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Molière
profossuo
Created on May 11, 2020
La vie de Molière
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Transcript
Molière
Florence Fossuo
Je suis Né à Paris le 15 janvier 1622 , sous le nom de Jean-Baptiste Poquelin, et je prendrai plus tard le nom de Molière.Je suis le fils d'un riche tapissier du roi. Je perds ma mère à l'âge de dix ans. Après avoir suivi un enseignement au collège de Clermont (futur lycée Louis-le-Grand), j'ai fait des études de droit à Orléans, abandonnées en 1642 pour prendre la succession de son père avec qui je me sépare l'année suivante pour devenir comédien Avec ma maîtresse Madeleine Béjart, je crée la compagnie L'"Illustre-Théâtre" dont je suis le directeur et je prends le nom de Molière. Mais la troupe fait faillite, ce qui me vaut d'être emprisonné en 1645 pendant quelques jours. Je pars alors en Province,où je reste jusqu'en 1658. et où je vais découvrir des pièces Italiennes, la "comédia dell Arte". De retour à Paris en 1658, je remporte l'année suivante un brillant succès avec Les Précieuses ridicules. En 1661, j'installe ma troupe au Palais royal. En 1662 j'épouse l'actrice Armande Béjart, jeune sœur de Madeleine Béjart. Malgré son succès, L'École des femmes est accusée d'être une pièce irréligieuse et sera l'objet d'une longue polémique. La comédie Tartuffe, qui choque les catholiques, est interdite pendant plusieurs années. En 1665, ma troupe est soutenue financièrement par le roi Louis XIV, et je suis nommé responsable des divertissements de la cour. .
Je me sépare d'Armande en 1666 et me réconcilie avec elle en 1672. A ce moment là, j' écris de nombreuses pièces dont des comédies-ballets avec le musicien et compositeur Jean-Baptiste Lully (1632-1687) comme Le Bourgeois gentilhomme et remporte de nombreux succès.Mais, je meurs d'une hémorragie pulmonaire en février 1673 juste après la quatrième représentation du Malade imaginaire durant laquelle j'ai ressenti des douleurs en interprétant Argan, le rôle principal. Je suis enterré au Père Lachaise, à Paris, peut-être à côté de La Fontaine !
Pour savoir comment mon aventure commença avec Lully, clique sur le spectateur.
Voici quelques explications au sujet de ma mort !
Ma mort embarrassante : A mon époque, les comédiens sont excommuniés d’office et n’ont le droit à une sépulture et à une cérémonie que s’ils renoncent à leur profession, par écrit ou sur leur lit de mort. Dans mes derniers souffles, après m’être écroulé sur scène et avoir été transporté chez moi, j'ai demandé à recevoir les derniers sacrements. Malheureusement deux prêtres ont refusé de venir, et le troisième est arrivé trop tard ! Je n’ai donc pas le droit à une sépulture religieuse. Mais comme je suis un personnage réputé, notamment à la cour… Ma situation embarrasse le clergé. .
Finalement un compromis est trouvé par le curé de St Eustache, sur une intervention discrète du Roi : je serai enterré mais de nuit et sans cérémonie, au cimetière St Joseph, qui se situait entre les actuelles rues du Croissant, rue Montmartre et rue Saint-Joseph. Aucune inscription ne figure alors sur ma pierre tombale, en revanche sur le registre des enterrements le curé inscrit « Jean-Baptiste Poquelin, tapissier » Au XIXè siècle, on exhume mes restes pour m'enterrer au cimetière du Père lachaise, à côté de Jean de la Fontaine, qui aura le droit aux mêmes honneurs. ( On n'est pas vraiment certain que ce sont les restes de La Fontaine, mais bon, c'est toujours agréable de savoir que je suis peut-être enterré à côté de cet illustre écrivain !).enterrer au cimetière du Père lachaise, à côté de J de la Fontaine, qui aura le droit aux mêmes
Le personnage Pantalon
Un peu d'histoire théatrâle maintenant !
