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Délimiter les propositions
Lycée Berthelot
Created on May 15, 2020
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Transcript
Les propositions
Les délimiter et identifier leurs liens
INDEX
Phrase et proposition
Phrase et proposition : exercices
Phrase simple et phrase complexe
Phrase simple et phrase complexe : exercice
Les relations dans la phrase complexe
Les relations dans la phrase complexe : exercices
PHRASE ou PROPOSITION ?
Une phrase est un énoncé qui a du sens, commence par une majuscule et se termine par un point.
PHRASE
Une proposition est formée obligatoirement de deux groupes : le groupe verbal et son sujet. Elle peut facultativement avoir des compléments de phrase.
PROPOSITION
Une proposition ne compte qu'un seul verbe conjugué. Une phrase peut contenir plusieurs verbes conjugués, ou même, dans certains cas particuliers, aucun verbe.
PHRASE/ PROPOSITION
En résumé
Phrase : définition graphique De la majuscule au point Proposition : définition syntaxique Sujet + Groupe verbal (+ complément de phrase)
EXERCICES
1. Phrase ou proposition
2. Délimiter les propositions
PHRASE OU PROPOSITION
En deux ou trois semaines une étrange torpeur s’est emparée de l’opinion ou de ceux qui la manifestent.
Henri Marrou
La citation est...
à la fois une phrase et une proposition
une proposition
une phrase
Je ne prononcerai que trois mots, assez chargés de sens : camps de concentration, torture et répression collective.
Henri Marrou
La citation est...
une phrase
une proposition
à la fois une phrase et une proposition
C’est pourquoi certains philosophes ont pu affirmer que l’homme est un loup pour l’homme, et d’autres que l’homme est plein d’amour pour l’homme : chaque partie a exprimé la moitié de la vérité.
ALBERT MEMMI
La citation est...
à la fois une phrase et une proposition
une proposition
une phrase
De sorte qu’il est à la fois agresseur et agressé, terrifiant et terrifié.
ALBERT MEMMI
La citation est...
à la fois une phrase et une proposition
une proposition
une phrase
Son ascendant sur eux continuel et perpétuel établit son droit de maître, tandis que les tentatives continuelles, perpétuelles, et quelquefois heureuses des noirs pour s’émanciper, confondent chaque jour la prétendue supériorité des blancs.
La citation est...
à la fois une phrase et une proposition
une proposition
une phrase
Êtes-vous « intrinsèquement désordonné » ?
PANTI BLISS
La citation est...
à la fois une phrase et une proposition
une proposition
une phrase
Silence !
HERGE, Tintin au Congo
La citation est...
à la fois une phrase et une proposition
une proposition
une phrase
Très bien ! Vous êtes prêt pour le prochain exercice.
DELIMITER LES PROPOSITIONS
POUR DELIMITER DES PROPOSITIONS
Il faut observer la construction grammaticale : - repérer les verbes conjugués. - identifier le sujet de chaque verbe - repérer les éventuels compléments du verbe ou de la phrase
Il y a un siècle de cela, un grand Américain qui nous couvre aujourd’hui de son ombre symbolique signait notre Proclamation d’Émancipation.
MARTIN LUTHER KING
Les propositions sont correctement délimitées.
FAUX
VRAI
Les propositions sont correctement délimitées. En effet, la proposition subordonnée relative se glisse à l'intérieur de la principale, pour compléter son antécédent "Américain".
Il y a un siècle de cela, un grand Américain signait notre Proclamation d’Émancipation. qui nous couvre aujourd’hui de son ombre symbolique
Cent ans plus tard, le Noir languit encore dans les coins de la société américaine et se trouve exilé dans son propre pays.
MARTIN LUTHER KING
Les propositions sont correctement délimitées.
FAUX
VRAI
Les propositions ne sont pas correctement délimitées. Le groupe "cent ans plus tard" n'est pas une proposition puisqu'il ne contient pas de verbe. La délimitation correcte serait:
Cent ans plus tard, le Noir languit encore dans les coins de la société américaine et se trouve exilé dans son propre pays.
En un certain sens, nous sommes venus dans notre capitale nationale pour encaisser un chèque.
MARTIN LUTHER KING
Les propositions sont correctement délimitées.
