permet de répondre à une demande des clients. O’tera a réaffirmé également qu’aucun lien juridique n’existe entre elle et la famille Mulliez.19
O'Tera Présentation 1
ch DOMENGES
Created on July 16, 2020
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O’tera est une société par actions simplifiée (SAS) constituée de cinq établissements, en l’espèce cinq magasins de produits frais, organisés en réseau, en circuit court , dans la région Hauts-de-France.
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Historique Le premier magasin O’tera du Sart (initialement baptisé Ferme du Sart), créé en juin 2007, a été un prototype pour tester un modèle original de vente en circuit court. Située dans la banlieue de Lille, à Villeneuve d’Ascq, la ferme du Sart était une exploitation agricole sur le point de disparaître. En 2005, Matthieu Leclercq (fils de Michel Leclercq, fondateur de l’enseigne Décathlon,) en fait l’acquisition. Son objectif : sauvegarder ce morceau de patrimoine, mais surtout y adjoindre un magasin fermier pour assurer de nouveaux débouchés à l’agriculture de proximité. Il décide ainsi de créer une « ferme-magasin », en s’inspirant de la Wilson Farm créée en 1984 aux États-Unis. O’tera du Sart ouvre en juin 2007. Cette enseigne propose une offre aussi variée que possible de produits frais (fromages, produits laitiers, légumes, fruits, viandes, etc.) achetés auprès des agriculteurs des environs, mais aussi des PME de production régionale (traiteurs, boulangers, pâtissiers...). Ces produits locaux sont complétés par des denrées alimentaires d’origines plus « lointaines », jugées incontournables dans la cuisine française, comme le camembert, le gruyère et le vin. Depuis 2007, O’tera a su convaincre les agriculteurs locaux, réticents au départ, et quatre autres magasins ont été ouverts sur la région (Avelin, Saint-André, Aulnoy et Illies). En 2018, l’enseigne décide d’ouvrir deux nouveaux magasins en région parisienne, puis un troisième magasin dans l’Oise. Ces magasins ont dû être fermés un an après leur ouverture, en raison de résultats décevants. O’tera décide alors de se recentrer sur sa région d’origine, Les-Hauts -de-France. Pour poursuivre son développement, l’entreprise envisage l’ouverture d’un nouveau magasin à Amiens à l’automne 2020. L’ensemble des magasins appartient à Mathieu Leclercq et à Guillaume Steffe, directeur général et actionnaire minoritaire. Le développement de magasins franchisés, souvent évoqué, reste encore à concrétiser. Chaque magasin est relativement autonome : il définit son offre de produits, ses partenaires et négocie les prix directement. Le réseau O’tera offre cependant à chaque magasin ses fonctions supports, et contribue ainsi à diminuer les coûts. Il permet une meilleure maîtrise de la communication, un partage d’image, le développement commun d’un système d’information ou encore la mise à disposition d’outils de gestion (tableaux de bord normalisés par exemple).
Les valeurs et les objectifs affichés d’O’tera
O'tera revendique de satisfaire à la fois une clientèle soucieuse de consommer des produits frais, locaux et de qualité, et des partenaires agriculteurs à la recherche de débouchés à des prix supérieurs aux prix pratiqués par la grande distribution. Elle affiche ainsi sur son site internet deux engagements principaux : - des produits de qualité et un bon rapport qualité / prix pour ses clients ; - une juste rémunération et pas de mise en concurrence pour ses producteurs ; Ces engagements sont alors déclinés en objectifs, intégrés dans la communication externe de l’entreprise. Les objectifs affichés de l’enseigne O’tera sont les suivants : - rassembler dans un magasin un maximum de produits issus d’une agriculture de proximité (60 % des produits vendus dans le magasin proviennent de la région) pour mettre en valeur les produits locaux et favoriser les circuits courts ; - travailler en direct avec chaque producteur : le magasin propose un seul producteur par produit. Il n’y a pas de mise en concurrence entre les producteurs, afin de pérenniser les emplois agricoles dans la région ; - établir un lien de transparence avec le client sur l’origine des produits et sur les prix ; - sensibiliser le client à la saisonnalité des produits agricoles pour qu’il en tienne compte dans son comportement annuel d’achat voire de consommation ; - accepter les pertes : le magasin adapte les prix en fonction des arrivages et de la fraîcheur ; - apprécier la satisfaction de chaque client : chacun scanne lui-même ses achats, puis reçoit un ticket électronique. Il peut alors émettre des avis sur les produits achetés.
L’entreprise doit cependant faire face à certaines critiques qui mettent en doute la sincérité de sa démarche. Certains agriculteurs dénoncent la présence de produits non locaux, et une concurrence déloyale. Ils soulignent également le lien entre le fondateur d’O’tera et la famille Mulliez, propriétaire d’Auchan. L’entreprise répond à ses critiques en mettant en place une démarche la plus transparente possible : les producteurs sont affichés et participent à la fixation du prix, des capsules vidéo explicitent en détail le concept de l’enseigne, et le partage entre produits locaux et non locaux est assumé et permet de répondre à une demande des clients. O’tera a réaffirmé également qu’aucun lien juridique n’existe entre elle et la famille Mulliez.19