La comédie
On la retrouve au Moyen-Age sous forme de la farce, jouée lors des foires. Elle met en scène les trompeurs et les trompés, utilise volontiers un langage grossier et les illustre de bastonnades, fort appréciées. On la retrouve au Moyen-Age sous forme de la farce, jouée lors des foires. Elle met en scène les trompeurs et les trompés, utilise volontiers un langage grossier et les illustre de bastonnades, fort appréciées.
Au XVII, les Italiens mettent à la mode la commedia dell'arte : scenario simple. Il y a peu de texte, le comique repose essentiellement sur les gesticulations (pantomimes, poursuites, bastonnades) et un jeu caricatural.les personnages sont toujours les mêmes, reconnaissables à leurs costumes : Pantalon, le vieillard avare, trompé par tous ; Arlequin et Polichinelle, les valets rusés, Léandre, le jeune amoureux...
Les personnages de la comedia dell' Arte
Les personnages de la Commedia dell’Arte sont dits « archétypaux » ; ils revêtent des caractères et sont dotés de traits bien précis qui permettent, par ce qu’ils suggèrent, de dénoncer et de provoquer. L’archétype permet d’identifier le personnage, même de loin, et comprendre ainsi en un quart de seconde, son caractère et ses objectifs. Le personnage de Commedia dell’Arte a pour objectif de représenter une partie de la société, et le canevas (le « scénario ») de représenter dans l’idéal, toute la société (homme, femme, bourgeois, noble, militaire, petit peuple, etc…). Ces archétypes sont encore présents aujourd’hui et on les retrouve dans différents types de spectacles, ouvrages, dessins animés ou encore film. On peut par exemple citer Picsou comme digne descendant du Pantalon du XVIème siècle.
T2 Commençons par les serviteurs, les valets, appelés également les zanni. Les serviteurs doivent toujours trouver un emploi, le garder, ce qui n’est pas toujours chose facile, pour pouvoir vivre et manger. Ils s’emploient par conséquent à savoir tout faire, ou du moins le faire croire. Ce sont tous des personnages masqués et souvent les plus complices avec le public. Les Zanni sont des personnages populaires par excellence. Au sens étymologique d’abord, car ils représentent le peuple, au sens figuré ensuite, car ils sont les complices adorés du public.
Le personnage de Commedia dell’Arte est identifiable par son costume et par son masque (ou maquillage), qui lui est propre et met en valeur la gestuelle, primordiale comme tout art de la rue, mais attention, ils peuvent être masqués ou non masqués. Les personnages féminins se jouent non masqués (car ils sont interprétés pour la première fois par des femmes!), ainsi que les personnages nobles et la jeunesse.
Les personnages masqués:Les serviteurs ou valets de la Commedia
Commençons par les serviteurs, les valets, appelés également les zanni. Les serviteurs doivent toujours trouver un emploi, le garder, ce qui n’est pas toujours chose facile, pour pouvoir vivre et manger. Ils s’emploient par conséquent à savoir tout faire, ou du moins le faire croire. Ce sont tous des personnages masqués et souvent les plus complices avec le public. Les Zanni sont des personnages populaires par excellence. Au sens étymologique d’abord, car ils représentent le peuple, au sens figuré ensuite, car ils sont les complices adorés du public.
Il y a trois types de personnages dans la commedia dell’arte : – Les Zanni – Les Vieillards – Les Amoureux
Le mot Zanni est une abréviation de Giovanni, un nom très commun en Italie à cette époque. Le Zanni était inspiré des esclaves de l’époque : éternel infortuné, travailleur immigrant et dépossédé. L’abréviation de Zanni est « Zan ». C’est un peu comme une appellation passe-partout, comme l’expression « Être un bon jack », ou alors appeler tout le monde Bob. Au 16e siècle, des personnages étaient même nommés Zan Paolo, ou alors Zan Ganasso. Ce sont des paysans de Bergame qui descendaient travailler à Venise. Ils parlent souvent en dialecte et vivent le choc culturel lorsqu’ils arrivent en ville. Ils sont simples et ridicules. Plus le nez du masque est long, plus ils sont ridicules. Simples et sots, ils sont charmants de nature. Peut être parfois agressif et sauvage. Ils sont habillés de sacs de farine et transportent toujours quelque chose qui ne leur appartient pas : une bourse, une batte, de la nourriture, des lettres… Deux types de Zanni : – intelligent et rusé (Brighella, Scapin), issu de la haute ville de Bergame, plus habitué à Venise – naïf et capable de trouvailles imprévisibles, Arlequin.