FAUX
VRAI
La proposition est correctement délimitée. Il y a bien une seule proposition. En effet, le seul verbe conjugué est "sommes venus". Le verbe "encaisser", à l'infinitif, n'a pas de sujet distinct du verbe principal. Il ne s'agit donc pas d'une proposition subordonnée infinitive.
En un certain sens, nous sommes venus dans notre capitale nationale pour encaisser un chèque.
Quand les architectes de notre République ont magnifiquement rédigé notre Constitution de la Déclaration d’Indépendance, ils signaient un chèque dont tout Américain devait hériter.
MARTIN LUTHER KING
Les propositions sont correctement délimitées.
FAUX
VRAI
Les propositions sont correctement délimitées. Il y a trois verbes conjugués, donc trois propositions.
Quand les architectes de notre République ont magnifiquement rédigé notre Constitution de la Déclaration d’Indépendance, ils signaient un chèque dont tout Américain devait hériter.
Ce chèque était une promesse qu’à tous les hommes, aux Noirs comme aux Blancs, seraient garantis les droits inaliénables de la vie, de la liberté et de la quête du bonheur.
MARTIN LUTHER KING
Les propositions sont correctement délimitées.
FAUX
VRAI
Les propositions ne sont pas correctement délimitées. Il y a bien deux propositions puisqu'il y a deux verbes conjugués. Mais la limite entre les deux propositions est marquée par le mot subordonnant, la conjonction de subordination "que". Le découpage correct serait:
Ce chèque était une promesse qu’à tous les hommes, aux Noirs comme aux Blancs, seraient garantis les droits inaliénables de la vie, de la liberté et de la quête du bonheur.
L’assaut que nous avons monté ensemble pour emporter les remparts de l’injustice doit être mené par une armée bi-raciale.
MARTIN LUTHER KING
Les propositions sont correctement délimitées.
FAUX
VRAI
Les propositions ne sont pas correctement délimitées. Il y a bien deux propositions puisqu'il y a deux verbes conjugués. La limite entre les deux propositions est marquée par l le pronom relatif "que". La proposition subordonnée s'insère à l'intérieur de la principale, à côté de son antécédent "assaut'. Le découpage correct serait:
L’assaut que nous avons monté ensemble pour emporter les remparts de l’injustice doit être mené par une armée bi-raciale.
Je vous le dis ici et maintenant, mes amis, bien que nous ayons à faire face à des difficultés aujourd’hui et demain je fais toujours ce rêve : c’est un rêve profondément ancré dans l’idéal américain.
MARTIN LUTHER KING
Les propositions sont correctement délimitées.
FAUX
VRAI
Les propositions sont correctement délimitées.
Je vous le dis ici et maintenant, mes amis, bien que nous ayons à faire face à des difficultés aujourd’hui et demain je fais toujours ce rêve : c’est un rêve profondément ancré dans l’idéal américain.
Vous pouvez passer à la leçon suivante...
PHRASE SIMPLE OU PHRASE COMPLEXE ?
Une phrase simple est constituée d'une seule proposition. Une phrase complexe contient plusieurs propositions.
PHRASE SIMPLE/ PHRASE COMPLEXE
EXEMPLES
tirés du chapitre IV des Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas
Phrase simple : "Entre les deux causeurs, il y avait juste l'espace d'un homme"
1 verbe -> 1 proposition dans la phrase -> phrase simple
Phrase complexe : "D'Artagnan crut que cet espace lui suffirait, et il s'élança pour passer comme une flèche entre eux eux."
3 verbes -> 3 propositions dans la phrase -> phrase complexe
EXEMPLES
tirés du chapitre IV des Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas
Phrase simple : "Mais d'Artagnan avait compté sans le vent."
1 verbe -> 1 proposition dans la phrase -> phrase simple
Phrase complexe : "Comme il allait passer, le vent s'engouffra dans le long manteau de Porthos."
2 verbes -> 2 propositions dans la phrase -> phrase complexe
EN RESUME
Voici une vidéo explicative proposée par le réseau Canopé aux élèves de cylce 3 (CM1 et CM2). Certes, les exemples sont un peu enfantins, mais l'explication est simple.
AUTRE VIDEO
EXERCICE
Lisez les citations proposées et indiquez s'il s'agit de phrases simples ou complexes.
J'avais loué, l'été dernier, une petite maison de campagne au bord de la Seine, à plusieurs lieues de Paris, et j'allais y coucher tous les soirs.
MAUPASSANT, Sur l'eau
Phrase simple
Phrase complexe
Je fis, au bout de quelques jours, la connaissance d'un de mes voisins, un homme de trente à quarante ans, qui était bien le type le plus curieux que j'eusse jamais vu.
MAUPASSANT, Sur l'eau
Phrase simple
Phrase complexe
C'était un vieux canotier, mais un canotier enragé, toujours près de l'eau, toujours sur l'eau, toujours dans l'eau.
MAUPASSANT, Sur l'eau
Phrase simple
Phrase complexe
Il devait être né dans un canot, et il mourra bien certainement dans le canotage final.
MAUPASSANT, Sur l'eau
Phrase simple
Phrase complexe
Un soir que nous nous promenions au bord de la Seine, je lui demandai de me raconter quelques anecdotes de sa vie nautique.
MAUPASSANT, Sur l'eau
Phrase simple
Phrase complexe
Il avait dans le coeur une grande passion, une passion dévorante, irrésistible : la rivière.
MAUPASSANT, Sur l'eau
Phrase simple
Phrase complexe
Des rêveurs prétendent que la mer cache dans son sein d'immenses pays bleuâtres, où les noyés roulent parmi les grands poissons, au milieu d'étranges forêts et dans des grottes de cristal.
MAUPASSANT, Sur l'eau
Phrase simple
Phrase complexe
VOUS POUVEZ PASSER A LA LECON SUIVANTE...
LES RELATIONS DANS LA PHRASE COMPLEXE
PROPOSITIONS DANS LA PHRASE COMPLEXE
PROPOSITIONS INDEPENDANTES
PROPOSITIONS SUBORDONNEES
Deux propositions sont dans la même phrase et dépendent l'une de l'autre. On ne peut les séparer sans erreur de syntaxe. L'une est la proposition principale, l'autre est sa subordonnée.
Deux propositions sont dans la même phrase mais elles pourraient être séparées par un point sans que cela nuise à la syntaxe ni au sens.
+info
+info
Dans une phrase complexe, il existe trois types de relations entre deux propositions.
Juxtaposition
Subordination
Coordination
Deux propositions indépendantes sont séparées par un signe de ponctuation.
Deux propositions indépendantes sont reliées par une conjonction de coordination, un adverbe ou une locution adverbiale.
Une proposition subordonnée dépend d'une proposition principale. La subordonnée ne peut fonctionner sans la principale.
+info
+info
+info
EXERCICES
1. Repérer les relations entre deux propositions à l'intérieur d'une phrase isolée.
2. Repérer les relations entre les propositions à l'intérieur d'un texte.
Repérer les relations entre deux propositions à l'intérieur d'une phrase isolée.
Le tramway de Neuilly venait de passer la porte Maillot et il filait maintenant tout le long de la grande avenue qui aboutit à la Seine.
MAUPASSANT, En famille
A l'intérieur de cette phrase complexe, les deux propositions colorées sont dans une relation de
COORDINATION
JUXTAPOSITION
SUBORDINATION
Les glaces de la voiture étaient baissées, et tous les rideaux flottaient agités par la course rapide.
MAUPASSANT, En famille
A l'intérieur de cette phrase complexe, les deux propositions sont dans une relation de
COORDINATION
JUXTAPOSITION
SUBORDINATION
Quelques personnes seulement occupaient l’intérieur car on préférait, par ces jours chauds, l’impériale ou les plates-formes.
MAUPASSANT, En famille
A l'intérieur de cette phrase complexe, les deux propositions sont dans une relation de
COORDINATION
JUXTAPOSITION
SUBORDINATION
Les deux compagnons descendirent, et M. Chenet offrit le vermouth au café du Globe, en face, où l’un et l’autre avaient leurs habitudes.
MAUPASSANT, En famille
A l'intérieur de cette phrase complexe, les deux propositions colorées sont dans une relation de
COORDINATION
JUXTAPOSITION
SUBORDINATION
Les deux compagnons descendirent, et M. Chenet offrit le vermouth au café du Globe, en face, où l’un et l’autre avaient leurs habitudes.