Exemples de Zanni
Scapin et Sganarelle : Intrigant, fourbe, menteur, aime berner, tromper les gens, tavernier, affranchi, soldat. Rusé et actif, il tes toujours prêt à prendre la fuite quand les choses tournent mal. Tombant souvent amoureux, il court d’une à l’autre, mais choisit toujours des femmes de sa condition (zanni). Brighella : Patron des Zanni. Rusé. Il est souvent aubergiste. Polichinelle : Caractère retors, inquiétant, un peu diabolique, magouilleur. Il porte un masque noir et est malin. Il aime se battre, est fanfaron, adore manger comme la plupart des Zanni et il est niais et stupide, mais pas toujours. Naïf et enfantin dans le langage, il peut être valet ou tenancier, ou soldat ou bandit. Il est noir à l’intérieur, sarcastique. Il ne garde aucun secret, de là l’expression « un secret de Polichinelle ». Il est bossu, ventru, difforme, blasé. Il a tout vu, tout entendu. Son nez est crochu. Pedrolino : L’ancêtre de notre Pierrot. Ce serviteur n’est pas masqué. Il danse et saute comme Arlequin, mais il est malheureux en amour. Il est très maladroit et propret, maniéré. C’est le valet de la Sigñora.l
Ceci est un paragraphe de texte prêt pour écrire un contenu génial
Arlequin :Sot, niais, balourd, gourmand, c’est un grand enfant. Il a l’instinct de l’animal, agile et poltron. Deux Arlequin ensemble peuvent équivaloir à une personne entière (un a 40% et l’autre 60% de l’intelligence). Amoureux de Colombine. Il fait tout son possible pour avoir de l’esprit, et pousse cette envie parfois jusqu’à la malice. Il excelle dans les quiproquos et s’en sort toujours…perdant.
Les vieillards
Les vieillards représentent souvent des marchands avaricieux ou vicieux. Tartaglia : Vieux, il est père de famille. Il bégaie et a de grosses lunettes. Bedonnant, c’est un rôle secondaire. Il est apothicaire et il est très rêveur, toujours un peu dans son monde, perdu dans sa poésie.
Le Docteur :Gros, nigaud, stupide et absurde. Il est spécialiste en tout. Il dit des phrases vides de sens, seulement pour parler. On l’appelle docteur au sens de « connaisseur ». Il a environ 60 ans et vient de Bologne. Il sort parfois des mots étrangers qu’il écorche, des citations latines et des éthymologies bouffonnes. Il est très sentencieux. On peut en fait retrouver 2 types de docteurs : gros et bedonnant, parlant plus lentement. Puis, un autre plus nerveux, dont l’énergie est dans la tête, plus filiforme et vif. Il est tantôt marié, tantôt cocu, et dépend de Pantalon; il vit les mêmes mésaventures que lui la plupart du temps. .
Pantalone : Il vient de Venise, c’est un commerçant très riche. Il est avare, méfiant, prudent, parfois naïf, bougon. Il joue au jeune homme amoureux. Il est très rancunier. C’est un grand enfant de 100 ans. Il a un masque don le nez ressemble à un bec d’aigle, des sourcils et une barbichette. Il est vêtu d’un justaucorps et a toujours une bourse à sa ceinture. Son passe-temps préféré : compter son argent.
Les amoureux
Colombine :On aurait pu l’inclure dans les serviteurs, puisqu’elle est en effet une Zania. Or, elle lit, danse, écrit, chante… C’est une fille de la campagne, solide. Elle a des propos gaillards et parle franc. Elle est amoureuse d’Arlequin. C’est la seule qui est lucide dans la commedia dell’arte, et donc elle s’occupe de régler les conflits. Autonome, elle n’a pas de défauts apparents. Masquée ou non. Isabelle (Sylvia, Florinda) : Jeune, belle, non masquée. Elle est centrée sur elle-même, capricieuse, remplie de doute. Elle est en fait amoureuse de l’amour. Elle est peu patiente et se décourage facilement. Elle s’emporte facilement, aussi. Sa grande excitation l’empêche de communiquer efficacement. Elle tombe souvent dans les pommes. Elle vient de Toscane, donc elle
Lélio (Léandro, Flavio) :Il est très centré sur lui-même et poétique. Lunatique, il ne pense qu’à sa belle. Il est amoureux de l’amour et communique difficilement en raison de sa trop grande excitation. Il s’emporte rapidement et parle bien, venant de Toscane.
La comédie Ballet
J'ai écrit onze comédies-ballets (soit presque une par an). À partir de 1664 elles furent toutes créées devant la Cour du roi puis reprises dans mon théâtre à Paris (sauf le Malade imaginaire ).
La comédie-ballet est un spectacle théâtral composé de scènes de ballet, de chansons, de musique qui précèdent, entrecoupent et closent un texte parlé par des comédiens. C'était un genre théâtral très apprécié au XVIIe siècle. Il est un divertissement de la Cour du roi Louis XIV, qui aimait danser.
Ce genre dramatique est inventé par Jean-Baptiste Lully et moi en 1661 pour la pièce Les Fâcheux. Il mêle théâtre et musique. La comédie-ballet traite de sujets contemporains avec des personnages ordinaires pris dans la vie quotidienne (contrairement à l'opéra). Le mariage est souvent le thème central.Le genre déclina après ma mort .
Pour en savoir plus sur la comédie ballet, clique ici .
Théâtre montensier à Versailles
Il existe quatre grands types de comique
Le comique de caractère
Le comique de mots
Le comique de gestes.
Le comique de situation
Quelques pièces célèbres
Le médecin malgré lui
Les femmes savantes
Les précieuses ridicules
L'Avare
Le bourgeois gentilhomme
Le malade imaginaire
Les Fourberies de Scapin
Dans quel type de salle le théâtre avait-il lieu ?
Au XVIIème siècle, le rêve des troupes itinérantes était de se produire à Paris. Elles trouvaient parfois refuge dans des salles rectangulaires aménageables assez facilement en théâtre où l’on pratiquait couramment le jeu de paume.
Les salles de théâtre dites "à la françaises" sont en fait des salles de jeu de paume (l'ancêtre du tennis, le jeu de paume se pratique sans raquettes) empruntées, ou louées par les troupes les moins riches, ambulantes. La pièce était un rectangle étroit, la scène était montée à l'une des extrémités, le gros des spectateurs assistait à la représentation en restant debout, sur le terrain, et les plus riches était assis, sur le côté.
Le palais royal. Le roi Louis XIII et Anne d'Autriche.
Au début du XVIIe siècle, Paris ne compte qu'une seule salle de théâtre, l’Hôtel de Bourgogne, occupé alors seulement par la troupe royale.
Au milieu du XVIIème siècle, quatre troupes de théâtre rivales coexistent à Paris, associées à 3 salles de spectacle : celle de l’Hôtel de Bourgogne,celle du Marais et celle du Palais-Royal, dirigée par Molière .
La troupe du théâtre de Bourgogne, créée en 1629. Elle reçoit une pension de la part du roi. Spécialisée dans la tragédie,elle jouera les pièces de Corneille et Racine.
Spécialisée dans les farces, la troupe du Théâtre du Marais est installée dans salle du jeu de paume. Elle a donné la première représentataion du Cid de Corneille, en 1637.
La troupe du roi, en 1658 prend la suite de l'Illustre Théâtre. Elle est dirigée par Molière. Elle joue dans la salle du Petit-Bourbon puis dans celle du Palais-Royal, dirigée par Molière.
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