MAUPASSANT, En famille
A l'intérieur de cette phrase complexe, les deux propositions colorées sont dans une relation de
COORDINATION
JUXTAPOSITION
SUBORDINATION
Ensuite les joueurs se remirent à leur partie ; puis on leur souhaita le bonsoir.
MAUPASSANT, En famille
A l'intérieur de cette phrase complexe, les deux propositions sont dans une relation de
COORDINATION
JUXTAPOSITION
SUBORDINATION
Marie-Louise ressemblait à sa mère déjà, parlait comme elle, répétant ses paroles, l’imitant même en ses gestes.
MAUPASSANT, En famille
A l'intérieur de cette phrase complexe, les deux propositions sont dans une relation de
COORDINATION
JUXTAPOSITION
SUBORDINATION
Repérer les relations entre deux propositions à l'intérieur d'un texte.
Tout près de la portière, un homme petit et gros, la figure bouffie, le ventre tombant entre ses jambes ouvertes, tout habillé de noir et décoré, causait avec un grand maigre d’aspect débraillé, vêtu de coutil blanc très sale et coiffé d’un vieux panama. Le premier parlait lentement, avec des hésitations qui le faisaient parfois paraître bègue ; c’était M. Caravan, commis principal au ministère de la Marine. L’autre, ancien officier de santé à bord d’un bâtiment de commerce, avait fini par s’établir au rond-point de Courbevoie où il appliquait sur la misérable population de ce lieu les vagues connaissances médicales qui lui restaient après une vie aventureuse.
A l'endroit du marqueur, deux propositions sont reliées par une relation de coordination.
FAUX
VRAI
EN EFFET, C'EST FAUX.
Les deux propositions sont uniquement séparées par un point-virgule. Il s'agit donc d'une relation de juxtaposition.
Tout près de la portière, un homme petit et gros, la figure bouffie, le ventre tombant entre ses jambes ouvertes, tout habillé de noir et décoré, causait avec un grand maigre d’aspect débraillé, vêtu de coutil blanc très sale et coiffé d’un vieux panama. Le premier parlait lentement, avec des hésitations qui le faisaient parfois paraître bègue ; c’était M. Caravan, commis principal au ministère de la Marine. L’autre, ancien officier de santé à bord d’un bâtiment de commerce, avait fini par s’établir au rond-point de Courbevoie où il appliquait sur la misérable population de ce lieu les vagues connaissances médicales qui lui restaient après une vie aventureuse.
A l'endroit du marqueur, deux propositions sont reliées par une relation de coordination.
FAUX
VRAI
EN EFFET, C'EST FAUX.
Les deux propositions sont uniquement séparées par le mot "où". Il s'agit d'un pronom relatif, à ne pas confondre avec la conjonction de coordination "ou". Il y a donc une proposition principale et sa subordonnée.
Tout près de la portière, un homme petit et gros, la figure bouffie, le ventre tombant entre ses jambes ouvertes, tout habillé de noir et décoré, causait avec un grand maigre d’aspect débraillé, vêtu de coutil blanc très sale et coiffé d’un vieux panama. Le premier parlait lentement, avec des hésitations qui le faisaient parfois paraître bègue ; c’était M. Caravan, commis principal au ministère de la Marine. L’autre, ancien officier de santé à bord d’un bâtiment de commerce, avait fini par s’établir au rond-point de Courbevoie où il appliquait sur la misérable population de ce lieu les vagues connaissances médicales qui lui restaient après une vie aventureuse.
A l'endroit du marqueur, deux propositions sont reliées par une relation de subordination.
FAUX
VRAI
EN EFFET, C'EST VRAI.
Les deux propositions sont séparées par le pronom relatif "qui". Il y a donc une proposition principale et sa subordonnée.
Tout près de la portière, un homme petit et gros, la figure bouffie, le ventre tombant entre ses jambes ouvertes, tout habillé de noir et décoré, causait avec un grand maigre d’aspect débraillé, vêtu de coutil blanc très sale et coiffé d’un vieux panama. Le premier parlait lentement, avec des hésitations qui le faisaient parfois paraître bègue ; c’était M. Caravan, commis principal au ministère de la Marine. L’autre, ancien officier de santé à bord d’un bâtiment de commerce, avait fini par s’établir au rond-point de Courbevoie où il appliquait sur la misérable population de ce lieu les vagues connaissances médicales qui lui restaient après une vie aventureuse.
A l'endroit du marqueur, deux propositions sont reliées par une relation de coordination.
FAUX
VRAI
EN EFFET, C'EST FAUX.
Les deux propositions sont séparées par le pronom relatif "qui". Il y a donc une proposition principale et sa subordonnée.
Tout près de la portière, un homme petit et gros, la figure bouffie, le ventre tombant entre ses jambes ouvertes, tout habillé de noir et décoré, causait avec un grand maigre d’aspect débraillé, vêtu de coutil blanc très sale et coiffé d’un vieux panama. Le premier parlait lentement, avec des hésitations qui le faisaient parfois paraître bègue ; c’était M. Caravan, commis principal au ministère de la Marine. L’autre, ancien officier de santé à bord d’un bâtiment de commerce, avait fini par s’établir au rond-point de Courbevoie où il appliquait sur la misérable population de ce lieu les vagues connaissances médicales qui lui restaient après une vie aventureuse.
A l'endroit du marqueur, deux propositions sont reliées par une relation de juxtaposition.
FAUX
VRAI
EN EFFET, C'EST FAUX.
Le marqueur n'est pas placé entre deux propositions.
Tout près de la portière, un homme petit et gros, la figure bouffie, le ventre tombant entre ses jambes ouvertes, tout habillé de noir et décoré, causait avec un grand maigre d’aspect débraillé, vêtu de coutil blanc très sale et coiffé d’un vieux panama.
Le groupe nominal écrit en rose est le sujet du verbe "causait". Cette phrase est en réalité une phrase simple: elle ne contient qu'une proposition car elle n'a qu'un verbe conjugué.
Tout près de la portière, un homme petit et gros, la figure bouffie, le ventre tombant entre ses jambes ouvertes, tout habillé de noir et décoré, causait avec un grand maigre d’aspect débraillé, vêtu de coutil blanc très sale et coiffé d’un vieux panama. Le premier parlait lentement, avec des hésitations qui le faisaient parfois paraître bègue ; c’était M. Caravan, commis principal au ministère de la Marine. L’autre, ancien officier de santé à bord d’un bâtiment de commerce, avait fini par s’établir au rond-point de Courbevoie où il appliquait sur la misérable population de ce lieu les vagues connaissances médicales qui lui restaient après une vie aventureuse.
A l'endroit du marqueur, deux propositions sont reliées par une relation de coordination.
FAUX
VRAI
EN EFFET, C'EST FAUX.
Le marqueur est placé entre deux phrases.
Les relations de juxtaposition, coordination ou subordination s'observent à l'intérieur d'une phrase complexe. Elles n'existent pas entre deux phrases.
Car notre jeune homme avait une monture, et cette monture était même si remarquable qu’elle fut remarquée : c’était un bidet du Béarn, âgé de douze ou quatorze ans, jaune de robe, sans crins à la queue, mais non pas sans javarts aux jambes, et qui, tout en marchant la tête plus bas que les genoux, ce qui rendait inutile l’application de la martingale, faisait encore galamment ses huit lieues par jour. Malheureusement les qualités cachées de ce cheval étaient si bien cachées sous son poil étrange et son allure incongrue, que, dans un temps où tout le monde se connaissait en chevaux, l’apparition du susdit bidet à Meung, où il était entré, il y avait un quart d’heure à peu près, par la porte de Beaugency, produisit une sensation dont la défaveur rejaillit jusqu’à son cavalier.
A l'endroit du marqueur, deux propositions sont reliées par une relation de juxtaposition.
FAUX
VRAI
EN EFFET, C'EST VRAI.
Les deux propositions sont uniquement séparées par les deux-points. C'est une relation de juxtaposition.
Car notre jeune homme avait une monture, et cette monture était même si remarquable qu’elle fut remarquée : c’était un bidet du Béarn, âgé de douze ou quatorze ans, jaune de robe, sans crins à la queue, mais non pas sans javarts aux jambes, et qui, tout en marchant la tête plus bas que les genoux, ce qui rendait inutile l’application de la martingale, faisait encore galamment ses huit lieues par jour. Malheureusement les qualités cachées de ce cheval étaient si bien cachées sous son poil étrange et son allure incongrue, que, dans un temps où tout le monde se connaissait en chevaux, l’apparition du susdit bidet à Meung, où il était entré, il y avait un quart d’heure à peu près, par la porte de Beaugency, produisit une sensation dont la défaveur rejaillit jusqu’à son cavalier.
A l'endroit du marqueur, deux propositions sont reliées par une relation de juxtaposition.
FAUX
VRAI
EN EFFET, C'EST FAUX.
Il n'y a ici qu'une proposition.
c’était un bidet du Béarn, âgé de douze ou quatorze ans, jaune de robe, sans crins à la queue, mais non pas sans javarts aux jambes
La présence d'une conjonction de coordination ne suffit pas pour proposer une réponse. Il faut avant tout s'assurer qu'il y a bien deux propositions.
Car notre jeune homme avait une monture, et cette monture était même si remarquable qu’elle fut remarquée : c’était un bidet du Béarn, âgé de douze ou quatorze ans, jaune de robe, sans crins à la queue, mais non pas sans javarts aux jambes, et qui, tout en marchant la tête plus bas que les genoux, ce qui rendait inutile l’application de la martingale, faisait encore galamment ses huit lieues par jour. Malheureusement les qualités cachées de ce cheval étaient si bien cachées sous son poil étrange et son allure incongrue, que, dans un temps où tout le monde se connaissait en chevaux, l’apparition du susdit bidet à Meung, où il était entré, il y avait un quart d’heure à peu près, par la porte de Beaugency, produisit une sensation dont la défaveur rejaillit jusqu’à son cavalier.
A l'endroit du marqueur, deux propositions sont reliées par une relation de juxtaposition.
FAUX
VRAI
EN EFFET, C'EST FAUX.
Les deux propositions sont liées par un rapport de subordination. La seconde est une proposition subordonnée relative.
Car notre jeune homme avait une monture, et cette monture était même si remarquable qu’elle fut remarquée : c’était un bidet du Béarn, âgé de douze ou quatorze ans, jaune de robe, sans crins à la queue, mais non pas sans javarts aux jambes, et qui, tout en marchant la tête plus bas que les genoux, ce qui rendait inutile l’application de la martingale, faisait encore galamment ses huit lieues par jour. Malheureusement les qualités cachées de ce cheval étaient si bien cachées sous son poil étrange et son allure incongrue, que, dans un temps où tout le monde se connaissait en chevaux, l’apparition du susdit bidet à Meung, où il était entré, il y avait un quart d’heure à peu près, par la porte de Beaugency, produisit une sensation dont la défaveur rejaillit jusqu’à son cavalier.
A l'endroit du marqueur, deux propositions sont reliées par une relation de coordination.
FAUX
VRAI
EN EFFET, C'EST FAUX.
Les deux propositions sont liées par un rapport de subordination. La seconde est une proposition subordonnée relative. Elle est introduite par le pronom relatif "où". Il ne faut pas le confondre avec la conjonction de cooridnation "ou".
Car notre jeune homme avait une monture, et cette monture était même si remarquable qu’elle fut remarquée : c’était un bidet du Béarn, âgé de douze ou quatorze ans, jaune de robe, sans crins à la queue, mais non pas sans javarts aux jambes, et qui, tout en marchant la tête plus bas que les genoux, ce qui rendait inutile l’application de la martingale, faisait encore galamment ses huit lieues par jour. Malheureusement les qualités cachées de ce cheval étaient si bien cachées sous son poil étrange et son allure incongrue, que, dans un temps où tout le monde se connaissait en chevaux, l’apparition du susdit bidet à Meung, où il était entré, il y avait un quart d’heure à peu près, par la porte de Beaugency, produisit une sensation dont la défaveur rejaillit jusqu’à son cavalier.
A l'endroit du marqueur, deux propositions sont reliées par une relation de juxtaposition.
FAUX
VRAI
EN EFFET, C'EST FAUX.
Le marqueur n'est pas situé entre deux propositions.
l’apparition du susdit bidet à Meung, où il était entré, il y avait un quart d’heure à peu près, par la porte de Beaugency, produisit une sensation dont la défaveur rejaillit jusqu’à son cavalier.
Le groupe nominal écrit en rose est le sujet du verbe "produisit".
Bravo !
Vous avez terminé les exercices. Si vous n'y êtes pas parvenu sans erreur, recommencez...